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Un événement imprévu m'empêche d'aller les voir à Toulouse.NIGHTWISH tournée française 2008
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Pour une tournée, SVP postez toutes les dates européennes disponibles dans le topic + la période ou quelques dates dans le titre du topic.
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- Chibre lorrain
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Ca m'arrive le jour du concert le 22, et j'ai plus qu'à me pendrePAIN a été contraint d'annuler son concert en première partie de NIGHTWISH à Leipzig, après que 3 membres du groupe, dont Peter Tatgren, se soient fait casser la gueule sur le chemin du pub à l'hotel... Ils devraient cependant rejouer rapidement
Thrashos dans la voiture au Rock Am Bach pendant la tempête a écrit :Putain on va crever coincé là-dedans comme un hérisson dans un pot de Mc Fleury
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- Chibre lorrain
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ça va mieux! Du coup, ils font LESPOUCES
Thrashos dans la voiture au Rock Am Bach pendant la tempête a écrit :Putain on va crever coincé là-dedans comme un hérisson dans un pot de Mc Fleury
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Peter tas de graines...
mimimimimimimimi
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- Chibre lorrain
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Putain les poisseux
Germany 2 - PAIN 0
Here we go again. We left Frankfurt around noon today cause we had to wait for a new driver first. The new driver arrived and our 200 kilometer journey towards Bamberg began. After two houres of driving with only 20 minutes to go we got pulled over by the police who ordered us out of the bus & had us sit in a line at the sidewalk. They searched us one by one & had us remove socks and shoes for about 40 minutes while they searched the whole bus and turned all of our bags upside down. When they were finished they came out with a camera case and asked us who it belonged to. It contained a small plastic bag with a suspicious white powder and was owned by our new driver who of course claimed he never seen it before. Well... to make a long story short we're stuck somewhere on autobahn without a driver, it's pitch black & raining outside. We're trying to enjoy our selfes watching Terror on Elmstree on a laptop eating cold canfood with piss warm red wine. Another day off well spent. Everything taste better with Freddy Krueger.
Thrashos dans la voiture au Rock Am Bach pendant la tempête a écrit :Putain on va crever coincé là-dedans comme un hérisson dans un pot de Mc Fleury
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Re: NIGHTWISH tournée française 2008
Vivement dimanche pour Anvers, he oui c'est bientôt!!! Manger une petite fritte devant Nightwish!
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- Chibre lorrain
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Re: NIGHTWISH tournée française 2008
40 minutes de folies pendant Pain, puis dodo ^^
Thrashos dans la voiture au Rock Am Bach pendant la tempête a écrit :Putain on va crever coincé là-dedans comme un hérisson dans un pot de Mc Fleury
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Re: NIGHTWISH tournée française 2008
Rhaaaaa ! La date du concert de LYON se rapproche !!! J'ai trop envie d'y aller ! En plus, j'emmène mon frère et ça sera son 1er concert de Hard Rock !!
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Re: NIGHTWISH tournée française 2008
Bon ben c'était pire que ce que j'aurais jamais pu imaginer. Pourtant sur les vidéos ça allait, et même si je n'en ai plus grand chose à faire de Nightwish, j'espèrais secrètement me prendre une gifle pour me dire que ce groupe est toujours vivant. Mais c'était bien pire. Je ne peux même pas ressortir de là en disant que c'était mauvais, ce n'était pas le cas. C'était pathétique tout simplement. Anette est une bonne chanteuse...dans Shakira ou Christina Aguilera...
Il n'y avait absolument rien qui passait au-delà de la scène. Aucune émotion, aucune magie... Et ce, bien que le son a été anthologique et que le jeu de lumière était superbe. Ca jouait pourtant carré de chez carré, mais ce combo est tout simplement devenu plus banal que banal.
Je n'en resors pas seulement déçu...Triste simplement. Ce soir, je suis écoueuré et j'en ai lourd sur le coeur. Le premier groupe que j'ai écouté n'existe simplement plus...
Il n'y avait absolument rien qui passait au-delà de la scène. Aucune émotion, aucune magie... Et ce, bien que le son a été anthologique et que le jeu de lumière était superbe. Ca jouait pourtant carré de chez carré, mais ce combo est tout simplement devenu plus banal que banal.
Je n'en resors pas seulement déçu...Triste simplement. Ce soir, je suis écoueuré et j'en ai lourd sur le coeur. Le premier groupe que j'ai écouté n'existe simplement plus...
Modifié en dernier par guardianofsteel le 23 mars 2008, 09:50, modifié 1 fois.
Thrashos dans la voiture au Rock Am Bach pendant la tempête a écrit :Putain on va crever coincé là-dedans comme un hérisson dans un pot de Mc Fleury
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Re: NIGHTWISH tournée française 2008
Heureusement qu'y avait frantz soit dit en passant
Thrashos dans la voiture au Rock Am Bach pendant la tempête a écrit :Putain on va crever coincé là-dedans comme un hérisson dans un pot de Mc Fleury
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Re: NIGHTWISH tournée française 2008
Un ptit mot sur Pain quand même, c'est quand même la raison de ma venue
Bah c'était grand! Super son, jeu de lumière sympa, et toujours un grand Peter bien charismatique. Comme prévisible, aucune ambiance, quasi personne ne connaissait Une set-list axée sur le dernier album (étonnant non? )
Set-List :
Same Old Song
Eleanor Rigby (The Beatles)
End of the Line
Zombie Slam
Nailed to the Ground
Hate Me
On and On
Shut Your Mouth
Bah c'était grand! Super son, jeu de lumière sympa, et toujours un grand Peter bien charismatique. Comme prévisible, aucune ambiance, quasi personne ne connaissait Une set-list axée sur le dernier album (étonnant non? )
Set-List :
Same Old Song
Eleanor Rigby (The Beatles)
End of the Line
Zombie Slam
Nailed to the Ground
Hate Me
On and On
Shut Your Mouth
Thrashos dans la voiture au Rock Am Bach pendant la tempête a écrit :Putain on va crever coincé là-dedans comme un hérisson dans un pot de Mc Fleury
Re: NIGHTWISH tournée française 2008
Côté spectacle visuel, ça donnait quoi ? Y'avait-il des effets pyrotechniques ?guardianofsteel a écrit :Bon ben c'était pire que ce que j'aurais jamais pu imaginer. Pourtant sur les vidéos ça allait, et même si je n'en ai plus grand chose à faire de Nightwish, j'espèrais secrètement me prendre une gifle pour me dire que ce groupe est toujours vivant. Mais c'était bien pire. Je ne peux même pas ressortir de là en disant que c'était mauvais, ce n'était pas le cas. C'était pathétique tout simplement. Anette est une bonne chanteuse...dans Shakira ou Christina Aguilera...
Il n'y avait absolument rien qui passait au-delà de la scène. Aucune émotion, aucune magie... Et ce, bien que le son a été anthologique et que le jeu de lumière était superbe. Ca jouait pourtant carré de chez carré, mais ce combo est tout simplement devenu plus banal que banal.
Je n'en resors pas seulement déçu...Triste simplement. Ce soir, je suis écoueuré et j'en ai lourd sur le coeur. Le premier groupe que j'ai écouté n'existe simplement plus...
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Re: NIGHTWISH tournée française 2008
Nada! Un backdrop, et un super jeu de lumière.
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Re: NIGHTWISH tournée française 2008
Ouais, mais au moins, ils ont des bonnes compos !! (Le dernier album, je l'aime beaucoup).... Moi, ce qui me fait peur pour le 10 avril, c'est Annette sur les anciennes chansons, comme "everdream" que j'adore...
Re: NIGHTWISH tournée française 2008
je ne peux qu'être d'accord avec Guardianofsteel , c'est devenu une horrible parodie
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Re: NIGHTWISH tournée française 2008
Nightwish + Pain , Luxembourg, 22/03/08 :
Un report ! Un report ! Un report ! Ok, ok, ok. Sous la demande générale, je me plie à la tâche. Arrivée prévue bien tôt à la Rockhal grande formule du Luxembourg, et pourtant une longue queue attend déjà devant les portes de la salle, plus de 2h avant leur ouverture. L'occasion d'observer un peu les différents spécimens de foire que peut bien brasser ce genre de concert grand public. Et on se rend bien compte qu'on est plus tellement loin de la Tokio Hotel mania quand on voit la ruée pour les premiers rangs dès la minute fatidique. S'en suit une attente infernale pendant laquelle on entendra des gens prendre du Oomph ! pour du « les gagnants de l'eurovision 2006 », ou encore se demander ce que c'est « ça » alors que « Stif Uper Lip » nous faisait taper du pieds. Après on peut ne pas tout connaître …
Heureusement, le noir complet abrège cette souffrance, lorsque la traditionnelle intro des concerts de Pain, formée de samples de plusieurs de leurs chansons retentit. Comme a chaque fois avec Pain, on ne sait jamais quel sera le line-up, celui là étant condamné à changé lors de chaque tournée, c'est donc avec le plus grand mal qu'on essaie d'identifier les musiciens (à une distance non négligeable en plus). Le grand Peter entrant en scène en dernier lancer un excellent « Same Old Song ». C'est devant un public auquel il a tout a prouvé, que le leader d'Hypocrisy, va balancer en l'espace de 35 (très courtes) minutes un vaste condensé de la discographie de Pain. La première partie du show est consacré aux vieux morceaux, parmi lesquels la reprise d'« Eleanor Rigby » des Beatles. Le charismatique frontman ne tarde pas à donner à un public qui ne lui correspond pas forcément, ce qu'il veut, et à coup de son metal électro, parvient sans grande difficulté à se faire manger dans la main. Ses compères ne sont pas en reste et avec la mobilité qui leur est offerte sur cette énorme scène, le line-up de Pain n'a jamais semblé aussi efficace, soudé et carré. Il faut dire aussi que le son est massif et que le peu de lumières qui leur est alloué suffisent amplement à illustrer cette musique tantôt dark et pourtant si festive. Après l'excellent et très Type O Negativesque « Zombie Slam », le petit nouveau Psalms of Extinction est mis à l'honneur avec 3 titres dont le terrible « Nailed to The Ground ». Monsier Tatgtren n'hésitant d'ailleurs pas à se faire plaisir en poussant quelques hurlements si caractéristiques de son autre groupe, qu'on reconnaîtrait entre 1000. Les connaisseurs sont très peu nombreux dans cette énorme masse de gens, mais auront droit à leur petit moment de gloire, sur le final, oh combien prévisible mais toujours aussi efficace sur un « Shut Your Muth » déjanté, moins burné que d'habitude et sur lequel (et c'est assez rare pour le souligné), Peter chante l'intégralité des 2 couplets, d'originaire donné au public en pétage de corde vocales. Un petit tour et puis s'en va après une mise en bouche de très grande qualité, qui aura conquis et ouvert l'appétit de beaucoup de gens…
Set-List :
1/Intro
2/ Same Old Song
3/ Eleanor Rigby
4/ End of the Line
5/ Zombie Slam
6/ Nailed to the Ground
7/ On and On
8/ Just Hate Me
9/ Shut Your Mouth
Ah que c'est agaçant tous ces cris de gamines, dès qu'il y a le moindre semblant de mouvement sur scène. Et c'est que ça dure jusqu'à ce que l'intro de Hans Zimmer pour le Da Vinci Code (magistrale qui plus est) retentisse dans l'euphorie générale, ou presque. Car si la majorité des gens ne vont pas avoir un regard posé autre que celui du fanatisme pour et dur sur le show qui va débouler devant nos yeux, une autre partie est là par curiosité, de voir ce que ce groupe monstrueux est devenu. Et pour ceux là, le constat devient très rapidement amer, voir indigeste. Débarquant sur un « Bye Bye Beautiful » qu'on comprend étant placé d'entrée de jeu pour nous rappeler qu'une nouvelle ère à commencée, plus que pour une accroche rapide et efficace. Car on ne peut pas dire qu'avec ce morceau Nightwish frappe un gros coup. Le règlement de compte imposé par le groupe à Anette envers son ancienne frontwoman nous rappelle rapidement l'épisode tragique (et douteux ?) qui nous a amené aujourd'hui à cette situation. Comme pour dire « un nouveau Nightwish est né ».
Seulement voilà, c'est probablement un peu trop le cas. Et pas forcément dans le bon sens. Dès les premières minutes on sent que quelque chose cloche très fortement. Sortant de plusieurs jours de la maladie la belle Anette est à la ramasse totale. « Bye Bye Beautiful » n'étant pas trop en place, on passe d'emblée sur un « Dark Chest of Wonders » qui a plus l'allure d'un test censé rassuré que d'une continuité de concert. Si l'on peut pardonner quelques écarts de début de concert, le massacre qui va nous être proposé par la suite devient vite pénible pour nos oreilles. « The Siren » marque le début de la fin. Qu'on aime ou qu'on n'aime pas, ce morceau est divinement chanté sur album, avec l'ambiance et la sensualité qui vont avec. Sauf que là il est littéralement massacré. Les envolées vocales de la petite nouvelle sont catastrophiques et ne ressemblent à rien. Difficile à croire. Comment un groupe de cette envergure a-t-il pu faire une telle erreur de casting ? Soir sans ?
Le plus inquiétant semble pourtant être le spectacle global. Le son à beau être monumental et d'une clarté et puissance impressionnante, et le jeu de lumière somptueux, on ne peut que constater que peu importe ce qu'il joue, la musique du groupe a énormément perdu en patate et en puissance. Forcément, la plupart des morceaux ayant été réajustés pour une voix bien moins puissante, la guitare est maintenant noyée dans une montagne de sample. Mais c'est aussi ça Nightwish aujourd'hui, des orchestrations majestueuses avant une musique efficace. Certains le lui reprocheront, d'autres adhéreront. Alors c'est sur les claviers de Tuomas que pas mal de regards se porte, la dame Anette n'étant pas non plus une frontwoman de choc (décidément !!), il faut bien regarder quelque chose. Sauf qu'à force de regarder le compositeur de talent, on se dit que décidément le succès n'a pas que des avantages. La prétention, par exemple. Le beau gosse semble maintenant préférer jouer les playboys et prendre la pose que se concentrer sur sa musique. C'est sûre qu'un flash dans les yeux ça fait toujours un peu moins mal qu'un headturning de folie. Ce n'est pas non plus Emppu qui fera le spectacle, celui préférant probablement lancer des brouettes de médiator plutôt que de se concentrer sur ses (nombreux) pains (non, pas le groupe). Quand à Jukka très bien mis en avant sur la tournée précédente, il semble transparent. Alors qu'est-ce qu'il nous reste au juste ?
C'est bien sur Marco qu'il faut miser pour être le moins déçu possible. Car chez lui on parvient facilement à discerner le plaisir et la passion qui ne semble en rien être simulée par diverses raisons. On note même les beaux progrès que le bassiste a accomplit tant au niveau de son jeu de basse, qu'au niveau vocal. Mais il faut avouer qu'on a toujours connu le sieur bosseur, que ce soit dans Sinergy ou dans Nightwish, et on constate que le travail achevé avec Tarot ne lui est que bénéfique. C'est à se demander si ce n'est pas lui maintenant la figure emblématique du groupe. Et pendant ce temps le festival de faussetés continue. « The Poet and the Pendelum » pourtant magnifique sur album prend des allures de messe soporifique.
Le problème est bien simple. Ce à quoi l'on assiste là n'est plus un concert d'un groupe, surtout pas d'un tel niveau. C'est une explosion d'individualité qui fait que l'ensemble semble tellement décousu qu'il paraît quasiment impossible de rentrer pleinement dan le show. D'où l'ennuie profond lors de morceaux encore peu rodés sur scène et qui ne risquent pas de le devenir si le groupe poursuit dans cette voie. Déjà de nombreuses personnes quittent la salle pour se réfugier dans un hall bien moins propice à la déception et l'énervement. Mais l'apogée de ce dégout arrive en fin de show, alors que quelques vieux morceaux sont dépoussiérés. On commence avec un « Sacrament of Wilderness » desuet, sans saveur, plat à souhait, qui curieusement est peut-être le morceau vocalement le moins détruit ce soir ! « Nemo » aura droit à son ovation en tant que morceau le plus populaire du groupe (ce qu'il ne faut pas dire, on vous jure) et passe relativement bien le cap de la nouvelle formule. Et déjà (seulement ?) on arrive au rappel.
Un rappel anthologique avec un « Wishmaster » nouvelle formule à non seulement vous faire demander pourquoi vous avez payé 32€ pour entendre une immondité de la sorte, mais carrément pourquoi vous avez un jour accroché à ce groupe. C'est bien simple, ça ne ressemblait à rien. « Wish I Had an Angel » ne sera que formalité, rien n'y changera, la déception est trop grande.
Alors comment conclure de façon à ne pas répéter ce qu'on a déjà dis ? En disant que certains auront beau nous reprocher de trop nous porter sur la voix de la nouvelle, mais on répondra toujours, comment faire autrement ? Non pas que Anette soit mauvaise chanteuse, sa voix bien à elle fait qu'elle doit pouvoir assurer, mais pas dans un tel registre. La tache demandée est trop lourde par rapport à ses capacités vocales, techniques et scéniques, et permettez nous de douter fortement que le temps y changera quelque chose. Et de toute manière à quoi bon ? Parce que même si elle parvient par miracle à s'intégrer pleinement dans son environnement, il n'y aujourd'hui plus aucune magie entre la scène et la fosse. C'est bien simple, il y a un mur énorme dressé entre le groupe et son public, qui fait que plus aucune émotion, plus aucun feeling, plus rien ne transite. Et c'est bien là le plus grave.
Et de toute manière, cette soirée catastrophique n'est-elle pas tout simplement la preuve que ce qui a fait de Nightwish un groupe aussi monstrueux c'était avant tout sa voix ? Après tout, Tuomas aura beau couvrir sa musique d'autant de chœurs qu'il le voudra, ce qui a fait son originalité et que le groupe s'est fait une place loin d'être gagnée d'avance (qui a dit une tournée en première partie de Rage sur la tournée Oceanborn ?), c'était avant tout son chant, à l'époque où le groupe faisait encore du heavy metal. Once était déjà un tournant, mais après ce 22 mars 2008, on ne peut s'empêcher de penser que l'innocence et la crédulité des débuts s'en est allé, et que Nightwish n'est plus qu'aujourd'hui un mauvais coverband de luxe de lui-même, et un banal groupe à chanteuse parmi tant d'autres. Triste vérité pour le premier groupe que votre serviteur a écouté…
Set-List :
--INTRO--
01. Bye bye beautiful
02. Dark chest of wonders
03. Whoever brings the night
04. The siren
05. Amaranth
06. The islander
07. The poet and the pendulum
08. Sacrament of Wilderness
09. Last of the wilds
10. Sahara
11. Nemo
--RAPPEL--
12. Wishmaster
13. Wish i had an angel
Un report ! Un report ! Un report ! Ok, ok, ok. Sous la demande générale, je me plie à la tâche. Arrivée prévue bien tôt à la Rockhal grande formule du Luxembourg, et pourtant une longue queue attend déjà devant les portes de la salle, plus de 2h avant leur ouverture. L'occasion d'observer un peu les différents spécimens de foire que peut bien brasser ce genre de concert grand public. Et on se rend bien compte qu'on est plus tellement loin de la Tokio Hotel mania quand on voit la ruée pour les premiers rangs dès la minute fatidique. S'en suit une attente infernale pendant laquelle on entendra des gens prendre du Oomph ! pour du « les gagnants de l'eurovision 2006 », ou encore se demander ce que c'est « ça » alors que « Stif Uper Lip » nous faisait taper du pieds. Après on peut ne pas tout connaître …
Heureusement, le noir complet abrège cette souffrance, lorsque la traditionnelle intro des concerts de Pain, formée de samples de plusieurs de leurs chansons retentit. Comme a chaque fois avec Pain, on ne sait jamais quel sera le line-up, celui là étant condamné à changé lors de chaque tournée, c'est donc avec le plus grand mal qu'on essaie d'identifier les musiciens (à une distance non négligeable en plus). Le grand Peter entrant en scène en dernier lancer un excellent « Same Old Song ». C'est devant un public auquel il a tout a prouvé, que le leader d'Hypocrisy, va balancer en l'espace de 35 (très courtes) minutes un vaste condensé de la discographie de Pain. La première partie du show est consacré aux vieux morceaux, parmi lesquels la reprise d'« Eleanor Rigby » des Beatles. Le charismatique frontman ne tarde pas à donner à un public qui ne lui correspond pas forcément, ce qu'il veut, et à coup de son metal électro, parvient sans grande difficulté à se faire manger dans la main. Ses compères ne sont pas en reste et avec la mobilité qui leur est offerte sur cette énorme scène, le line-up de Pain n'a jamais semblé aussi efficace, soudé et carré. Il faut dire aussi que le son est massif et que le peu de lumières qui leur est alloué suffisent amplement à illustrer cette musique tantôt dark et pourtant si festive. Après l'excellent et très Type O Negativesque « Zombie Slam », le petit nouveau Psalms of Extinction est mis à l'honneur avec 3 titres dont le terrible « Nailed to The Ground ». Monsier Tatgtren n'hésitant d'ailleurs pas à se faire plaisir en poussant quelques hurlements si caractéristiques de son autre groupe, qu'on reconnaîtrait entre 1000. Les connaisseurs sont très peu nombreux dans cette énorme masse de gens, mais auront droit à leur petit moment de gloire, sur le final, oh combien prévisible mais toujours aussi efficace sur un « Shut Your Muth » déjanté, moins burné que d'habitude et sur lequel (et c'est assez rare pour le souligné), Peter chante l'intégralité des 2 couplets, d'originaire donné au public en pétage de corde vocales. Un petit tour et puis s'en va après une mise en bouche de très grande qualité, qui aura conquis et ouvert l'appétit de beaucoup de gens…
Set-List :
1/Intro
2/ Same Old Song
3/ Eleanor Rigby
4/ End of the Line
5/ Zombie Slam
6/ Nailed to the Ground
7/ On and On
8/ Just Hate Me
9/ Shut Your Mouth
Ah que c'est agaçant tous ces cris de gamines, dès qu'il y a le moindre semblant de mouvement sur scène. Et c'est que ça dure jusqu'à ce que l'intro de Hans Zimmer pour le Da Vinci Code (magistrale qui plus est) retentisse dans l'euphorie générale, ou presque. Car si la majorité des gens ne vont pas avoir un regard posé autre que celui du fanatisme pour et dur sur le show qui va débouler devant nos yeux, une autre partie est là par curiosité, de voir ce que ce groupe monstrueux est devenu. Et pour ceux là, le constat devient très rapidement amer, voir indigeste. Débarquant sur un « Bye Bye Beautiful » qu'on comprend étant placé d'entrée de jeu pour nous rappeler qu'une nouvelle ère à commencée, plus que pour une accroche rapide et efficace. Car on ne peut pas dire qu'avec ce morceau Nightwish frappe un gros coup. Le règlement de compte imposé par le groupe à Anette envers son ancienne frontwoman nous rappelle rapidement l'épisode tragique (et douteux ?) qui nous a amené aujourd'hui à cette situation. Comme pour dire « un nouveau Nightwish est né ».
Seulement voilà, c'est probablement un peu trop le cas. Et pas forcément dans le bon sens. Dès les premières minutes on sent que quelque chose cloche très fortement. Sortant de plusieurs jours de la maladie la belle Anette est à la ramasse totale. « Bye Bye Beautiful » n'étant pas trop en place, on passe d'emblée sur un « Dark Chest of Wonders » qui a plus l'allure d'un test censé rassuré que d'une continuité de concert. Si l'on peut pardonner quelques écarts de début de concert, le massacre qui va nous être proposé par la suite devient vite pénible pour nos oreilles. « The Siren » marque le début de la fin. Qu'on aime ou qu'on n'aime pas, ce morceau est divinement chanté sur album, avec l'ambiance et la sensualité qui vont avec. Sauf que là il est littéralement massacré. Les envolées vocales de la petite nouvelle sont catastrophiques et ne ressemblent à rien. Difficile à croire. Comment un groupe de cette envergure a-t-il pu faire une telle erreur de casting ? Soir sans ?
Le plus inquiétant semble pourtant être le spectacle global. Le son à beau être monumental et d'une clarté et puissance impressionnante, et le jeu de lumière somptueux, on ne peut que constater que peu importe ce qu'il joue, la musique du groupe a énormément perdu en patate et en puissance. Forcément, la plupart des morceaux ayant été réajustés pour une voix bien moins puissante, la guitare est maintenant noyée dans une montagne de sample. Mais c'est aussi ça Nightwish aujourd'hui, des orchestrations majestueuses avant une musique efficace. Certains le lui reprocheront, d'autres adhéreront. Alors c'est sur les claviers de Tuomas que pas mal de regards se porte, la dame Anette n'étant pas non plus une frontwoman de choc (décidément !!), il faut bien regarder quelque chose. Sauf qu'à force de regarder le compositeur de talent, on se dit que décidément le succès n'a pas que des avantages. La prétention, par exemple. Le beau gosse semble maintenant préférer jouer les playboys et prendre la pose que se concentrer sur sa musique. C'est sûre qu'un flash dans les yeux ça fait toujours un peu moins mal qu'un headturning de folie. Ce n'est pas non plus Emppu qui fera le spectacle, celui préférant probablement lancer des brouettes de médiator plutôt que de se concentrer sur ses (nombreux) pains (non, pas le groupe). Quand à Jukka très bien mis en avant sur la tournée précédente, il semble transparent. Alors qu'est-ce qu'il nous reste au juste ?
C'est bien sur Marco qu'il faut miser pour être le moins déçu possible. Car chez lui on parvient facilement à discerner le plaisir et la passion qui ne semble en rien être simulée par diverses raisons. On note même les beaux progrès que le bassiste a accomplit tant au niveau de son jeu de basse, qu'au niveau vocal. Mais il faut avouer qu'on a toujours connu le sieur bosseur, que ce soit dans Sinergy ou dans Nightwish, et on constate que le travail achevé avec Tarot ne lui est que bénéfique. C'est à se demander si ce n'est pas lui maintenant la figure emblématique du groupe. Et pendant ce temps le festival de faussetés continue. « The Poet and the Pendelum » pourtant magnifique sur album prend des allures de messe soporifique.
Le problème est bien simple. Ce à quoi l'on assiste là n'est plus un concert d'un groupe, surtout pas d'un tel niveau. C'est une explosion d'individualité qui fait que l'ensemble semble tellement décousu qu'il paraît quasiment impossible de rentrer pleinement dan le show. D'où l'ennuie profond lors de morceaux encore peu rodés sur scène et qui ne risquent pas de le devenir si le groupe poursuit dans cette voie. Déjà de nombreuses personnes quittent la salle pour se réfugier dans un hall bien moins propice à la déception et l'énervement. Mais l'apogée de ce dégout arrive en fin de show, alors que quelques vieux morceaux sont dépoussiérés. On commence avec un « Sacrament of Wilderness » desuet, sans saveur, plat à souhait, qui curieusement est peut-être le morceau vocalement le moins détruit ce soir ! « Nemo » aura droit à son ovation en tant que morceau le plus populaire du groupe (ce qu'il ne faut pas dire, on vous jure) et passe relativement bien le cap de la nouvelle formule. Et déjà (seulement ?) on arrive au rappel.
Un rappel anthologique avec un « Wishmaster » nouvelle formule à non seulement vous faire demander pourquoi vous avez payé 32€ pour entendre une immondité de la sorte, mais carrément pourquoi vous avez un jour accroché à ce groupe. C'est bien simple, ça ne ressemblait à rien. « Wish I Had an Angel » ne sera que formalité, rien n'y changera, la déception est trop grande.
Alors comment conclure de façon à ne pas répéter ce qu'on a déjà dis ? En disant que certains auront beau nous reprocher de trop nous porter sur la voix de la nouvelle, mais on répondra toujours, comment faire autrement ? Non pas que Anette soit mauvaise chanteuse, sa voix bien à elle fait qu'elle doit pouvoir assurer, mais pas dans un tel registre. La tache demandée est trop lourde par rapport à ses capacités vocales, techniques et scéniques, et permettez nous de douter fortement que le temps y changera quelque chose. Et de toute manière à quoi bon ? Parce que même si elle parvient par miracle à s'intégrer pleinement dans son environnement, il n'y aujourd'hui plus aucune magie entre la scène et la fosse. C'est bien simple, il y a un mur énorme dressé entre le groupe et son public, qui fait que plus aucune émotion, plus aucun feeling, plus rien ne transite. Et c'est bien là le plus grave.
Et de toute manière, cette soirée catastrophique n'est-elle pas tout simplement la preuve que ce qui a fait de Nightwish un groupe aussi monstrueux c'était avant tout sa voix ? Après tout, Tuomas aura beau couvrir sa musique d'autant de chœurs qu'il le voudra, ce qui a fait son originalité et que le groupe s'est fait une place loin d'être gagnée d'avance (qui a dit une tournée en première partie de Rage sur la tournée Oceanborn ?), c'était avant tout son chant, à l'époque où le groupe faisait encore du heavy metal. Once était déjà un tournant, mais après ce 22 mars 2008, on ne peut s'empêcher de penser que l'innocence et la crédulité des débuts s'en est allé, et que Nightwish n'est plus qu'aujourd'hui un mauvais coverband de luxe de lui-même, et un banal groupe à chanteuse parmi tant d'autres. Triste vérité pour le premier groupe que votre serviteur a écouté…
Set-List :
--INTRO--
01. Bye bye beautiful
02. Dark chest of wonders
03. Whoever brings the night
04. The siren
05. Amaranth
06. The islander
07. The poet and the pendulum
08. Sacrament of Wilderness
09. Last of the wilds
10. Sahara
11. Nemo
--RAPPEL--
12. Wishmaster
13. Wish i had an angel
Modifié en dernier par guardianofsteel le 25 mars 2008, 23:30, modifié 1 fois.
Thrashos dans la voiture au Rock Am Bach pendant la tempête a écrit :Putain on va crever coincé là-dedans comme un hérisson dans un pot de Mc Fleury
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Re: NIGHTWISH tournée française 2008
Je déteste Nightwish donc j'en ai rien à faire, mais j'ai lu ton CR en entier et il m'a bien fait marrer
Félicitation pour ta prose
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Globox666 a écrit :J'ai l'impression au niveau des cris que c'est la bande son d'un film porno gay avec un mec derrière avec un gros chibre et un autre devant avec un tout petit trou de balle...
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Re: NIGHTWISH tournée française 2008
C'est ce que je craignais dans ma chro de l'album, que tout ca soit tellement surproduit, que sur scene il n'en reste rien...
Bon, à voir sur les autres dates si c'etait effectivement un jour sans, mais j'en doute...
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GANDALF
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It's empty and cold without you here, too many people to ache over"
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Re: NIGHTWISH tournée française 2008
Pareil que féfé , en tout cas bravo pour ton CR guardian!féfé a écrit :Je déteste Nightwish donc j'en ai rien à faire, mais j'ai lu ton CR en entier et il m'a bien fait marrer
Félicitation pour ta prose
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Re: NIGHTWISH tournée française 2008
Merci. Et voici un moment fort du concert, le "The Siren" dont je parlais plus haut
Thrashos dans la voiture au Rock Am Bach pendant la tempête a écrit :Putain on va crever coincé là-dedans comme un hérisson dans un pot de Mc Fleury