Stop ou encore ?
Modérateurs : Modérateurs du forum, Responsables / Animateurs de sections
Je sais pas ce qui m'arrive depuis quelques temps, mais je commence à me demander si j'en ai pas marre du métôle... Et je parle pas d'une simple lassitude, mais d'un vrai ras-les-glaouis.
Exemple : hier, virée à la librairie pour choper le dernier Rock Hard. Mate le sommaire : "Cool, un dossier Cliff Burton, et Shaaman, Angra, et un c/r du concert de Maiden... et pis ils vont sûrement chroniquer le dernier Dream Evil !". Mate le sampler : "Yes, Kreator, Squealer... et Heavenly ! ".
Résultat : j'ai feuilleté le bouzin une demie-fois et j'ai à peine écouté la galette...
Et c'est un peu pareil pour la musique en elle-même : Ce matin, j'ai (enfin) reçu ma commande : "8 deadly sins" et "Letters" de Manticora. Et pourtant, j'ai aucune envie de les écouter.
J'ai démarré le métôle en 95. J'avais déjà connu une lassitude il y a 5 ans, mais faut dire qu'à l'époque, j'avais bloqué pendant 2 ans sur 2 styles seulement : le thrash européen et le speed mélo... Donc, forcément, au bout d'un moment, j'en avais fait le tour.
Quand je suis revenu au métôle en 2003, j'ai cherché à diversifier au maximum, je me suis mis au black sympho, au heavy allemand, au heavy sympho, au death mélo ou au power US... Bref, j'ai cherché à bouffer à tous les râteliers, ce qui fait que ma passion pour le genre est repartie aussi sec.
Mais là...Pour en revenir à Manticora, je comprendrais ma propre réaction si ce groupe n'était qu'un énième groupe de speed tata pompant Stratovarius ou un erzatz true machin comme il en existe 666 000, mais c'est pas le cas. Manticora est certes influençé par Iced Earth ou Blind Guardian, mais ils ont une "patte" et tapent pas systématiquement dans le "couplet-refrain" sur fond de riffs mous et éculés depuis 1985.
Alors qu'est-ce qui se passe ? Je précise que je me suis jamais gâché la découverte d'un album à coups de MP3 de qualité médiocre, j'achète pas non plus 15 nouveaux disques par mois que je prendrais pas le temps d'écouter attentivement.
Je télécharge pas, et je dois acheter 2-3 disques par mois à peu près, et à chaque fois, j'essaie de leur donner une vraie chance, de m'en imprégner autant que faire se peut. Et j'écoute pas de musique 15 heures par jour, ce qui pourrait expliquer l'overdose.
Alors qu'est-ce qui se passe ?
Vous êtes-vous déjà dit, vous aussi, "Ras-le-cul du métôle ?" Si oui, comment faire pour y "revenir" ?
Exemple : hier, virée à la librairie pour choper le dernier Rock Hard. Mate le sommaire : "Cool, un dossier Cliff Burton, et Shaaman, Angra, et un c/r du concert de Maiden... et pis ils vont sûrement chroniquer le dernier Dream Evil !". Mate le sampler : "Yes, Kreator, Squealer... et Heavenly ! ".
Résultat : j'ai feuilleté le bouzin une demie-fois et j'ai à peine écouté la galette...
Et c'est un peu pareil pour la musique en elle-même : Ce matin, j'ai (enfin) reçu ma commande : "8 deadly sins" et "Letters" de Manticora. Et pourtant, j'ai aucune envie de les écouter.
J'ai démarré le métôle en 95. J'avais déjà connu une lassitude il y a 5 ans, mais faut dire qu'à l'époque, j'avais bloqué pendant 2 ans sur 2 styles seulement : le thrash européen et le speed mélo... Donc, forcément, au bout d'un moment, j'en avais fait le tour.
Quand je suis revenu au métôle en 2003, j'ai cherché à diversifier au maximum, je me suis mis au black sympho, au heavy allemand, au heavy sympho, au death mélo ou au power US... Bref, j'ai cherché à bouffer à tous les râteliers, ce qui fait que ma passion pour le genre est repartie aussi sec.
Mais là...Pour en revenir à Manticora, je comprendrais ma propre réaction si ce groupe n'était qu'un énième groupe de speed tata pompant Stratovarius ou un erzatz true machin comme il en existe 666 000, mais c'est pas le cas. Manticora est certes influençé par Iced Earth ou Blind Guardian, mais ils ont une "patte" et tapent pas systématiquement dans le "couplet-refrain" sur fond de riffs mous et éculés depuis 1985.
Alors qu'est-ce qui se passe ? Je précise que je me suis jamais gâché la découverte d'un album à coups de MP3 de qualité médiocre, j'achète pas non plus 15 nouveaux disques par mois que je prendrais pas le temps d'écouter attentivement.
Je télécharge pas, et je dois acheter 2-3 disques par mois à peu près, et à chaque fois, j'essaie de leur donner une vraie chance, de m'en imprégner autant que faire se peut. Et j'écoute pas de musique 15 heures par jour, ce qui pourrait expliquer l'overdose.
Alors qu'est-ce qui se passe ?
Vous êtes-vous déjà dit, vous aussi, "Ras-le-cul du métôle ?" Si oui, comment faire pour y "revenir" ?
- Le G@SP
- Poulpe névrosé
- Messages : 24730
- Enregistré le : 05 sept. 2002, 22:06
- Localisation : Paris les bains
Je n'ai jamais eu ras le bol du métôle une seule journée depuis 12 ans que j'en écoute
comme dit Dieu, si t'en as ras le bol, au lieu de t'ouvrir aux 15000 styles présents dans le metal pour finalement te faire toujours autant chier, ouvre toi à d'autres genres de musiques, éloigne toi du metal, peut-être y reviendra tu plus tard. En aucun cas la musique on doit se forcer, faut que ça soit putain de naturel
comme dit Dieu, si t'en as ras le bol, au lieu de t'ouvrir aux 15000 styles présents dans le metal pour finalement te faire toujours autant chier, ouvre toi à d'autres genres de musiques, éloigne toi du metal, peut-être y reviendra tu plus tard. En aucun cas la musique on doit se forcer, faut que ça soit putain de naturel
Viva, viva, viva the Blues / In Aztec land they will play like gods / Viva, viva, viva the blues / The sombreros will have eyes just for them / REMEMBER... =T=
- François
- Metal Heart
- Messages : 1716
- Enregistré le : 07 janv. 2005, 14:55
- Localisation : Sucy en Brie
- Contact :
Pareil !Le G@SP a écrit :Je n'ai jamais eu ras le bol du métôle une seule journée depuis 12 ans que j'en écoute
Je sais pas comment t'as fait pour faire le tour du style...
Moi, rien que dans le Heavy traditionnel, je découvre des groupes excellents (récents ou anciens) presque tous les mois !
Je ne m'en suis jamais lassé depuis 13 ans et je ne pense pas que ça arrivera un jour !
Z'avez raison tous les 2. Mais j'écoute pas que du metal, loin de là. Si je zieute ma cédéthèque, je dirais qu'on y trouve 65% de metal et 35% d'autres styles (blues, classique, pop,...).
Ces autres genres, et ceux mentionnés par Dieu, je m'y penche et j'y reviens parfois: J'y ai décelé une poignée de morceaux accrocheurs, mais c'est tout. Le problème, c'est que ça me plait modérément. Je trouve ça sympa, sans plus. Disons que dans tout ce que j'ai pu expérimenter, il n'y a rien qui me rappelle les sensations que j'ai connu avec le metal, rien qui me fasse vibrer autant, qui me colle la chair eud'poule ou qui me donne envie de chanter à tue-tête. Et c'est bien ces sensations-là qui font (faisaient ? ) que le metal est (était ? ) mon genre de prédilection.
@François : Moi aussi, j'aime le Heavy de tradition. Mais, par exemple, quand j'ai découvert Highland Glory ou Raising Fear, je pouvais pas m'empêcher de me dire : "Ouais, c'est cool, mais j'ai l'impression d'avoir entendu ça 15000 fois déjà". Je suis plutôt bon public, mais les 2 albums en question ont pris la poussière après une dizaines d'écoutes.
Ces autres genres, et ceux mentionnés par Dieu, je m'y penche et j'y reviens parfois: J'y ai décelé une poignée de morceaux accrocheurs, mais c'est tout. Le problème, c'est que ça me plait modérément. Je trouve ça sympa, sans plus. Disons que dans tout ce que j'ai pu expérimenter, il n'y a rien qui me rappelle les sensations que j'ai connu avec le metal, rien qui me fasse vibrer autant, qui me colle la chair eud'poule ou qui me donne envie de chanter à tue-tête. Et c'est bien ces sensations-là qui font (faisaient ? ) que le metal est (était ? ) mon genre de prédilection.
@François : Moi aussi, j'aime le Heavy de tradition. Mais, par exemple, quand j'ai découvert Highland Glory ou Raising Fear, je pouvais pas m'empêcher de me dire : "Ouais, c'est cool, mais j'ai l'impression d'avoir entendu ça 15000 fois déjà". Je suis plutôt bon public, mais les 2 albums en question ont pris la poussière après une dizaines d'écoutes.
Modifié en dernier par Ranu le 09 nov. 2006, 18:44, modifié 1 fois.
Dans la musique faut souvent aller plus loin que l'émotion ressentie, il faut aussi allez chercher le message qu'on veut faire passer. Faut faire bouger ses méninges, tu verras tu vas apprécier pleins de choses nouvelles et exterieures au metal si tu réfléchis plus dans ce sens. Dans tous les cas faut jamais se forcer faut en avoir envie.
Tu devrais dans ce cas p'tetre creuser autour ? Ou jouer dans un groupe qui sait, tu trouverais un interêt nouveau à écouter tout ce barda.
Tu devrais dans ce cas p'tetre creuser autour ? Ou jouer dans un groupe qui sait, tu trouverais un interêt nouveau à écouter tout ce barda.
- Cardinal-Sin
- Defender of the Faith
- Messages : 5624
- Enregistré le : 06 sept. 2002, 10:49
- Localisation : Suisse
- Contact :
en 20 ans j'ai eu des périodes de creux, mais ça passe vite... mais bon je suis plutôt large, du blues au black donc c'est pas le style qui me lasse... ça m'est déjà arrivé de revendre un disque qui me gonfle et de le racheter par la suite donc... en général je fais une cure de floyd, nick cave ou cure et je reviens vite au bon vieux heavy
BY STEEL WE RULE - http://www.metalofsteel.ch//
Dieu a écrit :Dans la musique faut souvent aller plus loin que l'émotion ressentie, il faut aussi allez chercher le message qu'on veut faire passer. Faut faire bouger ses méninges, tu verras tu vas apprécier pleins de choses nouvelles et exterieures au metal si tu réfléchis plus dans ce sens. Dans tous les cas faut jamais se forcer faut en avoir envie.
Tu devrais dans ce cas p'tetre creuser autour ? Ou jouer dans un groupe qui sait, tu trouverais un interêt nouveau à écouter tout ce barda.
Je vais peut-être passer pour un boulet, mais je comprends pas ce que tu essaies de me dire...
Modifié en dernier par Ranu le 09 nov. 2006, 19:03, modifié 2 fois.
Ben on fonctionne trop souvent à l'émotion et la musique fait partie de ses choses qui subissent l'émotion de l'auditeur. En gros on délaisse trop souvent des styles car ils nous font pas vibrer et pourtant on pourrait y trouver un tas de choses interessantes, suffit de vouloir s'y interesser. Même si ça nous fait pas vibrer, on peut apprendre à trouver un interêt dans une musique et ça peut finir par nous plaire. Une autre forme de vibration en quelque sorte.
Tu me parles de réflexion en opposition à l'émotion brute. Mais justement, j'ai jamais pu adhérer à ce concept concernant la musique, ou même l'art en général.
C'est un peu comme pour la peinture : Quand je vois un tableau, je me dis pas : "Ouah, le peintre fait preuve d'une influence surréaliste indéniable, son jeu savant sur les lignes horizontales et obliques annihile toute perspective". J'aime ce tableau ou pas, et j'explique ce qu'il m'évoque, ce qui me touche ou pas.
En musique, c'est pareil. Si tu me demandes de t'expliquer pourquoi j'aime un titre comme "Hallowed be thy Name", je vais te parler de l'ambiance sombre, de la montée en tension permanente et de l'explosion finale (des sensations qu'il m'a évoqué), pas du fait que le solo est construit sur une gamme brisée en mode myxolidien avec double flip-flap arrière inversé. (je te taquine, hein )
Tout ça me rappelle "Dead Poet Society", où Robin Williams crache sur la méthode traditionnelle qui veut que la poésie soit analysée selon une grille analytique immuable.
Je t'ai peut-être interprété de travers, mais c'est ce que j'ai compris.
Faire un peu le "forcing" pour s'ouvrir à d'autres styles dont on est pas fan à la base, oui, mais là, ça s'apparente à la méthode Coué, non ?
C'est un peu comme pour la peinture : Quand je vois un tableau, je me dis pas : "Ouah, le peintre fait preuve d'une influence surréaliste indéniable, son jeu savant sur les lignes horizontales et obliques annihile toute perspective". J'aime ce tableau ou pas, et j'explique ce qu'il m'évoque, ce qui me touche ou pas.
En musique, c'est pareil. Si tu me demandes de t'expliquer pourquoi j'aime un titre comme "Hallowed be thy Name", je vais te parler de l'ambiance sombre, de la montée en tension permanente et de l'explosion finale (des sensations qu'il m'a évoqué), pas du fait que le solo est construit sur une gamme brisée en mode myxolidien avec double flip-flap arrière inversé. (je te taquine, hein )
Tout ça me rappelle "Dead Poet Society", où Robin Williams crache sur la méthode traditionnelle qui veut que la poésie soit analysée selon une grille analytique immuable.
Je t'ai peut-être interprété de travers, mais c'est ce que j'ai compris.
Faire un peu le "forcing" pour s'ouvrir à d'autres styles dont on est pas fan à la base, oui, mais là, ça s'apparente à la méthode Coué, non ?
J'ai eu un moment où le métal m'emmerdait, pensant que le manque d'originalité en était la cause mais j'ai vite d'échanter quand j'ai essayé tous les nouveaux trucs expérimentaux du moment. Je ressentais rien. Je disais "chouette, j'ai jamais entendu ça dans le métal." mais c'est tout, il ne se passait absolument rien. Le heavy pur et dur, c'est la meilleur came.
Alors je me suis penché vers une musique que je ne connaissais pas vraiment : LE JAZZ. J'ai découvert une musique qui me permet de faire équilibre avec le métal. Quand je veux écouter un truc calme, je me mets du jazz et quand je veux du je me mets du métal.Bon ça m'arrive d'enchainer 3 albums de métal et de jazz à la suite sans problème.
Il est vrai que pour certains personnes, rester à écouter les mêmes sons sans arrêts, bah ça lasse et la seule chose à faire (comme l'a dit Dieu) c'est d'écouter plein d'autres styles.
Alors je me suis penché vers une musique que je ne connaissais pas vraiment : LE JAZZ. J'ai découvert une musique qui me permet de faire équilibre avec le métal. Quand je veux écouter un truc calme, je me mets du jazz et quand je veux du je me mets du métal.Bon ça m'arrive d'enchainer 3 albums de métal et de jazz à la suite sans problème.
Il est vrai que pour certains personnes, rester à écouter les mêmes sons sans arrêts, bah ça lasse et la seule chose à faire (comme l'a dit Dieu) c'est d'écouter plein d'autres styles.
Nothing evil, nothing sacred - Just a power that's been created
There to take you and possess you - Shout it out with a voice from hell
I am metal and I'll never die - We are metal and we'll never die
Ronnie James Dio
There to take you and possess you - Shout it out with a voice from hell
I am metal and I'll never die - We are metal and we'll never die
Ronnie James Dio
En fouinant dans les archives, je suis tombé sur ce message de Weik :
Weik, comment fais-tu pour ne pas te lasser ?Moi ça fait 16 ans que j'écoute du metal (putain ça fait un bail), et mon intérêt pour ce style est toujours aussi grand . J'ai essayé les autres musiques je vous jure mais ça ne me fait pas du tout tripper. Du coup je reste enfermé dans "mon monde metal" qui est pourtant si vaste.
Pour la vie
- Le G@SP
- Poulpe névrosé
- Messages : 24730
- Enregistré le : 05 sept. 2002, 22:06
- Localisation : Paris les bains
je suis entièrement d'accord avec toi Ranu, se forcer à écouter 100 fois un truc auquel on adhère pas juste parce "qu'en écoutant plus intensément on se rendra compte qu'il y a des choses interessantes dedans" trop peu pour moi, la musique faut que ce soit instinctif, si ça commence à être de la branlette intellectuelle alors on enlève absolument tout le plaisir. Comme les cours de français au collège/lycée qui étaient plus un tue l'amour de la littérature qu'autre chose, divaguer pendant une heure pour savoir pourquoi l'auteur à mis une virgule à tel endroit ça ne m'a jamais semblé une super méthode pour faire aimer lire.
Moi si d'un coup j'étais lassé du metal je suis sûr que ça ne serait pas un problème de la musique elle-même mais bien un problème avec moi-même tellement le metal est une part intégrante de ma personnalité, c'est une passion mais ça va au delà.
Moi si d'un coup j'étais lassé du metal je suis sûr que ça ne serait pas un problème de la musique elle-même mais bien un problème avec moi-même tellement le metal est une part intégrante de ma personnalité, c'est une passion mais ça va au delà.
Viva, viva, viva the Blues / In Aztec land they will play like gods / Viva, viva, viva the blues / The sombreros will have eyes just for them / REMEMBER... =T=
Sgt_toxic a écrit :J'ai eu un moment où le métal m'emmerdait, pensant que le manque d'originalité en était la cause mais j'ai vite d'échanter quand j'ai essayé tous les nouveaux trucs expérimentaux du moment. Je ressentais rien. Je disais "chouette, j'ai jamais entendu ça dans le métal." mais c'est tout, il ne se passait absolument rien. Le heavy pur et dur, c'est la meilleur came.
Alors je me suis penché vers une musique que je ne connaissais pas vraiment : LE JAZZ. J'ai découvert une musique qui me permet de faire équilibre avec le métal. Quand je veux écouter un truc calme, je me mets du jazz et quand je veux du je me mets du métal.Bon ça m'arrive d'enchainer 3 albums de métal et de jazz à la suite sans problème.
Il est vrai que pour certains personnes, rester à écouter les mêmes sons sans arrêts, bah ça lasse et la seule chose à faire (comme l'a dit Dieu) c'est d'écouter plein d'autres styles.
Sergent, comme je l'ai dit plus haut, j'écoute d'autres trucs (en ce moment, c'est Wagner qui tourne ), c'est pour ça que mon ressenti vis-à-vis de mes CDs Metal me chagrine autant.
Même la sortie imminente du prochain Grave Digger, j'en ai plus rien à foutre...
Je suis assez d'accord avec toi, l'utilité de pouvoir analyser un morceau dans sa composition c'est de pouvoir nous aider à nous améliorer si nous sommes étudiants en harmonie. Sinon ça n'a d'interêt que l'étalage de connaissances.Ranu a écrit :Tu me parles de réflexion en opposition à l'émotion brute. Mais justement, j'ai jamais pu adhérer à ce concept concernant la musique, ou même l'art en général.
C'est un peu comme pour la peinture : Quand je vois un tableau, je me dis pas : "Ouah, le peintre fait preuve d'une influence surréaliste indéniable, son jeu savant sur les lignes horizontales et obliques annihile toute perspective". J'aime ce tableau ou pas, et j'explique ce qu'il m'évoque, ce qui me touche ou pas.
En musique, c'est pareil. Si tu me demandes de t'expliquer pourquoi j'aime un titre comme "Hallowed be thy Name", je vais te parler de l'ambiance sombre, de la montée en tension permanente et de l'explosion finale (des sensations qu'il m'a évoqué), pas du fait que le solo est construit sur une gamme brisée en mode myxolidien avec double flip-flap arrière inversé. (je te taquine, hein )
Tout ça me rappelle "Dead Poet Society", où Robin Williams crache sur la méthode traditionnelle qui veut que la poésie soit analysée selon une grille analytique immuable.
Je t'ai peut-être interprété de travers, mais c'est ce que j'ai compris.
Faire un peu le "forcing" pour s'ouvrir à d'autres styles dont on est pas fan à la base, oui, mais là, ça s'apparente à la méthode Coué, non ?
Je voulais plutôt dire de rendre intelligible une émotion ou un message. Ce que tu ressens c'est l'expliquer et apprendre à le comprendre. Ansi tu peux apprendre à aimer d'autres musiques.
Maintenant ne fais pas le forcing je te soumet l'idée, c'est à toi de voir si tu veux. En même temps je suis pas un pur metaleux, j'écoute jamais que du metal j'en suis incapable j'écoute beaucoup d'autres choses. Mais j'en connais 10 fois moins que toi dans le metal, donc en ce qui me concerne écouter d'autres choses, c'est une grosse volonté. Je recherche toujours cette sorte d'équilibre dont parle Sgt Toxic. Je veux écouter de tout et avec du recul, on comprend beaucoup de choses, sur ses émotions, sur nous mais beaucoup de choses dans ce qu'on écoute. Tout est un peu lié. Ca reste de la musique, que ce soit la musique traditionnelle hongroise au XVIIIeme siècle ou les tempéraments de Bach.
Je tiens à nuancer un tantinet : Si je m'étais limité à mon ressenti de première écoute, je serais passé à côté de Kreator (la voix de Petrozza me filait des cloques aux tympans) ou de Grip Inc. (je trouvais ça trop moderne au départ). Mais j'ai persisté avec ces 2 groupes parce que dès la première écoute, j'avais repéré des éléments accrocheurs. Et c'est primordial pour moi... ça peut être n'importe quoi : un riff, une mélodie, un solo, un bout de refrain, mais il faut qu'il y ait quelque chose, aussi infime soit-il.je suis entièrement d'accord avec toi Ranu, se forcer à écouter 100 fois un truc auquel on adhère pas juste parce "qu'en écoutant plus intensément on se rendra compte qu'il y a des choses interessantes dedans" trop peu pour moi, la musique faut que ce soit instinctif.
Pour Kreator, par exemple, j'ai persisté uniquement à cause de l'intro de "Terror Zone" et du solo de "Agents of Brutality" (respectivement 1 minute et 30 secondes.)
Mais oui, on parle d'art, pas de mathématiques !
Je serais devenu un vieux con ?Moi si d'un coup j'étais lassé du metal je suis sûr que ça ne serait pas un problème de la musique elle-même mais bien un problème avec moi-même tellement le metal est une part intégrante de ma personnalité, c'est une passion mais ça va au delà.
Modifié en dernier par Ranu le 09 nov. 2006, 19:46, modifié 1 fois.
Je comprends mieux. En gros, c'est aller au-delà des impressions " j'aime-j'aime pas" de la première écoute, c'est ça ?Dieu a écrit :Je voulais plutôt dire de rendre intelligible une émotion ou un message..
Et je suis pas un puits de science en metal. Je suis sûr que je connais pas le dixième des groupes qu'écoute Fangface.
Oui non mais, il y a des gens, ça compte pas
Sinon oui c'est ça. Ne pas s'arrêter seulement au "ça me fait pas vibrer autant que"
Et surtout passer au delà du tabou de la musique "commerciale" par exemple. Enfin j'dis ça comme ça parce que j'ai rencontré beaucoup de gens qui n'aimaient pas quelque chose car ça ne se fait pas de pas aimer. (j'ai une syntaxe de merde hein ? )
Sinon oui c'est ça. Ne pas s'arrêter seulement au "ça me fait pas vibrer autant que"
Et surtout passer au delà du tabou de la musique "commerciale" par exemple. Enfin j'dis ça comme ça parce que j'ai rencontré beaucoup de gens qui n'aimaient pas quelque chose car ça ne se fait pas de pas aimer. (j'ai une syntaxe de merde hein ? )
C'est pas moi qui l'ai dit !Dieu a écrit : (j'ai une syntaxe de merde hein ? )
Pour le côté "commercial", je m'en suis toujours foutu royalement. J'ai acheté l'album de Calogero et le dernier single de Shakira
et je le renie pas. M'en fous si ça fait pas True Warrior of Steel in the Sunlit Forest of the Mighty King of Hell.
- Everflow
- Enemy of Reality
- Messages : 39765
- Enregistré le : 04 sept. 2002, 21:27
- Localisation : Beyond Within
Je ne suis jamais vraiment lassé par le metal, sauf dans des styles totalement saturés, mais dans ce cas je me ressors un bon vieux classique et ça repart
Ce qui pourrait me lasser c'est plutôt le nombre effarant de sorties par mois, ou du moins le nombre de sorties susceptibles de m'intéresser. Trop de musique à écouter, trop de groupes que j'aime mais dont je n'ai plus le temps de suivre les dernières productions, et j'ai horreur de pomper tout en MP3 pour tester, ça finit par tuer le charme de la découverte.
Aujourd'hui je recherche de plus en plus les groupes dont la personnalité est assez marquée, pas tout le temps non plus mais fréquemment quand même, ce dont je me foutais totalement à une époque. Peut-être est-ce grâce à cela que je ne me lasse pas, ou alors le fait que je sois sans doute "bon public" comme disent parfois certains
J'écoute aussi de plus en plus de musique non-metal, mais je ne l'ai pas cherché spécifiquement, c'est venu tout seul, peut-être était-ce nécessaire...
Il doit bien y avoir des domaines musicaux que tu n'as jamais bien exploré?
Ce qui pourrait me lasser c'est plutôt le nombre effarant de sorties par mois, ou du moins le nombre de sorties susceptibles de m'intéresser. Trop de musique à écouter, trop de groupes que j'aime mais dont je n'ai plus le temps de suivre les dernières productions, et j'ai horreur de pomper tout en MP3 pour tester, ça finit par tuer le charme de la découverte.
Aujourd'hui je recherche de plus en plus les groupes dont la personnalité est assez marquée, pas tout le temps non plus mais fréquemment quand même, ce dont je me foutais totalement à une époque. Peut-être est-ce grâce à cela que je ne me lasse pas, ou alors le fait que je sois sans doute "bon public" comme disent parfois certains
J'écoute aussi de plus en plus de musique non-metal, mais je ne l'ai pas cherché spécifiquement, c'est venu tout seul, peut-être était-ce nécessaire...
Il doit bien y avoir des domaines musicaux que tu n'as jamais bien exploré?
I'm the lost one chasing colors to the sun
Colors bleed but never fade
Colors bleed but never fade
- bruce bruce
- Pilot In The Sky Of Dreams
- Messages : 832
- Enregistré le : 01 nov. 2006, 09:15
- Localisation : Chez Jeanne d'Arc
Ben surtout faut pas te forcer!!! Y a rien de pire que d'essayer de s'accrocher à un truc qui ne nous fait plus vibrer. Je suis 99% métal depuis une bonne quinzaine d'années, mais j'ai des passages où j'en écoute pas pendant des semaines. Pour les concerts pareils, y a des moments ou je suis plusieurs mois sans aller voir de gigs, tout simplement parce qu'à ce moment là ça me gave. C'est pas pour ça que l'année d'après je vais pas reprendre mon pied à en refaire.
Pour moi la musique qu'on écoute est intimement lié à la vie qu'on mène. Comme le dit le G@SP, le métal c'est aussi un état d'esprit ( ), et rare sont ceux qui l'ont toute leur vie sans interruption (bon chez les defenders le taux est élevé ). La vie fait que nos envies évoluent, mais le coeur de notre personnalité reste le même.
Du coup je me suis jamais "inquiété" d'avoir des périodes "sans", parce que je sais qu'on fond je suis un métalleux et je le serai toujours, il suffit que j'écoute la radio "généraliste" 1/2h pour le savoir.
Moi perso quand je veux déconnecter je fais compètement autre chose qu'écouter de la zique, comme lire de lSF, les jeux vidéo...
Je me suis découvert récemment une grosse passion pour Hayao Miyazaki (Mononoké, Chihiro,...) et le compositeur de ses BO, Jo Hisachi. Ca me change de mon cher Bruce
Par contre, pour rejoindre votre débat, je suis incapable d'écouter plus de 5mins de la musique qui me laisse sentimentalement froid.
Pour moi la musique qu'on écoute est intimement lié à la vie qu'on mène. Comme le dit le G@SP, le métal c'est aussi un état d'esprit ( ), et rare sont ceux qui l'ont toute leur vie sans interruption (bon chez les defenders le taux est élevé ). La vie fait que nos envies évoluent, mais le coeur de notre personnalité reste le même.
Du coup je me suis jamais "inquiété" d'avoir des périodes "sans", parce que je sais qu'on fond je suis un métalleux et je le serai toujours, il suffit que j'écoute la radio "généraliste" 1/2h pour le savoir.
Moi perso quand je veux déconnecter je fais compètement autre chose qu'écouter de la zique, comme lire de lSF, les jeux vidéo...
Je me suis découvert récemment une grosse passion pour Hayao Miyazaki (Mononoké, Chihiro,...) et le compositeur de ses BO, Jo Hisachi. Ca me change de mon cher Bruce
Par contre, pour rejoindre votre débat, je suis incapable d'écouter plus de 5mins de la musique qui me laisse sentimentalement froid.
Fangface a écrit :
Il doit bien y avoir des domaines musicaux que tu n'as jamais bien exploré?
Plein ! Par exemple, dernièrement, on m'a passé 5 albums de J-pop. Je me les suis envoyés (les albums, pas les chanteuses ) pendant une semaine, ça m'a gavé, j'ai pas poussé plus loin.
Je suis ptêt' un peu feignasse...
J'en suis incapable, la musique rythme toute ma vie depuis que j'ai 6 ans. Même si j'ai d'autres centres d'intérêt.Moi perso quand je veux déconnecter je fais compètement autre chose qu'écouter de la zique
- Metal Knight
- Guardian of the Flame
- Messages : 3435
- Enregistré le : 10 avr. 2006, 19:44
- Localisation : France (74) & Suisse (Genève)
- Contact :
sujet très intéressant je trouve.
a une époque pour ne plus penser sans arrêt à la qualité des albums écoutés je me suis mis au punk et j'ai trouvé mon compte il y a aussi pleins de dérivés différents et là j'ai eu mon compte d'émotions, bon t'as de tout mais je me rappelle des concerts ou tout le monde reprenait en coeur 'unis par le vin' de komintern c'était juste énorme t'en as la chair de poulle.Ranu a écrit :Tu me parles de réflexion en opposition à l'émotion brute. Mais justement, j'ai jamais pu adhérer à ce concept concernant la musique, ou même l'art en général.
En musique, c'est pareil. Si tu me demandes de t'expliquer pourquoi j'aime un titre comme "Hallowed be thy Name", je vais te parler de l'ambiance sombre, de la montée en tension permanente et de l'explosion finale (des sensations qu'il m'a évoqué), pas du fait que le solo est construit sur une gamme brisée en mode myxolidien avec double flip-flap arrière inversé.
Ca justement été le cas pour moi a une période ou j'étais pas bien j'ai quitté le metal, et depuis que je m'y suis remis je me suis rendu compte à quel point je ne pourrais vivre sans le rock en général (metal-punk-psycho..), en gros ça fait parti de moi, c'est pas qu'une passion c'est ma vie.Le G@SP a écrit :Moi si d'un coup j'étais lassé du metal je suis sûr que ça ne serait pas un problème de la musique elle-même mais bien un problème avec moi-même tellement le metal est une part intégrante de ma personnalité, c'est une passion mais ça va au delà.
ça c'est mon seul problème justement, mais bon faut même pas y penser c'est comme ça, y'a qu'à juste en tiré partie en ciblant mieux...Fangface a écrit : Ce qui pourrait me lasser c'est plutôt le nombre effarant de sorties par mois, ou du moins le nombre de sorties susceptibles de m'intéresser. Trop de musique à écouter, trop de groupes que j'aime mais dont je n'ai plus le temps de suivre les dernières productions, et j'ai horreur de pomper tout en MP3 pour tester, ça finit par tuer le charme de la découverte.
C'est ce qui fait que je ne suis plus vraiment l'actu aujourd'hui (et que je vais lâcher les mags pour de bon, surtout que j'ai l'impression que la qualité rédactionnelle est de plus en plus aléatoire) sauf pour quelques "gros" groupes.Fangface a écrit : Ce qui pourrait me lasser c'est plutôt le nombre effarant de sorties par mois, ou du moins le nombre de sorties susceptibles de m'intéresser. Trop de musique à écouter, trop de groupes que j'aime mais dont je n'ai plus le temps de suivre les dernières productions,
Sinon, pour le côté "trop de groupes", je laisse le temps au temps (le printemps avant le printemps ), les groupes qui ne sont que de simples clones suiveurs sans rien apporter au genre ne dureront pas (qui se souvient aujourd'hui des albums speed mélo de Steel Attack, par exemple ?)
sujet très intéressant je trouve.
Normal, il est de moi !