Oceans of Slumber (dark / prog metal, USA)

[Everflow]

Ce groupe original existe depuis quelques années, mais je n'ai pas trouvé de post sur eux. C'est impossible à étiqueter, et tant mieux, en raison des très nombreuses influences perceptibles, mais je vais quand même essayer

Pour schématiser grossièrement c'est une sorte de croisement entre : le Opeth époque 2000's, des touches de death/doom/gothique anglais façon Paradise Lost / My Dying Bride, des éléments suédois évidents façon Enslaved, Borknagar, Dissection, voire Candlemass, sans oublier du prog/rock atmosphérique moderne et pas mal de passages piano/voix. Le groupe n'est pas toujours dans un registre metal de ce que j'ai écouté.
Le batteur est impressionnant, et la chanteuse (afro-américaine) a une voix incroyable sans être opératique, plus proche de Tori Amos que de Floor Jansen. Peut-être la meilleure que j'ai découverte depuis des années, en tout cas clairement leur point fort. Beaucoup de talent individuel donc, après les compos ne sont pas toujours évidentes à digérer, des fois ça marche bien mais des fois ça fait un peu collage des X influences.
Sur le nouvel album ils ont viré (?) les grugrus visiblement, en tout cas j'espère, car je les trouve un peu incongrus parfois sur les précédents titres (c'est pas du Morbid Angel loin de là, ni même du death/doom).

La fin du premier titre est épique, et puis quelle voix





Ils ont également invité Tom Englund d'Evergrey :

[mike-polar]

Ça fait un moment que j'entends parler d'eux. Va falloir que j'écoute.

Merci pour l'analyse!

[Everflow]

Les 2 guitaristes viennent de quitter le groupe. Sans doute des changements de direction à venir...

D'ailleurs après d'autres écoutes de l'album contrairement à ce que j'ai écrit il reste des vocaux death, mais banals et même pénibles je trouve, car très décalés par rapport à la musique. Autant s'en débarrasser quand ça ne sert plus qu'à garder un cachet "extrême" de façade.
Surtout que même musicalement c'est parfois assez décousu, par exemple "At Dawn" qui se transforme en death metal mélodique à fond les ballons sans transition aucune.
Le chant féminin est sublime la plupart du temps, les atmosphères gothiques sont chouettes mais avec les passages bourrins qui surgissent de nulle part parfois sans queue ni tête, on ne sait pas trop où ils veulent en venir, à part rendre le tout le plus improbable possible, ce qui n'a plus grand chose à voir avec de l'originalité. A mon avis ça démange fortement le batteur-leader d'en mettre dans tous les sens au bout d'un moment, OK le mec avoine méchamment mais il faut savoir s'arrêter de surjouer à un moment.
Le groupe semble hésiter en permanence entre quelque chose d'intime, doomy, mélancolique et fin, et ses brutales racines metal extrême (suédois). Un grand écart de plus en plus difficile à tenir. Alors des fois ça marche, des fois c'est ostensiblement forcé, rendant l'album déséquilibré.
Bref ce n'est pas encore le "next big thing" que j'aurais espéré et que certains annoncent déjà, même si le potentiel reste l'un des plus élevés de tous les groupes récents que j'ai pu écouter.

Je partage aussi l'avis de cette chronique : http://metal.nightfall.fr/index_12980_o ... heart.html

[Everflow]

Nouveau single.

Ils sont vraiment capables du meilleur quand ils veulent : c'est une reprise fantastique et encore plus sombre de "Strange Fruit", poème et standard de jazz sur la condition raciale aux USA dans les années 30. Elle n'a certainement pas été choisie au hasard...

[Everflow]

Encore une fois le chant porte la composition, lente à se mettre en place mais d'une intensité émotionnelle exceptionnelle dans la deuxième partie de ce titre mélancolique.

[Achille]

Superbe voix et superbe groupe !

Il me semble qu'une personne de ce groupe se trouve dans le prochain Ayreon, d'où la réponse à la question "qu'est que je fiche ici ?"

[Everflow]

Un titre qui met en relief le côté décousu que j'aime beaucoup moins chez eux, avec des basculements extrêmes et sans transition au sein de la même chanson. Mais je conçois que c'est spectaculaire et ça peut plaire :

[mike-polar]

Les passages death sont pas mal mais je vois ce que tu veux dire, ca n'apporte pas grand chose et ça fout un peu le bordel dans les compos. Apres je comprends qu'ils y sont attaches et ne veulent pas les mettre complement de cote. Pour moi, le bemol c'est surtout le batteur qui a vraiment tendance a surjouer et en foutre partout.

[Everflow]

Le batteur est le fondateur / compositeur principal (avec la chanteuse), et effectivement ça s'entend un peu trop parfois.

[mike-polar]

Je viens de me rendre compte que c'est egalement le batteur du groupe culte de grindcore Insect Warfare. Le voici dans un autre contexte:




Ceci explique peut être son penchant pour les blast beats

[Everflow]

Pas trop d'abus de batterie dans cette chanson pas vraiment metal pour le coup, en duo avec le mec de Antimatter. Cela fait un peu penser à du Anathema ou Opeth par certains côtés.

[Everflow]

Encore un clip, ils vont faire tout l'album à ce rythme.

[Everflow]

[Everflow]

Le groupe sort un single (sans annoncer d'album) :

[BurningDarkness]

J'ai beaucoup aimé leur dernier album en date donc je vais suivre la suite avec intérêt

[demes]

Sympa, à creuser.

[metal militia]

Découvert ce groupe avec ce topic. Je me suis écouté deux albums ce week-end. Je pensais que ça allait me saouler sur tout un album mais ça passe bien finalement. Dans la liste des albums à me procurer du coup!

[Everflow]

Nouvel album en juillet.

Texas-based Southern Gothic outfit, Oceans Of Slumber, have released their newest song, “Hearts Of Stone”. The track follows their previous release, “The Waters Rising”, which came out this past February. Both tracks are off Oceans Of Slumber’s upcoming album, Starlight And Ash, which is set for release on July 22. Watch the atmospheric visualizer video for “Hearts of Stone” below.

“Lost and alone from birth, a product of the institution of life on the streets. Trouble follows this person around like a badge of honor. Grief finding grievances, the perfect formula of despair,” states Cammie Beverly (vocals) about the song.

Starlight and Ash was produced by Joel Hamilton (Violet Road, Battle of Mice) and mastered by Maor Appelbaum (Yes, Voivod). The stunning artwork was created by Eliran Kantor (Testament, Heaven Shall Burn and many more).

The album will be available in the following formats:

- Ltd. CD Digipak
- black LP & LP-Booklet
- 300x transp. light blue LP & LP-Booklet available at CM Distro Wholesale EU, CMDistro.de and EMP
- 300x dark green LP & LP-Booklet available from the band
- 1000x transp. orange LP & LP-Booklet available in the US
- Digital album

[Everflow]

Cool.

[Everflow]

Très belle reprise de cette chanson intemporelle (qui n'est pas des Animals à l'origine) :

[Everflow]

[Everflow]

Premier single du futur album.

Oceans Of Slumber defy any and all convention. For the past 15 years, the Houston band have come to redefine what it means to be Southern Gothic by mixing melodic death, doom and black metal with subtle electronic flourishes and the overpowering heat of their hometown. Now, after signing with Season Of Mist, they're extending their progressive streak even further by envisioning a dark and cinematic new sub-genre that's theirs and theirs alone.

Ahead of their upcoming tour with Lacuna Coil and New Years Day, today, Oceans of Slumber are releasing the first single off their upcoming fifth album.

It's damn near impossible to constrict Oceans of Slumber to one genre. "Where Gods Fear To Speak" opens with more of the sultry doom metal headbanging that long-time fans have come to expect, but the band's new single marks entirely new ground. Punishing blast beats and a blackened torrent of melodic tremolo picking collide with Cammie Beverly's powerhouse cleans, a skyrocketing guitar solo and synths that swirl like the aura of a mystical planet. So what do we call this otherworldly occurrence?

"Dark cinematic metal", says drummer Dobber Beverly. In addition to drumming for grindcore legends Insect Warfare and American black metal trailblazers Necrofier, Dobber is a classically trained pianist who composed Oceans of Slumber's new album. "We've taken the raw and heavier direction of our last two albums and elevated it to the scale of a blockbuster IMAX movie".

The album's concept blurs the ideological lines between Dune, Blade Runner and The Dark Tower, though its first single loops back to real life events. All five members of Oceans of Slumber are from Texas, where organized religion can be as suffocating as the dust or heat. But growing up, Cammie was caught in an especially hard bind. Her childhood home was divided over her father's dedication to the Institute of Divine Metaphysical Research and her mother becoming a Jehova's Witness. "Regardless of which one you believe, organized religion makes us suffer in order to please this heavenly deity", Cammie says. "But the payoff is only an illusion".

That tension - between the promise of divine pleasure and the pains of the flesh - raises "Where Gods Fear To Speak" to truly Biblical proportions. The chant that creeps in past the four minute mark could pass for the curse of an evil sorcerer. Your grace is sufficient / Made perfect in my weakness. But those lyrics are a direct quote from the Book of 2 Corinthians.

The video for "Where Gods Fear To Speak" ties in nicely with these themes. Taken captive by some unholy masked trinity, Cammie is strung up by ropes fashioned in the style of Shibari, an ancient Japanese torture method that's evolved into a form of BDSM. Of course, nothing is strong enough to hold down Cammie's voice. Her belt covers such a wide range, steeped in the blues as much the gospel, that it really could move mountains. Only now, she's flexing a guttural new muscle.

"I've always wanted to do death growls", Cammie says. "'Where Gods Fear To Speak' presented the perfect opportunity. Mixing harsh vocals in with my cleans speaks to that tug of war between pleasure and pain, though there's a freedom that comes with pushing my voice past its perceived breaking point."

On "Where Gods Fear To Speak", Oceans of Slumber ascend to unimagined heights.