La barre avait, à l'époque, était placée bien haut et les amateurs de heavy metal ne s'y étaient pas trompé, cet excellent album a reçu un accueil fabuleux en France mais aussi dans le reste du monde.
S'en sont suivi concerts et festivals de plus en plus importants et, l'accueil du public à chaque fois doit être une raison supplémentaire à l'inspiration débordante de ce groupe qui brandit bien haut sa passion pour le HEAVY METAL depuis bientôt 18 ans !!!
Bref Lonewolf revient en cette fin d'année 2009 avec un nouvel album THE DARK CRUSADE, deux nouveaux membres (Alex Hilbert à la bass -ex Nightmare- et Antoine Bussière à la batterie, Félix Borner ayant participé à la composition de l'album puis décidé de raccrocher les gants) ainsi qu'avec un nouveau label, Karthago Records en Allemagne.
Ce nouvel album enfonce le clou dans l'univers heavy metal de Lonewolf avec une musique toujours aussi speed que sur Made In Hell mais avec des mélodies plus affirmées comme c'était le cas sur leur premier album March Into The Arena. Le groupe en constante progression ne nous ressert pas à chaque fois le même plat mais avance furieusement dans la court des grand en proposant un heavy guerrier, épique et bourré de guitares mélodiques.
Première innovation, l'album commence par une intro (jouée par Marta Gabriel/Crystal Viper) au clavier anticipant le riff surpuissant de Viktoria le titre qui suit. Epique !
Dés les première notes de Viktoria, on comprend vite que le groupe n'est pas de retour pour plaisanter, les guitares et la batterie s'accélèrent progressivement pour nous donner un titre très Lonewolf au refrain qui donne déjà envie d'hurler les paroles.
Texte un peu intimiste pour le chanteur qui nous parle de l'arrivée de sa fille dans sa vie sur un heavy metal intense et combatif à souhait. D'entrée un titre que j'adore et qui est sûrement mon préféré.
L'ambiance ne retombe pas, deuxième hommage en deux titres, cette fois c'est à Rolf kasparek/Running Wild "The big brother I never had at my side" principale inspiration musicale de Jens que le groupe rend les honneurs. Ça démarre sur les chapeaux de roue et ça flaire bon le Branded and Exiled coupler au Black Hand Inn des teutons ! Les solos de guitares sont géniaux, mélodie et puissance s'allient dans un titre qui ne fait pas de nostalgie dans la fin de Running Wild mais plutôt de la fierté de suivre la même voie. Et à nouveau le refrain tailler pour la scène, donne furieusement envie d'hurler les paroles !
The Dark Crusade troisième titre, revient un peu plus à ce qu'on avait entendu sur l'abum précédent, un titre hyper rapide composé par Dam's le guitariste soliste, encore une nouvelle bombe. Changement de rythmes et solos qui fusent sont les points forts de ce morceau anti fondamentalistes religieux.
Encore une fois la grand classe.
Hail Victory est en fait la troisième partie de la saga Pagan Glory entamée sur March Into the Arena et Unholy Paradise.
Des samples de combat, un loup qui hurle des arpèges épiques a souhait, le titre monte petit à petit en intensité jusqu'a des accords bien lourds, guerriers, pour arriver de nouveau sur un refrain entrainant et fait pour faire chanter. 7min15 de bonheur.
Changement de rythme, basse super bien réglée, le solo mélodique nous transporte vers la bataille, les rangs serrés, le glaive à la main, saluons la victoire !
Warrior Priest. Titre pour moi un peu plus difficile. Mid Tempo qui dès la première écoute du pré-mix il y a quelques temps ne m'avait pas accroché vraiment. Cependant ce titre à quelque chose de particulier de presque envoutant. je ne sais pas trop comment qualifier l'ambiance de ce morceau. Peut-être parce qu'il fait un peu retomber la furie installé depuis le début de l'album. Pas du tout un mauvais titre, au contraire, il faut que je persévère, ça devrait venir.

The Wolf Division, "un titre quand tu le joue tu sais direct que c'est fait pour la scène, comme Divine Art Of Lies" m'avait dit Jens il y a quelque temps. Et effectivement c'est le cas. Rapidité, refrain qui percute, grosse basse, ce titre suinte la scène.
Intégralement composé par Félix l'ancien batteur, un morceau que l'on devrait régulièrement retrouvé en concert et c'est temps mieux !
Heathen Horde. Un titre que j'adore, celui que je préfère après Viktoria ! Ça commence par une mélodique bien épique faite pour partir au combat, un gros riff hyper entrainant entre chaque phrase des couplets. Au risque de me répéter, un refrain à reprendre en chœur et des guitares et basse qui pèsent lourd comme un rouleau compresseur ou plutôt une armée de Vikings qui va prendre le monastère de l'ile de Lindisfarne en 793 !
A noter l'excellent solo bien "roots" de Majk Moti -ex Running Wild et actuellement dans Wild Knight au côté de Frank Knight.
Du pur plaisir !
Petite nouveauté sur Words Of The Witch, les paroles sont de Bart Gabriel le manager du groupe. Etonnant pour un titre qui traite de l'inquisition et qui et plutôt un thème de prédilection de Jens "j'ai peut-être trop écrit sur ce sujet là, je n'arrive plus à le faire, c'est bien que Bart l'ai fait, ça colle bien avec Lonewolf" m'avait dit Jens. Un mid tempo très Lonewolf, quelque effets sur la voix au moment du refrain. Un break qui démarre très black metal et qui aurait put être chanté par un pionnier du style. Un bon rythme, encore des guitares parfaite, excellent.
Il n'y a pas que Running Wild qui a influencé Lonewolf, il y a aussi la NWOBHM et particulièrement Iron Maiden où les solos de Winter Farewell en sont une vraie démonstration. Titre très rapide comme The Wolf Division, Winter Farewell est un vrai condensé d'énergie qui enfonce le clou dans cet album riche en mélodie et pour lequel Alex le bassiste n'y est pas pour rien.
Dernier titre de l'album, Hour 0 au texte plutôt pessimiste traitant de la fin de l'humanité et du perpétuel élan de l'homme à se détruire est musicalement très épique et cela pendant près de 11 minutes.
Ça commence par des arpèges guitare/basse plutôt lents et sombres, une note de guitare vient assombrir le tout, jusqu'au départ d'un riff bien accrocheur qui lance la machine de destruction. "No more colours, darkness reigns in the sky le titre avance comme un film, scènes après scènes les riff de guitares progressent dans l'obscurité. A 5 min 50 détonation, un break légèrement atmosphérique fait son apparition pour laisser place aux solos de guitare bien variés avec alternance de calme et de rapidité le tout sans être dénué de mélodies, le chant sombre de Jens reprend, à nouveau alternance avec solo de guitare, beaucoup d'intensité.
Merci les gars pour cet excellent album ! Vivement le prochain !


11 titres, 57 minutes et pourtant le temps est passé trop rapidement, LONEWOLF a encore passé un cap, cet album est fantastique. Je suis impatient de les voir défendre leurs nouveaux titres sur scène.
A noter que sur la version vinyl de l'album, pour une question pratique, Hour 0 est remplacée par Burning The Icons, titre plus court mais non dénué d'intérêt. Assez sombre et plutôt thrashy. Un petit plus que les amateurs ne rateront pas !
http://www.myspace.com/metalonewolf
Version Cd chez Karthago Records
Version vinyl limité à 500 exemplaires chez Killer Metal Records

Jens Börner : lead and backing vocals, rhythm guitar
Damien Capolongo : lead guitar
Alexandre Hilbert : bass guitar
Antoine Bussière : drums