Comme vous voulez
copier-coller de mon report, version courte :
(...) Quelques métalleux étaient bien sur déjà présents au Razzmatazz, faisant sagement la queue sûrement dans l’espoir d’avoir une place confortable et de ne rien manquer du concert. Nous, nous en avions vraiment rien a foutre des premières parties, préférant s’enquiller une triplette de bières dont une pinte d’un litre, courtoisie du Gutted qui fut mal compris par la serveuse
Ce litron de Chtulhu nous rappella le Rock Fest 2015
.
Le bar avait bien changé depuis que Brave était venu, le décor Metal avait été largement retiré pour donner un style plus PMU à l’endroit ce qui se mariait parfaitement à notre concept de Hooligans Dragons F.C.. Les filles finirent par se ramener pour trinquer avec nous, surprise du look de l’endroit. En braves et gentilles demoiselles elles ne râlèrent pas trop sur la simplicité de l'endroit
Bon passons au concert a présent ! Déjà avec toutes les bières goulûment absorbées (
) ce fut un miracle que le Gutted ne se soit pas cassé la gueule dans les escaliers menant à la salle… (Pas encore du moins…) Salle qui était assez cool d’ailleurs, assez grande et possédant une bonne acoustique. Je n'ai même pas eu besoin de mettre mes bouchons.
Comme personne n’était fan de Civil War on décida d’aller fumer en sirotant une bière malgré le froid. Parce qu’effectivement on a eut beau avoir de belles et assez chaudes journées cela n’en était pas moins l’hiver…
Concernant le groupe suédois j’ai eu beau tenter de m’y intéresser je n’ai jamais pu accrocher. Je n’ai jamais trouvé un refrain intéressant ou apprécier la voix et la façon de chanter de Nils et même le nouveau chanteur Kelly Carpenter (ex-Beyond Twilight
) ne me fit pas changer d’avis. On n’eut pas trop à "supporter" leur musique puisqu’on arrivâmes à la moitié de leur set, en plein “Deliverance”. Il me semble qu’ils ont joué “Bay of Pigs” plus tard mais je n’en mettrai pas ma main à couper. A l’espace fumeur nous rencontrâmes deux gars d’Albi qui nous demandèrent si c’était nous qui avion gueulé “cassez-vous !” entre deux morceaux...
... Je vous le donne en mille, c’était bien l’un de nous en la personne de Gutted qui était allé passer deux minutes dans la salle et en avait profité pour faire une carabistouille
. Il est marrant de noter qu’alors que le Gutted descendait l’escalier menant a la salle pour faire son polisson il glissa et tomba sur une fille qui devait être enchanté de ce recevoir ce gros porc de hooligans dragon sur la tronche... re:fessee: ! Puis les albigeois sont partis, sûrement parce que nous n’étions pas des personnes respectables et fréquentables malgré la parité féminine qui nous accompagnait. En fait, je ne devrais pas compter Jade dans cette parité, étant parfois aussi horrible que nous…
Ce qui nous amène à Gloryhammer que je vois une fois par an depuis 2015 oú je les avais découvert en live à Cracovie en première partie de Stratovarius, un concert qui avait été réussi en tout point !
Les deux années qui suivirent avaient encore été avec un statut de première partie et même si leur concert dublinois en support du grand Blind Guardian m’avait laissé sur ma faim (en partie à cause d’un public presque amorphe qui attendait les bardes
) j’ai toujours dit que les écossais avaient à la fois la renommée nécessaire, les épaules suffisamment solides mais aussi suffisamment de (bons !) titres pour tenir une tête d’affiche, et ce avec seulement deux albums !
Leur annonce d’une tournée en tête d’affiche est donc selon moi totalement justifiée et visiblement très attendue vu le nombre de dates qui furent sold-out… Hambourg, Berlin, Grenoble, Munich et j’en passe… Et juste avec deux albums !
Deux opus que je trouve excellents, ce dont vous vous doutez sûrement puisque j’ai dédié une vidéo sur eux ne pouvant les départager. Rajouter une quatrième fois à mon palmarès pour leur première tournée en headliner est donc cool surtout en Espagne avec ces braves métalleux espagnols (mes favoris je crois bien) et, comme je l’expliquais plus haut, avec Gutted (et les filles aussi car elles sont cools). Parce qu’il s'avère que Brave apprécie tout autant que moi ce style de power mélo dragon et que cela nous fait plaisir de voir un digne descendant de Rhapsody aussi en forme et aussi efficace
Pour cette tournée Gloryhammer allait jouer dans son intégralité leur album Space 1992: Rise Of The Chaos Wizards ce qui promettait une belle setlist même si, je le répète, j’adore les deux albums donc la seule déception possible au niveau des choix des morceaux ne pouvait venir que de l’absence de certains titres. C’est donc l’intro du disque et le titre “Rise of the Chaos Wizards” qui ouvrit le bal , en nous plongeant directement dans le feu du concert
. Difficile d’en faire autrement avec un tel titre, très classique du style avec un rythme plutôt rapide d’entrée, agrémenté de chœurs, une petit accalmie durant le couplet pour se poursuivre avec un refrain à chanter comme si notre vie en dépendait
Surtout que les paroles ne sont évidemment pas super compliquées (ce n’est pas ce qu’on recherche ici de toute façon), on les retient donc facilement et on les chante (ou on les beugle dans notre cas
) en levant les poings. Ambiance garantie, tout le monde chantait et la bonne humeur régnait ce qui rendit le show encore meilleur et plus intense. En première partie de Blind Guardian le public n’émettait que très peu de réaction, ma compagnie comprise, se contentant de lancer un sourire poli en levant les sourcils comme on pourrait le faire devant un enfant racontant une histoire absurde. Mais ce soir-là, dans la cité comtale, l’ambiance fut sûrement la meilleure que j’ai pu voir avec Gloryhammer !
Nous étions sur la droite au niveau du bar ce qui nous permettait de nous ravitailler en pintes une paire de fois
. Enfin… Surtout moi puisque le Gutted, dans son ivresse la plus totale, était plongé corps et âme dans le concert
. “Legend of the Astral Hammer” continua de défoncer le Razzmatazz, je pris mon pied sur “Goblin King of the Darkstorm Galaxy”, “The Hollywood Hootsman” enchaîna avec une efficacité démoniaque grâce à ses “hoots” repris par les gens, le tout espacé de dialogues et autre petites interactions avec le public, souvent basées sur les personnages des musiciens. A mon avis ce qui fonctionna le plus fut “Universe on Fire”, moment assez surréaliste ou les gens dansaient et sautaient tout en continuant à scander le refrain. En bons hooligans dragons moi et Gutted beuglions les paroles en levant le poing
à défaut d’avoir des écharpes ou des fumigènes et, parfois, on regardait Jade et Laureen qui ne connaissaient pas grand chose au Metal mais qui dansaient comme deux petites folles
. Elles aussi elles auront adoré le concert et pas seulement grâce à “Universe on Fire”. L’ambiance, les titres accrocheurs, l’univers fun à souhait et bien drôle, la prestation du groupe avec un Winkler une fois de plus dans une forme idéale… Il y avait de quoi prendre son pied…
… Et pourtant cela me fait penser que pas mal de personnes continuent de critiquer le groupe…
musique simpliste, paroles ridicules, concept et accoutrements risibles … Il y a toujours une excuse plus ou moins malvenue…
Autant qu’on aime pas Sabaton qui pour le coup est hypra-classique, se mets à faire du playback avec des écran karaoké comme cache-misère je peux le comprendre (mais on peut en discuter…
). Mais Gloryhammer… Je veux dire… Malgré toutes les excuses citées il suffit d’aller au concert, boire une dizaine de bières, être avec de bons potes et simplement passer un bon moment devant un groupe énergique qui prends autant de fun que son public, pour ressortir avec la banane. Et la banane nous l’avions je peux vous le garantir ! Profitant de chaque bout de chansons, prenant n’importe quelle excuse pour lever le poing, presque comme deux gamins s’amusant comme des fous. Sauf que oui les enfants ne sont pas censés picoler comme des monstro-sanguouins
… Mais l’alcool n’a rien à voir avec le fait que nous passâmes une bonne soirée, on adore même à jeun.
Parlant alcool j’avoue avoir un peu abusé au point de ne plus avoir énormément de souvenirs du rappel, si ce n’est que le groupe a enfoncé le clou avec “The Unicorn Invasion of Dundee”, “Angus McFife” ou encore - énorme coup de coeur ! - “Magic Dragon” qui m’a fait plonger et aimer Gloryhammer
, grand moment pour moi ce passage
Ainsi se termina une excellente journée. L’esprit du Gutted se mit directement en Off après le concert et n’accepta plus aucun souvenir, même pas cette marche jusqu’a l’hotel qui me sembla éternelle.
Nous devions aller en after avec Jade et Laureen mais vu l’état de Brave et prenant conscience du mien je savais que la moindre goutte d’alcool nous enfoncerait dans la matrice
Le programme fut alors de ramener Gutted à la chambre, revenir au Razzmatazz acheter un kebab, et rentrer une fois pour toute. Etant levé depuis 3h30 je n’avais quasiment plus d’énergie pour finir mon maigre repas, et le repos fut plus que bienvenue
