Evolution Festival

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NicoGan
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Message par NicoGan »

Dernier message de la page précédente :

Les Festivals :(

J'en ai vu quelques uns des groupes de celui-ci (Cradle, Gathering, Saxon, etc ...)
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hevydevy
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Message par hevydevy »

Il y a pas mal de groupes que j'ai jamais vus sur cette affiche (Sadist, Eldritch, Atheist, Armored Saint...) et c'est surtout pour ça que je fais le déplacement. Et il y a en plus des valeurs sûres, c'est le pied :rock:
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Jeep
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Message par Jeep »

Hey Metalheads

j'espère que vous serez tous là pour soutenir NIGHTMARE ....histoire que l'on se fasse pas trop chambrer par les italiens ( remember le 9 juillet)
Samedi 15 juillet à 11h40 --> 12h25 puis meet & greet à 14h

Keep It Metal
Denis
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Message par Denis »

C'était :rock: :up: :bow: :wank: et :wow:
Prochains concerts:
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hevydevy
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Message par hevydevy »

Rolala un paradis ce festival. Je viens à peine d'en revenir (déjà la boulot...) et je réalise pas. Le camping gratuit à 300 mètres du site du festival (qui est en fait un stade) d'où on peut entendre parfaitement les groupes, la plage à 50 mètres (lac Gardia), d'autres campings payants à peine plus loin avec piscine (!), des hotêls partout pour les tatas, des nanas en maillot de bain, pas trop de monde. En plus, on pouvait ramener des bouteilles d'eau sur le site, la foule était arrosée régulièrement pas des jets d'eau (avec les arroseurs automatiques de la pelouse ainsi que par la sécu depuis la fosse photos), il y a des gradins où on pouvait se mettre à l'ombre. L'orga était en plus quasi parfaite, les groupes excellentissimes et le temps au beau fixe. Le seul bémol résidait dans le son qui n'a pas toujours été net. Du jamais vu pour ma part. Courrez-y tous avant que cette merveille du monde ne disparaisse ! :bang: J'ai fait quelques festivals jusqu'à maintenant et c'est de très loin les conditions les plus idylliques que j'ai vues jusqu'à maintenant !
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Jeep
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Message par Jeep »

Hey Metalheads


Premierement, le groupe voudrait remercier les quelques français croisé ici ou là lors du fest et tous ceux qui ont fait du bruit ..."C'est pas facile tous les jours " hey hey ....

Si vous avez des photos ou des videos du show de NIGHTMARE.....Vous pouvez les envoyer à cette adresse.....:
nightmare-pics@hotmail.fr

Merci à vous.....
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hevydevy
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Message par hevydevy »

Joe aurait pu dire "Nous sommes contents de jouer dans le pays des champions du monde" en italien plutôt qu'en français car les français s'en branlent royalement :D
Cela dit, très bon concert de Nightmare avec une setlist qui a changé depuis la tournée avec AF. Content que "Silent Room" soit revenu :)
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Le G@SP
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Message par Le G@SP »

c'est vrai que l'affiche avait l'air bien sympa!
Viva, viva, viva the Blues / In Aztec land they will play like gods / Viva, viva, viva the blues / The sombreros will have eyes just for them / REMEMBER... =T=
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hevydevy
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Message par hevydevy »

Tu m'étonnes ! Je vais faire un CR, ça vaut trop le coup. Franchement, il faut y aller à ce fest. :up: C'est les vacances la bas ! Si je peux, j'y retourne !
FORZA ITALIA !
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Jeep
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Message par Jeep »

Est-ce que tu as besoin de la set list pour ton CR??
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hevydevy
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Message par hevydevy »

Non, je vais pas faire un CR détaillé et je publierai pas ailleurs que sur des forums. :)
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hevydevy
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Message par hevydevy »

Devant la quantité industrielle de festivals organisés durant la période estivale, il devient de plus en plus cornélien pour le public de faire des choix. Ecrasé par la popularité des Gods Of Metal, Le Evolution Festival n'est pas l'événement transalpin dont on parle le plus, et pour cause, sa création ne date que de la saison dernière et ne se déroulait que sur une seule journée. Le cru 2005 a pourtant obtenu un franc succès, si bien que les organisateurs ont décidé de passer aux choses très sérieuses en proposant pas moins de trois jours de concerts avec des groupes dont la réputation sur scène n'est plus à faire. Au delà de l'affiche, ce sont bien d'autres belles surprises qui allaient nous attendre au delà des Alpes...

Les aléas du voyage passés, nous nous rendons compte à peine arrivé que ce festival ne sera pas comme les autres. Il est difficile de croire que cette bourgade touristique où tout est conçu pour que les vacanciers bénéficient d'un calme olympien sera le théâtre trois jours durant d'une avalanche de décibels. Ce n'est pas le metalleux habitué aux conditions spartiates qui va s'en plaindre ! Pour peu que le banquier le permette, il est possible de s'offrir le luxe d'un cinq étoiles (!) à quelques encablures du stade communal qui sera l'hôte des concerts. Pour les budgets plus serrés, le choix n'est pas restreint : quasiment toutes les gammes d'hôtels sont proposées, sans oublier le camping à 8,5 euros la journée (avec un surcoût pour la tente tout de même) avec en prime deux piscines disponibles ! Ceux qui ne veulent pas délivrer un rond (comme moi) se rabattront sur le camping gratuit à 50 mètres de la plage... Qui dit mieux ? Et comment ne pas être émerveillé par le magnifique spectacle offert par les majestueux massifs du Mont Baldo qui surplombent les lieux ? Autant dire qu'avec un tel cadre, les concerts en deviendraient presque secondaires et il est franchement tentant de vouloir passer ses journées dans l'eau transparente du Lac de Garde ! Pour se sustenter, rien de plus simple : une pizzeria située en bordure de plage semble être le coin idéal pour se remplir l'estomac. Cette solution ne s'avérera pas spécialement judicieuse mais j'aurai l'occasion d'en reparler dans ce compte-rendu.

VENDREDI

C'est une chaleur écrasante qui attend les festivaliers pour cette première journée au programme 100% rital et peu attractive par rapport à la suite du menu. Mis à part LABYRINTH et DEATH SS, il n'y a pas de noms ronflants à signaler. Il faut dire déjà que se produisent trois combos autoproduits qui s'affrontent dans l'optique du W.O.A Wacken Battle (c'est ce que j'en déduis vu que tous les groupes signés ne peuvent théoriquement pas y prendre part). Le vainqueur aura l'honneur de participer au prestigieux Wacken Open Air. Quand je pense que l'élection du groupe français a eu lieu dans l'infâme et très laide petite Loco... Les conditions pour le public dans l'enceinte du stade sont à la hauteur du reste : parfaite. L'organisation autorise l'entrée des bouteilles d'eau (ou d'autres breuvages si ça vous chante), ce qui est déjà tout à fait inédit et par la même occasion salvateur quand le thermomètre franchit allègrement les 35° à l'ombre.

Une vingtaine de cabinets de toilettes PROPRES avec du PAPIER et du SAVON pour se laver les mains, est alignée au fond du terrain et sera nettoyée à l'issu de chaque journée. Le grand luxe ! Les indispensables stands merchandising des principaux VPC européens et de labels entourent la pelouse. Le presse nationale n'est pas en reste avec les équipes de Rock Hard Italy et Metal Hammer Italy qui essaieront de gagner quelques lecteurs. La pelouse se transforme assez vite en espace de bronzage où nombre de metalleux après avoir étalés leur crème solaire sur le corps font de même avec leur serviette sur le sol afin de profiter lascivement du soleil radieux. Oui, il s'agit bien d'un festival de metal ! Question : avez-vous déjà eu l'occasion de jouer à la X-Box ou au freesbee pendant des concerts ? Ici, c'est possible... Les mordus de console de jeu et de guitare ont l'occasion de s'affronter sur un jeu de PS2. Il faut interpréter des classiques sur des instruments pastifiés, le mieux possible... enfin plutôt le moins mal possible ! C'est ainsi que j'assiste en soirée à la démonstration de deux gus complètement déchirés en train de massacrer monstrueusement "Iron man" de Black Sabbath. Poilant !
Cerise sur le gâteau : du fait du beau temps et de la plage à proximité, beaucoup d'italiennes se dandinent très légèrement vêtues. Béni soit ce festival ! Le petit inconvénient du lieu est qu'il est difficile de trouver des espaces ombragés pour éviter de rôtir comme un poulet sous le soleil. Heureusement, une tribune couverte permet de se reposer à l'abri de la fournaise mais sa position perpendiculaire à la scène n'est pas forcément idéale pour suivre l'évolution des groupes. En prenant ses distances, on a toutefois une parfaite vue sur les débats, en plus d'un son très acceptable. De plus, la foule est aspergée d'eau régulièrement aux heures les plus pénibles de la journée, soit par des membres de l'organisation depuis le photopit, soit par les arroseurs automatiques de la pelouse. Il faut bien ça pour supporter la chape de plomb qui s'abat sans pitié sur les festivaliers. Il n'y a pas que des italiens qui ont fait le déplacement, mais aussi des allemands et quelques français dont l'un se promène régulièrement avec un petit drapeau tricolore. Vu les circonstances de période post Coupe du Monde de football, je ne suis pas certain que l'idée soit judicieuse mais il s'en est apparemment sorti vivant (ce qui n'aurait peut-être pas été le cas si la France avait gagné...).

Les premiers à s'élancer dans un stade encore bien vide répondent au doux nom de CADAVERIC CREMATORIUM et ne font pas de détails avec son death/grind virulent. Les gars sont déterminés à envoyer la purée mais c'est plutôt de la bouillie indigeste qui agresse nos oreilles. La mise en place est gravement bordélique, à l'image d'une musique qui semble n'avoir ni queue ni tête. Le jury du concours du W.O.A Metal Battle se sera pas du même avis que moi puisque ce sont ces excités qui ont été choisis pour faire le voyage en Allemagne. Les goûts et les couleurs...

URTO prend le relais avec un thrash intense mais quelque peu daté, puisant ses influences dans le vivier américain des années 80. Quelques imperfections résident encore, comme ce chanteur encore trop peu offensif, quelques ratés retentissants de la part du batteur ou ces musiciens incroyablement statiques. La prestation est tout de même restée compréhensible, ce qui n'était pas le cas de la précédente. Ce sont les vainqueurs du W.O.A. Metal Battle italien 2004 qui attaquent ensuite la scène avec l'expérience de ceux qui ont déjà roulé leur bosse.

Toujours musicalement très proches de TESTAMENT, METHEDRAS confirme l'excellente impression qu'il m'avait laissé au Wacken Open Air. Il est fortement probable qu'on en entende parler dans les prochaines années.

On bifurque à 360° avec THE FAMILI, formation de hardcore à l'américaine mené par un frontman déguisé en clown (!) qui s'avère être en fait le chanteur de SADIST (il y a aussi le guitariste et le batteur). Ce n'est pas leur participation qui relèvera un concert terriblement fade et sans saveur.

Vient le tour de MACBETH qui une fois encore marque un brusque changement de style puisque l'on a maintenant à faire à du metal gothique avec un double chant masculin/féminin. L'analogie avec LACUNA COIL serait facile mais incorrecte car ces italiens n'ont pas tout à fait la même conception du style. Les titres se font mélancoliques et les mélodies sont plus sophistiquées, surtout si l'on prend comme élément de comparaison le dernier album un brin simpliste de la bande à Cristina Scabbia. Les ambiances sont beaucoup plus lourdes et mystiques, approfondies par la voix ténébreuse du chanteur. MACBETH ne chasse donc résolument pas sur les mêmes territoires que leur aîné. Malheureusement, ce n'est pas spécialement le créneau musical qui s'apprécie le plus lors d'un festival en plein air, particulièrement sous une telle cagna.

Déjà à l'affiche de l'édition précédente, DARK LUNACY remet le couvert devant une foule maintenant un peu plus dense. Des chœurs à la THERION (samplés comme l'ensemble des orchestrations ce qui est bien dommage), des mélodies satinées au clavier à la CREMATORY, un chant évoquant parfois Vorph de SAMAEL quand il ne se fait pas plus rauque, le death mélodique luxuriant du quator a des arguments à faire valoir. A suivre...

Avec une popularité en perte de vitesse, les ex-futurs espoirs du speed-mélodique international LABYRINTH ont encore des fans à domicile mais ce n'est pas non plus la folie lorsque la troupe à Rob Tyrant (ça sonne mieux que Roberto Tiranti non ?) déboule sur les planches. Plus que jamais ancrée dans un metal progressif sirupeux avec son dernier album Freeman, l'ancienne formation de Fabio Lione (RHAPSODY OF FIRE, non il ne faut pas rire) ne convainc que partiellement. Scéniquement, les italiens connaissent leur affaire et tiennent parfaitement le public en haleine. Look décontracté et chemise à demi-ouverte, Roberto assure le spectacle aussi bien grâce à son jeu léché à la basse que par ses prouesses vocales. On peut par contre lui reprocher d'en faire souvent trop, poussant abusivement les notes dans des sphères suraiguës qui sont pourtant absentes des compos originelles. Il maîtrise bien le bougre mais la répétition de la performance de castra finit par être contagieuse : il nous les brise menues. Le public est chaud et réclame à corps et à cris "Moonlight", titre mélancolico-speed qu'il obtiendra en guise de conclusion d'un show somme toute réussi.

La nuit tombée, les vétérans de DEATH SS se chargent de délivrer les derniers décibels de la journée. Peu connu en dehors de son pays, le gang du mystérieux Steve Sylvester (d'où le SS qui ne doit en aucun cas être assimilé à la tristement célèbre faction allemande) impressionne par son heavy-metal sombre et glacial qui scotche littéralement le spectateur. A l'image d'ALICE COOPER ou de KING DIAMOND, la bande maquillée offre une prestation très théâtrale mais pas forcément de très bon goût. Si l'on peut être amusé par les apparitions d'un bourreau féminin aux seins nues ou de la petite diablesse qui emporte un Steve désemparé, on finit atterré par le grotesque strip-tease d'une religieuse qui se caresse le mont de Venus avec une croix... Il est regrettable qu'on atteigne de tels excès, surtout quand la qualité musicale est au rendez-vous. Si la plupart des compos récentes aux sonorités électro ne semblent pas très inspirées, le reste est tout bonnement remarquable, confortant le bien fondé du choix de cette tête d'affiche. Pourquoi DEATH SS est t-il resté dans un relatif anonymat à l'extérieur de l'Italie ? Je n'ai pas la réponse...

Le tonnerre gronde dans les environs et il n'est pas improbable que les tentes soient sérieusement secouées, ce qui suffit à m'inquiéter vu la manière très personnelle de monter la mienne... L'orage évite fort heureusement les lieux, ne laissant au passage que quelques bourrasques inoffensives. Cette première journée n'a pas été spécialement mauvaise mais on attend mieux pour la suite, y compris pour la clarté du son qui n'a pas été des plus exceptionnelle pour le moment.

SAMEDI

Cette alerte météo n'est qu'un lointain souvenir le lendemain : pas un seul nuage ne point à l'horizon et le soleil promet de taper très fort. 32° à 9 heures du matin, il y a de quoi tirer la langue.

ARTHEMIS est le premier à entrer dans l'arène avec un speed-mélodique banal et maintenant suranné. Les amateurs du style ne peuvent néanmoins pas être déçus par une prestation somme toute honnête mais peu énergique à l'image de ce chanteur dont le seul jeu de scène consiste à marcher comme un hamster coincé dans sa cage, en moins rapide.

Seul groupe français au programme, NIGHTMARE tient le pari de ne pas faire houspiller par un public forcément un peu chauvin. Pour les quelques fans habitués à voir évoluer les grenoblois, on ne peut que se réjouir de l'évolution de la setlist par rapport à celle délivrée au cours de la tournée avec AFTER FOREVER. "Silent room" par exemple fait son retour et délivre une énergie très à propos pour captiver les spectateurs. Est-il encore utile de préciser que Jo Amore est un frontman hors-pair ? Ce n'est pas l'élévation du mercure qui musèle sa hargne et sa volonté de communiquer, parfois même en italien (il aurait pu par contre se passer de dire qu'il était content de jouer dans le pays des champions du monde... en français !). Bref, NIGHTMARE confirme son statut de valeur sûre du metal hexagonal et n'a sans doute pas fini de faire parler la poudre.

ELDRITCH est le genre de formation que les non-italiens ne voient pas tous les jours. Mis à part lors d'une tournée avec ANGRA datant de l'époque Angel's cry (!), le combo de thrash-progressif transalpin ne multiplie pas les dates à l'étranger. Combiné à une promotion des plus discrètes, ceci explique probablement pourquoi ELDRITCH est resté aussi underground malgré pourtant des albums de tout premier plan. Scéniquement, le quintet de choc tient parfaitement la route avec un Terence Holler époustouflant au chant et une maîtrise instrumentale sans faille. Malgré un temps de jeu réduit qu'à une grosse trentaine de minutes, la discographie est parcourue quasiment dans son intégralité, naviguant entre le heavy-metal purement progressif des premières années et le thrash-metal plus virulent des albums récents. Terence trouve une solution efficace pour mettre le public dans sa poche : faire des laïus sur la victoire italienne en Coupe du Monde (vous le saviez) et agiter frénétiquement un drapeau vert-blanc-rouge. On ne va pas lui en vouloir car les français n'ont vraiment pas de leçon à donner en terme de chauvinisme, mais il ne faut pas tout de même pas perdre d'esprit qu'il s'agit avant tout d'un concert de metal !

Le soleil est à son zénith à l'entrée des hommes venus du froid, à savoir les joyeux drilles de KORPIKLAANI visiblement très attendus. Auteur d'un dernier album plus endiablé que jamais, les finlandais ne se privent pas d'en décliner de larges extraits. Ils privilégient en fait très largement la partie la plus enlevée de leur répertoire, ce qui provoque inévitablement de jolis pogos. Le pied de micro en forme de cornes de rennes montre que ceux-là ne se prennent pas au sérieux pour les quelque uns qui en doutaient encore. La paire instrumentale accordéon/violon fait mouche, en particulier lors des tubesques "Cottages & Saunas" et "Journey Man". La généreuse troupe montre un visage réjoui et prend un indicible plaisir à remuer la fosse. En plein air comme en salle, KORPIKLAANI est un groupe qui se doit d'être vu et dont on attend avec impatience un passage dans nos contrées !

Après une telle débauche d'énergie, HAGGARD tient lieu de pause mélodique de fort bonne tenue. Ca ne manque pas de musiciens sur scène : percussionniste, synthés, violonistes... en plus des instruments habituels, il doit facilement en avoir une dizaine ! La pléthore de sonorités est mise au service d'un metal gothique folk évolué et sirupeux qui rappelle parfois THERION pour les orchestrations, mais qui est loin d'en être une copie. Si musicalement les allemands ont des qualités à revendiquer, ils peuvent saluer l'admirable performance de leur chanteuse soprano qui survole magistralement les débats. Vraiment sympathique.

TRISTANIA ? C'est le moment que je choisis pour prendra la fuite vers le bourg. A mon retour, je m'aperçois que les norvégiens n'ont pas changé d'un iota leur façon de faire : des samples, des samples et... des samples. On entend d'ailleurs à peine la chanteuse tellement sa voix est engluée dans l'armée de chœurs pré-enregistrés. Je ne comprends toujours pas à ce jour l'intérêt de la chose ; autant écouter les albums tranquillement dans son canapé si c'est pour entendre la même chose en live.

Les apparitions de DESTRUCTION en festival ne sont pas fréquentes cette année et un peu de thrash rentre-dedans en ce milieu d'après-midi n'est pas de refus. Ceux qui disent que ces pionniers du thrash nous pondent toujours la même setlist sont de mauvaise fois : ils changent l'ordre des titres pour cette occasion. Pas de "Curse the gods" en début de set donc, mais une petite compo du dernier album en guise de mise à bouche, à savoir "Soul collector". Que de bouleversements ! Pour le reste, le trio est en pilote automatique et déroule la machine infernale à grands renforts de rythmiques de bûcherons. "Eternal ban", "Metal discharge", "Mad butcher", "The butcher strikes back", "Thrash 'till death", "Bestial invasion", "Nailed to the cross"... c'est du joué 10 000 fois mais c'est toujours aussi bon. Des fans venus des Pays-Bas brandissent leur drapeau national. Le chanteur/bassiste Schmier ne tarde pas à saluer ces aventuriers... qu'il croit venus de France, chose qu'il relèvera à deux reprises au cours du concert ! Et non, les bandes ne sont pas dans le même sens ! Il finit par se rendre compte de la boulette quand son regard croise un panneau sur lequel est inscrit "Holland" ("Netherlands" était sans doute trop long à écrire). Quel blagueur ce Schmier !

Place au death-metal mésopotamien de NILE qui se révèle rapidement difficilement supportable à cause des imperfections du son. On peut entrevoir la dextérité des musiciens qui démènent comme des beaux diables, en particulier l'ex NIGHTFALL George Kollias dont les frappes terrifiantes posent les bases d'un déluge de feu en règle. Les remplaçants de ANNIHILATOR pour l'Evolution Festival ont tout de même davantage de chance de conquérir des fans dans un contexte plus avantageux.

Dans une veine résolument plus mélodique, DARK TRANQUILLITY impose sa gnac au travers d'une setlist condensée et concentrée en tubes. Touchant pêle-mêle à la plupart des albums (seul Skydancer n'est pas représenté), les six du nord délivrent un set plein et intense comme ils ont en pris la bonne habitude. "Lethe", "Hedon", "Therein", "The wonders at your feet" representent le début de carrière des suédois et n'ont pas pris une ride. Ce sont surtout le fantastique Damage done et le dernier opus Character qui ont la vedette ("Damage done", "Final resistance" en final, "The treason wall", "The new build"...). Mikael Stanne est royal au chant et éclabousse le show de son charisme. Résolument l'une des performances de la journée.

Le temps d'installer le décor angélique et bucolique sur la scène et c'est parti pour un moment de lyrisme avec les inévitables WITHIN TEMPTATION dont le temps de jeu se trouvera écourté à soixante-cinq minutes au lieu de l'heure et demi prévue. Du coup, le répertoire des bataves fait l'impasse sur le premier album Enter et s'avère très prévisible. "See who I am", "Jillian", "Stand my ground", j'en passe et des meilleures, ces titres là sont taillés pour faire un tabac sur scène. Parée d'une robe noire sûrement un petite peu chaude pour la saison, Sharon Del Adel qui a récemment goûté aux joies de la maternité enchante le stade de sa voix cristalline. Un peu en manque de souffle sur les parties de chant moins lyriques du dernier album, elle semble encore avoir besoin de roder sa voix à ce nouvel exercice. Ses chorégraphies n'ont pas été renouvelées : ses ondulements d'épaules et d'avant-bras que je trouve personnellement parfaitement ridicules (mais drôles !) sont reconnaissables entre mille. Les indispensables "Mother earth" et "Ice queen" achèvent une prestation honnête mais sans surprises. Peut-être faudra-t-il une discographie un peu plus garnie pour que les hollandais puissent avoir plus de marge de manœuvre pour la setlist car les fans vont inévitablement finir par se lasser d'entendre la même musique.

Voici maintenant le clou de la soirée, à savoir CRADLE OF FILTH qu'on ne présente plus (car imprésentable ?). Encore sous le choc de son passage calamiteux au Wâldrock Festival en 2004, je n'étais pas spécialement pressé de revoir cette bande d'affreux qui s'est construit au gré des années l'une des pires réputations scéniques de l'histoire du rock. Avec les boules quiès solidement enfoncées dans les écoutilles et situé à une distance prudente de la scène, je ne peux qu'être agréablement surpris par la relative qualité de ce que j'entends. L'ingénieur du son des anglais se serait-il acheté des oreilles depuis le temps ? A moins qu'il se soit tout simplement endormi sur la console et que par chance, les réglages se soient faits d'eux-mêmes... En tout cas, c'est de très loin le concert le plus audible de COF auquel j'assiste ! Ce premier miracle n'en annoncera malheureusement pas d'autres : la voix de l'affreux nabot qui tient lieu de chanteur ne n'est pas améliorée. Les notes aiguës ne muent en miaulements immondes dont seul lui, dieu merci, a le secret. Il n'a pas abandonné non plus ses légendaires interventions pour mettre l'ambiance. "Come ooooon", "Make some fuckin' noiiiiiiiiiise" sont plus que jamais ses expressions favorites qu'il repétera une bonne vingtaine de fois. Je l'ai connu néanmoins plus bavard. Quant à l'interprétation générale, je dois avouer qu'elle est supérieure à leur moyenne, ce qui n'était pas bien difficile. Mis à part le batteur aux fraises qui ne tient pas la cadence des frappes et qui multiplie les pains, le reste de la troupe de black-metal (?) est tout à fait remarquable (!). Je me prends donc à apprécier ces moments rares : reconnaître des morceaux de COF en moins cinq secondes. Quel luxe ! Si la bande puise très généreusement dans Nymphetamine, son temps de jeu (trop) conséquent lui permet de revenir quelques années en arrière. "From the cradle to enslaved", "Cruelty brought three orchids", "Thirteen autumn and a widow", "Bathori aria", "Funeral in Carpathia"... les vieux cons ne sont pas encore tout à fait largués. A noter que le spectacle est pour une fois assez sobre : pas de pouff.. de danseuses vulgaires, pas d'échassiers... On croit rêver ! C'est néanmoins de ma tente, où le son est encore très net, que je préfère apprécier la fin de cette chaude journée qui ne se termine pas aussi mal que prévue.

DIMANCHE

Le dernier acte de ce festival ne verra pas la température tomber ce qui ne manquera d'éprouver les organismes déjà usés par la canicule des jours précédents. Les débats commencent sans ambages avec le thrash-death de KAYSER qui, sans être exceptionnel, réveillent les esprits encore vaseux.

Si SECRET SPHERE n'a jamais pris beaucoup d'importance sur la scène internationale, je pensais qu'il était tout de même plus populaire parmi les siens. Ce n'est visiblement pas le cas vu la maigreur de la foule présente pour soutenir le groupe, et sa position très basse sur l'affiche. Après avoir vu le frontman Roberto Messina au sein du combo d'Annecy ALKEMYST au Raismes Fest, je m'attendais au pire tant il avait été à côté de la plaque ce jour là. Il montre un tout autre visage aujourd'hui, servant des lignes de chant en tout point semblables à ce qu'il produit sur album, ce qui n'est pas une mince performance. Après s'être très largement appuyé sur les épaules de RHAPSODY (en particulier pour le premier album), SECRET SPHERE a su mûrir et se défaire avec le temps de ses influences envahissantes. Mélangeant un heavy-metal aux mélodies épiques et des touches progressives, le sextet a du dégrossir sa discographie au vu du temps de jeu rikiki (30 minutes), au risque de faire des mécontents (moi par exemple, j'attendais fébrilement "Recall of the Valkirye" qui ne viendra finalement jamais !). A quand une vraie tournée en France ?

Le drapeau de SADIST est brandi en guise de décor... Qu'en est-il de ENSIFERUM qui devait se produire à ce moment ? L'organisateur fait une allocution et je crains le pire. Un italien qui parle anglais (pas si facile à trouver...) me rassure et m'informe que les finlandais sont en retard et joueront juste après... Ouf ! SADIST... ou l'une des formations les plus originales du death-metal des années 90. Reformé dans le quasi-anonymat durant l'année 2005, ces petits génies n'ont pas pour autant multiplié les apparitions scéniques. Il faut donc franchir les Alpes pour avoir ce bonheur... et le déplacement en valait la chandelle, surtout que la setlist concoctée est tout bonnement fabuleuse : quasiment que des chansons des deux fantastiques premiers albums Above the light et Tribe ! Je peux vous assurer que les musiciens ont parfaitement préparé leur sujet avant de monter sur les planches : c'est un déluge de technicité auquel on assiste, plus particulièrement de la part du bassiste dont le jeu aux doigts laisse pantois. Le clavier, si prépondérant dans la musique des transalpins, et la seconde guitare sont assurées par le même homme, qui doit donc par moment gratter les cordes tout en s'occupant des touches de son second instrument (!). Le soleil accablant n'affecte pas les ambiances mystiques, dont seul SADIST a le secret, ni l'impact des compos à tiroir. Le tout est catalysé par un son qui n'aura rarement été aussi bon que pour ce concert. Le chanteur bedonnant avec sa voix éraillée ne démérite pas non plus, même si son look "beauf" laisse franchement à désirer (quelle idée de chanter en tee-shirt et en slip ?). Le temps passe vite et il faut déjà éteindre les amplis dès que les dernières notes de "Sometimes they come back" ont fini de déchirer l'air. Quelle claque !

L'enchaînement se fait extrêmement rapidement, et c'est à peine si dix minutes sont passées jusqu'à l'arrivée de ENSIFERUM. Un laps de temps manifestement trop court qui est fatal à la qualité du son, ce qui évidemment gâche quelque peu la fête. Est-ce humain d'écouter du viking-metal à midi au soleil ? Il faut bien en tout cas endurer cette fournaise, mais l'arrosage continuel sauve de la déshydratation les guerriers italiens qui ont envahi la fosse. Les cinq d'Helsinki se chargent de faire danser tout ce beau monde au gré d'hymnes festifs et épiques sur fond de rythmiques bodomiennes dont ils se sont fait une spécialité. Même si leur show permet toujours de passer un bon moment, il faut bien avouer qu'il est plus appréciable à une température moins infernale et avec un son plus propre.

Des vikings peuvent en cacher d'autres... C'est en effet au tour des grands frères de FINNTROLL d'apporter leur contribution. C'est visiblement l'heure de la sieste de l'ingé-son, tant ce qui arrive dans nos oreilles est immonde. Les mélodies pourtant peu complexes sont quasiment indiscernables ! Le boxon sonore n'empêche pourtant les velléités de pogos dans la fosse. A noter que le nouveau chanteur progresse à grand pas et semble moins crispé qu'au Rock Hard Festival. Le public l'a en tout cas déjà adopté et la différence avec l'ancien line-up se fait maintenant à peine sentir. Ca promet pour les dates à venir...

Ayant une furieuse envie de pizza, je fais l'impasse sur THE GATHERING dont les vertues soporifiques sont sur moi sans équivalent. Si je ne vois rien de ce qu'il se passe sur les planches, j'entends limpidement le concert, ce qui me convient parfaitement. Le service de la pizzeria laisse par contre à désirer et ma commande n'arrive toujours pas. En attendant, je goûte en guise d'apéro à la musique des hollandais qui est finalement plus active que le cuistot. Il faut dire que le répertoire proposé est inattendu pour moi : avec deux titres de Mandylion et deux autres de Nighttime Birds, c'est le retour des guitares saturées ! Moi qui m'attendais à pioncer sur les mélodies chloroformées de Souvenirs, je me trompais lourdement ! Ce n'est qu'à la toute fin du set que mon repas arrive, soit après une bonne heure de poireautage !

La "Quatro Fromagi" est délicieuse et j'aurais volontiers englouti l'assiette si les heavy-metalleux d'ARMORED SAINT avaient un peu plus tardés. Qui plus-est, ce concert est culte... et vous savez pourquoi ? Parce que la bande à Joey Vera et John Bush se produit pour la toute première fois en Italie ! Les bougres récemment reformés ne sont pas venus pour rien et livrent une leçon de heavy-metal que Schmier de DESTRUCTION semble apprécier à sa juste valeur depuis l'arrière de la scène. Affublé d'un maillot de l'équipe de basket des Celtics de Boston, le vaillant John Bush chante merveilleusement, arpente l'estrade dans tous les sens, fait participer le public... On se fatigue rien qu'à le voir gesticuler ! Mais la performance n'est pas seulement à mettre au crédit que d'un seul homme, mais d'une troupe unie... du moins le temps d'une tournée. Le vieux tube "March of the saint" met une point final à cette démonstration qui restera l'un des moments forts du festival.

ATHEIST... une légende que beaucoup connaissent de nom mais que peu ont écouté les oeuvres, tant elles ont été difficiles à trouver avant les remasterisations de l'année dernière. La seule crainte à avoir était que le son gâche tout. Fort heureusement, il n'en est rien et les surdoués américains du death technique peuvent s'en donner à cœur joie ! Que dire sinon que cette prestation est énormissime à tout point de vue, reléguant les précédentes au rang de performances de groupes de MJC ? Tout le line-up de Unquestionnable presence, y compris donc le fantastique bassiste Tony Choi, est là pour assommer l'assistance avec son death-metal alambiqué aux saveurs parfois jazzy, souvent imité mais jamais égalé ! C'est donc sans trop surprise que l'opus su-cité est représenté massivement (tout sauf "Brains" et "Enthralled in essence"). Le timbre de voix Kelly Shaefer n'a pas changé d'un iota avec les années. Le frontman dénote peut-être avec son look "babacool" (bandana et cheveux décolorés) mais ça ne change en rien les qualités du bonhomme. Les deux guitaristes font un travail monstrueux, particulièrement Rand Burkey – est-ce la peine de le préciser quand on s'attaque à des compos aussi techniques que celles d'ATHEIST ? Mais la méga star, c'est bel et bien Tony Choi qui illumine le stade de sa maestria, tout en restant d'une fascinante décontraction. Je crois que je n'ai pas vu un bassiste d'un tel niveau dans un groupe de metal jusqu'à maintenant ! Ses exploits ont failli pourtant tourné court : dès le troisième titre ("Mother man"), une latte se dérobe sous ses pieds et le musicien disparait de notre regard, manquant d'entraîner dans sa chute Rand Burkey ! Des membres de l'organisation le sortent rapidement du trou formé, vérifie qu'il n'a rien de cassé, puis fixent à la va-vite une autre latte. Quelques minutes et un signe de croix du miraculé plus tard, tout reprend comme si rien n'était ! Un show qui restera à plus d'un titre dans les mémoires...

AMON AMARTH a la lourde tâche de débarquer de son drakkar après ce très grand moment de metal. "The pursuit of vikings" met d'emblée les choses au point : les géants suédois ne sont pas là pour faire de la figuration. Faire-valoir d'un viking-metal en plein essor, ils offrent comme à leur habitude un spectacle de tout premier plan. Johan Hegg, ruisselant comme jamais, fait rugir sa voix de stentor dans un stade acquis à la cause des guerriers nordiques. Pas de surprises au niveau de la setlist : "An ancient sign of coming storm", "Valkyries ride", "Fate of norns", "Realeasing Surtur's Fire"... puis le couple infernal "Death in fire"/"Victorious march" en guise de final.

MOONSPELL paie quelque peu les pots cassés des magistrales performances précédentes. C'est du moins l'impression que j'en ai, les compos majestueuses des portugais faisant moins leur effet qu'à l'accoutumée. L'un des groupes phares du festival d'Hirson l'année dernière apparaît quasiment comme un second couteau aujourd'hui. Débuter par trois compos de la dernière sortie n'était peut-être pas la meilleure chose à faire pour captiver le public. Pour ne rien arranger, Fernando Ribeiro n'a pas un chant des plus énergiques aujourd'hui, je l'ai connu en tout cas en bien meilleure forme. Heureusement que "Alma Mater", "Vampiria" et "Full moon madness" sauvent de l'ennui, sans quoi il n'y aurait eu plus rien à retenir de la venue des lusitaniens.

Les thasheurs de DEATH ANGEL relèvent l'ambiance et continuent de ravir les fans avec des shows endiablés. Depuis leur retour, ils se sont hissés au rang des meilleurs et ce concert ne me fera pas mentir. Si leur période de gloire se situe dans les années 80, rien de ce qu'ils ont fait à l'époque n'a vieilli. Des brûlots tels que "Evil priest", "Kill as one", "Voracious souls", "3rd floor" font parler la poudre... sans oublier quelques bombes du récent Art of dying ("Thrown to the wolves", "5 steps to freedom", "The devil incarnate"). DEATH ANGEL n'a pas fini de botter les derches, je vous le dis !

Pour mettre un terme à la seconde édition de l'Evolution Festival, c'est SAXON qui a le privilège de la tête d'affiche. Les vétérans anglais nous ont ressortis de leur valisette l'aigle géant lumineux qui fait toujours son petit effet (sur la rétine, c'est certain en tout cas). Batterie surélevée, plates-formes multiples où peuvent se hisser les musiciens... la confection du décor n'a pas été bâclée ! Le show débute pourtant sur de petites bases avec un "Lionheart" poussif sur lequel Biff Byford semble se retenir pour je-ne-sais quelles raisons. Heureusement, la suite est beaucoup plus enlevée. Le vocaliste à la crinière blanche s'amuse toujours autant avec le public avec les traditionnelles questions "Do you want a old song or a new song ?", "Do you want a fast song or a slow song ?". Je ne vous étonnerai donc pas si je vous dis que la setlist est axée autour de vieux titres rapides ! Tout y passe ou presque : "Motorcycle man", "Heavy-metal thunder", "Solid ball of rock", "Wheels of steel", "Princess of the night", "Denim & leather"... Mis à part "Witchfinder general", le reste du répertoire a plus de dix ans d'âge. Evidemment, on ne coupera pas à "The eagle has landed" avec le pigeon qui s'illumine et qui me fait regretter d'avoir laisser mes lunettes de soleil dans la tente. Bref, encore un pur moment de heavy-metal donc on ne se lasse pas !

C'est déjà terminé ! Je serais volontiers resté dans ce coin paradisiaque mais il paraît que j'ai une vie à Paris, alors il faut bien rentrer au bercail. ça va me faire drôle maintenant d'assister à des festivals allemands au milieu de champs boueux... En tout cas, je reviendrai avec plaisir si je peux pour trois jours de folie, voire plus si possible ! Italie : championne du monde des festivals !
Modifié en dernier par hevydevy le 25 août 2006, 17:26, modifié 13 fois.
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Le G@SP
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Message par Le G@SP »

:rock: :bang:
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Message par hevydevy »

J'ai rajouté le 3ème jour, enfin :D
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YvesZ
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Message par YvesZ »

:o Mortel, ce live report ! Vivement Juillet 2007 !

:D
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Gaëtan
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Message par Gaëtan »

Il avait l'air pas mal ce festival...
















:D
Modifié en dernier par Gaëtan le 25 août 2006, 17:25, modifié 1 fois.
La vie est une pute, mais l'alcool c'est bien.
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Bib
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Message par Bib »

Tu t'es pas trompé de sujet ?? :D :cheers:
Tony Le Pouilleux a écrit :C'est étrange, je suis d'accord avec Cocal!
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Le G@SP
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Message par Le G@SP »

Je savais pas que ça avait migré autant au sud Wacken :o :D
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hevydevy
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Message par hevydevy »

:lol: :lol: :lol:
Tain mais merde, j'ai loupé pleins de groupes en fait :(
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