[CD] SCORPIONS - Unbreakable (2004)
Posté : 31 oct. 2005, 17:13
5 ans ! 5 ans d’attente avant l’arrivée de ce nouvel album studio. Après la déception Eye to eye, et les side –projects Moment of glory et Acoustica, il était temps que Scorpions se rachète une conduite. Voilà qui est chose faite avec Unbreakable, un album qui va enfin réconcilier le groupe avec ses fans en manque d’headbang.
Parlons tout d’abord du changement de line up. Exit Ralph Rieckermann, et welcome Pawel Maciwoda ( à mes souhaits), bassiste polonais ayant joué dans des formations metal underground. Et je ne suis pas sur que l’on y perde au change. Reste à voir que ce Pawel vaut sur scène, mais il sera difficile de faire pire que l’immobilité scénique de Rieckermann.
Mais parlons plutôt de l’album en lui-même. 13 titres d’une durée comprise entre 3’24 et 5’51. Pour les titres on a droit à du gros rock/hard comme on en avait pas entendu depuis au moins 10 ans.
L’album commence par "New generation", le titre le plus long et le plus sombre d’Unbreakable. On se rend compte sur ce titre que le duo Schenker/Meine fonctionne encore parfaitement : un riff agressif, des paroles humanistes…un très bon titre en somme.
Les deux titres suivants sont une vraie claque. "Love’em or leave’em", superbe titre hard n’ayant rien à envier à un "Wild child" par exemple. Puis "Deep and dark", titres très mélodique, avec un bon gros riff accrocheur et un refrain imparable.
Wow ! 3 titres, 3 bombes. Les guitares sont bien là et crachent leur venin, la voix de Klaus Meine est toujours autant puissante et touchante, on commence à y croire, et là tout s’effondre avec "Borderline", un des rares titres du groupe que l’on a vraiment du mal à écouter jusqu’au bout.
Mais l’espoir revient vite avec "Blood too hot", le titre le plus speedé de l’album, headbang inévitable sur ce titre. Ouf ! , ils sont bien de retour.
Vient ensuite "Maybe I maybe you", la power ballade de l’album. Un titre vraiment original où Klaus, sans pousser sa voix, chante en faisant passer les émotions avec une facilité déconcertante. Mais la déferlante de guitare après le troisième couplet rend ce titre très heavy sur la fin.
Deux titres rock mélodique arrivent ensuite. "Someday is now", avec son refrain qui vous trotte dans la tête toute la journée et des paroles signées, une fois n’est pas coutume, par James Kottak, le batteur du groupe.
"My city my town" est un titre un peu moins convaincant que le précédent malgré l’insertion de guitares acoustiques lui donnant une touche particulière. Et c’est justement ce qui donne l’impression que ce morceau n’a pas vraiment sa place sur Unbreakable, le reste de l’album étant entièrement joué (pour notre plus grand bonheur) à la guitare électrique. C’est un titre qui aurait plus eu sa place sur un album comme Pure instinct.
Vient ensuite le morceau qui pour moi est le meilleur de l’album, et une des meilleures compos du groupe toutes périodes confondues, je veux parler de "Through my eyes", avec son intro en arpège qui n’est pas sans rappeler "Still loving you", son couplet façon ballade, et son refrain de pur hardrock. Ce titre est vraiment un chef-d’œuvre de composition.
Les deux titres suivants, "Can you feel it" (composé au départ par Kottak pour son autre groupe, Krunk) et "This time" (compo signée Matthias Jabs), sont deux bons titres hardrock, quoiqu’un peu semblables.
La deuxième ballade de l’album, "She said", malgré ses superbes paroles est peu convaincante eu niveau mélodique et est loin de pouvoir rivaliser avec les précédentes ballades du groupe.
Remember the good times clôture l’album, titre très « happy rock », très sympa à écouter, mais qui devient lassant au bout d’une dizaine d’écoutes.
Ave Unbreakable les scorps réalisent donc avec succès leur retour tant attendu. Mais attention, n’espérez pas un Blackout ou un Crazy world bis, vous risqueriez d’être déçu. Unbreakable, c’est juste les scorps version 2004, hargneux, mélodiques, et ayant toujours la même volonté de faire bouger les foules. Maintenant la question est de savoir s’il va falloir encore attendre 5 ans avant d’avoir à nouveau un album de hard comme on les aime
Parlons tout d’abord du changement de line up. Exit Ralph Rieckermann, et welcome Pawel Maciwoda ( à mes souhaits), bassiste polonais ayant joué dans des formations metal underground. Et je ne suis pas sur que l’on y perde au change. Reste à voir que ce Pawel vaut sur scène, mais il sera difficile de faire pire que l’immobilité scénique de Rieckermann.
Mais parlons plutôt de l’album en lui-même. 13 titres d’une durée comprise entre 3’24 et 5’51. Pour les titres on a droit à du gros rock/hard comme on en avait pas entendu depuis au moins 10 ans.
L’album commence par "New generation", le titre le plus long et le plus sombre d’Unbreakable. On se rend compte sur ce titre que le duo Schenker/Meine fonctionne encore parfaitement : un riff agressif, des paroles humanistes…un très bon titre en somme.
Les deux titres suivants sont une vraie claque. "Love’em or leave’em", superbe titre hard n’ayant rien à envier à un "Wild child" par exemple. Puis "Deep and dark", titres très mélodique, avec un bon gros riff accrocheur et un refrain imparable.
Wow ! 3 titres, 3 bombes. Les guitares sont bien là et crachent leur venin, la voix de Klaus Meine est toujours autant puissante et touchante, on commence à y croire, et là tout s’effondre avec "Borderline", un des rares titres du groupe que l’on a vraiment du mal à écouter jusqu’au bout.
Mais l’espoir revient vite avec "Blood too hot", le titre le plus speedé de l’album, headbang inévitable sur ce titre. Ouf ! , ils sont bien de retour.
Vient ensuite "Maybe I maybe you", la power ballade de l’album. Un titre vraiment original où Klaus, sans pousser sa voix, chante en faisant passer les émotions avec une facilité déconcertante. Mais la déferlante de guitare après le troisième couplet rend ce titre très heavy sur la fin.
Deux titres rock mélodique arrivent ensuite. "Someday is now", avec son refrain qui vous trotte dans la tête toute la journée et des paroles signées, une fois n’est pas coutume, par James Kottak, le batteur du groupe.
"My city my town" est un titre un peu moins convaincant que le précédent malgré l’insertion de guitares acoustiques lui donnant une touche particulière. Et c’est justement ce qui donne l’impression que ce morceau n’a pas vraiment sa place sur Unbreakable, le reste de l’album étant entièrement joué (pour notre plus grand bonheur) à la guitare électrique. C’est un titre qui aurait plus eu sa place sur un album comme Pure instinct.
Vient ensuite le morceau qui pour moi est le meilleur de l’album, et une des meilleures compos du groupe toutes périodes confondues, je veux parler de "Through my eyes", avec son intro en arpège qui n’est pas sans rappeler "Still loving you", son couplet façon ballade, et son refrain de pur hardrock. Ce titre est vraiment un chef-d’œuvre de composition.
Les deux titres suivants, "Can you feel it" (composé au départ par Kottak pour son autre groupe, Krunk) et "This time" (compo signée Matthias Jabs), sont deux bons titres hardrock, quoiqu’un peu semblables.
La deuxième ballade de l’album, "She said", malgré ses superbes paroles est peu convaincante eu niveau mélodique et est loin de pouvoir rivaliser avec les précédentes ballades du groupe.
Remember the good times clôture l’album, titre très « happy rock », très sympa à écouter, mais qui devient lassant au bout d’une dizaine d’écoutes.
Ave Unbreakable les scorps réalisent donc avec succès leur retour tant attendu. Mais attention, n’espérez pas un Blackout ou un Crazy world bis, vous risqueriez d’être déçu. Unbreakable, c’est juste les scorps version 2004, hargneux, mélodiques, et ayant toujours la même volonté de faire bouger les foules. Maintenant la question est de savoir s’il va falloir encore attendre 5 ans avant d’avoir à nouveau un album de hard comme on les aime
