NAPALM DEATH + EYEHATEGOD + MISERY INDEX + ROTTEN SOUND + BAT 07.02-08.03.2020
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Pour une tournée, SVP postez toutes les dates européennes disponibles dans le topic + la période ou quelques dates dans le titre du topic.
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- olivier64
- Defender of the Faith
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NAPALM DEATH + EYEHATEGOD + MISERY INDEX + ROTTEN SOUND + BAT en tournée européenne en février /mars 2020, avec 5 dates en France ! (Lyon le 27/02, Nantes le 28/02,Toulouse le 29/02,Biarritz le 01/03 et Paris le 03/03).
NAPALM DEATH + EYEHATEGOD + MISERY INDEX + ROTTEN SOUND + BAT tour 2020
Tiens, le Warehouse se met au metal...
ChaNoir a écrit :Merde on n´est pas venus pour voir Chantal Goya en perfecto!
Metalrunner a écrit :Je sais je suis un thrasheur romantique et fragile
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- Metal Heart
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NAPALM DEATH + EYEHATEGOD + MISERY INDEX + ROTTEN SOUND + BAT tour 2020
A Toulouse le même soir que Testament Exodus Death Angel dommage....
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- Metal Heart
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NAPALM DEATH + EYEHATEGOD + MISERY INDEX + ROTTEN SOUND + BAT tour 2020
C est un peu con mais je choisis la soirée thrash.
NAPALM DEATH + EYEHATEGOD + MISERY INDEX + ROTTEN SOUND + BAT tour 2020
Pareil, merde quels couillons !
- BurningDarkness
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NAPALM DEATH + EYEHATEGOD + MISERY INDEX + ROTTEN SOUND + BAT tour 2020
Belle tournée, j'espère en être pour Saarbrucken !
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- Chibre lorrain
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Re: NAPALM DEATH + EYEHATEGOD + MISERY INDEX + ROTTEN SOUND + BAT tour 2020
BAT!!!
Thrashos dans la voiture au Rock Am Bach pendant la tempête a écrit :Putain on va crever coincé là-dedans comme un hérisson dans un pot de Mc Fleury
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Je vais les voir à Nuremberg!!
Globox666 a écrit :Picoler en écoutant du metal avec le cul qui sent le mixa bébé, ça c'est subversif !
Présent à Nantes dans le cadre du festival Nantes Deathfist avec le Metalveilleur à priori, enfin si il réussit à acheter sa place au Super U.
ChaNoir a écrit :Merde on n´est pas venus pour voir Chantal Goya en perfecto!
Metalrunner a écrit :Je sais je suis un thrasheur romantique et fragile
CR
Bon j'aurais dû m'en douter, l'énergumène mentionné ci - dessus n'est pas venu.
Un mot sur le lieu : le Warehouse, ex - LC Club, est une discothèque spécialisée dans les musiques électroniques à la base. Et là est précisément le problème pour moi, ça en est resté une dans les aménagements et je trouve que ce n'est pas adapté pour des concerts même si le son est très bon. En tout cas perso je n'aime pas, contrairement à un copain qui y est venu il n'y a pas longtemps pour une soirée indus. C'est con, c'est aussi là qu'a lieu le Black Speech. Une chose que j'ai remarqué : des barrières métalliques avaient été disposées pour limiter l'accès à toute la discothèque et notamment à la mezzanine (qui était quand même en partie ouverte pour l'accès à la terrasse fumeur et le merch), et sur toutes était mis un drapeau de pub du Warehouse mentionnant "concerts - culture - club". Pour moi si vraiment les concerts ont pris le pas sur le club il faut réaménager. Truc que j'ai trouvé très con pour les 3 - 4 premiers concerts (pour les autres ils sont restés éteints) : il y a évidemment des jeux de lumière partout et donc y compris dans la fosse, or le lighteux les utilisait aussi et ça ne mettait pas en valeur les groupes alors qu'ils l'auraient mérité tout autant que les autres. Et puis ces rangées de boules lumineuses genres vieil éclairage d'hôpital en plus petit, toujours au - dessus de la fosse... Elles ne fonctionnaient pas pendant les concerts mais entre elles étaient allumées et bougeaient dans un mouvement de vague, que c'était agaçant !
Les groupes, j'ai mis aussi ceux en plus de ceux susmentionnés :
-Première Ligne : groupe français de pornOï! trashcoholik, tout un programme. C'est souvent brouillon et le son n'est pas super - bon, mais c'est rigolo ça ne se prend pas au sérieux. Pour preuve le chanteur affublé d'un tablier de boucher bien maculé mentionnant le nom du groupe et qui change régulièrement de couvre - chef dont un casque de viking en peluche et un marteau en plastique qui va avec. Merci aussi les copains qui mettent un peu d'ambiance dans le maigre public d'alors.
-Grind-O-Matic : groupe là aussi français de progessive grindcore. Oulala... Progressif ça ? Ah bon ? En tout cas ça ne passe pas du tout, du coup je fais un tour sur la terrasse fumeur prendre l'air et écouter de la musique sur mon lecteur numérique.
-Violent Encounter : groupe belgo - mexico - français -quel mélange ! - de goregrind. Deux gratteux, un chanteur et une batterie juste là pour faire joli mais sans personne derrière puisqu'auditivement parlant c'est une bande - son qui accompagne le groupe. Ce sera donc sans moi, et du coup même punition que le précédent. Autre particularité : les trois zicos portaient des cagoules, au moins ça change des capuches.
-Grist : groupe français de grindcore. Ah, enfin un groupe sérieux ! Il y a des groupes de grind qui passent et d'autres non chez moi. Ça ne m'emballe pas plus que ça mais eux sont dans la bonne case. C'est carré, ça joue bien.
-Fange : groupe breton de harsh sludge death. Ah tiens, un peu de death dans un fest qui s'appelle le Nantes Deathfist. Ça joue correctement et sans bavure, avec des moments bien énervés et d'autres plus calmes, du coup ça passe là aussi.
-Bat : groupe américain de heavy speed metal. Mais c'est que c'est très très bon ça ! De chouettes compos bien exécutées par un groupe visiblement heureux d'être là ça fait vraiment plaisir à voir. Le public ne s'y est pas trompé car là il est vraiment nombreux et ça pogote allègrement dans la fosse.
-Eyehategod : groupe américain de sludge. Ce n'était pas mauvais musicalement parlant mais je me suis ennuyé, cependant comme il y avait désormais du monde et que j'avais une bonne place à la partie de la mezzanine ouverte j'ai supporté. Il y avait visiblement des fans du groupe dans le public car là aussi ça bougeait bien dans la fosse et surtout certains ont scandé le nom du groupe.
-Misery Index : groupe américain de deathgrind. La très bonne surprise de la soirée qui m'a fait comprendre pourquoi certains groupes de grind passent chez moi et d'autres non : les titres courts (et évidemment bien joués), je trouve que ça crée une bonne dynamique. Là encore ça pogote bien dans le public.
-Rotten Sound : groupe suédois de grindcore. On sent bien les vieux briscards qui n'ont plus rien à prouver, mais c'est bien calme pour du grindcore... J'ai trouvé que ça venait un peu comme un cheveu sur la soupe après le groupe précédent.
-Napalm Death : là aussi groupe de grindcore mais anglais. Là aussi la différence est flagrante ! Set le plus énervé de la soirée avec une fosse au diapason, servi notamment par un chanteur super - énergique (et revendicatif aussi : on a notamment eu droit à un couplet très "me too" :"my body is my choice, your body is your choice !"). Ajoutez à ça des titres courts et voilà un set que j'ai bien apprécié. À noter deux reprises en fin de set : une des Dead Kennedys et une de Sonic Youth.
Bref soirée pas mal malgré un cadre hors - sujet et un fest qui devrait changer de nom parce qu'il fait un peu tromperie sur la marchandise.
Bon j'aurais dû m'en douter, l'énergumène mentionné ci - dessus n'est pas venu.
Un mot sur le lieu : le Warehouse, ex - LC Club, est une discothèque spécialisée dans les musiques électroniques à la base. Et là est précisément le problème pour moi, ça en est resté une dans les aménagements et je trouve que ce n'est pas adapté pour des concerts même si le son est très bon. En tout cas perso je n'aime pas, contrairement à un copain qui y est venu il n'y a pas longtemps pour une soirée indus. C'est con, c'est aussi là qu'a lieu le Black Speech. Une chose que j'ai remarqué : des barrières métalliques avaient été disposées pour limiter l'accès à toute la discothèque et notamment à la mezzanine (qui était quand même en partie ouverte pour l'accès à la terrasse fumeur et le merch), et sur toutes était mis un drapeau de pub du Warehouse mentionnant "concerts - culture - club". Pour moi si vraiment les concerts ont pris le pas sur le club il faut réaménager. Truc que j'ai trouvé très con pour les 3 - 4 premiers concerts (pour les autres ils sont restés éteints) : il y a évidemment des jeux de lumière partout et donc y compris dans la fosse, or le lighteux les utilisait aussi et ça ne mettait pas en valeur les groupes alors qu'ils l'auraient mérité tout autant que les autres. Et puis ces rangées de boules lumineuses genres vieil éclairage d'hôpital en plus petit, toujours au - dessus de la fosse... Elles ne fonctionnaient pas pendant les concerts mais entre elles étaient allumées et bougeaient dans un mouvement de vague, que c'était agaçant !
Les groupes, j'ai mis aussi ceux en plus de ceux susmentionnés :
-Première Ligne : groupe français de pornOï! trashcoholik, tout un programme. C'est souvent brouillon et le son n'est pas super - bon, mais c'est rigolo ça ne se prend pas au sérieux. Pour preuve le chanteur affublé d'un tablier de boucher bien maculé mentionnant le nom du groupe et qui change régulièrement de couvre - chef dont un casque de viking en peluche et un marteau en plastique qui va avec. Merci aussi les copains qui mettent un peu d'ambiance dans le maigre public d'alors.
-Grind-O-Matic : groupe là aussi français de progessive grindcore. Oulala... Progressif ça ? Ah bon ? En tout cas ça ne passe pas du tout, du coup je fais un tour sur la terrasse fumeur prendre l'air et écouter de la musique sur mon lecteur numérique.
-Violent Encounter : groupe belgo - mexico - français -quel mélange ! - de goregrind. Deux gratteux, un chanteur et une batterie juste là pour faire joli mais sans personne derrière puisqu'auditivement parlant c'est une bande - son qui accompagne le groupe. Ce sera donc sans moi, et du coup même punition que le précédent. Autre particularité : les trois zicos portaient des cagoules, au moins ça change des capuches.
-Grist : groupe français de grindcore. Ah, enfin un groupe sérieux ! Il y a des groupes de grind qui passent et d'autres non chez moi. Ça ne m'emballe pas plus que ça mais eux sont dans la bonne case. C'est carré, ça joue bien.
-Fange : groupe breton de harsh sludge death. Ah tiens, un peu de death dans un fest qui s'appelle le Nantes Deathfist. Ça joue correctement et sans bavure, avec des moments bien énervés et d'autres plus calmes, du coup ça passe là aussi.
-Bat : groupe américain de heavy speed metal. Mais c'est que c'est très très bon ça ! De chouettes compos bien exécutées par un groupe visiblement heureux d'être là ça fait vraiment plaisir à voir. Le public ne s'y est pas trompé car là il est vraiment nombreux et ça pogote allègrement dans la fosse.
-Eyehategod : groupe américain de sludge. Ce n'était pas mauvais musicalement parlant mais je me suis ennuyé, cependant comme il y avait désormais du monde et que j'avais une bonne place à la partie de la mezzanine ouverte j'ai supporté. Il y avait visiblement des fans du groupe dans le public car là aussi ça bougeait bien dans la fosse et surtout certains ont scandé le nom du groupe.
-Misery Index : groupe américain de deathgrind. La très bonne surprise de la soirée qui m'a fait comprendre pourquoi certains groupes de grind passent chez moi et d'autres non : les titres courts (et évidemment bien joués), je trouve que ça crée une bonne dynamique. Là encore ça pogote bien dans le public.
-Rotten Sound : groupe suédois de grindcore. On sent bien les vieux briscards qui n'ont plus rien à prouver, mais c'est bien calme pour du grindcore... J'ai trouvé que ça venait un peu comme un cheveu sur la soupe après le groupe précédent.
-Napalm Death : là aussi groupe de grindcore mais anglais. Là aussi la différence est flagrante ! Set le plus énervé de la soirée avec une fosse au diapason, servi notamment par un chanteur super - énergique (et revendicatif aussi : on a notamment eu droit à un couplet très "me too" :"my body is my choice, your body is your choice !"). Ajoutez à ça des titres courts et voilà un set que j'ai bien apprécié. À noter deux reprises en fin de set : une des Dead Kennedys et une de Sonic Youth.
Bref soirée pas mal malgré un cadre hors - sujet et un fest qui devrait changer de nom parce qu'il fait un peu tromperie sur la marchandise.
ChaNoir a écrit :Merde on n´est pas venus pour voir Chantal Goya en perfecto!
Metalrunner a écrit :Je sais je suis un thrasheur romantique et fragile
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J'en étais mercredi à Saarbrucken. J'ai passé une bonne soirée, le package était vraiment nickel. Impressionné aussi par la vitesse de rotation des plateaux : 17h30 début de Bat, 22h30 fin de Napalm Death ! Nickel avec de la route à faire ensuite...
Tiens, je pensais que c'était juste la gérance du Warehouse qui avait exigé des horaires aussi avancés. Moi par contre je n'avais que 15 bornes pour rentrer donc ça ne m'aurais pas dérangé que ce soit plus tard. Mais c'est vrai que pour ceux qui ont de la route c'est bien.
Everflow : énorme ! C'est fou quand même que ce titre fasse l'objet d'autant de reprises, il a clôturé le set de Carpenter Brut au dernier Motocultor aussi.
Everflow : énorme ! C'est fou quand même que ce titre fasse l'objet d'autant de reprises, il a clôturé le set de Carpenter Brut au dernier Motocultor aussi.
ChaNoir a écrit :Merde on n´est pas venus pour voir Chantal Goya en perfecto!
Metalrunner a écrit :Je sais je suis un thrasheur romantique et fragile
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C'était excellent à Biarritz dimanche soir. Quelle bonne idée de faire tourner 5 groupes extrêmes dans des styles différents ! Sur les 5, je n'ai déjà vu que NAPALM DEATH, je ne connais les autres que de nom, mais ce sont des groupes dont on voit passer le nom depuis 20 ans (à part BAT plus récent bien sur). Les conditions, comme tout le temps à l'Atabal, sont parfaites niveau organisation, son et lights.
18 h, BAT entre en scène devant un public très clairsemé. Les gars savent tenir une scène, et musicalement - et vocalement - me font penser à un autre trio, au VENOM des débuts, c'est à dire une version de MOTORHEAD speed et crade. Très bon. 30 mn de set, la salle s'est ben remplie.
ROTTEN SOUND : les finlandais ne font pas de quartier, eux aussi n'ont que 30 mn pour jouer, et grosse intensité de leur crust/grind old-school. Leur son ce soir me fait penser au tout début de la scène death scandinave vers 1989-1991, quand les jeunes groupes de death étaient infuencés par la scène crust/D beat. Vraiment excellent à tous les niveaux, et quel chant ! Le bassiste a bobo au poignet, qu'il secoue à la fin d'un titre tellement il a joué vite et fort. La salle est maintenant quasi sold-out.
MISERY INDEX poursuit sur la même lancée, avec leur death brutal ultra efficace. Le bassiste et un des gratteux se partagent le chant, ce qui amène encore plus d'énergie à leur set, qui n'en avait pas besoin. Grosse maîtrise instrumentale, style death bien classique, titres accrocheurs (la tuerie Choir Invisible), belle surprise et grosse claque !
On change carrément de style avec les sludgeurs de EYEHATEGOD : très gros son de guitare, le légendaire Jimmy Bower se dandine, hilare, tout en jouant ses riffs groovy, pendant que le chanteur, une sorte de hippie punk, fait des doigt d'honneur au public à tout va, a priori mécontent de l'accueil assez froid du public. Faut dire que même les 2 gars devant moi avec de t-shirts EYEHATEGOD ont un manque d'enthousiasme flagrant. Le sludge, contrairement au doom, c'est pas mon truc, les morceaux n'ont pas de structure précise, pas de refrain ou de passages mémorables, mais pour ma première expérience du style en live, c'est bien passé ! Le groupe finit son concert avec un long larsen de 2 ou 3 mn. Le groupe le plus extrême de la soirée ?
NAPALM DEATH, on ne les présente plus. Depuis plus de 30 ans ils sillonnent inlassablement les routes du monde entier. Barney fatigue, il fait moins de kilomètres que d'habitude, mais est toujours aussi motivé et présent vocalement. J'aime pas trop Danny Herrera à la batterie, trop propre, et visuellement passif (l'inverse de son prédécesseur), mais il assure bien. Musicalement, c'est toujours aussi foutraque, mais joussif et les Scum, Suffer The Children, If The Truth Be Known, Nazi Punks Fuck Off sont toujours aussi énormes. C'est sur une surprenante reprise de SONIC YOUTH, White Cross, que se termine cette grosse heure de grind.
18 h, BAT entre en scène devant un public très clairsemé. Les gars savent tenir une scène, et musicalement - et vocalement - me font penser à un autre trio, au VENOM des débuts, c'est à dire une version de MOTORHEAD speed et crade. Très bon. 30 mn de set, la salle s'est ben remplie.
ROTTEN SOUND : les finlandais ne font pas de quartier, eux aussi n'ont que 30 mn pour jouer, et grosse intensité de leur crust/grind old-school. Leur son ce soir me fait penser au tout début de la scène death scandinave vers 1989-1991, quand les jeunes groupes de death étaient infuencés par la scène crust/D beat. Vraiment excellent à tous les niveaux, et quel chant ! Le bassiste a bobo au poignet, qu'il secoue à la fin d'un titre tellement il a joué vite et fort. La salle est maintenant quasi sold-out.
MISERY INDEX poursuit sur la même lancée, avec leur death brutal ultra efficace. Le bassiste et un des gratteux se partagent le chant, ce qui amène encore plus d'énergie à leur set, qui n'en avait pas besoin. Grosse maîtrise instrumentale, style death bien classique, titres accrocheurs (la tuerie Choir Invisible), belle surprise et grosse claque !
On change carrément de style avec les sludgeurs de EYEHATEGOD : très gros son de guitare, le légendaire Jimmy Bower se dandine, hilare, tout en jouant ses riffs groovy, pendant que le chanteur, une sorte de hippie punk, fait des doigt d'honneur au public à tout va, a priori mécontent de l'accueil assez froid du public. Faut dire que même les 2 gars devant moi avec de t-shirts EYEHATEGOD ont un manque d'enthousiasme flagrant. Le sludge, contrairement au doom, c'est pas mon truc, les morceaux n'ont pas de structure précise, pas de refrain ou de passages mémorables, mais pour ma première expérience du style en live, c'est bien passé ! Le groupe finit son concert avec un long larsen de 2 ou 3 mn. Le groupe le plus extrême de la soirée ?
NAPALM DEATH, on ne les présente plus. Depuis plus de 30 ans ils sillonnent inlassablement les routes du monde entier. Barney fatigue, il fait moins de kilomètres que d'habitude, mais est toujours aussi motivé et présent vocalement. J'aime pas trop Danny Herrera à la batterie, trop propre, et visuellement passif (l'inverse de son prédécesseur), mais il assure bien. Musicalement, c'est toujours aussi foutraque, mais joussif et les Scum, Suffer The Children, If The Truth Be Known, Nazi Punks Fuck Off sont toujours aussi énormes. C'est sur une surprenante reprise de SONIC YOUTH, White Cross, que se termine cette grosse heure de grind.