Ministry 2019 (Strasbourg 18/06, Paris 07/07)

Partagez les impressions de vos expériences LIVE!

Modérateurs : Modérateurs du forum, Responsables / Animateurs de sections

Règles du forum
Pour une tournée, SVP postez toutes les dates européennes disponibles dans le topic + la période ou quelques dates dans le titre du topic.
Répondre
Avatar du membre
Everflow
Enemy of Reality
Enemy of Reality
Messages : 38853
Enregistré le : 04 sept. 2002, 21:27
Localisation : Beyond Within

Message par Everflow »

16.06. AT Nickelsdorf - Novarock
17.06. DE Lindau - Club Vaudeville
18.06. FR Strasbourg - Laiterie
20.06. FR Clisson - Hellfest / Knotfest
22.06. BE Dessel - Graspop
23.06. NL Nijmegen - Doornroosje
25.06. NO Oslo - Vulkan Arena
26.06. DK Aarhus - Voxhall
27.06. DE Hannover - Pavillon
30.06. DE Berlin - Huxleys
02.07. UK Bristol - SWX
03.07. UK Glasgow - SWG3
04.07. UK Birmingham - O2 Institute
06.07. UK London - O2 Shepherd’s Bush Empire
07.07. FR Paris - La Machine du Moulin Rouge
09.07. DE Bochum @ Matrix
10.07. CZ Prague - Roxy
11.07. HU Budapest - A38
12.07. RO Timisoara - Rock la Mures
13.07. SK Kosice - Collosseum Club
15.07. LVA Riga - Melna Piektdiena w/ Dying Fetus
16.07. ES Tallinn - Rock Cafe w/ Dying Fetus
17.07. FI Tampere - Pakkahuone w/ Dying Fetus
19.07. SE Gävle - Gefle Metal Festival
I'm the lost one chasing colors to the sun
Colors bleed but never fade
Avatar du membre
misa-misa
Dark Avenger
Dark Avenger
Messages : 443
Enregistré le : 13 juin 2009, 18:01
Localisation : Basement: IT Department

Message par misa-misa »

Arrivée cinq minutes avant le début du concert à la laiterie à Strasbourg, nous étions tellement peu nombreux dans la salle, à peine de quoi remplir les deux premiers rangs, je me suis sérieusement demandée un instant si le concert n'avait pas été annulé.
Horsk trio made in France arrive finalement sur scène et nous plonge sans transition dans leur univers. Très électrique et electro, il faut de base être ouvert à ce genre pour apprécier la teneur des compositions. Le son est plutôt bon, un alliage de disto sur les cordes graves de guitare, des effets electro et un retour sur la caisse de la batterie très présent. Les musiciens font bonne impression: impliqués et appliqués, et la qualité de leur prestation est satisfaisante. Cependant, on se serait plus cru en boîte de nuit qu'en concert. N'étant ni fan, mais ni fermé non plus à ce type de musique, j'ai passé un bon moment sans pour autant trouver le petit quelque chose qui m'aurait donné envie d'en écouter plus en rentrant.

La salle se remplit enfin mais loin d'afficher complet. Ministry c'est d'abord un homme: Al, ensuite les Amériques, l'indus, de multiples références musicales, un spectacle son et lumière, et ah oui... les usa!
Il est dur de qualifier ce groupe tant les influences sont diverses, c'est comme si on mettait une foule de style dans un shaker avec une bonne dose d'indus et on en ressort un cocktail. Il n'y a pas grand chose d'homogène dans leurs compositions au fil des années, mais c'est également ce qui fait leur originalité.
Après un début timoré avec Twilight Zone, où la bande son a remplacé Al de bout en bout, nous voilà dans le vif du sujet avec un second extrait du dernier album Victim of a clown. Ces titres péchant déjà sur album, le rendu en live reste regrettablement assez brouillon. Le reste de la setlist était assez édulcoré en titres récents, ce qui, ne nous mentons pas, a permis de ne pas ennuyer le public en s'appuyant sur des valeurs sures: en effet on ne peut pas dire que ce dernier fût réceptif à cette entrée en scène. On balaye un peu toutes leur époques passant du thrash, indus pur au psychédélique. Plus le concert avancé, plus le show s'améliorait, que ce soit le son et le jeu des musiciens. Sur le premier (long) rappel on enchaîne le mid 80's / 90's. Just One Fix résonne comme un déclic: le public commence enfin à se lâcher. Avec deux, trois clampins, nous avons même transformé la partie droite du pit en dance floor. (Jusqu'à ce que je me retrouve nez à nez avec un collègue de boulot: ma crédibilité en prend un coup, tant pis, je continue à profiter.) Le second rappel se finit par une chanson qui fût un coup de cœur à l'époque où j'avais écouté Revolting Cocks pour la première fois: "No Devotion".
Vous allez sûrement me prendre pour la vieille grincheuse auvergnate, (le premier qui me parle de la finale de samedi dernier soit maudit sur une dizaine dé générations!) mais il est certain que j'ai vu des shows d'eux plus motivés que ce soit au niveau du public (clairement absent au rendez-vous) ou même sur scène. Que cela ne tienne, la soirée me fût agréable, j'en ai pris plein les mirettes et puis se défouler et se dandiner sur du Ministry, c'est toujours un petit plaisir coupable!
If you dare to come down there, there's one rule you should know: Never ever ask what's behind the red door!
And don't even think about the green one!
Répondre