J'étais hier soir au concert à Pratteln, très bonne soirée !
Ca a commencé avec un groupe que je ne connaissais pas - Dead City Ruins - un groupe australien de hard/heavy rock avec un bon groove. Les mecs ont bien chauffé la salle, très bonne entrée en matière => Faudra que je me penche sur le groupe à l'occasion.
Vient le tour de Reece, que j'étais heureux de voir pour la première fois - devant être un des rares qui apprécie énormément l'album Eat the Heat

. Je savais que le bonhomme avait sorti plusieurs cds sous "Reece", dont le dernier Resilient Heart qui, aux détours de 2-3 titres écoutés, m'avait laissé une bonne impression. Bref... Le show commence par un D-Train qui détonne du tonnerre. Putain de prestance le mec ! Je m'y attendais pas lol S'enchaine ensuite un mix de son dernier album (Any Time At all, Karma, Perfect apocalypse, etc.) et les autres titres les plus heavy de Eat de Heat (X-T-C, Hellhammer, Generation Clash). Je découvre Reece hier soir et pour ma part, c'était vraiment la surprise inattendu. J'avais le poing levé presque tout le concert, et complètement déchaîné sur les titres d'Accept
Donc si vous avez la possibilité de le voir, franchement allez-y.
Note : le mec est une crème, j'ai pu le croiser à la fin du concert et faire signer deux pochettes de Eat the Heat (une pour moi, une pour ma femme

- qui n'a malheureusement pas pu venir). Le type m'avait bien calculé tout devant en me sortant "i liked how you enjoyed the show" - et il m'imite les deux poings en l'air

Bref, je le remercie et le félicite pour l'excellent show (c'est la moindre des choses), le type me sert la main, fait l’accolade et me fait un "stay saff man" avec un clin d'oeil. De quoi me faire mes deux heures de rentrée en voiture avec des étoiles dans les yeux haha
Vient le gros morceaux (si j'ose dire) UDO : entrée en matière massive pour notre hurleur, ambiance industrielle, lumière rouge et jaune, bruit mécanique, Tongue Reaper démarre sur les chapeaux de roues => le coup de poing est énorme! Et la set-list sera très bonne et très représentative de la carrière du groupe : outre les meilleurs titre de Steelfactory, on aura doit à (je cite de tête mais y'en avait plus que ça

Mastercutor, Holy, Man and Machine, Independance Day, Metal Machine,Timebomb, Heart of Gold, Animal House, I Give it good as i get, They Want War, 24/7 - mais de rien de Mean Machine, snif.
Malgré son problème de genoux, Udo a assuré comme toujours : il est resté debout comme un roc mais boitait un peu en se déplaçant, le pauvre. Ca n'a fait qu'ajouter un plus à son aura "solid"

il a toujours cette flamme et se donne à fond, ça reste un plaisir de le voir sur scène !
Maintenant le point noir de la soirée et qui m'aura quand même bien gâché le concert :
Notre cher Dirkschneider devrait penser à engager des mecs un peu plus respectueux de sa carrière musicale : les deux jeunes petits nouveaux (Tilen Hudrap à la basse et Fabian Dee Dammers à lka guitare) sont de véritables têtes à claques (avec élan de 100 mètres). Que des mecs se fassent des privates jokes de temps à autre pendant un show, c'est cool, relax, ça met l'ambiance. Quand c'est 15 fois par chanson, t'a juste envie de les assommer à coup de masse de chantier. Surtout quand la chanson ne s'y prête pas : une chanson comme I Give as Good as i Get est tristounette et mélancolique ... c'est quoi ces foutus rires ?! Ces petites déconnades?! A tel point que même le fils Dirkschneider (se joignant parfois au ridicule de ses deux compères) a failli en foirer le choeur lors du refrain

Ou cette façon de surjouer "They Waaaant Waaar" en se marrant... Ah parce qu'elle est drôle cette chanson ?
"Hé p'tit con, ça te dirait de respecter la carrière du monsieur dont tu interprètes les titres?"
OK on s'amuse à un concert de Heavy - la rigolade et le sourire sont de mise, mais pas tout le temps.
A l'instar de Sven, même Smirnov rentrait parfois dans ces mimicks débiles ! Derrière UDO, j'avais l'impression que le reste du groupe se foutait de sa gueule. Bref, j'ai focalisé mon attention sur le vétéran qui lui mérite le respect. Le titre de Metal God n'étant pas vacant, on lui attribuera très volontiers celui de "Metal Machine", tant ce mec est impliable. Quant aux deux autres minables (en dépit de leur bon niveau), s'ils pouvaient foutre le camps, ça serait salutaire pour le groupe.