Pestpop 2007

[Pierre]

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Je viens devoir sur Viamichelin, avec leur plan, on arrive directement dans la rue où est située la salle Il n'y a plus qu'à rechercher les supermarchés, maintenant

[guardianofsteel]

C'est un bordel assez monstrueux pour y aller! Du l'achat du GPS il y a une heure ^^ Ce que je peux vous dire, c'est que une fois à Aalst, il faut passer sur un grand pont et il y a un feu juste après. Il faut prendre à gauche, puis tout de suite à gauche pour longer le pont. Au bout à droite, puis c'est toujours tout droit, vous pouvez pas le rater!

[Talasquin]

Je viens devoir sur Viamichelin, avec leur plan, on arrive directement dans la rue où est située la salle Il n'y a plus qu'à rechercher les supermarchés, maintenant

Putain de Viamichelin de mes couilles en peau de bête

La dernière fois que j'ai suivi un de leurs itinéraires, je me suis ramassé une heure de détour dans les dents.
Pour un truc qui est sensé être mis à jour très fréquemment, c'est malheureux d'indiquer des radars fixes qui sont 10 km plus loin et des antionales qui existent plus.

Leurs GPS sont très bien par contre, à ce qu'il paraît.

[Gandalf]

Je confirme pour leur GPS, on en a parlé avec Blackoum dans un topic dédié, et j'ai pu le tester en bonne situation pendant le week end en Belgique et Luxembourg. Rien à redire dans 90% des cas. Il m'a bien sorti de la merde à Anvers, et nickel aussi pour trouver une petite rue du patelin Longwy
C'est efficace dans les villes. Apres, pour les grandes routes, autoroutes, bah, les panneaux et comme on faisait avant ca suffit bien.
Mais pour les villes a l'etranger
Y a quelques bugs, quelques incohérences, ca reste un gadget pas encore 100% au point. Mais ca m'a bien annoncé les radars fixes, les points d'intérêt que je voulais, et c'est fiable.

[Pierre]

Je viens devoir sur Viamichelin, avec leur plan, on arrive directement dans la rue où est située la salle Il n'y a plus qu'à rechercher les supermarchés, maintenant

Putain de Viamichelin de mes couilles en peau de bête

La dernière fois que j'ai suivi un de leurs itinéraires, je me suis ramassé une heure de détour dans les dents.
Pour un truc qui est sensé être mis à jour très fréquemment, c'est malheureux d'indiquer des radars fixes qui sont 10 km plus loin et des antionales qui existent plus.

Leurs GPS sont très bien par contre, à ce qu'il paraît.

Bah j'ai comparé les itinéraires de Viamichelin et de Mappy, et c'est Viamichelin qui est le plus fiable. Je dois avoir apparemment de meilleures connaissances géographiques que Mappy, parce qu'ils nous indiquaient de passer par Valenciennes et Bruxelles, ce qui faisait un détour d'une cinquantaine de kilomètres sans compter les embouteillages du périph' bruxellois Alors qu'avec l'itinéraire de Viamichelin, on a la route directe et avec le moins d'embouteillages. Donc pour une fois, on peut leur faire confiance.

[Talasquin]

Le truc, c'est que je doute pas que globalement leur itinéraire soit fiable, c'est quand ça se précise au niveau des petites rues et des dernières inbdications pour rallier un point précis que souvent, ça foire.

Bon, va pour Viamichelin, mais je te préviens, si on se perd, je t'encule.

Merde, faudrait pas qu'il nous sème exprès le Pierre du coup


La connerie à pas faire c'est partir avec plusieurs itinéraires faits sur le net. C'est le plan à finir par tout mélanger et là, c'est la maxi-crotte.

[Pierre]

Oula, il va falloir que je fasse beaucoup de musculature anale et fessière, parce qu'aller à un festival à l'étranger sans se paumer au moins une fois, ça n'existe pas Et puis si on se paume, il n'y a que moi qui comprends à peu près le flamand (enfin juste ce qu'il faut pour lire les panneaux et demander le chemin) alors pas touch à mes fesses
Nan mais sur Viamichelin, ils ont mis un petit plan de Wieze et ça a l'air d'être sur l'une des deux rues principales du village. Mais sinon, oui, ne prendre qu'un intinéraire, ça évitera toute confusion.

[tiamat]

*Pendant ce temps à l'arrière de la voiture...*
Et donc...*hic* C'est que la 15ième... *hips* En plus c'est pas moi... qui conduit.

ATTENTION LA BELGIQUE.... TIAMAT LE VIKING VA..... TE FAIRE GOUTER SES CORNES...

*tate la glacière* Mon précieux....

[Talasquin]

Mise en garde préalable toutefois : le premier qui vomit dans ma caisse, je lui pisse dans les yeux, je lui chie dans la bouche et je le largue au milieu de la Picardie, à poil et sans un rond.

A part ça tout est permis

[tiamat]

Bon ça va, on peut toujours ficken dans la caisse et en foutre partout .

[Talasquin]

On peut ficken dans la caisse (de toute façon, c'est ma bagnole et moi je ficken comme une machine) mais on en met partout à la fenêtre.

C'est que Talasquine prend la voiture la semaine, et je me vois mal trouver une explication valable en cas de carte de l'Europe sur la banquette arrière

[Looner]

Rendez-vous à Wieze
Je pars demain matin.

[Talasquin]

Hey Looner bien cool de te retrouver là-bas

A samedi

[Pierre]

Bon ça va, on peut toujours ficken dans la caisse et en foutre partout .

En flamand on dit "neuken" Ca pourra toujours te servir

[tiamat]

Et comment on dit "embrasse moi" monsieur le traducteur ambulant ?

[Pierre]

Là je sais pas par contre

Si, en fait c'est "zoen mij" (prononcer zoun meï)

[guardianofsteel]

A demain

[Gandalf]

Y avait pas le live acoustique de JOP ce soir ?
Si vous avez raté ca, vous avez raté le meilleur du we la haut les gars !

[tiamat]

Eh bien quel concert mes amis ! J'en suis encore tout retourné, probablement le concert de 2007 pour moi.

[guardianofsteel]

Je crois que je ne peux que confirmer. Je ne trouve aucun mots pour exprimer ce qui s'est passé lors de ce concert. Circle II Circle avait bien chauffé le public qui commencait à s'exciter, terminant son set par un énorme enchainement Conversation Piece / Follow Me / Taunting Cobras et Edge of Thorns avec Chris Caffery.

Jon a d'entrée annoncé que le set serait spécial, et je suis sure qu'il l'aurait été encore plus si le groupe n'avait pas dut écourter sa prestation pour cause de retard dans le timing. Reste que le CR va bientôt venir, mais pour l'idée, voici la set-list :

- Intro
- Warriors
- Sirens
- Maniacal Renderings
- Evil Besides You
- Timeless Flight
- - - - - - - - - - - - - - -
- Streets
- Jesus Saves
- Tonight He Grins Again
- Strange Reality
- New York City Don't Mean Nothing
- If I Go Away
- Heal My Soul
- Ghost in the Ruins
- Agony and Ecstasy
- Somewhere in Time
- Believe
- - - - - - - - - - - - - - -
- Through the Eyes of the King
- Hall of the Mountain Kings (avec Chris Caffery)

[tiamat]

Au programme du report de Pierre à venir : une nana qui nous indique la route en Flammand et avec qui on s'amuse en français, une Talasquin avec marqué Pénis dans le dos, des bières de trolls et Looner aussi dans la foulée .

[metal militia]

et dire que j'ai raté ça parce que je devais m'occuper de mes grands parents qui sont maintenant trop vieux pour conduire.
La prochaine fois , je ferais plus attention aux concerts qu'il peut y avoir avant de m'engager auprès de ma famille.(bon j'avais déjà raté l'anniversaire de ma mère le 8 avril dernier pour cause de Killer fest , ça aurait fait un peu beaucoup si je les avais de nouveau planté! )

Pourtant, qu'est ce que ça avait été bon au graspop, ça me fout trop les boules de les avoir raté!

[guardianofsteel]

Voilà le report!

Deuxième édition de ce festival belge, qui avait connu un succès sympathique l'an dernier. On ne peut pas en dire autant pour cette édition, qui si elle renferme des noms qui ne manquent en rien de qualité, voit une affluence ridicule pointer son nez. On ne sera que quelques centaines, 6/7 tout au plus, pour s'éclater sur une affiche éclectique. L'évènement du jour, en plus d'une apparition assez peu fréquente de My Dying Bride, est évidemment la présence au programme des 3 groupes des anciens Savatage. Excitation non contenue donc...


La journée commence lentement, et pour cause de repas, on croit rater Tomorrow's Eve, alors qu'en réalité, c'est Savage Circus qui se produit dans la salle, alors que nous sommes toujours dans notre voiture. On jette un coup d’œil rapide à After All, qui eux, évoluent dans un registre plus thrash. La prestation est honorable et se laisse regarder. Une petite reprise du "Metal Thrashing Mad" de Anthrax, puis s'en va. Alors que les concerts s'enchaînent sur la grande et petite scène (des groupes locaux, souvent sans grand intérêt!), on se rend compte de la couillonade quand Tomorrow's Eve monte sur scène, et qu'on constate la moleté du packaging. Notre soif aura raison de notre patience.


Le premier set qui nous intéresse est celui de ELIS. Pas que leur musique soit particulièrement exceptionnelle, mais elle reste plaisante à écouter. Et puis il y a la découverte de la ravissante Sandra, remplaçante de Sabine, décédé tragiquement il y a quelques mois. Peut-être triste et difficile à dire, mais le concert on assiste là est le meilleur du groupe, dont j'ai pu assister depuis longtemps. Hormis la première fois où je les ai découvert (2003), ce set surpassait en tous points tous les autres.
La flamme habite toujours les membres originels du groupe, qui jouent leur musique avec le poids de cette douleur sur leurs épaules, alors que Sandra assure et tient superbement la scène, n'essayant jamais de voler la vedette à Sabine, à laquelle elle offrira même une chanson. Sa voix plus posée s'adapte au son d'ELIS et lui donne même un petit quelque chose en plus. Un bon set.


On passe aux choses sérieuses avec CHRIS CAFFERY. Le bonhomme, connu pour être guitariste de Savatage, et partiellement chez Doro, tient ici le rôle de frontman. Un peu trop même. Parce que les compos ont beau être bien plus efficaces en live que sur albums, le grand n'importe quoi disparaissant en partie, le problème, c'est que les musiciens qui l'entourent sont invisible.
C'est bien simple, on ne voit que Chris, qui mets ses talents de guitariste un peu entre parenthèse, pour se consacrer au chant, même s'il gratte toujours, et se charge toujours des solos. Oui, il fait tout. Et c'est bien là que c'est dommage, parce qu'avec des compères qui toucheraient autant que les groupes de ses collègues, CAFFERY pourrait donner plus que des prestations tout juste correctes.


Décidément, c'est la journée des projets solos. Voici que débarque Timo KOTIPELTO, vocaliste de Stratovarius. Vennu nous présenter son nouvel opus Serenity, le Finlandais s'est entouré des même musiciens que lors de la tournée du précédent album. Fort logiquement, la courte set-list es taxée sur Serenity ("Serenity", "Sleep Well",..), mélangé à de trop rares extraits de ses premiers essais. C'est d'ailleurs une chanson du premier disque, "Reasons" qui clôt un concert mené de main de maître par un Timo qui montre son expérience et son talent de frontman, aussi bien que dans son projet principal.


L'ambiance monte d'un cran, lorsque CIRCLE II CIRCLE monte sur les planches. Deuxième acte de la trilogie Savatage de la journée, et le premier gros morceau. Zak Stevens est ovationné comme le mérite, et le rend bien. Quel chanteur! Il ne lui faut qu'une poignée de seconde pour se mettre le public dans la poche. D'entrée, c'est une chanson de Middle of Nowhere qui est chargée de donner le ton. Le nouvel album, n'est sûrement pas oublié, mais il ne se présente pas en première ligne, et ce même si, une bonne petite partie en est jouée ("New Messiah", "Burden of Truth",...). Si sur album, le résultat n'est pas exceptionnellement transcendant, en live c'est carré de chez carré. Les musiciens qui épaulent Zak, sont des bêtes. Mention spéciale à Andy Lee, qui touche sacrément à la gratte.
Chose qu'il va prouver d'une manière impeccable, lorsque le public sait à peu près ce qui va se passer quand Zak annonce un petit retour en arrière, avant de balancer un "Conversation Piece" d'on ne sait où. L'ambiance franchit un nouveau cap. Visiblement, beaucoup sont venus pour les même raisons que nous, et cet avant goût de luxe permet à bon nombres de metalheads de pousser la chansonnette de manière pas toujours très juste certes, mais dans une bonne humeur et une communion avec le groupe. Point de chichi, une fois lancée, difficile d'arrêter la machine. Superbe instrumental qu'est "Labyrinths", enchaîné sur sa suite logique, le trop rarement interprété "Follow Me".
L'excellente réception de la foule met tout le monde en confiance. La prestation de CIRCLE II CIRCLE devient vraiment très impressionnante. L'occasion de balancer un classique de plus avec "Taunting Cobras", extrait d'Handfull of Rain. Il laisse même le public chanter son refrain, avant de couper net le second, alors que tout le monde continue de s'extasier. "Stop it now! We only have time for one more song. This is a friend of mine, mister Christopher Caffery". Explosion générale quand au même moment, les notes de pianos d'"Edge of Thorns" débutent. Final exceptionnel pour un avant goût d'une reformation plus qu'attendu, clôturant un concert énorme.


Si c'est bien My Dying Bride le headliner officiel, c'est bien JON OLIVA'S PAIN, présent ici même l'an dernier, qui dispose du plus grand temps de jeu. Et visiblement l'énorme révélation qu'a été ce groupe pour beaucoup, l'an dernier dans ce même festival, a pas mal joué sur l'affluence de cette année, vu le nombre de t-shirt JOP. Les retardataires se sont probablement mis un peu à jour, ce qui a une impacte considérable sur l'ambiance survoltée qui se présente face au groupe lors de l'entrée en scène sur le splendide "Warriors" (20 ans les enfants! 20 ans!). Début en boulet de canon bien vintage, sur des grands classiques, c'est "Sirens" qui prend la relève. Sur notre droite, Matt Laporte, guitariste phénoménal, a du pain sur la planche. En effet, ce soir, comme sur le reste de la tournée, il est seul à la 6 cordes. Un challenge qui ne l'effraie en rien, et qu'il relève haut la main.
Dès la fin du second morceau, Jon donne le ton. Après avoir prit la température, il annonce sous un triomphe que c'est une soirée un peu spéciale. D'une part il s'agit de la dernière date de la tournée européenne du groupe. De l'autre il nous confie que ce sera un concert un peu spécial, du fait qu'il a quelques copains en ville. Il nous annonce une surprise, mais d'abords il va nous jouer quelques extraits de son superbe dernier album Maniacal Renderings, à commencer par la chanson titre. Des morceaux qui gagnent encore en ampleur en live et qui sont tous très bien accueillis, à l'instar de "Timeless Flight".
Dès lors, le concert déjà bien lancé qui nous dévoile un JOP donnant tout ce qui lui reste pour son dernier concert, va se transformer en démonstration. Mais quelle démonstration. Oncle Jon, nous fait comprendre qu'ils vont jouer ce qu'il appelle "un medley Streets". Il se gardait bien de préciser que pour lui, un medley est composé de chanson en entier et de la quasi-totalité de l'album. Une occasion inespéré pour bon nombre de gens d'entendre des chansons plus jouées depuis des lustres. Et puis dire que c'est une jouissance de pouvoir entendre "Streets" en live, est un doux euphémisme. Les fans sont de sortie, Jon l'a bien compris, et déjà, fait chanter un public déchaîné sur le refrain. Chaque nouveau morceau est une nouvelle occasion de se prendre à rêver. L'émotion est omniprésente, et l'atmosphère qui plane dans l'Oktoberhallen est indéfinissable. Ce soir, plus qu'un concert de heavy metal, c'est à un opéra rock auquel nous assistons. Tantôt muet, concentré, suffocant, émus, touchées, énervés, excités, déchaînés,... Tous les états y passeront. Les plus prévisibles "Jesus Saves", "Tonight He Grins Again", "Agony and Ecstasy" ont beau être joués à chaque fois, c'est toujours un plaisir. Alors que dire des moments où on se rend compte qu'on se prend une volée à chaque nouveau titre : "NYC Don't Mean Nothing", "Strange Reality", et mieux encore, le monumental "Ghost in the Ruins". Et que dire de cet enchaînement qui nous met au bord des larmes "If I Go Away / Heal My Soul", dédicacé à Criss, et qui, comme toujours à un concert de Savatage, euh...de JOP, ne manque pas d'humour. Alors que les balances de la petite scène ont lieu au moment même de la seule ballade piano voix, et que le micro est testé, ces bruits ont un peu tendance à gâcher cette sublime ballade. Et à Jon de balancer un "Shut the fuck up" en plein milieu d'un couplet. On passe des larmes au rire, sans jamais éprouver la moindre souffrance. Que du plaisir, que des souvenirs. Un plaisir qui s'achève alors que le couple final "Somewhere in Time / Believe" est balancé en pature, et qu'à gorges déployées, voir d'une voix unique, le public prend la place de Jon Oliva. Voilà maintenant 1h qu'on écoute du Streets sans jamais se lasser, ce qui explique qu'on a un peu l'impression que ça dure 2 minutes 30.
Enfin bref... On est toujours sur notre nuage quand le monsieur nous dit qu'ils sont un peu en retard et qu'ils vont devoir achever. Et quoi de mieux qu'un petit double titre pour bien mettre les choses au point. Une association aux allures de passation de pouvoir... ou de renaissance? Enfin... Rien n'y changera, même pas le fait que "Gutter Ballet" n'a pas le temps d'être jouée, ni que Zak ne se joint pas à JOP pour une réunion de Savatage. "Through the Eyes of the King" recentre le cadre du festival metal, juste avant que Chris Caffery se munit de sa gratte pour venir taper le bœuf sur un ultime "Hall of the Mountain King" dans une version complètement hallucinante. Que dire de plus? On en reste encore sous le choc.



- Intro
- Warriors
- Sirens
- Maniacal Renderings
- Evil Besides You
- Timeless Flight
- - - - - - - - - - - - - - -
- Streets
- Jesus Saves
- Tonight He Grins Again
- Strange Reality
- New York City Don't Mean Nothing
- If I Go Away
- Heal My Soul
- Ghost in the Ruins
- Agony and Ecstasy
- Somewhere in Time
- Believe
- - - - - - - - - - - - - - -
- Through the Eyes of the King
- Hall of the Mountain King (avec Chris Caffery)



Ca tombe bien, on ne va pas avoir besoin de se surmener pour assister à la prestation de MY DYING BRIDE. Le public change littéralement, à un tel point qu'on se demande où étaient cachées toutes ces gonzesses. Peu importe...L'ambiance change totalement, et on passe de la joie à une oppression non négligeable. La mélancolie et la souffrance se fait sentir à chaque seconde du set des Britaniques. Les tempos sont ralentis au possible, renforcant considérablement l'impacte du doom de MDB. Et il faut dire qu'en la matière, ils sont très fort. Musicalement et visuellement. Sur scène, le spectacle est bien entendu fait par Aaron. On sent bien que le groupe s'est lui. Il vit sa musique pleinement, tellement qu'on se demande si il n'est pas possédé. Ses mains déchirées, tatouées, lacérés révèlent très bien son mal-être, mais ce dernier se ressent plus encore dans la douleur de la musique. Mais les autres musiciens ne sont pas en reste, et tous ensemble, ils font du set quelque chose de compact, lourd, puissant.
Les présentations avec la nouvelle venue, Lena sont maintenant faites. La première moitié du set se veut à la fois très lente, romantique et pleine de souffrance. Il faut bien dire que MDB joue là ses morceaux les plus dooms. Dès lors que "The Cry of Mankind" est acclamée (un des morceaux les plus populaires du groupe), celui-ci marque la fin de cette première moitié de concert.
Et c'est le MY DYING BRIDE, maître du doom/death qui surgit alors. Et ce deuxième set est bien plus appréciable vu l'heure tardive, mais cela ne veut pas dire pour autant que l'autre était mauvaise. Loin s'en faut. Les Anglais sont définitivement un groupe exceptionnel dans leur genre, et le prouve ce soir une fois de plus. Certains de ces derniers morceaux contiennent des riffs et des breaks absolument divins qui appuient encore plus ce constat. Le final est terrible et voit le death finir par prendre le dessus avec un enchaînement apocalyptique "The Dreadful Hours / The Forever People". Juste histoire de se dire qu'il y en avait un peu pour tout le monde, et pour terminer de convaincre les plus indécis. Un grand concert (pas autant que celui du Graspop tout de même) quelque peu gâché par la fatigue qui nous envahit.


To Remain Tombless
My Hope, The Destroyer
For You
I Cannot Be Loved
The Blue Lotus
Deeper Down
Catherine Blake
The Cry of Mankind
She Is The Dark
The Snow In My Hand
The Dreadful Hours
The Forever People


Et pour finir, un petit tour du côté de la petite scène à 1h du matin déjà, pour regarder les Suédois de DEATHSTARS. Les pauvres devront se contenter d'une petit centaine de poilus bien courageux et totalement exténués pour défouloir. Le jeu de light est très primaire et le son ne fait pas du tout honneur à la qualité de leur musique. Avec 2 très bons albums à leur actif, les 5 au look déjanté ont largement le temps en 50 minutes de faire le tour de leur discographie. Whiplasher n'a que faire qu'on l'entend à peine et que les gens n'en peuvent plus. A force de persister et de vannes toutes plus foireuses les uns que les autres, notamment des discours de très mauvais goût sur les homosexuels (quand on sait qu'il y a le frère de l'ancien frontman de Dissection dans le groupe)., il finit par donner un peu de volonté aux derniers rescapés et mettra un peu d'ambiance.
Il faut bien préciser qu'il est épaulé par des musiciens qui savent tenir une scène et qui se donnent à fond, même dans ces conditions. Et puis il y a ces titres entraînants avant tout : "Semi-Automatic", "Synthetic Generation", "Tongues", "Play God", "Motherzone",... Le final se veut des plus pêchus avec "Cyanide" et "Revolution Exodus" pour clore de manière fort sympathique un festival qui, on l'espère, avec une affluence proche de la catastrophe, aura sa chance de se rattraper avec une troisième édition.

[Gandalf]

Ok donc finalement, rien d'exceptionnel pour Savatage. Un grand live de JOP apparemment, mais pas de reunion.
Bon au moins ça me fait pas regretter quelque chose qui aurait pu être mythique. Surtout qu'avec Didi, même s'il s'en rappelle pas, on a eu mieux aux US en guests et playlist (comme je me la pète )
C'est con pour le retard, et même si je préfère votre setlist par rapport a celle du Lux, a cause de "If I go away" qui est la seule qui me manque dans tout ca malheureusement, il manque "Gutter ballet"
A poil les lives tronqués !

Merci à Pierre d'avoir tenté de m'appeler, mais tu es tombé pendant mon morceau ultime, que Waters etait en train de jouer ("Wish you were here"), donc bon... dans l'equivalent d'un bercy à Barcelone blindé.

Vie Jon, Vive Roger, deux grands Maitres....qui pour leurs prochaines tournées seraient priées d'espacer les dates !!

[guardianofsteel]

Ou de faire une date ensemble

Yep! Un très grand live même! Pas de Savatage a proprement parlé, même si le Hall of the Mountain King et le Edge of Thorns ont tous deux été vraiment survoltés dans la fosse et sur scène!

[Talasquin]

Bon bin, les absents ont eu tort, c'est clair.

Pas de Savage Circus

Ellis, sympa à ma grande surpirse (sûrement l'aspect visuel ), grâce à une chanteuse qui se la joue pas pseudo-lyrique .

Siestipelto, thank you and good night.

Chris Siestery, décevant, je connais pas ses albums solo, mais Caffery devrait se contenter de ce qu'il sait (très bien) faire, jouer de la gratte et composer. parce que c'est définitivement pas un frontman et encore moins un chanteur.

CircleIICircle : é-nor-me. Guardian a déjà tout très bien raconté, aucun titre de Watching in Silence malheureusement, mais le meilleur des deux autres (All that remains, Messiah...) et surtout un set terriblement Savatagien à la fin et un Zak en grande forme vocale, la vieille classe.
Caffery invité sur Edge of Thorns à la fin, jouissif

Jon Oliva's Pain ensuite, on a raté Warrior et Sirens comme des pov'tâches pour cause de discussion alcoolo-philosophique sur le parking
Un Jon en grande forme, visiblement heureux d'être là, évoque plusieurs fois "the Streets thing" et après quelques morceaux de ses deux albums avec le JOP (mention spéciale à Maniacal Renderings ) entame l'intégralité de Streets.
Bon, ça a été tellement intense que ça a paru durer 1/4 heure, j'avais même pas réalisé que tout l'album a été joué tellement c'est passé vite.
Vu le lot de moments forts que contient cet album, avec un Jon Oliva habité, très en voix et des zicos tous excellents (mention spéciale à Matt Laporte pour son respect des solos de Criss Oliva), je me lancerai pas dans un descriptif complet. Juste qu'entendre Tonight he grins again, If I go away et Believe a été absolument magique et chargé en émotions.
Jamais je n'avais encore été chamboulé comme ça pendant un live.
On a appris le sens du mot "intensité" ce soir-là et contents d'avoir vu Oliva aussi visiblement heureux d'être là et en voix, charismatique en diable, tour à tour émouvant et cabot, une vraie leçon

Après ça, retrouvaille avec Looner et Madame sur le parking. On a l'exclusivité sur les photos d'un Oliva cabotin et tout sourire

Pour ma part j'étais absolument incapable de voir un autre live après ça ce soir-là, trop intense, trop magique pour tenter de voir autre chose.
Définitivement un de mes tous meilleurs concerts