Sonisphere 2013

Partagez les impressions de vos expériences LIVE!

Modérateurs : Modérateurs du forum, Responsables / Animateurs de sections

Règles du forum
Pour une tournée, SVP postez toutes les dates européennes disponibles dans le topic + la période ou quelques dates dans le titre du topic.
Moocher
Rainbow Demon
Rainbow Demon
Messages : 203
Enregistré le : 28 juin 2009, 16:00

Message par Moocher »

Dernier message de la page précédente :

C'était énorme merci les gens :)

En bonus :
- Les photos : http://moocher.fr/2013/06/02/sonisphere ... -01062013/
- Les vidéos :
Mon site de photos de concerts : http://www.moocher.fr
Membre de SPM-Prod (asso d'orga de concerts sur toulouse) http://www.spm-prod.fr
Avatar du membre
lelite
Guardian of the Flame
Guardian of the Flame
Messages : 3125
Enregistré le : 22 août 2004, 14:06
Localisation : Le Lauragais

Message par lelite »

c'était un très bon fest :bang: :cheers: :bravo: merci à tous :rock:
"Si tu veux contrôler le peuple, commence par contrôler sa musique" PLATON
Avatar du membre
Psyko Killer
Defender of the Faith
Defender of the Faith
Messages : 8694
Enregistré le : 19 févr. 2010, 20:38
Localisation : Les Rousses
Contact :

Message par Psyko Killer »

Bon et bien très bonne journée quoi!!! :bang: :cheers:

Ca m'a fait bien plaisir de rencontrer tous ces sudistes et de trinquer avec vous! :cheers: :cheers: :up:


Sinon le fest en lui même bien sympa, le site pas trop mal avec assez de bar, en revanche 4 stands de bouffe pour 25.000 personnes! :crazy: Sinon vue sur la mer depuis la fosse, mais bon ça puait le poisson. :nul:
Et les groupes parfait, October File ça envoyait bien comme il faut.
Red Fang une putain de grosse claque! :bang:
Tierra Santa c'était pas trop mal pour finir même si le chant c'était pas le point fort. :lol:
Ghost: l'éclate totale, hein Pierre? :bave: :bave: :bave:
Et IRON MAIDEN j'ai fait dans mon froc quoi. Un show de malade avec une set list extra et des vieux en superbe forme! :amour: :up: :bang: Mention spéciale aux couillons d'espagnols qui n'aiment pas être bousculé dans le public... :nul: :lol:
Ensuite Anthrax normal quoi c'est efficace, ils font presque autant de reprises de que chansons à eux mais bon. :D Sympa l'hommage à Dimebag et Dio. :up:
Megadeth extra une fois de plus! :mad: Le même show que mercredi dernier mais putain que c'est bon de voir Dave en forme, il a même retrouvé de l'humour, bref un bon concert à Madrid! :lol:
Et Avantasia pas vu, mais de ce que j'ai entendu ça avait l'air pas trop mal, je verrais ça au Hellfest.

Et donc pour ceux qui n'ont pas FB voici mes trophées de Maiden:
Image
:mad: :amour: :bang: :bave:

Et j'ai rencontré un marseillais bien sympa avant Megadeth qui devrait s'inscrire sur le forum normalement! :up:
Prochains concerts: Pyrenean Warriors Opean Air / Rising Fest / Iron Maiden 2021? (Goteborg-Paris-Zurich-Stuttgart-Barcelone) :cheers:
Avatar du membre
olivier64
Defender of the Faith
Defender of the Faith
Messages : 10277
Enregistré le : 02 juin 2010, 21:58
Localisation : Bayonne

Message par olivier64 »

Cadeau de pré-anniversaire de la part de Nicko ? :mad:
Avatar du membre
Psyko Killer
Defender of the Faith
Defender of the Faith
Messages : 8694
Enregistré le : 19 févr. 2010, 20:38
Localisation : Les Rousses
Contact :

Message par Psyko Killer »

OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII et c'est bien le plus cadeau celui là!!! :wank:
Prochains concerts: Pyrenean Warriors Opean Air / Rising Fest / Iron Maiden 2021? (Goteborg-Paris-Zurich-Stuttgart-Barcelone) :cheers:
Moocher
Rainbow Demon
Rainbow Demon
Messages : 203
Enregistré le : 28 juin 2009, 16:00

Message par Moocher »

Tin par contre j'ai chopé la creve, je sais pas si c'est à cause du soleil de barcelone ou le gris du retour à Toulouse ^^
Mon site de photos de concerts : http://www.moocher.fr
Membre de SPM-Prod (asso d'orga de concerts sur toulouse) http://www.spm-prod.fr
Avatar du membre
BurningDarkness
Guardian of the Flame
Guardian of the Flame
Messages : 4137
Enregistré le : 30 déc. 2009, 22:00
Localisation : Moselle

Message par BurningDarkness »

J’ai regardé le plan du site pour le Soni FR.
Je me trompe où c’est la même config’ qu’en 2011 ? :euh:
guardianofsteel
Chibre lorrain
Chibre lorrain
Messages : 16054
Enregistré le : 08 juil. 2004, 23:04
Localisation : Lyon...ou presque
Contact :

Message par guardianofsteel »

Un massacre n'arrive jamais seul :D
Thrashos dans la voiture au Rock Am Bach pendant la tempête a écrit :Putain on va crever coincé là-dedans comme un hérisson dans un pot de Mc Fleury
Avatar du membre
carbonized_ju
Dark Avenger
Dark Avenger
Messages : 411
Enregistré le : 01 nov. 2009, 20:06
Localisation : Saulnois, Moselle

Message par carbonized_ju »

Vous croyez qu'il y a moyen de choper des places au rabais pour dimanche ou pas ?
guardianofsteel
Chibre lorrain
Chibre lorrain
Messages : 16054
Enregistré le : 08 juil. 2004, 23:04
Localisation : Lyon...ou presque
Contact :

Message par guardianofsteel »

Des chances je pense!
Thrashos dans la voiture au Rock Am Bach pendant la tempête a écrit :Putain on va crever coincé là-dedans comme un hérisson dans un pot de Mc Fleury
Avatar du membre
BurningDarkness
Guardian of the Flame
Guardian of the Flame
Messages : 4137
Enregistré le : 30 déc. 2009, 22:00
Localisation : Moselle

Message par BurningDarkness »

carbonized_ju a écrit :Vous croyez qu'il y a moyen de choper des places au rabais pour dimanche ou pas ?
Devant le site ou sur leboncoin ça me paraît jouable vu que le fest n'est pas sold out. D'ailleurs je n'ai absolument aucune idée du nombre de billets vendus...
Pierre
Defender of the Faith
Defender of the Faith
Messages : 30201
Enregistré le : 23 oct. 2002, 16:31
Localisation : la ville rôse
Contact :

Message par Pierre »

guardianofsteel a écrit :Des chances je pense!
Des chances ou des risques ? :D :diable:
Franky a écrit :j'ai voté pour toi, car en plus d'être un crétin (comme Gasp), tu es malfaisant. :oui:
http://www.youtube.com/watch?v=XU-q2ZQi10Q
Avatar du membre
BurningDarkness
Guardian of the Flame
Guardian of the Flame
Messages : 4137
Enregistré le : 30 déc. 2009, 22:00
Localisation : Moselle

Message par BurningDarkness »

Sur leur facebook ils n'arrêtent pas de dire qu'il fait beau etc mais meteo France prévoit de la pluie ce week end :mouais:
Bon, c'est jamais fiable à plusieurs jours, mais quand-même... Au moins avec le béton au sol on ne sera pas dans la gadoue :lol:
Talasquin
Léguman
Léguman
Messages : 6022
Enregistré le : 30 juil. 2004, 15:20
Localisation : On the roads to madness

Message par Talasquin »

PUTAIN.

Je viens de finir de rédiger un monstre de CR, je crois que j'ai jamais rien écrit d'aussi long. Même pour un examen à la fac.

Tout en subjectivité et à la première personne.

Je finis la relecture et les corrections et je balance tout, histoire de plomber l'espace disque et la bande passante disponibles sur tout Midi Pyrénées.

Bordel, ça m'a exténué :D
Cacolac, pour la soif et pour le plaisir.
Pierre
Defender of the Faith
Defender of the Faith
Messages : 30201
Enregistré le : 23 oct. 2002, 16:31
Localisation : la ville rôse
Contact :

Message par Pierre »

J'ai un challenge à relever alors ? :D
Franky a écrit :j'ai voté pour toi, car en plus d'être un crétin (comme Gasp), tu es malfaisant. :oui:
http://www.youtube.com/watch?v=XU-q2ZQi10Q
Talasquin
Léguman
Léguman
Messages : 6022
Enregistré le : 30 juil. 2004, 15:20
Localisation : On the roads to madness

Message par Talasquin »

Pfiou ! C'est pas une mise au défi, nan. Je te souhaite pas la fatigue que m'a ajouté la rédaction de ce truc à l'état de délabrement bien avancé que je traîne depuis dimanche.

Tain mais même pour la Fête des Fraises de Lapeyrouse-Fossat (31) j'ai jamais rien écrit de tel. 7 pages sous Word bordel.
Exsangue je suis.
Cacolac, pour la soif et pour le plaisir.
Pierre
Defender of the Faith
Defender of the Faith
Messages : 30201
Enregistré le : 23 oct. 2002, 16:31
Localisation : la ville rôse
Contact :

Message par Pierre »

:bave: :true: :fist:
Franky a écrit :j'ai voté pour toi, car en plus d'être un crétin (comme Gasp), tu es malfaisant. :oui:
http://www.youtube.com/watch?v=XU-q2ZQi10Q
Avatar du membre
the fab
Guardian of the Flame
Guardian of the Flame
Messages : 3897
Enregistré le : 13 nov. 2010, 21:08
Localisation : Toulouse

Message par the fab »

Je suis curieux de lire ça.
Olivier64: " Y a pas un groupe plus surestimé que Motley Crue. Les Ramones, c'est du rock progressif à coté !!!!!!"
Moocher
Rainbow Demon
Rainbow Demon
Messages : 203
Enregistré le : 28 juin 2009, 16:00

Message par Moocher »

Yep idem :)
Mon site de photos de concerts : http://www.moocher.fr
Membre de SPM-Prod (asso d'orga de concerts sur toulouse) http://www.spm-prod.fr
Talasquin
Léguman
Léguman
Messages : 6022
Enregistré le : 30 juil. 2004, 15:20
Localisation : On the roads to madness

Message par Talasquin »

Allez, calez vous confortablement, servez vous une boisson fraîche et jetez moi le verre vide à la figure à la fin.

Et donc virée en capitale catalane en ce premier ouiquende de juin afin de célébrer le début de l’été… là où été il y a.
En tant que vendu à Maiden depuis le lycée, atteint d’une vénération à la limite de la pathologie pour Dickinson, le billet était en poche depuis des mois. Pensez donc, j’avais acheté la VHS Maiden England à 16 ans (3 mois d’argent de poche de l’époque, oui oui) après avoir découvert le groupe avec Seventh Son of a Seventh Son, vidéo que j’ai allègrement regardé tous les jours pendant toutes les vacances d’été cette année là et qui a occupé mes dimanches matin encore bien longtemps après ça.
Forcément l’annonce d’une tournée en hommage à cette période bénie (pour le groupe et pour moi à titre personnel) dans le cadre d’un grand fest à portée de bagnole dans une ville que j’adore de plus en plus, et l’assurance de voyager en bonne compagnie ont emporté la décision sans réflexion préalable. Ajoutons la confirmation de Megadeth après l’achat du billet, le bonheur était complet.
Départ matinal et trajet toujours distrayant et nous voici arrivés à Barcelone tous les dix (yeah !) pour l’heure du casse-croûte. S’ensuit l’arrivée sur le site au son (pas bon) d’October File (non plus) et une petite série de déceptions plus ou moins relatives.
Heineken en sponsor principal est le seul fournisseur de bière ce soir. Le site est intégralement goudronné sans une once de verdure, et on devine la mer derrière les barrières… mais quais intégralement occultée par les tentes du merchandising. Ajoutons à cela une persistante odeur de vieux fruits de mer oubliés à marée basse en plein soleil dans la zone du merch. Pour finir le côté ‘manifestation à but lucratif’ a priori caractéristique des Sonisphère est assez palpable. Point d’âme ni d’ambiance particulière comme dans d’autres fest initiés par des passionnés.

Mais pas de plaisir à bouder non plus.

Red fang fut le premier groupe auquel m’attacher ce jour. Malheureusement ce que je craignais s’est avéré. A l’image de son backdrop format carte postale tout perdu devant l’immense rideau noir de fond de scène, Red Fang n’est pas fait pour une telle affluence. Non pas que les mecs déméritent, non. Ils sont franchement à l’aise malgré un probable manque d’habitude à autant de place sur scène. Juste que leurs morceaux, idéaux dans le cadre de salles relativement intimes, bondées de cheveux, de sueur et de vapeurs d’alcool se retrouvent bien inadaptés à de telles conditions. Cette tournée des Sonisphere est une formidable fenêtre d’exposition pour le groupe mais message important à ceux qui les auront découverts à cette occasion sans avoir accroché : courrez les revoir dans une petite salle près de chez vous (et ils tournent assez intensivement pour ça), sur le terrain qui leur convient le mieux. Ca n’a rien à voir.
On enchaîne avec Tierra Santa, vu et entendu de loin. Quand bien même le son est exagérément fort en fond de fosse et tournoyant du fait du vent, le groupe joue à domicile et déballe une bonne humeur et un entrain très enthousiasmants. Les mélodies entêtantes à la gratte et cette influence Maiden quasi non digérée sous des textes en espagnol suscitent immédiatement la sympathie et une pointe de curiosité pour ma part. Un concert bien agréable quoiqu’oubliable et, comme toujours, un accueil façon ‘bronca’ des catalans, toujours expressifs et plus encore quand ils s’agit d’un groupe du cru.

Une courte pause (à cela on voit que ce fest est très très bien rôdé du point de vue technique) et l’arrivée de Newsted sur scène. Pas beaucoup à dire. Vu et entendu de loin, un seul mot pour résumer mon sentiment sur cette heure de show : caca.

Le moment arrive de faire connaissance avec cette fosse à rupins appelée Black Circle, qui m’amènera à me féliciter d’avoir mis le prix sur le billet. Voilà des conditions franchement idéales pour profiter de gros groupes sur scène sans avoir à se supporter une avoinée de ‘premières parties’ scotché à la barrière, comprimé, déshydraté et pas forcément concerné tout du long (putain, Newsted quoi. Caca).
Par principe ce genre de sélection par le pognon me débecte. Redoutant le plombage d’ambiance annoncé par cette division de la fosse permettant à ceux qui ont les moyens (ou l’envie de les y mettre) de s’isoler de la masse des pogoteurs, trues divers, hurleurs de refrains pour profiter de leur concert comme s’ils allaient voir un film au ciné de plein air, j’avais toujours conchié ce principe. L’idée de voir live la reconstitution de cette vidéo fondatrice de ma passion m’a amené à voir la chose autrement. Et bien m’en a pris. Je ne serai jamais défenseur de ce système qui continue de me choquer, mais j’avoue avoir apprécié la facilité d’accès aux tout premiers rangs, la foule compacte mais pas étouffante, la possibilité de voir mes idoles de près sans subir de mouvement de foule désordonné, de pogo non consenti et de compression constante sur le buffet.

Et les choses vraiment sérieuses commencent enfin avec l’arrivée de Ghost. Appréhension là aussi, comme pour Red Fang mais sur d’autres aspects. Le côté occulte, mystérieux, cérémonial des prestations de ce groupe n’allait-il pas se diluer complètement en plein jour, plein air, sur une immense scène devant des milliers de têtes ?
Absolument pas. L’arrivée sur scène des musiciens tous anonymes en préambule de leur pontife de frontman donne de suite le ton. Oui le mystère va perdurer, oui l’exceptionnel et le rituel qui font le sel des concerts de Ghost seront parfaitement restitués malgré les conditions énumérées plus haut. Car j’avais peut être focalisé mon attente sur des craintes et non pas sur une certitude que je n’aurais jamais du laissé de côté : ce groupe a des putain de chansons. Et ces morceaux passent la scène (toutes les scènes) avec une facilité rare. Envolés doutes, craintes, la messe va être dite et bien comme il faut. Rien ne sera sacrifié à cette grande scène en plein air une fin d’après-midi. Et une heure de show qui paru durer trois fois moins, on ressort de cette fameuse fosse de privilégiés avec un sourire béat .
L’occasion à ce moment d’expérimenter une sensation qui doit s’appeler coke chez les rock-stars. Putain mais au moment de sortir de cette fosse, le fait de passer à trois ou quatre dans un large couloir devant la scène, au nez du public (nombreux) amassé aux barrières de la (vraie) fosse, j’ai été pris de l’envie irrépressible de signer des autographes aux metalleux derrière la barrière. Je recommande chaudement cette expérience unique.

S’ensuit une longue pause pour la mise en place de la scène pour la tête d’affiche de la soirée. On le discutait le midi même, l’impression que Maiden fait les choses à moitié est bien pregnante. Ressortir Maiden England, l’agrémenter de morceaux de Fear of the Dark en laissant en route rien moins que Killers, Infinite Dreams, Hallowed be thy name (non non, pas Die with your Boots on, on s’en fout) et saupoudrer de ‘classiques’ qui nous moulinent les roupettes façon Run to the Hils, Iron Maiden, Running Free (putain.. Running Free…), révérer cet intouchable septième album et conserver ses deux morceaux les plus faibles (oui, Can I play with Madness ? (bah non tu peux pas) et the Clairvoyant) sur les cinq qui en sont extraits, ça laisse un goût d’inachevé plutôt amer. Tain mais les gars, vous êtes des musiciens adulés, à la carrière exceptionnelle, à la mise en place scénique et à la cohésion instrumentale jamais prises en défaut. Faites les choses en entier, bordel. Comme le faisait très justement remarquer Everfow il y a quelques mois, rapport aux dernières tournées, trois morceaux ont été ressortis qui n’avaient pas été joués depuis longtemps. Les gars ne se fouleront pas à hauteur de plus de trois morceaux à réapprendre. Bravo.

Fin du chapitre doléances. Place à l’érection.
parce que là ouais, t’as beau la connaître la set-list, t’as beau savoir que tu vas entendre une bande te murmurer ‘Seven deadly sins, seven ways to win…’ en intro, bin quand ça t’arrive, tu prends, tu prends tout et tu oublies le reste. Et c’est parti. On connait tous les morceaux joués ce soir et leur ordre, y’a pas. Moonchild pour commencer. Bin oui ? Forcément. Bim, première claque. Et premier ouf de soulagement. La prestation de Dickinson sur Evil that Men Do à Bilbao (lien Youteube en ces pages) m’avait laissé dubitatif. Chant relativement limite, abréviation de certaines notes, simili-feintage sur les refrains (et que je te remplace les On and OOOOOOOOOOOOON par des ‘On and on yyeah’ poussifs, voilà vous voyez ?) me faisaient redouter l’approche de la limité d’âge pour mon idole et son style de chant live si rentre-dedans, tout en puissance et sans économie. Pas de tout ça ce soir, notre frontman sera impeccable de justesse et de souffle, quand bien même il galope un peu moins et ‘s’économise’ un peu plus au strict plan physique.
Quand les nappes de clavier de l’homélie qui donna son nom à l’album en ’88 résonnent, les pieds commencent à prendre de la distance avec le sol. Et là sur une échelle de 10, l’érection commence à tutoyer le 12. Et c’est parti. Les claviers façon grandes orgues font leur apparition, la nuit est enfin tombée et on savoure enfin cette chanson-somme qu’on n’aurait pas pensé réentendre live il y a encore peu. OK Dickinson sur la première série de longues vocalises en ohohoh coupe la poire en deux (celles sur les couplets). L’album et la tournée qui l’a suivie ont 25 ans, Dickinson a beau être un vocaliste quasi épargné par la baisse de son organe, il n’en a pas moins 55 ans maintenant. Foin de pointillisme, l’homme se rattrape avec maestria sur les refrains et la dernière ligne ce chant où il nous déballe une de ces fameuse notes de 30 sec ou plus qui paraît s’éterniser et monter dans la nuit catalane. La fameuse partie instrumentale qui clôt la pièce me ramène à mes 16 ans, finit de souiller mon caleçon, la partie est gagnée. Dans les années 80, Maiden écrivait les meilleures chansons du monde et j’attendais ce morceau comme aucun autre. J’ai eu ce que j’étais venu chercher, avec brio.
La suite sera à l’avenant avec un concert qui au final aura paru bien court et où on se félicite et se tombe dans les bras à la fin, comme si c’était nous qui avions investi la scène et joué ce soir. Et pour clore le débat avant qu’il n’éclose, j’ai trouvé Dickinson impérial tout du long et, oui, aussi sur Aces High. Oui il la gère un peu différemment, oui il concentre son souffle (et le reprend plus souvent) pour passer les notes les plus hautes, mais bordel, il les passe ces notes là. Et Dieu sait qu’elle sont tout là-haut dans sa gamme. Et j’en reviens à me dire qu’au final parfois, peu importe la manière, peu importe que le chanteur me donne l’impression d’en chier ou de forcer plus que de raison. Peu importe que sa gorge soit tendue comme une corde de pendu et ses veines prêtes à imploser du moment que la note est là, que le sustain est là et que la performance vocale est accomplie. Et elle l’est. De belle manière.

Amen la messe est dite, Maiden est grand, Maiden se repose sur son passé mais le gamin de 16 ans qui sautait sur son canapé tous les matins d’un certain été le remercie chaleureusement et sincèrement. Un sourire agrafé sur la face, une amorce de larme à l’angle des paupières et un immense service rendu à ma cause de grand nostalgique.
Le concert vieillit formidablement bien dans mon souvenir quand bien même un petit bémol reste en surface . Cette impression persistante que les membres de Maiden font le job . Ils déroulent. Sans plus de spontanéité ou d’appétit que des lions bien repus. Le regard parfois absent de Dickinson, les expressions parfois vides de Smith et Murray. La mise en place et l’habitude que ces mecs ont les uns des autres en fait une équipe de très haute volée sur scène. La mise en place et la cohésion rythmique de ces gars est franchement impressionnante.
Et pour ne rien gâcher, on n’a quasiment pas entendu Janick 32. Ou je l’ai franchement ignoré. Possible. Mais le groupe a eu le bon goût de ne lui donner que peu de soli à jouer sur cette tournée (qu’il assure avec quand même un certain respect des parties originales, bien que ça m’emmerde de sembler lui faire un compliment). Faut dire qu’avec ses deux principales occupations qui sont de nous montrer le demi-grand-écart (un pied par terre, un pied à 90% posé sur un retour) et jouer avec son câble de gratte (parcequ’en public il est déconseillé de sortir son zizi) - ignorant qu’il est que le micro HF était déjà bien utile il y a 30 ans. – et additionné qu’il est à la plus belle paire de bretteurs du métier, il est aussi utile au groupe que des béquilles à un escargot. Et en plus il vieillit mal. Bouh qu’il est laid.
Ceci dit Dave Murray ressemble de plus en plus a un poisson-lune, mais on ne lui en voudra pas, pas plus que de remanier en profondeur ses soli (toujours un peu déstabilisant quand on connaît les originaux par coeur) tellement son aisance, sa fluidité et son sens du solo complètent à merveille la rigueur rythmique, le jeu et le son plus rock d'Adrian Smith, fiable et sans faille comme à son habitude.
Alors oui Maiden déroule sans trop forcer et seul Steve Harris donne vraiment l’impression d’être toujours aussi investi. Dickinson se concentre sur ses vocaux et les guitaristes et Mr McBrain abattent le boulot sans trop avoir à s’arracher.

Mais quand le résultat est celui que nous avons eu ce soir, bin on prend. On laisse de côté les critiques quand bien même elles seront exprimées et on garde le plaisir, les grands yeux et le sourire indélébile, et on dit merci. Merci Messieurs. Vous nous avez franchement donné ce qu’on était venu chercher ce soir, et même plus au final. MERCI.


Une autre looongue pause après LE gros morceau de la soirée, on en profite pour (essayer de) se restaurer et là, un point faible dans l’organisation de l’évènement nous saute aux yeux. Oui après ça, beaucoup de monde aimerait boire un coup et manger un morceau. Oui l’organisation derrière les stands est bien rôdée et chacun connait bien sa mission et dans quel ordre l’assurer. Mais bordel, ils sont 4 fois trop peu nombreux. Là encore on sent que ce festival est monté sur une logique financière, on ne va pas quand même additionner du personnel et des installations si le public peut venir se compresser aux stands. Quitte à perdre un peu de chiffre d’affaires, tant pis pour le confort des festivaliers. On vendra un peu moins, mais on comprimera la masse salariale de la journée. Sensiblement le même constat aux stands de boisson aux heures pleines, un peu moins criant toutefois.

Il est 23h00 passées quand Anthrax investit la scène. Pour ma part ce sera pause assis par terre avec de la boisson, de la compagnie et un peu d’herbe à chat. Autant le son est parfait, équilibré, mixé à la perfection, clair sans être trop fort devant la scène, autant il est assourdissant, tout pourri et tournoyant de loin, dans la deuxième moitié du site, mal rendu qu’il est par la sono et faussé par le vent. Donc de loin c’est pas bien fameux. Faut dire que je n’ai jamais apprécié Anthrax plus que ça, sans que je m’explique vraiment pourquoi. Belladonna a l’air bien en voix malgré quelques tentatives de screaming aussi réussies que le soufflé au fromage de ma mère (Hollywood chewing gum) et le public répond bruyamment présent. Un set qui aura servi de fond sonore agréablement conclu par la fameuse reprise de Trust, voilà qui permet aux américains de finir en apotatoes sous les vivats et laisser la scène pour un autre gros morceau, Megadave et ses potes pour un set qui va faire la part belle à Countdown to Extinction.

Megadeth est un groupe pour lequel je serai toujours prêt à voyager loin… pour du live, ses prestations discographiques me rentrant, telle une brise d’été, par le fondement sans me faire tourner les boules depuis 1997. Mais une fois sur scène, l’efficacité, la présence de Mustaine, le niveau exagéré des mecs (sauf un), leur apparente facilité et la part toujours belle faite aux classiques de 88 à 92 en fait un groupe de choix pour une soirée de brisage de nuque en règle, et hurlage de paroles à gorge déployée. Une fois de plus, l’implacable machine.
Pas de tromperie rapport aux set lists postées en ces lieux ces deniers jours. Une heure de set oblige, on fera l’impasse sur deux (gros) morceaux de Countdown, à savoir Ashes in your Mouth et Architecture of Aggression. Le reste ? Bin ouais, pêle-mêle, Countdown to Extinction, Symphony of Destruction, Sweating Bullets, Hangar 18, Holy Wars, Peace Sells, A tout le monde… un plein camion de classiques interprétés à la perfection avec un souci permanent de la destruction massive, au milieu desquels un couple de morceaux du nouvel album sera intégré, sans que l’ambiance ne s’en ressente trop. On se rappellera la bourde de Musteigne et son Hello Madrid ! (pardi tiens, vu les rapports entre barcelonais et madrilènes, ce serait comme dire ‘bonsoir les pains au chocolat’ à un public de chocolatines. Impensable). On en profite aussi pour rester sur le constat que Mustaine est grand. Pas besoin d’en faire des tonnes ni de bouger, ni non plus de chanter impeccablement ses parties, ce mec en impose définitivement. Chris Broderick est un bel enculé et déroule avec respect les soli de Friedman avec une facilité qui évoque celle de Pierre à parler de sodomie, Ellefson est définitivement LE bassiste de Megadeth, comme à la maison. Seul Shawn Drover n’est pas au niveau et continue à me faire penser que seul Nick Menza aurait sa place derrière les fûts pour ce groupe. Bref, Megadeth est venu, a vu et nous a agenouillés. Comme attendu.

Comment passer après ça vous demandez-vous (car oui, j’espère que vous vous le demandez et que vous n’avez pas laissé tomber la lecture de ce CR fleuve. Au pire, passez à la maison j’offre l’apéro et un marque page).
Bin Tobias Sammet ferait bien de se le demander, lui, parce que qu’on ne peut raisonnablement pas arguer que son concert ait été assez probant pour nous garder motivés jusqu’à 3h du matin passées. Car oui, si vous avez passé les douze dernières années dans une cave et lu uniquement la presse publiée avant 1999 , vous n’ignorez pas qu’Avantasia est sa chose, son projet, sa propriété. Et si jamais vous étiez passé à côté de cette information déterminante, bin Tobias lui, il vous le rappelle en collant son putain de patronyme partout où il peut. On vient voir non pas Avantasia, mais Tobias Sammet’s Avantasia. C’est marqué sur les albums, sur le running order, sur le back drop, sur les écrans… et le sel des deux premiers albums qui sentait la passion et le rêve d’enfant réalisé laisse place à Tobias et ses guests, Adecco on stage. Le jeune chanteur passionné qui révérait ses idoles et partageait le micro avec eux a laissé place à un poseur aux chevilles enflées, aux tenues simili-glamour de fashionisto péteux, recourant à l’intérim de ‘luxe’ pour remplir ses concept-albums composés au kilomètre de refrains plus ou moins entêtants, interprétés par des musiciens plus ou moins concernés, plus ou moins bien payés.
On a quand même eu de bons moments, essentiellement The Scarecrow et les morceaux du premier album, ainsi que Seven Angels extrait du deuxième opus. Car oui, pour garder alerte et frétillant à une heure avancée de la nuit un public qui vient pour enquiller 12 heures de live dont un inoubliable concert de Maiden, mieux valent les morceaux bien speed et pêchus (Reach out for the light, Sign of the Cross) que des ritournelles à la Confipote allégée (Farewell, Die for an Angel, Lost in Space zzzzz….). Et là où Megadeth joue une heure qui parer en durer le tiers, Tobias nous déroule un concert d’une heure qui paraît en durer le triple. Et encore nous promet-il que ses prestations en tête d’affiche sont bien plus longues que ça… ce qui a au moins le mérite de lui ôter du temps de blabla. Mais qu’est-ce que ça doit être si deux heures paraissent en durer six quand il fait ce qu’il veut de son temps et du nôtre ?

Un mot sur les chanteurs tout de même.
Michael Kiske. DER Michael Kiske, le chanteur à la voix d’or, aussi intacte que ses prestations scéniques sont déroutantes de jemenfoutisme et de pose. Allez, je te fais un peu de Elvis (bon, ça c’était génial, ne le nions pas) et je quitte la scène si j’ai envie, et je me couche par terre sur la coursive devant la scène en attendant mon tour de pointer... un n’importe quoi assez effrayant. Mais reste la voix. Quand il réhausse la fin de Farewell de ses notes que seuls les chiens peuvent entendre, qu’il envoie le refrain de Reach out for the Light d’une voix cristalline et sans faille, on comprend à quel grand chanteur on a à faire. Passe son attitude de connard venu cachetonner, son physique de gagnant d’un concours de sosie de La Boule de Fort Boyard, la voix est là, intacte après toute ces années. Du cristal, je vous dis.
Ronnie Atkins. En voilà un qui fait plaisir. Reprenant avec brio de sa voix râpeuse les parties de Jorn Lande, une attitude et un sourire qui font plaisir à voir, un enthousiasme pas entamé par l’âge, assurément un des grands gagnants de cette toute fin de soirée.
Bob Catley ? Pfiou… pas pareil là. Je savais pas que Michel Sardou était passé au blond mi-long péroxydé. Limite d’âge on vous dit. Pas déshonorant non. Faudra quand même lui dire que les vestes aux manches retroussées (aka look du laveur de vaisselle) c’est fini depuis 1985. Un jeu de scène assez light malgré une bien jolie voix et là encore, employé sur les chansons les moins marquantes du concert, la sensation d’un intérimaire de luxe venu cachetonner nous revient en bouche.
Eric Martin ? Lui où Rémi Bricka ç’aurait été pareil. Un tel chanteur absolument sous employé, dans des morceaux sans saveur, passablement sous-mixé bien que content d’être là (à ce qu’il semble)… bah ça sert pas plus qu’un curé dans une partouze.
Amanda Somerville, elle, a un décolleté qui donne envie de partir en vacances avec ses nibards, chante bien (et remplace avantageusement Sharon Den Adel… d’ailleurs même une paire de gants de jardinage remplacerait avantageusement Sharon Den Adel). Elle n’oublie pas son rôle de troisième couteau, reste sagement sur l’estrade de fond de scène et ne s’avance que quand on lui a bien signifié qu’elle en a la permission. J’ai d’ailleurs oublié de lui demander des nouvelles de son cousin Jimmy.
Les autres ? Bin si on aura reconnu Sacha Paeth à la gratte (aussi concerné que moi pour un examen d’urine), un épais sosie de Christophe Willem à la basse et Felix d’Edguy aux fûts… ne comptons pas sur Tobias pour nous présenter ses musiciens. Le gratteux chauve là ? Hein qui ça ? Gros Bob l’Eponge aux chœurs ? Il était là lui ? Y’avait un claviériste aussi, non ? Bah, cherchez donc sur le net qui s’est collé à ces rôles de sous-fifre, Tobi ne se fatiguera pas à leur laisser un peu d’exposition sous les poursuites le temps de nous donner leurs noms.
Nan, Tobi il préfère se risquer à nous gueuler une paire de ‘Scream for me Barcelona’ qui retombe à plat comme Jane Birkin couchée sur le dos. A promener ses jolies fringues de chez Metal Fashion pour nous les gays et pousser ses horripilants vocaux pleins de vibrato en croche et trop hauts pour lui.
Ca paraît bien critique vu comme ça, mais j’ai tâché de prendre ce concert sous l’angle du plaisir qu’il pouvait m’apporter. Mission accomplie sur les morceaux de l’album initial et the Scarecrow, sensiblement à côté sur les ritournelles trop longues et gnga-gnan. Mais bon, entendre Michael Kiske ça n’a pas de prix. Impeccable sur le fond, la voix, les notes, les intactes et énormes capacités vocales. What the fuck sur la forme, rarement vu une attitude aussi frappé au coin du branlage le plus éhonté. Allez, pas grave.

3h30 du matin passées (déjà) et nous voilà sur le chemin du retour à l’auberge, à partager nos impressions parfois unanimes, parfois divisées. Trop monotone un trajet à métro ? Pas de problème, ambiançons la place.
Et donc au final, une putain de belle virée en Catalogne, trois concerts qui resteront dans les mémoires, des potes, des rencontres, la vraie vie des fest en somme. L’aller nous aura paru durer comme un concert de Megadeth quand le retour a semblé aussi long qu’un set d’Avantasia, mais promis, dès qu’on peut, on y retourne.

Un bon gros HAIL à mes compagnons de route : Ma sœur et son infaillible chauffeur de mari, MDT, Laex, Pierre, THE Fab, Moocher, Géraldine, Thaï. Aux potes retrouvés là-bas : Lélite, Oso, Sonia. Aux nouvelles connaissances : Psyko Killer qui fait plaisir à démontrer autant de passion à son jeune âge. Change rien mon grand et au plaisir de te retrouver bientôt pour faire un peu plus connaissance

:cheers: :cheers: :cheers:

Thank you and good night. See you on tour.

Tatalasquin
Cacolac, pour la soif et pour le plaisir.
Avatar du membre
Larry
Bad Karma Since 2007
Bad Karma Since 2007
Messages : 14421
Enregistré le : 08 nov. 2002, 14:23

Message par Larry »

:bang:
Avatar du membre
BurningDarkness
Guardian of the Flame
Guardian of the Flame
Messages : 4137
Enregistré le : 30 déc. 2009, 22:00
Localisation : Moselle

Message par BurningDarkness »

Super le report ! :bang:
Oui oui j’ai tout lu sauf le (long) passage sur Avantasia. Vivement ce week end !
Moocher
Rainbow Demon
Rainbow Demon
Messages : 203
Enregistré le : 28 juin 2009, 16:00

Message par Moocher »

:bang: :rock:
Impressionnant.
J'ai tout lu aussi :)
Mon site de photos de concerts : http://www.moocher.fr
Membre de SPM-Prod (asso d'orga de concerts sur toulouse) http://www.spm-prod.fr
Moocher
Rainbow Demon
Rainbow Demon
Messages : 203
Enregistré le : 28 juin 2009, 16:00

Message par Moocher »

Tiens je viens de tomber sur un report espagnol de Madrid ou ils disent que c'est avantasia leur coup de coeur bien au dessus de Maiden.
Mon site de photos de concerts : http://www.moocher.fr
Membre de SPM-Prod (asso d'orga de concerts sur toulouse) http://www.spm-prod.fr
Avatar du membre
the fab
Guardian of the Flame
Guardian of the Flame
Messages : 3897
Enregistré le : 13 nov. 2010, 21:08
Localisation : Toulouse

Message par the fab »

Voilà des gens de bon goût !!! :)
Olivier64: " Y a pas un groupe plus surestimé que Motley Crue. Les Ramones, c'est du rock progressif à coté !!!!!!"
Talasquin
Léguman
Léguman
Messages : 6022
Enregistré le : 30 juil. 2004, 15:20
Localisation : On the roads to madness

Message par Talasquin »

Et un peu plus tard, tu apprends que ça a été écrit par l'attaché de presse de Tobias, qui n'était même pas à Barcelone ce soir là.
Nan mais, c'qu'il faut pas lire.
Cacolac, pour la soif et pour le plaisir.
Répondre