[LP] ATTACKER - Battle at Helm's Deep (1985)
Posté : 09 janv. 2008, 00:15
Dans la famille groupe de speed metal américain des 80’s, je choisis ATTACKER ! Bonne pioche ! C’est ce que je me suis dis le jour où j’ai reçu mon exemplaire de Battle at helm’s deep, un album acheté au pif sur internet, séduit que je fus par la pochette de la réedition et la description du produit. Battle at Helm’s deep est donc le premier album de ce groupe de heavy speed très caractéristique de son époque. Un bon disque qui a du en faire headbanguer plus d’un à cette époque, s’en est certain. Mais comme beaucoup de groupe US, ATTACKER ne rencontra pas le succès escompté et splitta après le second album. Cependant, la foi s’est ravivé en 2004 et depuis le groupe a quand même sorti 2 nouveaux albums et même un best of.
Battle at Helm’s deep est typiquement le genre de disque qui trouvera grâce chez les true metalleux avides d’un heavy speed rapeux, qui décrasse les cages à miel, et contient son lot de refrains qui donnent une furieuse envie d’être repris à tue-tête. Mené par un chanteur qui est tout sauf consensuel, ATTACKER semble ne pas vouloir faire de quartier. Bob Mitchell possède un organe vocal qui le situe quelque part entre Tim Baker (CIRITH UNGOL) et Udo Dirkschneider, un chant donc très éraillé, qui défouraille et qui ne plaira pas à toutes les oreilles ! Un chant qui a certainement beaucoup influencé l’actuel chanteur de 3 INCHES OF BLOOD. Ici, la justesse n’est pas au rendez-vous, ça dérape de partout mais franchement on s’en fout, le chant est là pour tabasser, pour agresser, et le moins que l’on puisse dire c’est que c’est efficace. La violence est de mise.
Sous des atours des plus belliqueux, ATTACKER surprend pourtant en faisant preuve d’une certaine finesse insidieuse dans ses compositions. L’intro piano de l’excellent « The Hermit » a déjà de quoi mettre la puce à l’oreille, mais que dire de ces mélodies de guitares aux relents médiévaux que l’on entend sur « The wrath of nevermore » ? Surprenant. Le piège se referme totalement sur nous durant le jouissif title track. Un morceau décomplexé, au riff d’intro bien speed et heavy avant d’entamer un couplet très mid-tempo, sous forme de marche conquérante évoquant l’avancée des gobelins contre la forteresse du gouffre de Helm. A noter d’ailleurs que ATTACKER se fit connaître comme étant le premier groupe de heavy à évoquer l’univers de Tolkien dans ses textes (même CIRITH UNGOL n’en faisait pas mention).
Battle at Helm’s deep n’est évidemment pas sans défaut. Le speed metal d’un « Kick your face » ou « Dance of the crazies » manque singulièrement d’accroche. Les soli, même si on sent pourtant une envie des gratteux de proposer quelque chose de mémorisable, ne sont pas non plus des plus convaincants. ATTACKER est donc loin d’être un groupe ultime, tout cela est perfectible. Reste une poignée de titre rudement efficace : « Disciple » et son riff décapant, « (Call on) The Attacker » et ses guitares virevoltantes, « Slayer’s blade ». Des refrains qui font mouche, une spontanéité et une conviction sans faille.
Speed, agressif, sans jamais véritablement sonner thrash, ATTACKER satisfera nombre de nos plus bas instincts. Plus de 40 minutes de speed metal in your face, doté en plus d’une remasterisation qui propose un son rêche et puissant, une pochette détaillé contenant des articles de presse de l’époque et une nouvelle cover (on trouve également l’original, qui est particulièrement horrible). Cette nouvelle édition de Battle at Helm’s deep vaut largement l’achat.
3/5
Battle at Helm’s deep est typiquement le genre de disque qui trouvera grâce chez les true metalleux avides d’un heavy speed rapeux, qui décrasse les cages à miel, et contient son lot de refrains qui donnent une furieuse envie d’être repris à tue-tête. Mené par un chanteur qui est tout sauf consensuel, ATTACKER semble ne pas vouloir faire de quartier. Bob Mitchell possède un organe vocal qui le situe quelque part entre Tim Baker (CIRITH UNGOL) et Udo Dirkschneider, un chant donc très éraillé, qui défouraille et qui ne plaira pas à toutes les oreilles ! Un chant qui a certainement beaucoup influencé l’actuel chanteur de 3 INCHES OF BLOOD. Ici, la justesse n’est pas au rendez-vous, ça dérape de partout mais franchement on s’en fout, le chant est là pour tabasser, pour agresser, et le moins que l’on puisse dire c’est que c’est efficace. La violence est de mise.
Sous des atours des plus belliqueux, ATTACKER surprend pourtant en faisant preuve d’une certaine finesse insidieuse dans ses compositions. L’intro piano de l’excellent « The Hermit » a déjà de quoi mettre la puce à l’oreille, mais que dire de ces mélodies de guitares aux relents médiévaux que l’on entend sur « The wrath of nevermore » ? Surprenant. Le piège se referme totalement sur nous durant le jouissif title track. Un morceau décomplexé, au riff d’intro bien speed et heavy avant d’entamer un couplet très mid-tempo, sous forme de marche conquérante évoquant l’avancée des gobelins contre la forteresse du gouffre de Helm. A noter d’ailleurs que ATTACKER se fit connaître comme étant le premier groupe de heavy à évoquer l’univers de Tolkien dans ses textes (même CIRITH UNGOL n’en faisait pas mention).
Battle at Helm’s deep n’est évidemment pas sans défaut. Le speed metal d’un « Kick your face » ou « Dance of the crazies » manque singulièrement d’accroche. Les soli, même si on sent pourtant une envie des gratteux de proposer quelque chose de mémorisable, ne sont pas non plus des plus convaincants. ATTACKER est donc loin d’être un groupe ultime, tout cela est perfectible. Reste une poignée de titre rudement efficace : « Disciple » et son riff décapant, « (Call on) The Attacker » et ses guitares virevoltantes, « Slayer’s blade ». Des refrains qui font mouche, une spontanéité et une conviction sans faille.
Speed, agressif, sans jamais véritablement sonner thrash, ATTACKER satisfera nombre de nos plus bas instincts. Plus de 40 minutes de speed metal in your face, doté en plus d’une remasterisation qui propose un son rêche et puissant, une pochette détaillé contenant des articles de presse de l’époque et une nouvelle cover (on trouve également l’original, qui est particulièrement horrible). Cette nouvelle édition de Battle at Helm’s deep vaut largement l’achat.
3/5
