[Discographie] Ayreon

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The final experiment
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Actual fantasy revisited
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Into the electric castle - a space opera
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Universal migrator part I : the dream sequencer
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Universal migrator part II : flight of the migrator
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The human equation
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NicoGan
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Enregistré le : 07 juil. 2006, 17:41

Message par NicoGan »

Hello @ tous, j'ai mis un peu plus de temps pour pondre celle-ci mais c'était légèrement plus compliqué :oops:

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The final experiment (1995)
Ecrit et composé par Arjen Anthony Lucassen
Arjen Anthony Lucassen : chant / guitare / basse / claviers
Jolanda Verduijn : basse
Peter Vink : basse
Jan Bijlsma : basse
Cleem Determeijer : claviers
Ernst Van Ee : batterie
Barry Hay : alto-flûte
Rene Merkelbach : choeurs

Prologue (6/10) (chant : Edward Reekers)
L'aventure Ayreon commence avec une intro futuriste qui nous explique le concept "Ayreon" avant de nous renvoyer au sixième siècle. Piste musicale grandiloquente qui pourrait être dispensable mais il faut bien commencer quelque part.
The awareness (8/10) (chant : Edward Reekers)
Rien à voir avec Jean-Claude Van Damme, ce titre débute par ce qui fera la patte Ayreon tout au long de sa discographie c'est-à-dire une musique prog' qui va puiser son inspiration dans les années 70-80 (notamment sur les claviers rétro-kitsch) puis qui bascule dans la modernité avec cette petite touche heavy. Autre point important, le chant, Lucassen ne joue pas à la surenchère, il cherche la voix juste (et la trouve souvent) et sur ce titre c'est une réussite, tant dans la voix de Reekers que dans les splendides chœurs.
Eyes of time (7/10) (chant : Lenny Wolf)
C'est le chanteur de Kingdom Come qui enchaîne avec un chant agressif sur une musique lourde à souhait, je trouve juste dommage le trop grand décalage avec les chœurs trop "gentils" et qui dénotent avec l'ambiance générale. Musicalement Lucassen place sur ce titre de bien beaux riffs de gratte. Attention ! Les claviers à la fin peuvent en agacer certains.
The banishment (6/10) (chant : Jan-Chris de Koeijer, Robert Soeterboek)
Grosse intro pour un titre de plus de onze minutes (la chanson est en fait en cinq parties dont les deux premières et la quatrième sont instrumentales, on vous avait prévenu ... c'est prog') puis le chanteur de Cotton Soeterboek Band se présente à nous. Même si j'aime ce genre de chanson, ici je trouve cela trop décousu et on perd rapidement le fil malgré la qualité indéniable de la compo, le chant de Soeterboek est excellent, les chœurs bien placés, la musique est bonne mais il manque un petit quelque chose pour franchir le pallier qui ferait basculer tout ça dans l'excellence. Petit bémol, je ne suis pas fan de la dernière partie avec le chanteur de Gorefest.
Ye courtyard minstrel boy (6/10) (chant : Ian Parry)
Petite ballade médiévale avec le chanteur d'Elegy, c'est bien chanté mais trop gentillet et on attend une envolée heavy ... qui ne viendra malheureusement pas.
Sail away to Avalon (9/10) (chant : Barry Hay)
Cette envolée elle sera sur ce titre et pour le chanteur de Golden Earring, nous avons là droit à un titre pur Ayreonnesque musclé aux chœurs typiques. Que dire de plus si ce n'est que nous avons ici une petite merveille signée Lucassen, merci maître.
Nature's dance (5/10) (chant : Arjen Anthony Lucassen)
Il faut attendre la septième piste pour, qu'enfin, le sieur Arjen daigne nous offrir sa voix et il faut qu'il la camoufle derrière des effets. Bon, il faut aussi que cela soit sur l'une des chansons les plus faible de l'album aussi (une pauvre balladounette un peu mièvre).
Computer-reign (game over) (5/10) (chant : Ian Parry)
Retour de Ian Parry au micro pour un titre plus dark auquel je n'accroche pas vraiment et avec un refrain assez insipide.
Waracle (8/10) (chant : Jay van Feggelen)
Chanson toute en puissance contrôlée, JvF énonce la fin du monde avec profondeur puis avec férocité. Le break, bien emmené par les chœurs féminins, permet de reprendre son souffle avant le retour de l'apocalypse. Le chant est ici le grand point positif du titre (même si la lourdeur de la rythmique et les claviers du final sont d'excellentes facture).
Listen to the waves (5/10) (chant : Arjen Anthony Lucassen)
De nouveau Lucassen au chant avec un titre qui ressemble plus à un interlude avec une musique minimaliste et très en retrait jusqu'à la moitié du titre. Elle prend ensuite le relais mais sans vraiment faire décoller ce morceau.
Magic ride (6/10) (chant : Arjen Anthony Lucassen)
Encore Lucassen au micro et encore un morceau lent qui fait plus musique d'ambiance que véritable composition d'album. On est en plein dans LE concept, un peu au détriment de la musique en elle-même à mon sens.
Merlin's will (7/10) (chant : Leon Goewie)
Sur cette piste on retrouve au chant le compère de Lucassen au sein du groupe Vengeance, Leon Gowie, pour un titre pêchu avec des chœurs virils. On regrette juste qu'il soit si court alors qu'on aurait pu espérer un final explosif.
The charm of the seer (8/10) (chant : Ruud Houweling, Lucy Hillen)
Le chanteur de Cloudmachine prend le relai avec brio sur un titre metallique et aérien. On est encore dans du Ayreon typique où la voix et la musique se complète à merveille. Moi je kiffe.
Swan song (3/10)
Attention ! Musique d'ascenseur !
Ayreon's fate (7/10) (chant : Edward Reekers, Ian Parry, Jay van Feggelen, Leon Goewie, Robert Soeterboek, Debby Schreuder, Mirjam van Doorn, Arjen Anthony Lucassen)
Chanson en trois parties où Lucassen fait intervenir les différents "protagonistes" pour le Grand Final. On reste un peu sur sa faim car on pourrait s'attendre à quelque chose de plus fort mais on va s'en contenter.


Note finale : 6.40/10
Pour un premier album c'est une belle performance globale bien aidé par de très grand morceaux. Par contre cette galette était peut être un peu trop longue (ambitieuse ?).

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Actual fantasy revisited (1996/2004)
Ecrit et composé par Arjen Anthony Lucassen
Arjen Anthony Lucassen : guitare / basse / claviers
Okkie Huysdens : chant
Edward Reekers : chant
Robert Soeterboek : chant
Peter Vink : basse
Ed Warby : batterie
Cleem Determeijer : claviers
Rene Merkelbach : claviers
Floortje Schilt : violin
Ewa Albering : flûte


Petit préambule : Pourquoi faire la chronique de la réédition plutôt que de la version d'origine de 1996 ? Parce que je pense qu'elle est plus proche de ce que voulait sortir Arjen Lucassen à l'époque mais que le temps et les moyens lui manquait (sa maison de prod' de l'époque l'aurait un peu beaucoup poussée). D'un point de vue musical je pense quand même que nous gagnons réellement au change avec le remplacement de la boîte à rythme par un vrai batteur.

Actual fantasy / Abbey of Synn (6/10)
Petite intro à base de pipeau metal puis nous enchaînons sur un morceau de 9 minutes dont le thème est "Le nom de la rose". Ce titre peut choquer par son côté très "électronique" mais on oublie assez rapidement ce détail dès que la guitare fait son apparition. Si le refrain est plutôt réussi le reste de la chanson est plutôt quelconque sauf quelques lignes de claviers par-ci par-là.
The stranger from within (6/10)
Titre plus direct, j'aime les couplets mais moins le refrain, le petit break musical en milieu de chanson est lui plutôt sympathique, celui en fin de titre plutôt moyen.
Computer eyes (8/10)
Petite merveille de titre à l'ambiance éthérée, la rythmique et le chant sont sublimes et le solo de gratte mérite le détour. Le seul reproche que je ferai sera pour les lignes de chants au milieu de la chanson, l'effet électronique est pas terrible.
Beyond the last horizon (7/10)
Etrange mélange que cette chanson, le refrain fait très pop et le reste très Ayreonnesque. Au final ça s'écoute bien.
Farside of the world (6/10)
Titre calme qui ne laisse pas un souvenir impérissable. Ce n'est ni mauvais ni excellent mais juste dans la moyenne.
Back on planet Earth (7/10)
Plus metal, sur cette compo la musique (claviers, guitare) elle vraiment très bonne. Je regrette juste cette surenchère d'effets sur les voix qui gâche un peu tout.
Forevermore (6/10)
Ballade à la sauce Ayreon alors faut pas s'attendre à du "Still loving you". C'est calme mais il y a toujours cette patte musicale à base de claviers et d'ambiance éléctro-spatiale. On adhère ou pas.
The dawn of man (7/10)
On finit par un titre qui n'était pas sur l'album d'origine mais qui reste dans la veine des autres titres, pas transcendants mais de bonne facture.


Note finale : 6.62/10
Arjen confirme avec un album tout à fait correct mais qui manque d'hymnes.

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Into the electric castle - a space opera (1998)
Ecrit et composé par Arjen Anthony Lucassen sauf quelques paroles par Fish, Jay van Feggelen, Anneke van Giersvergen et Peter Daltrey.
Arjen Anthony Lucassen : guitare / basse / claviers
Peter Daltrey : The voice
Roland Baker : orgues
Taco Kooistra : violoncelle
Rene Merkelbach : claviers
Clive Nolan : claviers
Ton Scherpenzeel : claviers
Erno Olah : violons
Jack Pisters : sitar
Robby Valentine : piano
Thijs van Leer : flûte
Ed Warby : batterie

Welcome to the new dimension / Isis and Osiris (9/10) (chant : Fish / Sharon den Adel / Damian Wilson / Anneke van Giersbergen / Edwin Balogh)
Intro spatiale (étonnant non ?) présentée par Peter Daltrey puis on attaque la première pièce de dix minutes en quatre parties (vous suivez ?). Sur cette 1ère partie c'est Fish et Damian Wilson qui s'y collent, avec Sharon den Adel aux chœurs, et se sont les voix qui sont misent en avant. Sur la seconde on a droit à une musique bien heavy avant de laisser la place à Edwin Balogh aidé par Anneke van Giersbergen, sur cette partie j'ai clairement une demi-molle. Les parties trois et quatre sont assurées, de nouveau, par Fish au chant et sont plus décousues.
Amazing flight (8/10) (chant : Jay van Feggelen / Sharon den Adel / Arjen Lucassen)
Second titre de dix minutes en trois parties où Daltrey revient présenter l'histoire. La première partie commence très hard rock, aussi bien au niveau de la gratte que du chant, assuré pour l'occasion par Jay van Feggelen, assisté par Arjen Lucassen aux chœurs. Sur la seconde partie Sharon vient pousser quelques vocalises mais l'essentiel restera musical (tout comme la troisième partie). Si la première partie est bien sympa, la seconde m'accroche moins car trop psychédélique à mon goût, la troisième est par contre superbe.
Time beyond time (7/10) (chant : Edward Reekers / Damian Wilson / Edwin Balogh)
Petite composition (sept minutes seulement) où vont se relayer Edward Reekers, Wilson et Balogh. Je ne suis pas fan de la première moitié de la chanson (notamment les passages chantés) mais la deuxième la rattrape allègrement.
The decision three (we're alive) (7/10) (chant : Jay van Feggelen / Fish)
Retour de Peter en maître de cérémonie qui annonce que l'un des personnages (chanteurs) doit mourir, Fish et Jay débattent pour savoir lequel sera celui qui doit périr. Je dois bien avoué que le refrain me fait kiffer.
Tunnel of light (7/10) (chant : Fish / Sharon den Adel / Anneke van Griesbergen / Damian Wilson / Edwin Balogh / Edward Reekers)
C'est donc le personnage de Fish qui nous quitte tandis que les autres se dirige vers la lumières. On tient là un bon petit titre pop flower people pas désagréable du tout.
Accross the rainbow bridge (8/10) (chant : Edwin Balogh / Damian Wilson / Arjen Lucassen)
Alors que l'ensemble de la galette est plutôt planante on revient avec cette chanson à quelque chose de plus "heavy", bien aidé par les voix de Damian Wilson et Balogh qui alterne à la perfection. Même le passage avec Arjen en hippie sous amphét' est bonnard.

The garden of emotions (6/10) (chant : Arjen Lucassen / Anneke van Griesbergen / Edwin Balogh / Jay van Feggelen / Sharon den Adel / Damian Wilson / Edward Reekers)
Encore un morceau de bravoure en trois parties, la première, avec Arjen et Anneke au chant, est plutôt quelconque vocalement, la musique alterne puissance et ambiance plus légère. La seconde partie avec Sharon, Balogh et van Feggelen est plus rock psychédélique, j'accroche moins. Troisième partie avec Sharon, Anneke, Wilson et Reekers, encore une fois je ne suis pas emballé par le chant, la musique, elle, reste correcte.
Valley of the Queens (9/10) (chant : Anneke van Griesbergen)
Magique, Ayreonesque, Anneke superbe ... what else ?!
The castle hall (8/10) (chant : Damian Wilson / Jay van Feggelen)
Après la mort de l’égyptienne (Anneke) l'aventure continue avec Wilson et van Feggelen qui entrent dans l'Electric Castle et c'est heavy à souhait avec un riff bien pesant. Nous n'échapperons pas au pipeau metal cher à Arjen mais ici pas de ridicule, chaque instruments sont utilisés avec justesse et classe.
Tower of hope (7/10) (chant : Arjen Lucassen / Edward Reekers)
Après une intro clavier un peu irritante, Arjen et Reekers nous livrent une chanson très flower power qui est loin d'être désagréable.
Cosmic fusion (6/10) (chant : Sharon den Adel / Edward Reekers / Edwin Balogh / Robert Westerholt / George Oosthoek)
Encore un titre en trois parties qui, après Fish et Anneke, va voir mourir le personnage de Sharon. C'est d'ailleurs elle qui ouvre ce morceau, appuyé par Reekers et Balogh. Dans la seconde partie Westerholt et Oosthoek viennent chercher l'indienne à base de chant death, pour moi c'est le meilleur passage de la chanson, la dernière étant purement musicale.
The mirror maze (7/10) (chant : Arjen Lucassen / Edward Reekers / Edwin Balogh / Damian Wilson)
Composition en deux parties seulement, encore une fois Arjen ne peut s'empêcher de trafiquer sa voix et c'est fort dommage. Cette première partie est toute en douceur à base de piano et de guitare larmoyante. La seconde partie est plus puissante mais toujours aussi spéciale (spatiale ?).
Evil devolution (4/10) (chant : Edward Reekers)
J'ai beaucoup de mal avec ce titre qui ne m'inspire pas grand chose. Musicalement et vocalement pas grand chose à redire mais je n'en retiens rien de bien folichon sauf peut être un petit solo de guitare après la partie chantée.
The two gates (7/10) (chant : Damian Wilson / Jay van Feggelen / Edwin Balogh)
Après un début bien heavy van Feggelen prépare la mort de son personnage sur un ton plutôt martial, le refrain me fait penser à du bon rock des 80's (avec un côté Van Halen). Un titre qu'il est bien sympathique.
"Forever" of the stars / Another time, another space (6/10) (chant : Damian Wilson / Arjen Lucassen / Edward Reekers / Edwin Balogh)
Une bose grosse dose de blablah en guise d'interlude avant que les survivants n'achèvent leur périple. Pas un grand fan, ça me fait penser à une sorte de USA for Africa heavy-prog'.


Note finale : 7.07/10
Première pièce maîtresse de l'univers Ayreon et c'est une vraie réussite. Le choix des chanteurs est excellent, seul petit bémol concernant la musique qui manque de variété et de profondeur.

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Universal migrator part I - the dream sequencer (2000)
Ecrit et composé par Arjen Anthony Lucassen sauf "My house on Mars" par Lucassen / Edlund, "Dragon on the sea" par Lucassen / Norlander et "The first man on Earth" par Lucassen / Norlander / Morse.
Arjen Anthony Lucassen : guitare / basse / claviers
Rob Snijders : batterie
Erik Norlander : claviers
Clive Nolan : claviers

The dream sequencer
Vous êtes bien calé dans votre fauteuil ? Vous avez viré femme, enfant et chien et êtes sûr d'être tranquille ? Vous êtes donc prêt pour un voyage dans le temps et le rock progressif. Après une petite intro de présentation c'est un instrumental à la belle guitare et aux claviers planifiants qui pose calmement l'ambiance générale de la galette.
My house on Mars (9/10) (chant : Johan Edlund / Floor Jansen)
Chanson lente où Edlund parle plus qu'il ne chante mais c'est terriblement efficace. Le refrain avec Floor aux choeurs est jouissif mais que dire de la musique ? Boudiou ces claviers et cette guitare ! Quelle puissance maîtrisée ! Je surkiffe.
2084 (8/10) (chant : Lana Lane)
Titre à l'ambiance pesante qui, comme la précédente, possède de belles lignes de claviers et de guitares parfaitement liées à la triste voix de Lana Lane. La seconde partie du titre est plus puissante mais tout aussi belle.
One small step (9/10) (chant : Edward Reekers / Lana Lane)
Après une intro très ayreonnesque nous retrouvons l'ami Reekers qui officiaient déjà sur les précédents albums du groupe. Et c'est encore une bien belle pépite, tant vocale que musicale. Le voyage auditif continue pour notre plus grand bonheur.
The shooting company of captain Frans B Cocq (8/10) (chant : Mouse / Lana Lane)
On commence par un petit riff de guitare bien senti avant de laisser la place au chanteur de Tuesday Child. Si ce titre semble moins "bon" que les autres il n'en reste pas moins de très bonne qualité grâce à un superbe arrangement musical.
Dragon on the sea (8/10) (chant : Lana Lane)
Encore un top titre, mélange d'électronique et de guitare sèche, la voix de Lana Lane est cette fois plus enlevée sans perdre de sa beauté. Le refrain est encore une fois bien foutu avec des beaux claviers, je prends mon pied.
Temple of the cat (7/10) (chant : Jacqueline Govaert)
C'est la chanteuse de Krezip qui vient nous faire profiter de son bel organe dans une composition un peu plus légère. C'est un ton en-dessous du reste mais y'a du pipeau alors ça change pas mal la donne, ça plus la belle voix de Govaert nous n'avons pas le droit d'être trop exigeants.
Carried by the wind (9/10) (chant : Arjen Lucassen)
Superbes claviers, superbes guitares, un Arjen en top forme. Laissons nous emmenez par le vent.
And the druids turn to stone (7/10) (chant : Damian Wilson)
Encore un titre planant avec le retour de Damian Wilson sur fond d'orgues. C'est encore bien sympa avec quelques passages plus excités mais dans l'ensemble je trouve qu'il manque un petit quelque chose.
The first man on Earth (8/10) (chant : Neal Morse / Mark McCrite)
Tiens ? Les Beatles ? Ha non, juste un titre d'Ayreon. Les voix de Morse et McCrite se complètent parfaitement et c'est tant mieux car c'est sur elles que repose cette chanson. Encore un beau morceau de bravour et on ne les compte plus sur cet album.
The dream sequencer reprise
Petite outro pour finir sereinement et sortir de cette d'extase auditive. Cool pépère.


Note finale : 8.11/10
Voilà typiquement le genre d'album que je qualifierai de chef d'oeuvre, c'est quasiment parfait de bout en bout, les chants sont superbes, la musique est magique. J'en veux encore Mr Lucassen.
Note important : Ce disque n'a rien de heavy metal, c'est du rock progressif atmosphérique à tendance masturbatoire jouissive, vous êtes prévenu.

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Universal migrator part II - flight of the migrator (2000)
Ecrit et composé par Arjen Anthony Lucassen sauf "To the solar system" par Lucassen / Soeterboek et "The new migrator" par Lucassen / Parry.
Arjen Anthony Lucassen : guitare / basse / claviers
Ed Warby : batterie
Erik Norlander : claviers
Michael Romeo : guitare
Oscar Holleman : guitare
Gary Wehrkamp : guitare et claviers
Rene Merkelbach : claviers
Clive Nolan : claviers
Keiko Kumagai : claviers

Chaos (5/10)
"Are you sure you want to continue ?" Ben un peu mon neveu ! Bon, démarrer par un cavalcade heavy prog' c'est peut être pas la meilleure des façons de commencer une galette me direz-vous.
Dawn of a million souls (9/10) (chant : Russel Allen / Damian Wilson)
Intro un brin martiale puis après c'est la claque, un chant superbe d'Allen, un refrain qui poutre, des claviers discrets mais parfaits, un solo de guitare de grande qualité. Un grand titre metal pour sur.
Journey on the waves of time (7/10) (chant : Ralf Scheepers)
Titre sympathique, le chant de Ralf colle parfaitement à la musique, celle-ci est par contre un cran en-dessous notamment l'espèce de solo d'orgue .
To the quasar (5/10) (chant : Andi Deris / Lana Lane)
Titre en deux parties, la première est légère mais abuse d'effets sur les voix. La seconde est plus puissante mais l'une comme l'autre ne m'accorchent pas des masses.
Into the black hole (9/10) (chant : Bruce Dickinson / Lana Lane)
Quelle orchestration et quelle voix ?! Bruce est encore exceptionnel sur ce titre, les backing vocals de Lana Lane sont discrets mais tombent pile poil comme il faut, on a vraiment l'impression d'entendre une bande originale de la fin du monde mais dans sa version prog'. La seconde partie du titre est plus directe mais on ne perd pas en qualité et la troisième revient sur le thème de la première. Je ne me remets toujours pas de l'abandon du projet entre Arjen et Bruce.
Through the wormhole (6/10) (chant : Fabio Lione / Lana Lane)
Si j'aime bien le chant de Fabio sur ce titre j'ai beaucoup plus de mal avec la musique trop psychédélique pour moi.
Out of the white hole (8/10) (chant : Timo Kotipelto)
Bon titre bien heavy et un Timo en pleine forme mais les claviers Norlander et la guitare de Lucassen font le job pour un titre fort sympathique.
To the solar system (6/10) (chant : Robert Soeterboek)
Titre pas exceptionnel mais pas mauvais non plus, rien à redire sur le chant ou la musique mais il manque ce petit quelque chose qui fait passer du stade de bon titre à titre top bonnard.
The new migrator (6/10) (chant : Ian Parry / Lana Lane)
Pour finir encore un titre classique, c'est sympa mais trop répétitif.


Note finale : 6.78/10
Bien moins inspiré que The Dream Sequencer cet album pèche par sa musique qui manque sincèrement de classe et de morceaux de bravoure guitaristique. Le chant lui est parfaitement maitrisé et tient la galette à bout de bras.

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The human equation (2004)
Ecrit et composé par Arjen Anthony Lucassen sauf "Pain" par Lucassen / Townsend, "School" par Lucassen / Townsend, "Sign" par Lucassen / Findlay, "Loser" par Lucassen / Townsend et "Accident ?" par Lucassen / Graves.
Arjen Anthony Lucassen : guitare / basse / claviers
Ed Warby : batterie
Robert Baba : violons
John McManus : flûte
Jeroen Goosens : flûte
Marieke van den Broek : violoncelle
Joost van den Broek : claviers
Martin Orford : claviers
Ken Hensley : claviers
Oliver Wakeman : claviers

Day one : Vigil (7/10) (chant : Arjen Lucassen / Marcela Bovio)
C'est peut être court mais c'est suffisant pour apprécier les voix de Marcela et d'Arjen.
Day two : Isolation (8/10) (chant : James LaBrie / Mikael Akerfeldt / Eric Clayton / Irene Jansen / Magnus Ekwall / Heather Findlay)
Première réelle pièce de ce concept-album et premier étalage de la maitrise d'Arjen pour associer à la perfection autant de voix. LaBrie qui joue le personnage principal du concept est excellent. Musicalement c'est heavy sans être "pesant" grâce à des claviers qui relève l'ambiance générale.
Dat three : Pain (9/10) (chant : Devon Graves / James LaBrie / Devin Townsend / Heather Findlay)
Petite merveille de riff et des claviers magiques. J'adore la partie calme du titre, moins celle plus "excitée" mais ça reste excellent.
Day four : Mystery (6/10) (chant : Arjen Lucassen / Marcela Bovio / James LaBrie / Irene Jansen / Magnus Ekwall / Devon Graves)
Titre assez faiblard sur sa première partie, les lignes de chants sont monotones et la musique minimaliste. Ca s'améliore grandement sur la seconde dès qu'elle s'énèrve mais ça ne donne pas spécialement envie de la remettre.
Day five : Voices (7/10) (chant : Magnus Ekwall / James LaBrie / Eric Clayton / Heather Findlay / Mikael Akerfeldt)
Le début me fait penser à du Led Zeppelin, autant dans le chant d'Ekwall que la musique, un peu à David Bowie dans la voix de Clayton. Dans l'ensemble c'est un titre assez agréable à l'écoute.
Day six : Childhood (8/10) (chant : Devon Graves / James LaBrie)
Ce titre me fout des frissons, c'est tout en justesse, reposant essentiellement sur le chant de Graves et de LaBrie. En plus y'a un peu de pipeau et des claviers ayreonesques alors que demande le peuple ? Un petit solo de guitare ? Pas de soucis, y'en a un et il est sympathique.
Day seven : Hope (9/10) (chant : Arjen Lucassen / James LaBrie)
Come back to the 60's avec ce duo Lucassen et LaBrie. C'est pas très recherché, c'est même un peu naïf mais peu importe, moi ça me touche et je secoue mon popotin au rythme de cette mélodie.
Day eight : School (3/10) (chant : Mikael Akerfeldt / James LaBrie / Devin Tonwsend / Devon Graves / Magnus Ekwall / Eric Clayton / Irene Jansen)
Je fais un gros blocage sur le passage mélange de voix death et voix clair, j'accroche vraiment pas.
Day nine : Playground
Intermède musical permettant d'aller chercher une bière.
Day ten : Memories (6/10) (chant : Arjen Lucassen / Marcela Bovio / Magnus Ekwall / Heather Findlay / Irene Jansen / Eric Clayton)
Titre aux guitares bien heavy, gros point fort de cette compo car le chant n'est pas transcendant.
Day eleven : Love (8/10) (chant : James LaBrie / Heather Findlay / Irene Jansen / Magnus Ekwall / Devon Graves / Mikael Akerfeldt / Marcela Bovio)
Titre qui ressemble un peu à "Hope" mais le refrain est plus puissant et rentre dans votre tête comme papa dans maman. Je kiffe.

Day twelve : Trauma (6/10) (chant : Eric Clayton / Mikael Akerfeldt / Devon Graves / Irene Jansen / Magnus Ekwall)
Composition mélangeant tout un tas de style, trop à mon goût mais on remarquera quand même le passage morbide de toute beauté avec Clayton, Graves, Ekwall et Akerfeldt au chant.
Day thirteen : Sign (7/10) (chant : Heather Findlay / Marcelo Bovio / James LaBrie / Arjen Lucassen)
Encore un peu de pipeau pour la route mais c'est fait avec talent, du talent la belle Marcela en a aussi beaucoup dans sa voix.
Day fourteen : Pride (8/10)( chant : James LaBrie / Magnus Ekwall / Eric Clayton)
YEAAAAAH ! Enfin du heavy ! Un titre avec de la guitare qui braille, de la batterie qui tabasse et LaBrie et Ekwall qui peuvent enfin envoyer la purée, je kifferai à fond s'il n'y avait pas ce passage au pipeau qui vient un peu tout casser.
Day fifteen : Betrayal (7/10) (chant : Mikael Akerfeldt / Devon Graves / Eric Clayton / Irene Jansen / James LaBrie)
Titre qui laisse espérer une explosion qui ne viendra pas, dommage car le refrain le laissait entrevoir et à la place on a un final aux claviers qui, s'il n'est pas mauvais, est loin d'être indispensable.
Day sixteen : Loser (8/10) (chant : Mike Baker / Devin Tonwsend)
Le chanteur de Shadow Gallery vient nous passer le bonjour pour l'une des pépites de cette galette et un riff de violons (je connais pas le terme technique alors je m'adapte) qui sent bon. Dommage le passage sous substances psychotropes à l'orgue avec Ken Hensley d'Uriah Heep. Sinon ... Loser !
Day seventeen : Accident ? (8/10) (chant : Eric Clayton / Marcela Bovio / Devon Graves / Irene Jansen)
Je n'aime pas particulièrement les synthés mais celui sur ce titre est excellent, cette chanson n'est pas exceptionnelle mais l'ambiance générale, le chant des quatre interprêtes et le petit solo de guitare qui va bien en font une belle réalisation.
Day eighteen : Realization (7/10) (chant : Eric Clayton / James LaBrie / Irene Jansen / Magnus Ekwall / Heather Findlay / Devon Graves / Mikael Akerfeldt / Arjen Lucassen / Marcela Bovio)
Solo de pipeau en intro ! Musicalement l'enchaînement pipeau, guitare, violoncelle, backing vocals, violons, synthés, orgues reprenants le même thême est sympa, limite les chanteurs étaient en trop sur ce titre, un comble quand même.
Day nineteen : Disclosure (8/10) (chant : Arjen Lucassen / Marcela Bovio / Heather Findlay / Irene Jansen / James LaBrie)
Bel échange vocal entre Arjen et Marcela, beaux claviers, belles guitares, beau final ... mais le plus beau reste à venir.
Day twenty : Confrontation (10/10) (chant : Arjen Lucassen / James LaBrie / Marcela Bovio / Heather Findlay / Devon Graves / Irene Jansen / Eric Clayton / Magnus Ekwall / Mikael Akerfeldt / Peter Daltrey)
Car le véritable final est là, tous les chanteurs (ou presque) reviennent pour la pièce maitresse, une composition heavy à souhait, aux superbes backing vocaux de Marcela et Heather. Je surkiffe ce genre de titre chiadé où les voix s'ajustent parfaitement les unes aux autres et qui finissent en apothéose.


Note finale : 7.37/10
Un album fort sympathique avec quelques titres forts, le fait qu'il s'agit d'un concept-album implique forcément des chansons de "compléments" mais nécessaires à la trame de l'histoire un peu à l'image de ce que l'on retrouve sur Metropolis II de Dream Theater.

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01011001 (2008)
Ecrit et composé par Arjen Anthony Lucassen sauf "Age of shadows" par Lucassen / van Giersbergen / Renkse, "Waking dreams" par Lucassen / van Giersbergen / Renske, "Unnatural selection" par Lucassen / Renske et "The sixth extinction" par Lucassen / Renske.
Arjen Anthony Lucassen : guitare / basse / claviers
Ed Warby : batterie
Thomas Bodin : claviers
Joost van den Broek : claviers
Derek Sherinian : claviers
Jeroen Goosens : flûte
Lori Linstruth : guitare
Michael Romeo : guitare
David Faber : violoncelle
Ben Mathot : violons

Age of shadows (8/10) (chant : Tom Englund / Steve Lee / Daniel Gildenlöw / Hansi Kürsch / Floor Jansen / Jonas Renske / Anneke van Giersbergen / Jorn Lande)
La machinerie Ayreon se met en route pour un nouveau concept-album et une pléiade de chanteurs, la première partie de ce titre lorgne vers le heavy traditionnel avec une ribambelle de belles voix, la seconde se veut plus aérienne avec Renske et Anneke qui nous offre un joli duo Au passage je ne pensais pas qu'il soit possible de faire une mélodie aussi belle juste en énoncant un message binaire.
Comatose (9/10) (chant : van Giersbergen / Jorn Lande)
Petit titre atmosphérique avec en duo la jolie voix claire d'Anneke et celle plus profonde de Lande. Les claviers sont justes parfaits, ils n'empiètent pas sur la chanson mais lui donne cette touche spatiale et un cachet bien particulier, perso je kiffe.
Liquid eternity (8/10) (chant : Jonas Renske / Daniel Gildenlöw / Magali Luyten / Bob Catley / Tom Englund / Jorn Lande / Floor Jansen)
Il fût mon titre coup de coeur lors de la sortie de l'album et même si je lui trouver maintenant un côté trop répétitif j'aime toujours autant ce refrain nerveux tout métallique.
Connect the dots (7/10) (chant : Ty Tabor / Arjen Lucassen)
Titre à l'ambiance plus "festive", c'est pas exceptionnel mais cela s'écoute bien.
Beneath the waves (9/10) (chant : Daniel Gildenlöw / Bob Catley / Anneke van Giersbergen / Floor Jansen / Steve Lee / Jorn Lande / Hansi Kürsch / Tom Englund)
Chanson en cinq parties baignant en plein dans le heavy prog', la première est toute en douceur et l'on se laisse bercer par ces chants ou cette guitare larmoyante, puis le regretté Steve Lee vient pousser la chansonnette de façon un peu plus hargneuse avant de nous laisser avec le superbe couplet d'Hansi sur la seconde partie. La troisième partie reprend le thème de la première puis vient la quatrième où le chant de Floor et celui d'Englund se marrient à la perfection. La cinquième partie étant un intermède musical amenant la chanson suivante.
Newborn race (7/10) (chant : Daniel Gildenlöw / Floor Jansen / Tom Englund / Jonas Renske / Bob Catley / Hansi Kürsch / Jorn Lande)
Cinq parties c'est déjà bien, six c'est mieux. Si la première est un peu faiblard, les secondes et troisièmes sont bien meilleures (notamment les deux petites phrases d'Hansi qui me foutent une demi-molle). La quatrième reprend la première, la cinquième reprend la seconde et la sixième ne comprend que deux phrases.
Ride the comet (7/10) (chant : Jorn Lande / Floor Jansen / Tom Englund / Jonas Renske / Bob Catley / Magali Luyten)
J'adore le passage où les chanteurs échangent avec Floor, beaucoup moins l'espèce refrain. Sinon c'est encore un très bon titre.
Web of lies (6/10) (chant : Simone Simons / Phideaux Xavier)
Petite mièvrerie pour finir ce premier CD, c'est une chanson simpliste mais sur un thème d'actualité (les rencontres virtuelles).

The fifth extinction (8/10) (chant : Anneke van Giersbergen / Bob Catley / Steve Lee / Jorn Lande / Tom Englund / Daniel Gildenlöw / Hansi Kürsch / Jonas Renske / Floor Jansen)
On reprend avec un gros morceau où tous les acteurs viennent pousser la chansonnette, j'aime beaucoup les synthés de ce titre notamment sur la troisième partie, instrumentale. Idem pour les différentes interventions des chanteurs, je trouve qu'Arjen y a fait un excellent boulot.
Waking dreams (8/10) (chant : Jonas Renske / Anneke van Giersbergen)
J'aime le côté doomesque des parties du chant, que cela soit avec Renske ou Anneke. D'ailleurs j'aime beaucoup le double chant d'Anneke sur le refrain. La guitare d'Arjen vaut aussi le coup d'être écoutée.
The truth is in here (8/10) (chant : Arjen Lucassen / Liselotte Hegt)
Petite légèreté à base de pipeau et d'Arjen au chant, c'est fort sympa. Je lui mets 8 même si ça vaut moins mais je suis fan de cette échange entre Mr L et son infirmière.
Unnatural selection (8/10) (chant : Tom Englund / Steve Lee / Jorn Lande / Bob Catley / Hansi Kürsch / Jonas Renske)
Bim ! Du heavy ! Listen to the warning, on vous avait prévenu, on vous a pas pris en traître, le refrain est magique tout comme Steve Lee tout au long du titre.
River of time (7/10) (chant : Hansi Kürsch / Bob Catley)
Tiens ?! Blind Guardian ? Non ? Bah ça aurait pu car y'a du pipeau, de la gratte et la belle voix d'Hansi.
E=mc² (7/10) (chant : Wudstik / Marjan Welman)
Sans doute le titre le plus faible de la galette mais ça reste quand même de qualité, j'ai juste un peu de mal avec le refrain qui ne m'emballe pas plus que ça mais sinon musicalement c'est de la bonne.
The sixth extinction (10/10) (chant : Tom Englund / Steve Lee / Hansi Kürsch / Daniel Gildenlöw / Floor Jansen / Jonas Renske / Bob Catley / Jorn Lande / Anneke van Giersbergen)
SCHBOING ! Comme le dit le début de la première partie "c'est le calme avant la tempête", tempête musicale menée par des chanteurs fabuleux et une orchestration magistrale, j'adore ce titre fleuve, j'adore cette fin apocalyptique avec tous les intervenants. Cet enfant d'Arjen est juste monstrueusement jouissif.


Note finale : 7.80/10
Double album énorme d'une qualité redoutable servi par une affiche vocale impressionnante. L'un de mes albums de chevet.

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The theory of everything (2013)
Ecrit et composé par Arjen Anthony Lucassen et Lori Linstruth.
Arjen Anthony Lucassen : guitare / basse / claviers
Ed Warby : batterie
Rick Wakeman : claviers
Keith Emerson : claviers
Jordan Rudess : claviers
Steve Hackett : guitare
Ben Mathot : violons
Jeroen Goosens : flûte

Dur d'effectuer une chronique de cet album du fait de la courte durée de la plupart des titres (pas un seul au-dessus de 4', c'est du prog' bordel !) et du découpage voulu par Arjen. Je vais donc noter chaque "portions" individuellement mais ne donnerai qu'un avis d'ensemble pour chaque "phases".

PHASE I : Singularity
Prologue : the blackboard (6/10) (chant : JB / Sara Squadrani)
The theory of everything part I (8/10) (chant : Michael Mills / Cristina Scabbia)
Patterns (7/10) (instrumental)
The prodigy's world (7/10) (chant : Cristina Scabbia / Tommy Karevik)
The teacher's discovery (6/10) (chant : JB / Tommy Karevik / Marco Hietala)
Love and envy (7/10) (chant : Sara Squadrani / Marco Hietala)
Progressive waves (7/10) (instrumental)
The gift (8/10) (chant : JB / Michael Mills)
The eleventh dimension (8/10) (instrumental)
Inertia (5/10) (chant : Tommy Karevik)
The theory of everything part II (8/10) (chant : Cristina Scabbia / Michael Mills)
Bonne première partie, le thème de the theory of everything est top bonnard, encore une fois le choix et l'orchestration des chanteurs est bon. Musicalement c'est même excellent si l'on apprécie les claviers et le pipeau.

PHASE II : Symmetry
The consultation (5/10) (chant : John Wetton / Tommy Karevik / Cristina Scabbia)
Diagnosis (7/10) (chant : John Wetton / Michael Mills / Cristina Scabbia)
The argument 1 (instrumental de 24 secondes)
The rival's dilemna (5/10) (chant : Marco Hietala)
Surface tension (5/10) (instrumental)
A reason to live (6/10) (chant : JB / Sara Squadrani)
Potential (6/10) (chant : JB / Sara Squadrani)
Quantum chaos (7/10) (instrumental)
Dark medicine (6/10) (chant : John Wetton / Michael Mills)
Alive ! (7/10) (chant : Tommy Karevik / Michael Mills)
The prediction (6/10) (chant : Cristina Scabbia)
Une seconde partie bien moins intéressante, trop décousue et peu inspirée (notamment les paroles que je trouve particulièrement niaises) sauf quelques morceaux mais rien d'exceptionnel.

PHASE III : Entanglement
Fluctuations (6/10) (instrumental)
Transformation (8/10) (chant : JB / Tommy Karevik)
Collision (6/10) (chant : Tommy Karevik / Marco Hietala)
Side effects (8/10) (chant : John Wetton / Michael Mills / Tommy Karevik)
Frequency modulation (6/10) (instrumental)
Magnetism (9/10) (chant : Tommy Karevik / Sara Squadrani / Marco Hietala)
Quid pro quo (6/10) (chant : Marco Hietala / Tommy Karevik / Sara Squadrani)
String theory (7/10) (instrumental)
Fortune ? (7/10) (chant : Marco Hietala / Sara Squadrani / Tommy Karevik)
Cette troisième partie est bien plus pêchue et de bien meilleure qualité avec trois excellents titres.

PHASE IV : Unification
Mirror of dreams (7/10) (chant : Sara Squadrani / Cristina Scabbia)
The lighthouse (8/10) (chant : JB / Tommy Karevik)
The argument 2 (7/10) (chant : Michael Mills / Cristina Scabbia)
The parting (5/10) (chant : Cristina Scabbia / Michael Mills)
The visitation (6/10) (chant : Michael Mills / Tommy Karevik)
The breakthrough (6/10) (chant : Tommy Karevik / Michael Mills)
The note (5/10) (chant : Tommy Karevik)
The uncertainly principle (7/10) (chant : JB / Sara Squadrani)
Dark energy (7/10) (instrumental)
The theory of everything part III (8/10) (chant : Cristina Scabbia / Sara Squadrani)
The blackboard (reprise) (5/10) (chant : JB)
Cette quatrième et dernière partie alterne le bon et le moins bon, je reste définitivement amoureux du thème principal de cette galette.


Note finale : 6.61/10
Après l'obèse 01011001 Arjen a voulu changer, faire quelque chose de plus "minimaliste" avec moins de guests mais il s'est laissé dévoré par son projet. C'est certainement un bon double album de prog', qui doit sans doute mieux se digéré avec le temps mais bien trop complexe pour une adhésion à la première écoute malgré quelques morceaux de bravoure.

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The final experiment (1995) : 6.40
Actual fantasy revisited (1996/2004) : 6.62
Into the electric castle - a space opera (1998) : 7.07
Universal migrator part I : the dream sequencer (2000) : 8.11
Universal migrator part II : flight of the migrator (2000) : 6.78
The human equation (2004) : 7.37
01011001 (2008) : 7.80
The theory of everything (2013) : 6.61
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Gandalf
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Message par Gandalf »

Je n'ai que Into the electric castle, acheté à l'epoque, mais jamais accroché, donc jamais approfondi le reste.

Bravo en tous cas pour le boulot enorme de redaction :up: :bravo:
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Message par Everflow »

Sacré boulot c'est clair :bow:
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Message par chevelu »

:amour: J'ai voté pour The Human Equation car on ne peut pas tout cocher, et je t'en veux toujours de m'avoir dévoiler l'existence d'un début de projet avec Dickinson :grr:

Bravo pour le boulot, faut compléter la disco Lucassienne maintenant avec Ambeon, Star One, ses albums solo (ils se trouvent d'ailleurs les 2 premiers ?), Stream of Passion, The Gentle Storm et the Guilt Machine ;)
citrouille a écrit :UFO est inclassable UFO c'est la vie UFO convient à tous les topics d'un forum !
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NicoGan
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Message par NicoGan »

Merci les gens ;)

Chevelu : Je pense que cet album (Dickinson/Lucassen) aurait été le meilleur de l'Univers :( Sinon pour ma santé mentale il ne fallait pas que j'enchaîne sur ses autres projets, je n'aurai plus voulu en ressortir :D
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weik
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Message par weik »

Très bon boulot ! :bravo:

Sinon comme Gandalf j'ai jamais accroché ...
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Message par Mout Mout »

Pas franchement ma came le prog-metal, mais il faut bien avouer que The Human Equation est un putain de bon album!
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Talasquin
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Message par Talasquin »

Belles chroniques, chapeau Msieur :up:

J'ai voté Flight of the Migrator.
Le premier Ayreon que j'ai acheté. A sa sortie en 2000, en même temps que The Dream Sequencer. Ce dernier étant trop orienté Rock Progressif à mon (sale) goût, j'avoue lui avoir préféré son pendant plus Metal.

Et j'en suis toujours pas remis 15 ans après.

Le concept génial. Les prestations hors du commun de Bruce sur Into the Black Hole, d'Allen sur Dawn of a Million Souls, de Romeo sur la même (et j'en passse), tout ça est exceptionnel. Le sens de la compo, des arrangements de Lucassen, son bon sens à laisser toute la place à ses chanteurs (y'en a un, s'il pouvait en prendre de la graine...) m'ont rendu à vie admiratif du bonhomme.

Gazing into the eyyyyyyyyyyyeeeeeeeee... Of the univeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeerse

:bow:
Cacolac, pour la soif et pour le plaisir.
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Message par Everflow »

Universal Migrator est réédité en version remixée, avec plein de bonus.

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Message par Achille »

C'est justement le choix que j'ai fait ici : Universal Migrator part I :)
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Message par Everflow »

Un aperçu de la réédition remix.

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Message par Everflow »

La réédition de Final Experiment :



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