J'ai acheté ce bouquin à sa sortie (en Français) mais ne l'ai pas encore lu, c'est en prévision proche... Je voterai donc plus tard...
En attendant, juste quelques réactions, qui risquent de répéter sur certains points mon dernier post sur les précurseurs du Black Metal...
Krabathor a écrit :
Sinon, j'ai lu le passage où Varg donne sa version des faits concernant le meurtre d'Euronymous : en fait, Varg l'a tué en cas de légitime défense, car il avait eu vent qu'Euronymous projetait de le tuer avec un fusil hypodermique, version contestée par la plupart des autres acteurs de la scène black metal de l'époque.
Ouais, alors là j'y crois moyen à la légitime défense... Quand il a sonné, couteau au poing, chez Euronymous qui a ouvert la porte en calbute, on en est bien loin... Et lorsqu'après un coup de couteau dans la poitrine il l'a poursuivi en courant pour lui infliger les 20 autres...

Euronymous devait du pognon à Varg pour les albums de Burzum et il semble que ce dernier supportait dificillement le leadership d'Euronymous en matière de Black Metal.
De quoi buter un mec, non ?!
Krabathor a écrit :
Sinon, j'ai lu le passage où Dead s'est suicidé

Euronymous l'avait trouvé la cervelle complètement pendante, avait photographié cette scène pour en faire une pochette d'album. Puis il a pris des bouts qui traînaient de la cervelle de Dead pour en faire des colliers

Le pire, c'est qu'il paraît que c'est la vérité, que ce n'est pas une connerie...
C'est un peu une légende et comme toute légende on ne sait pas quelle en est la part de vérité. Cette histoire a largement contribué au mystère planant autour d'Euronymous, tout comme le fait qu'il n'ait jamais démenti son implication dans le suicide de Dead.

Effectivement, la pochette de
Dawn of the Black Hearts serait tirée de la photo prise par Euronymous... A voir, en tout cas c'est quand même de mauvais goût...
François a écrit :
La musique après on s'en fout... c'est vraiment pas ça le plus important quand on parle de Black Metal !
Je ne suis pas d'accord en fait... Même à travers ce type de bouquin, la musique n'est pas moins importante que le contexte, car celle-ci exprime justement tout ce qui gravite autour. Et ce qu'il y a autour, c'est pas du Kiss !
Il s'agit d'un véritable mouvement, avec beaucoup d'actes violents, violence que l'on retrouve dans la musique (Dead se scarifiait sur scène avec force coutelas de manière assez terrifiante...). Et je trouve qu'il est intéressant justement de comprendre ce qu'il y a autour pour appréhender la musique qui finalement en est la traduction. Preuve en est Mayhem, qui allie les deux avec leur pochette représentant Dead mort (sans mauvais jeu de mot...

).