L'état de grâce dura jusqu'au superbe "Wishmaster",mais "Century Child" en annonça la fin:moins mélodique,moins "opéresque" (ce que moi j'aimais dans le groupe),chant plus en retrait,et surtout ces interventions insupportables du bassiste dont la voix a autant sa place chez NIGHTWISH que Mike Tyson dans un ballet classique,mais enfin bon,ceci n'engage que moi.
"Once" allait hélas enfoncer le clou.Ce serait donc mentir de nier le fait que depuis quelques années,NIGHTWISH m'interessait beaucoup moins.
Malgré tout,l'écoute de "Bye Bye Beautiful" peu de temps avant la sortie de l'album me redonna espoir en ce groupe:un bon titre aux couplets accrocheurs qui rappellait un peu la fraicheur des débuts.
C'est donc avec attention que je me suis penché sur ce "Dark Passion Play".Hélas,mille fois hélas,ce ne sera pas l'album de la réconciliation.
Certes le côté symphonique est toujours présent,certes le son est énorme (encore heureux vous me direz),certes la nouvelle chanteuse est tout à fait à la hauteur,mais...
Mais la sauce ne prend pas,tout simplement.Durant toute l'écoute,j'ai en vain attendu la ligne de chant,le refrain qui allait me coller la chair de poule comme pouvait le faire un "Come Cover Me" (pour ne citer que celui-là),mais non,rien.Les titres s'enchainent,linéaires,plats,voir insipides.
Seuls "Bye Bye Beautiful","Amaranth" et son refrain rappellant un peu Mike Olfield,le lourd "Sahara" et le celtisant "The last of the Wilds" ressortent un peu du lot.Je dis bien "un peu",car pour moi on est loin des perles qui figuraient sur les 3 premiers opus.
Bref,4 titres,ça fait peu,bien peu...Il me faut malheureusement regarder la réalité en face:l'étincelle a disparu,la muse qui jadis inspirait le groupe avec tant de générosité s'en est allée vers d'autres horizons.
Bien sûr,beaucoup apprécieront sûrement cet album comme ils avaient aimé les 2 précédents,mais pour moi,ce groupe que j'ai tant aimé a son histoire derrière lui.Bye bye NIGHTWISH...
