BLAZE BAYLEY - Tournée 2012 (Paris, Aix En Provence)

[Holy Cross]

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aTTends!

[Saracdclabanane]

Tu m'fais chier

[FHMC]

Bande annonce des concerts de Paris et Luynes :

[BLCKME]

Présent pour sûr, voir si ça assure ou non avec ses nouveaux zikos et nouveaux morceaux.

[ead666]

Le nouvel album est pas mal du tout. Différent des 2 précédents, un peu plus proche dans l'esprit à ses 2 premiers albums solos.
Il devrait jouer au moins 5 nouveaux morceaux (c'est ce qu'il a joué sur les premières dates de la tournée..).
Sinon, son nouvel album devrait être dispo à la vente lors de ces concerts

[FHMC]

Notre chronique du nouvel album de Blaze Bayley :
http://fhmc.fr/dossiers/dossier_44_blaz ... dings.html

[FHMC]

Des vidéos des groupes qui assureront la première partie de Blaze Bayley :

à Paris, Black Horizon :



à Luynes, Galderia :



et Messalia :

[FHMC]

C'est dans 2 jours !! On compte sur votre présence pour faire un triomphe à Blaze Bayley dans la capitale !

[jerome83]

Excellent concert de BLAZE hier à la scène bastille. Je connaissais quasiment pas et du coup j'ai acheté trois cds qu'il m'a en plus dédicacé...
J'ai juste trouvé qu'il faisait un peu trop de ho! ho!ho! avec le bras et qu'il disait des fois des trucs limite risible...mais musicalement et vocalement c'était excellent...

[Pierre Hurleur]

Vocalement effectivement ça m'a paru très bon, alors que je sais qu'en général tout le monde dit qu'il galère en début de concert... et comme là il ne s'est pas échauffé (il est resté au stand merchandising jusqu'au dernier moment), soit il a vachement progressé, soit j'ai pas entendu qu'il galérait...

Bon par contre sur un set aussi court, 5 chansons de Maiden donc 4 d'affilé à la fin... si à ça t'ajoute la nouvelle balade en hommage à Dimebag Darel et l'excellent Faceless joué beaucoup trop vite (oui Alexis ), bah t'obtiens quand même un concert vachement moins bon que le précédent

Mais bon après ça reste toujours bon de voir Blaze

[citrouille]

j'ai adoré

putain trop sympa ma chronique
et son petit puceau de fils à la guitare, il assure un max

[Murder-One]

et l'excellent Faceless joué beaucoup trop vite

A force de jouer avec des vieux, tu prends le rythme maison de retraite..... c'est triste de vieillir....

Sinon comment sont ses musiciens?

j'ai adoré

putain trop sympa ma chronique
et son petit puceau de fils à la guitare, il assure un max

J'adore tes reports... concis ! (pas cir-)

[Pierre Hurleur]

et l'excellent Faceless joué beaucoup trop vite

A force de jouer avec des vieux, tu prends le rythme maison de retraite..... c'est triste de vieillir....

Mais euuuuuuuuuh ! Nan mais il était méconnaissable, y a plein de petits trucs à la guitare qui sonnaient pas du coup

Sinon comment sont ses musiciens?

Bah donc moins pêchu que les précédents j'ai trouvé...

[Murder-One]

Les musiciens précédents étaient vraiment très bons (et jouaient ensemble depuis un bail), il a bien fait de les virer !

Le batteur était comment (c'est toujours l'Italien?)?

Comme j'attends à être déçu samedi prochain, je ne le serai peut-être pas... (putain c'est beau ça faut que je la garde)

[citrouille]

il a 23 ans le petit puceau à la gratte et visiblement c'est pas son fils
Murder, si tu es déçu, je te paye ta cuite dans le Larzac , d'après les connaisseurs, les nouveaux musiciens sont un cran en dessous, mais un cran léger léger

[Murder-One]

Murder, si tu es déçu, je te paye ta cuite dans le Larzac , d'après les connaisseurs, les nouveaux musiciens sont un cran en dessous, mais un cran léger léger

je le note....

[jerome83]

Je les ai trouvé très bons ces musicos

[the fab]

Malgré quelques bons passages, j'ai eu du mal à vraiment apprécier ce concert. Faut dire que je connais rien de sa discographie. Les morceaux sont bien exécutés mais c'est pas trancendental. The Clansman fut le meilleur moment selon moi.

[Mr. Gig]

Pour éviter de reproduire l'écueil rétrospectif de la veille, je saute la case de l'apéro préliminaire au concert en cette fin d'après-midi pluvieux.

Manifestement, ces cieux maussades en total contraste avec l'ensoleillement relatif qui nous aura fait sagement fait patienter le long du Boulevard Voltaire 24h plus tôt auront d'ailleurs dissuadé le public de pointer trop tôt le bout de ses mitaines de cuir clouté dans l'antre de la Scène Bastille :
Encore très clairsemé une demi-heure avant le commencement officiel des festivités, le bout de la Rue des Taillandiers annonce pourtant la réunion d'un comité d'avertis qui n'est pas seulement venu pour festoyer à pleines chopes de houblon aux Furieux à quelques pas de la salle.

À en entendre les habituelles bavettes ponctuant l'avancée dans la file, nombreux sont ceux déjà familiarisés avec les performances du sieur Bayley sur scène, chacun y allant de son avis sur la légitimité, qu'on soupçonnerait être a priori autoproclamée (on y reviendra), de la couronne donnant son nom à l'héritier du trône fièrement acquis au gré des promesses et terreur formulées en 2009.
De mon côté, en éternel curieux avide de cet enfer des planches qui étancherait la plus aride des soifs, n'ayant encore jamais assisté à ses prestations, et seulement potassé le disque de la tournée, je préfère me nourrir des anecdotes en évitant de la jouer fier-à-bras.

À l'entrée, l'équipe F.H.M.C. répond immédiatement présente pour remettre les préventes, le billet ne se présentant, à mon regret, que sous la forme d'un coupon typé "ticket de cinéma", mais au temps pour la décoration, l'étalage propose de toute façon son propre lot de posters.

L'allure unique de caveau qui fait tout le charme de la salle se remplit donc tranquillement, tandis que le bar, qui semble au bout d'un moment ne plus compter suffisamment de mains pour ne pas être débordé par les allers de cette affluence assoiffée, est bien vite soulagé par la montée des Parisiens de Black Horizon sur l'estrade.

Proposant un Thrash à l'ancienne, aux sonorités californiennes de la Bay Area bien senties, le quartette enchaîne les compositions vivaces, à défaut de verser dans l'originalité.
Le son est bon et le public très réceptif à un séquencement efficace et convaincant, qui manque malgré tout d'un certain grain de folie pour acquérir l'unanimité à sa cause.

Les musiciens assurant dans leur secteur respectif sans toutefois s'ouvrir vraiment vers l'assistance, j'irais personnellement chercher la réponse du côté des vocalises, qui, si elles sont tout à fait justes, aux mélodies suffisamment accrocheuses pour nous faire remuer, et portées par un chanteur communicatif (quoi qu'un peu trop soucieux de notre bien-être, à en juger par son grand nombre d'exhortations à lui répondre si "Ça va toujours ?!", sans pour autant vouloir donner l'impression cracher dans la soupe, bien sûr) et très dynamique ; manquent légèrement d'une puissance qui, à mon avis, accroîtrait facilement la force des morceaux.

Quoi qu'il en soit, on ne peut pas leur reprocher leur volonté d'en découdre, et ils ont le mérite, bien mérité, de mettre en jambes un auditoire qui s'était donc, pour la plupart, déjà agité en compagnie d'Accept la veille.
Un groupe que je reverrai volontiers en première partie ou en festival.

Une fois cette demi-heure de mise en bouche écoulée, la rotation lui emboîte si rapidement le pas que les musiciens du père Blaze viennent déjà tous procéder à leurs étalonnages vérificatifs.
Du coup, occupé à viser l'excellente dégaine typiquement TRVE du guitariste Thomas Zwijsen (le seul Hollandais parmi un trio de la botte -de cuir-, soit dit en passant), je n'en remarquerai qu'au dernier moment que c'est bel et bien l'homme de la soirée qui officie en personne à l'étalage, la disponibilité et la sincérité envers son public se révélant constituer les fers de lance de sa tournée.

En toute humilité, il dédicace les disques et affiches de sa propre initiative, taille volontiers la bavette et serre les louches en même temps qu'il fait l'appoint.

Là où d'aucun jugera inhabituel et surprenant au premier abord un pareil accueil, j'ai franchement trouvé ça touchant :
Cet "homme qui refuse de mourir", souvent critiqué à torts et à travers dans la plus corrosive des acidités, sous-estimé, méprisé, ou écorché vif par les malheurs de la vie (ces dernières années lui ayant tragiquement arraché l'auteur de ses jours et sa tendre moitié), malgré une stature indispensable au sein de Wolfsbane qui aura entraîné sa séparation en 1994 à la suite de ses auditions réussies pour le poste vacant de Dickinson, et un remplacement de ce dernier au pied levé dans un nouveau contexte rafraîchissant et bienvenu que les plus fanatiques -ou conservateurs, pour risquer l'analogie avec l'abhorrable et tristement célèbre dame de fer- du groupe aux 12 années gâchées n'ont pas su, ou voulu accepter.

Malgré un surnom porteur d'espoir, et de flambeau, "blaze", le chanteur au registre transposé plusieurs octaves plus bas, est toujours, au plus injuste titre, resté dans l'ombre de son prédécesseur, qui pourtant était en partie responsable de l'absence de renouvellement du répertoire, la tête manifestement accaparée par sa carrière solo, qu'il a eue brillante, là n'est pas la question, ou même celle des frasques désormais pathétiques d'un Di'Anno embastillé ou repris de justesse par ses démons cocaïnomanes.

Aussi est-ce sous le jour le plus translucide qui soit que Bayley Cooke se présente auprès de ses fans, et on lui sait gré de cette générosité.

Car par-delà toutes problématiques individuelles ou aléas de carrière, Blaze peut se targuer de disposer d'un très bel organe, qui sera exhibé dans toute sa splendeur ce Samedi soir.
Comme précisé précédemment, effectivement, ses échauffements de voix en coulisses de dernière minute passent à la trappe, au point qu'il ne monte sur scène véritablement qu'au tout dernier moment, c'est-à-dire le temps de traverser la salle en se frayant un chemin à même les premières rangées en s'excusant d'une tape sur mon épaule et d'un "Excusez-moi" prononcé dans un français parfait, à la vue des appels du reste du groupe alors agglutiné contre l'extrémité gauche de la scène.

Vigoureux, puissant, clair, étincelant et précis, son chant le sera du début à la fin.
Et non seulement assure-t-il ses vocalises, mais il se montrera toujours très reconnaissant entre les morceaux, n'hésitant pas d'ailleurs à se hisser à l'extrême bordure de l'estrade, prenant ainsi littéralement un bain de foule, soutenu à bout de bras par la première rangée, à remuer les siens en nous entraînant dans la danse au passage.

Certes, on pourra éventuellement lui reprocher d'en faire peut-être un peu trop (la tirade au sujet de son merch' dans les questions de foi en lui et de soutien par son public arborant notamment des accents de redite, sans parler du déroutant prologue à "The Clansman", qui portait les accents d'une étrange harangue idéologique), mais on ne pourra certainement pas lui en vouloir de mettre à nu sa gratitude en nous tenant un propos sincère.

Et de couper court aux idées reçues selon lesquelles ses relations avec la formation qui l'a placé sous les feux de projecteurs plus intenses se sont détériorées aux suites de son départ, dans la mesure où, texto, "There is no bad shit between Iron Maiden and me", 'Arry lui ayant fourni son studio lorsque les ressources venaient à manquer pour l'enregistrement de "The King Of Metal".

Un bon esprit qui fait plaisir à entendre en ces heures d'adversité et d'affronts gratuits devenus monnaie courante entre ex-collègues rancuniers.

Cela dit, il a beau être le centre de toutes les attentions, il serait injuste de passer sous silence l'orchestre qui l'accompagne, et qui, mine de rien, soulevait lui aussi une question de taille :
Allait-il judicieusement s'entourer après l'éviction d'un Blaze Bayley Band, qui, à en juger par la reconnaissance générale, avait pourtant tout pour plaire sur le plan de l'interprétation ?

La réponse nous est bien vite apportée sur un plateau d'argent dès la résonance des premiers power chords à la surface des membranes des baffles : le soliste Zwijsen en tête, ses musiciens font tous du très bon boulot, combinant à la fois professionnalisme, jeu habité et de bonnes présences scéniques.

Le bassiste "Lehmann" n'a notamment pas à rougir de la comparaison avec Steve Harris, faisant montre, du bout de sa 5-cordes, d'un jeu aux doigts d'une aisance déconcertante révélé dans toute sa splendeur sur les ronronnements galopants en introduction d'un "The Clansman" anthologique.

Tous très carrés et talentueux, ils reproduisent parfaitement aussi bien les compositions estampillées BLAZE, que les morceaux étiquetés en son nom propre ou les hymnes issus des généralement trop méconnus ou mésestimés "The X Factor", "Virtual XI" et "Virus".

Et puisque d'hymnes il s'agit, si les abondantes et entêtantes envolées en chœur d'"OhohOhohOhoh, OhohOhohOh" peuvent, à force, faire sourire, elles n'en sont pas moins fédératrices, et ne manquent pas de secouer un public qui n'a rien de léthargique (ou du moins pas parmi les devants dans lesquels je me situais).

Les paroles y sont reprises farouchement et les poings levés en rythme : le groupe était attendu et il en prend bien note.

Au final, je n'aurais pas vu le temps passer, et si je regrette que sa dernière production, au sujet de laquelle il insistera à moult reprises que ce sont bel et bien les fidèles, qui l'ont défendu et soutenu toutes ces années, les seuls et uniques véritables rois en question, ne soit que trop peu à l'honneur, à raison de seulement 3 chansons, dont le morceau-titre, Thrash à souhait, impeccablement exécuté face à une assistance débridée, ou encore l'émouvant hommage au diamant brut Darrell Abbott.

On pourra toujours conjecturer qu'une aération de la setlist évitant la séquence finale saturée en reprises d'Iron Maiden aurait peut-être davantage équilibré la répartition en donnant plus d'importance à ses compositions solo, la réception ultra-positive du public fut néanmoins sans équivoque.

Un très beau moment qui m'aura en plus permis de mettre la main sur son merveilleux "Promise And Terror" (malgré, encore une fois, l'absence de 33 tours, ah ça ma bonne dame, c'était mieux aaaaavant !), dédicacé en prime !

FREEDOOOOOOOOOOOOOOOM! FREEDOOOOOOOOOOOOOOOM! FREEDOOOOOOOOOOOOOOOM!

Blaze Bayley : Chant
Matteo "Lehmann" Grazzini : Basse
Andrea Neri : Guitare rythmique
Claudio Tirincanti : Batterie
Thomas Zwijsen : Guitare soliste

Spoiler

01) Will To Win
02) Lord of the flies
03) The Launch
04) Dimebag
05) Ghost In The Machine
05) The King Of Metal
06) Silicon Messiah
07) Fate
08) The Brave
09) The Black Country
10) Faceless
11) Stare At The Sun
12) The Clansman
13) Man On The Edge
14) Futureal

Rappels :
15) Virus
16) Leap Of Faith

Pour la note marginale, je reste tout de même sacrément interloqué par le changement radical d'allure du personnage.
Vous me direz que les coups durs de l'existence ont probablement porté la marque de leurs sillons indélébiles, et que les dommages inhérents à la calvitie sont hors de portée d'entendement en-dessous d'un certain âge, mais quand on se souvient qu'à une époque, il surclassait si facilement Dick' en termes de gueules charismatiques, franchement...

[FHMC]

super compte-rendu qui reflète très bien la soirée, l'ambiance etc ...
Juste un petit truc, il ne me semble pas qu'ils aient joué la chanson n°7 de ta set-list mais

Spoiler

Faceless

à la place

[FHMC]

Extrait du concert de Black Horizon :



Extrait concert Blaze Bayley :

[citrouille]

sont trop jolis mes p'tits bras qui filment

[piggy la citrouille]

purée c'est pas mal faut que je vienne voir ca au rock night

[citrouille]

ROCK KNIGHTS grognasse

[jerome83]

C'est bien meilleur sur scene que sur cd, car là j'en peux plus....la musique ça passe mais le chant

[citrouille]

Tu en as acheté pas mal , en plus