Un an tout juste après la sortie de "Malevolent rapture", qui était dans la continuité du travail d'Occult, "Sons of the jackal" est leur deuxième album sous ce patronyme.Autant le dire tout de suite, ça envoie sévère
! Amis de la finesse, ce groupe n'est pas pour vous 
. Cet album est d'une agressivité et d'une violence rares. Cela faisait longtemps que je n'avais pas eu entre les oreilles un album de thrash metal aussi effficace. Relativement court (37 minutes) mais d'une grande intensité, "Sons of the jackal" fait mal. Legion Of the Damned s'inspire essentiellement de Slayer (dans l'esprit, on peut penser à "Reign in blood") et des groupes de thrash allemand comme Destruction et Kreator. D'ailleurs, la voix de Maurice Swinkels évoque celle de Mille Petrozza. Son timbre est plus grave, mais ses intonnations haineuses avec une diction impeccable sont assez proches, et c'est bien trippant 
! Les Hollandais n'oublient pas non plus leur passé death metal, dans le son de batterie et avec des riffs d'une grande lourdeur. Mais la caractéristique principale de cet album, c'est qu'il ne laisse quasiment aucun répit à l'auditeur (sauf le morceau instrumental "Seven Heads they slumber") 
ça va à toute vitesse, avec un batteur vraiment impressionnant 
Les breaks sont rares, mais judicieusement placés. Les refrains rentrent bien dans le crâne. Les quelques mid-tempos sont fort inspirés et permettent d'avoir un album équilibré et d'éviter que l'attention baisse comme quand ça speed d'un bout à l'autre. Des titres comme "Sons of the jackal", "Diabolist", "Avenging archangel" ou "Death is my master (Slay for Kali)" sont de belles mandales en pleine face. Avec en prime une grosse production signée Andy Classen, les Bataves cultivent avec brio l'art de nettoyer les tympans en beauté La seule chose que je pourrais reprocher à Legion Of The Damned est le manque de solos, qui ne gâche cependant pas les morceaux. "Sons of the jackal" est vraiment la grosse sensation de ce début 2007 en matière de thrash metal 
, j'aime beaucoup 
