Certes,SLAYER ne ré-invente pas le napalm qu'il a déjà si bien su utiliser dans le passé,mais reprend les choses à peu près là ou "Seasons in the Abyss" les avait laissées,en lorgnant même du cîté de "Reign in Blood".
C'est donc bien dans les années 80 que ce skeud s'enracine,sans pour autant tomber dans le ringard ou la nostalgie.
C'est avec un son moderne (quoique la batterie aurait mérité d'être un peu plus puissante) que SLAYER aligne 11 torpilles redoutables,parfois hyper speed ("World Painted Blood","Unit 731","Psychopathy Red"),martiales ("Americon") ou malsaines ("PLaying with Dolls"),avec cette griffe diabolique 1000 fois imitée mais jamais égalée.Le duo Hannemann/King est toujours aussi décapant,et la frappe de Lombardo toujours aussi sismique et métronomique.Je ne parle même pas de l'oragne vocal de Tom Araya qui ne s'était plus égosillé comme ça depuis longtemps (entre autres sur le terrifaint "Psychopathy Red")!
Bien sûr on pourra toujours dire que le groupe n'évolue pas,mais est-ce ce qu'on lui demande?
En tout cas,contre vents et marées,SLAYER tient son sceptre ensanglanté et prouve à ceux qui l'avait enterré un peu vite qu'il faut toujours compter avec lui! 4/5


