Helloween / Hammerfall 2022 (30/08 Paris, 31/08 Lyon)

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BurningDarkness
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Message par BurningDarkness »

Dernier message de la page précédente :

J'en étais mercredi dernier au Luxembourg. Une bien bonne soirée ! Deux gros concerts, bien produits, beaucoup de hits et de la bonne humeur :)
Pour l'anecdote : la Rockhal est constituée de 2 salles. Dans la partie "club" il y avait le concert de Uriah Heep (configuration places assises). Certains sont venus voir la fin du concert de Helloween, qui se terminait plus tard :lol:
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Everflow
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Message par Everflow »

Après Maiden en juillet, je suis retourné à Stuttgart pour Helloween et Hammerfall. La salle de type Bercy n'est certes pas pleine, mais l’affluence est autrement plus importante qu'avant la reformation!

Je n'ai pas grand chose à reprocher intrinsèquement à HAMMERFALL en première partie, ils sont très motivés et comme d'habitude très professionnels, limite trop des fois. Dans le registre des bonnes surprises je ne m'attendais pas à ce que Joacim Cans réalise toutes les notes les plus hautes, ce qui n'était volontairement pas le cas par le passé sur scène. Soit c'est l'effet première partie, soit il a subitement davantage confiance en ses capacités désormais. J'ajoute qu'il s'exprime aussi très clairement, avec même une étonnante pointe de philosophie pour introduire "Venerate Me" (je crois) : nous mourons 2 fois, une fois lorsque nous poussons notre dernier souffle, et une fois lorsque notre nom est prononcé pour la dernière fois. (Il s'agit en fait d'une citation de Banksy qu'il aurait pu nommer)
Dans le même ordre d'idées musicalement tout est soigné, en place, rien à dire. Seulement... la setlist ne me parle plus des masses, les chansons récentes n'apportant rien de plus aux précédentes, à en devenir interchangeables au bout d'un moment. "Sweden Rock" et "Hammer High" tiennent la route et secouent du marteau, mais dans l'ensemble il n'y a selon moi rien d'indispensable en concert car rien ne serait-ce que très légèrement plus frais apporté à leur répertoire. En outre, le medley Crimson Thunder, album réputé et bénéficiant d'une pointe de nostalgie bonus, s'avère franchement bien trop décousu. Enfin je n'ai jamais trop aimé "Hearts of Fire" mais ils persistent à en faire la chanson de clôture, comme pour me pousser à partir.
Mon meilleur moment reste leur ballade classique "Glory to the Brave", toujours sans faille, et le revenant "The Metal Age" de cette époque où Hammerfall avaient faim et mettaient plus de cœur à l'ouvrage dans les compositions. Désormais ils lorgnent toujours vers des refrains bien construits mais pas guère davantage j'ai l'impression.
Reste le constat qu'en 2002 je faisais allègrement des centaines de kilomètres pour les voir en tête d'affiche, aujourd'hui une simple première partie m'est amplement suffisante, je n'irais pas forcément les revoir même en bas de chez moi. Les temps changent, mais au moins le public ne semble pas partager ma semi-déception et apprécie ces 60 minutes toutes germaniques des Suédois, ce qui est finalement la meilleure chose à retenir de ce concert.

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Il faut battre le fer tant qu'il est chaud, et c'est ce que HELLOWEEN ont l'intention de faire car qui sait si cette reformation durera? Ils ont encore mis les moyens, même si certains pourraient considérer que tous les clips et animations vidéo peuvent détourner le regard de la scène. Assurément ils mettent les petits plats dans les grands en termes de production, on sent le soin passé à développer chaque chanson, à les mettre en valeur, à les varier et à alterner les chanteurs.
La surprise du soir n'est pas tant le "medley Kai Hansen" comme la dernière fois, mais le fait que ce dernier y laisse la guitare à son fils Tim! Au moins pendant ce temps Hansen est bien obligé de se concentrer sur le chant plus que d'habitude et d'en faire un max pour combler son absence de 6 cordes. Inutile de préciser que la complicité père-fils aura touché tous les parents et même les non-parents de l'assistance. Mais trêve de mièvrerie, ce medley aux origines du speed metal allemand fonctionne bien mieux que chez Hammerfall ; de toute façon qui n'aurait pas envie de vendre un testicule juste pour entendre un enchaînement Metal Invaders / Victim of Fate / Gorgar / Ride the Sky / Heavy Metal (Is the Law)? J'en vendrais même bien deux.
La setlist ressemble en partie à celle de la tournée de reformation, mais avec "Keeper of the Seven Keys" en intégralité, là on touche au bonheur absolu de tout fan. Kiske ne semble toujours pas faiblir malgré la difficulté de certaines de ses lignes de chant, Deris n'est pas en reste non plus! "Forever and one" reste justement un splendide duo entre les 2 compères dont la complicité dépasse désormais la scène. L'alliance des 3 chanteurs quant à elle revient à son comble sur "How Many Tears", où les 3 guitares sont également un atout, contrairement à une poignée de chansons où elles sont à la limite du superfétatoire. Il me semble d'ailleurs qu'Hansen était absent d'une ou deux chansons de l'ère Deris, mais j'ai peut-être juste fumé trop de cucurbitacées. Beaucoup plus grave, ils ont supprimé "Save Us" de la setlist, ça mériterait la taule!
Le dernier album, quoique sympathique, n'est pas non plus destiné à devenir un classique, et seulement 3 chansons en sont interprétées dont la meilleure et de loin "Skyfall" en ouverture, permettant à tout le monde de se mettre en évidence dès le début. C'est bien précisément cet aspect que j'apprécie le plus dans cette reformation, la mise au placard des égos, du moins en apparence, où chacun a l'occasion de briller sans trop tirer la couverture à soi. Les personnalités de chaque musicien sont à la fois distinctes et bien visibles au grand jour, l'alchimie presque juvénile façon bande de copains semble authentique et non feinte : il ne viendrait à l'esprit de personne d'enlever une seule brique à cette édifice sinon il risquerait de s'écrouler. Même Sascha Gerstner a droit à son spot solo, et c'est encore lui qui quitte la scène en dernier sur la toute dernière note en guise d'au revoir.
Si l'album n'a pas rempli toutes ses promesses, leurs concerts enterrent mes craintes et sont à la hauteur de mes espérances, soulignant l'attention portée à ces chansons iconiques revisitées par un line-up étendu et détendu. Du moins tant que cette complicité sera de mise, c'est tout ce qu'on leur souhaite.

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Everflow
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Message par Everflow »

Le public est au taquet à Mexico :

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Message par Everflow »



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