[CD] BLAZE BAYLEY - THE KING OF METAL (2012)
Posté : 23 mars 2012, 02:06
Bonjour à tous c'est ma première chronique sur ce site , j’espère qu'elle vous plaira .
Préface :
Toujours difficile de juger le travail d'un homme que l'on admire , surtout lorsque que celui -ci se nomme Blaze Bayley . Etant un grand fan du bonhomme depuis son passage chez Maiden , j'ai longtemps clamé haut et fort que le chanteur était doué , et que The X factor était l'un des meilleurs, voir le meilleur de la vierge de fer . J'ai passé mes années de lycée à le défendre, et à le faire connaître . Autant dire que si tu insultais Blaze devant moi tu t'en prenais une . The King of Metal est un album dur à évaluer tant celui-ci se démarque de sa discographie ; il est celui qui, dans l'idée, se rapproche le plus d'un certain Blood and Belief, du moins dans le coté hétérogène de la set list .
Petit Récapitulatif , Blaze est né dans les années 2000 , sortant coup à coup de tuerie mémorable Sillicon Messiah et Tenth Dimension , deux albums qui s'inscrivaient dans un projet musical établi pour le premier et conceptuel pour le second . Autant dire qu'avec des titres d'envergure comme Stare of the Sun ou Kill and Destroy , Blaze était à mes yeux le meilleur groupe de heavy metal des année 2000 , le seul alliant puissance , conviction et spontanéité .
Fort de ces deux premiers albums, et après un changement de line up qui, à l'époque, m'avait laissé septique , le sublime Blood and Belief vu le jour , et, encore une fois, ce fut un succès ; un album complet , dévastateur , qui cette fois était basée sur la vie de Blaze , ses confidences à l'auditeur , une sorte d'autobiographie metallique d'une grande classe. Faut dire que le bonhomme n'a jamais triché , malgré des lacunes et un ton hors norme pour un chanteur de métal , il avait réussi à se transcender , en constante progression dans son approche des morceaux , il avait su s'entourer de musiciens talentueux et de compositeurs efficace .
après un énième changement de line up, Blaze reviendra alors sous le nom de Blaze Bayley (waouh le changement): l'ère des frère Bermudez . En deux albums, Blaze et ses nouveaux compères prouvèrent une fois encore qu'ils étaient l'alternative numéro un aux dinosaures du Métal tel Iron Maiden et Judas Priest, qui s'aventurent eux vers des chemins plus progressifs et conceptuels . Ces deux albums étaient le retour du groupe autour d'un projet commun , et pour moi ce fut un énorme succès , deux album constituants des blocs métalliques compacts et ravageurs , se basant autour d'une rythmique pachydermique et de solos endiablés. On pensait que le groupe avait de long jour devant lui et que Blaze avait enfin réussi à s'imposer dans un projet à long terme. Mais voilà, à mon grand désespoir , quelques jours après un concert à Grenoble, la nouvelle tomba : le groupe splitté , j'ai eu beaucoup du mal à comprendre , et encore aujourd'hui je regrette ces gars , ils avaient, en deux albums, réussi à me donner un raison de croire encore que le Heavy n'était pas tout à fait mort .
The King of Metal
C'est donc avec appréhension que je débute cet album particulier ; Blaze s'est entouré de potes , et a décidé de faire sa petite cuisine , sans vraiment de ligne directive , l'album se veux comme une sorte de pot pourri de sa carrière , chaque morceaux nous rappellera un moment , un album . D'ailleurs vu le peu de temps pour boucler l'album, j'ai longtemps pensé que Blazounet nous avez servi des morceaux restés au placard pour la plupart , et ce n'est pas le titre éponyme qui me fera dire le contraire. Blaze m'a rarement habitué à tant de médiocrité ; en fait le titre est poussif , sans envergures avec un refrain totalement indigeste , probablement le plus mauvais de sa carrière solo .
Viens alors le premier moment fort de l'album , Dimebag , en hommage au gars de Pantera : Blaze s'élance lentement , pour mieux envoyer la purée ,; voici un titre magistral qui vous rappellera au bon souvenir de Blood and Belief , le coté brut et émouvant ,et ce refrain fait toujours mouche .
Les deux titres suivants sont, je trouve, d'assez bonne facture , mais encore une fois Blaze ne nous avait pas habitué à si peu de contenu . The Black Country aurais pu (ou dû) figurer sur le dernier Wolfsbane ( ma chronique sera bientôt sur le site) : c'est en soi un titre de hard rock au relent heavy assez banal, et the Raimbow fade to Black (hommage à Dio) reste un titre de heavy conventionel, sans grande surprise, construit autour d'un riff très classique mais diablement efficace je dois l'avouer .
Fate est sans aucun doute l’hymne de l'album, et dieu sais que je l'attendais, de la trempe et l'esprit d'un "Robot" et d'un "Faceless" présent sur les deux dernier album. La rytmique est béton , le riff vous rappellera Promise and Terror , le refrain éclate brusquement ; la bombe de l'album sans aucun doute , accrocheur et destructeur à souhait .
One more step est le passage émouvant du milieu de l'album . J'adore Blaze dans ce registre , même si sa voix peu paraitre poussive à des moments, c'est ce qui fait son charme je trouve. Le morceau reste assez simpliste , il est conçu autour du ton de Blaze , grave et profond. La fin restera le point fort du morceau, les sursauts de Blaze, un bon moment .
Le morceau le plus dur à évaluer de l'album est pour moi Fighter, le titre long de l'album , et je dois dire que Blaze à fait largement mieux. Je me rappelle des énormes Samurai et Smile Back at death, ou même The Hunger présent sur The Man Who Would no Die et Sillicon Messiah respictevement .
Le morceau "à tiroir", comme j'ai pu le lire sur un autre review peine à me convaincre pleinement ;certes Blaze chante très bien , d'ailleurs il est toujours aussi performant dans ce registre et le début épique sonne merveilleusement bien. Ce titre vous rappellera d'ailleurs un peu Maiden par moment , le break est vraiment réussi avec Blaze qui relance la machine , mais le refrain restera trop poussif à mon goût pour que le titre sois complètement réussi ; un tantinet longuet un tantinet mou , un peu dommage quand même.
La fin de l'album sera aussi variée qu'inégale : Judge Me est vraiment péchu et assez difficile à cerner ; le début speed débouche sur une partie plus calme , Blaze se lance alors dans le registre qu'il affectionne le plus , une alternance entre le chant grave et posé et des éruptions soudaine , la rage au ventre. Ce morceau me ramène encore une fois à Blood and Belief , de part l'ambiance et les lyrics , sans aucun doute le grand moment de la fin de l'album.
Les deux dernier titres ne resteront pas vraiment dans les annales de sa discographie , en particulier Difficult qui, pour moi, est le plus mauvais de l'album avec le premier titre ; peu inspiré voir insipide , je ne m'attarderais pas trop dessus ( d'ailleurs je le skip deux fois sur trois ) : le début bourrin cogne un peu dans le vide, assez répétitif et peu accrocheur. Six minutes et des poussières pour peu de contenu, et un refrain assez décevant. Je trouve néanmoins que le break est le point fort du morceau, et Blaze sauve les meuble avec une interprétation encore impeccable.
Begining clos l'album en beauté , un titre qui acoustique mélancolique et émouvant. Blaze nous distille un morceau prenant entre puissance et finesse dans l'utilisation de sa voix. Personnellement, je l'ai toujours apprécié dans ce registre (cf confortable in darkness ou endless sleep) ; la nuance entre sa voix brute et la guitare acoustique produit un résultat des plus satisfaisant à mes yeux sans arriver à la hauteur d'un Mean to be .
Pour conclure, The King of Metal est un album varié et inégal , j’espère que le prochain s'inscrira dans un projet à moyen long terme , avec une vraie ligne conductrice entre les morceaux, à l'image de Tenth Dimension . Pour moi, The King of Metal est le moins bon album de Blaze , faut dire qu'il avait placé la barre très haut ( je n'ai jamais noté un de ces albums en dessous de 17 sur 20). Je pense aussi que Blaze à voulu se faire plaisir avec un album sans prétention, sinon celui de ravir ses fans . En attendant, le bonhomme a encore réussi à me surprendre là ou je ne l'attendais pas, c'est à dire avec Wolfsbane et un Save the World énorme et enjoué .
Maintenant, une longue tournée s'annonce pour notre Blazou , et une expérience acoustique qui, je l'espère, satisfera mes attentes .
Note de l'abum 14/20
Les morceaux phare : Fate , Dimebag et Judge Me
La petite déception : Fighter
L'intru : The Black country ( du wolfsbane à 100%)
Le faux hit : The king of metal
Préface :
Toujours difficile de juger le travail d'un homme que l'on admire , surtout lorsque que celui -ci se nomme Blaze Bayley . Etant un grand fan du bonhomme depuis son passage chez Maiden , j'ai longtemps clamé haut et fort que le chanteur était doué , et que The X factor était l'un des meilleurs, voir le meilleur de la vierge de fer . J'ai passé mes années de lycée à le défendre, et à le faire connaître . Autant dire que si tu insultais Blaze devant moi tu t'en prenais une . The King of Metal est un album dur à évaluer tant celui-ci se démarque de sa discographie ; il est celui qui, dans l'idée, se rapproche le plus d'un certain Blood and Belief, du moins dans le coté hétérogène de la set list .
Petit Récapitulatif , Blaze est né dans les années 2000 , sortant coup à coup de tuerie mémorable Sillicon Messiah et Tenth Dimension , deux albums qui s'inscrivaient dans un projet musical établi pour le premier et conceptuel pour le second . Autant dire qu'avec des titres d'envergure comme Stare of the Sun ou Kill and Destroy , Blaze était à mes yeux le meilleur groupe de heavy metal des année 2000 , le seul alliant puissance , conviction et spontanéité .
Fort de ces deux premiers albums, et après un changement de line up qui, à l'époque, m'avait laissé septique , le sublime Blood and Belief vu le jour , et, encore une fois, ce fut un succès ; un album complet , dévastateur , qui cette fois était basée sur la vie de Blaze , ses confidences à l'auditeur , une sorte d'autobiographie metallique d'une grande classe. Faut dire que le bonhomme n'a jamais triché , malgré des lacunes et un ton hors norme pour un chanteur de métal , il avait réussi à se transcender , en constante progression dans son approche des morceaux , il avait su s'entourer de musiciens talentueux et de compositeurs efficace .
après un énième changement de line up, Blaze reviendra alors sous le nom de Blaze Bayley (waouh le changement): l'ère des frère Bermudez . En deux albums, Blaze et ses nouveaux compères prouvèrent une fois encore qu'ils étaient l'alternative numéro un aux dinosaures du Métal tel Iron Maiden et Judas Priest, qui s'aventurent eux vers des chemins plus progressifs et conceptuels . Ces deux albums étaient le retour du groupe autour d'un projet commun , et pour moi ce fut un énorme succès , deux album constituants des blocs métalliques compacts et ravageurs , se basant autour d'une rythmique pachydermique et de solos endiablés. On pensait que le groupe avait de long jour devant lui et que Blaze avait enfin réussi à s'imposer dans un projet à long terme. Mais voilà, à mon grand désespoir , quelques jours après un concert à Grenoble, la nouvelle tomba : le groupe splitté , j'ai eu beaucoup du mal à comprendre , et encore aujourd'hui je regrette ces gars , ils avaient, en deux albums, réussi à me donner un raison de croire encore que le Heavy n'était pas tout à fait mort .
The King of Metal
C'est donc avec appréhension que je débute cet album particulier ; Blaze s'est entouré de potes , et a décidé de faire sa petite cuisine , sans vraiment de ligne directive , l'album se veux comme une sorte de pot pourri de sa carrière , chaque morceaux nous rappellera un moment , un album . D'ailleurs vu le peu de temps pour boucler l'album, j'ai longtemps pensé que Blazounet nous avez servi des morceaux restés au placard pour la plupart , et ce n'est pas le titre éponyme qui me fera dire le contraire. Blaze m'a rarement habitué à tant de médiocrité ; en fait le titre est poussif , sans envergures avec un refrain totalement indigeste , probablement le plus mauvais de sa carrière solo .
Viens alors le premier moment fort de l'album , Dimebag , en hommage au gars de Pantera : Blaze s'élance lentement , pour mieux envoyer la purée ,; voici un titre magistral qui vous rappellera au bon souvenir de Blood and Belief , le coté brut et émouvant ,et ce refrain fait toujours mouche .
Les deux titres suivants sont, je trouve, d'assez bonne facture , mais encore une fois Blaze ne nous avait pas habitué à si peu de contenu . The Black Country aurais pu (ou dû) figurer sur le dernier Wolfsbane ( ma chronique sera bientôt sur le site) : c'est en soi un titre de hard rock au relent heavy assez banal, et the Raimbow fade to Black (hommage à Dio) reste un titre de heavy conventionel, sans grande surprise, construit autour d'un riff très classique mais diablement efficace je dois l'avouer .
Fate est sans aucun doute l’hymne de l'album, et dieu sais que je l'attendais, de la trempe et l'esprit d'un "Robot" et d'un "Faceless" présent sur les deux dernier album. La rytmique est béton , le riff vous rappellera Promise and Terror , le refrain éclate brusquement ; la bombe de l'album sans aucun doute , accrocheur et destructeur à souhait .
One more step est le passage émouvant du milieu de l'album . J'adore Blaze dans ce registre , même si sa voix peu paraitre poussive à des moments, c'est ce qui fait son charme je trouve. Le morceau reste assez simpliste , il est conçu autour du ton de Blaze , grave et profond. La fin restera le point fort du morceau, les sursauts de Blaze, un bon moment .
Le morceau le plus dur à évaluer de l'album est pour moi Fighter, le titre long de l'album , et je dois dire que Blaze à fait largement mieux. Je me rappelle des énormes Samurai et Smile Back at death, ou même The Hunger présent sur The Man Who Would no Die et Sillicon Messiah respictevement .
Le morceau "à tiroir", comme j'ai pu le lire sur un autre review peine à me convaincre pleinement ;certes Blaze chante très bien , d'ailleurs il est toujours aussi performant dans ce registre et le début épique sonne merveilleusement bien. Ce titre vous rappellera d'ailleurs un peu Maiden par moment , le break est vraiment réussi avec Blaze qui relance la machine , mais le refrain restera trop poussif à mon goût pour que le titre sois complètement réussi ; un tantinet longuet un tantinet mou , un peu dommage quand même.
La fin de l'album sera aussi variée qu'inégale : Judge Me est vraiment péchu et assez difficile à cerner ; le début speed débouche sur une partie plus calme , Blaze se lance alors dans le registre qu'il affectionne le plus , une alternance entre le chant grave et posé et des éruptions soudaine , la rage au ventre. Ce morceau me ramène encore une fois à Blood and Belief , de part l'ambiance et les lyrics , sans aucun doute le grand moment de la fin de l'album.
Les deux dernier titres ne resteront pas vraiment dans les annales de sa discographie , en particulier Difficult qui, pour moi, est le plus mauvais de l'album avec le premier titre ; peu inspiré voir insipide , je ne m'attarderais pas trop dessus ( d'ailleurs je le skip deux fois sur trois ) : le début bourrin cogne un peu dans le vide, assez répétitif et peu accrocheur. Six minutes et des poussières pour peu de contenu, et un refrain assez décevant. Je trouve néanmoins que le break est le point fort du morceau, et Blaze sauve les meuble avec une interprétation encore impeccable.
Begining clos l'album en beauté , un titre qui acoustique mélancolique et émouvant. Blaze nous distille un morceau prenant entre puissance et finesse dans l'utilisation de sa voix. Personnellement, je l'ai toujours apprécié dans ce registre (cf confortable in darkness ou endless sleep) ; la nuance entre sa voix brute et la guitare acoustique produit un résultat des plus satisfaisant à mes yeux sans arriver à la hauteur d'un Mean to be .
Pour conclure, The King of Metal est un album varié et inégal , j’espère que le prochain s'inscrira dans un projet à moyen long terme , avec une vraie ligne conductrice entre les morceaux, à l'image de Tenth Dimension . Pour moi, The King of Metal est le moins bon album de Blaze , faut dire qu'il avait placé la barre très haut ( je n'ai jamais noté un de ces albums en dessous de 17 sur 20). Je pense aussi que Blaze à voulu se faire plaisir avec un album sans prétention, sinon celui de ravir ses fans . En attendant, le bonhomme a encore réussi à me surprendre là ou je ne l'attendais pas, c'est à dire avec Wolfsbane et un Save the World énorme et enjoué .
Maintenant, une longue tournée s'annonce pour notre Blazou , et une expérience acoustique qui, je l'espère, satisfera mes attentes .
Note de l'abum 14/20
Les morceaux phare : Fate , Dimebag et Judge Me
La petite déception : Fighter
L'intru : The Black country ( du wolfsbane à 100%)
Le faux hit : The king of metal