Pierre, juste qu'il y a deux titres de "Domino effect" dans la setlist (car je pense qu'à part le set acoustique, le reste change pas)

Et n'oublie pas qu'ils etaient devant un public qui ne les connaissait pas, et donc montrer leur talent en ballades n'etait pas anodin

Enfin j'en parle dans le cr.
La date de Marseille le 05/12/09
3 ans après leur dernier passage au Dôme quasi jour pour jour, les vieux de Deep Purple revenaient enflammer la cité phocéenne. décidément increvables les papys du hard ! Tourner pendant trois années d'affilée, enquiller au moins 6 ou 7 dates francaises à chaque fois (on en est à 18 en gros depuis 2006 dans l'hexagone, chapeau !), et toujours assurer les classiques, vaille que vaille, moi je dis bravo les gars !
Quand la date fut annoncée il y a de cela presque 6 mois, il etait evident que j'en serai à nouveau. Mais quand il y a même pas deux mois, les suisses de Gotthard furent ajoutés comme première partie, inutile de dire que j'etais aux anges ! Car etant monté les voir specialement sur Paris le dimanche précédent, forcement de les voir à la maison, c'etait un bonus en forme de cadeau de Noel !
Alors evidemment, ils n'ont pas joué leurs deux heures habituelles. Mais en 50 minutes (ce qui est déjà très bien pour un opener), ils ont réussi à réaliser un condensé très representatif de tout ce qu'ils savent jouer. Du rock pêchu de "I don't mind" qui fait taper du pied, à leur coté heavy aux gros riffs de "Gone too far" et du mythique "Anytime anywhere" en passant par leurs titres plus hard fun comme "Lift you up" ou "Top of the world", sans oublier une courte pause acoustique pour prouver leur savoir faire en matière de ballades, franchement les mecs vous avez assuré et donné une très bonne representation de la palette hard rock que vous balancez depuis près de 20 ans !
Le plus pour DG et moi, par rapport à Paris, c'est que dans le court set acoustique, nous n'avons eu que "Heaven' en commun. Et entendre "One life, one soul", et "In the name" (plus surprenant comme choix, mais magnifique), c'etait total plaisir pour nous !
A propos de cet intermède acoustique, je ne dirai pas comme certains que cela a cassé l'ambiance. Au contraire ils ont voulu montrer qu'ils sont doués en ballades pour toucher plus de public certainement, et puis ça fait partie intégrante de leur musique pour ceux qui connaissent toute leur discographie

Et au vu de l'affluence à leur merchandising à l'entracte, ils ont réussi leur coup, les cds et tshirts partant très bien.
Et s'ils ont gagné de nouveaux fans, c'est encore et toujours, en plus de leurs compos béton, grâce à un Steve Lee impérial à la voix et à la prestance scénique (le tournage de pied de micro on l'avait pas encore eu tiens ! Faut dire qu'il y avait plus de place sur la scène du Dôme), qui m'a fait penser plus que jamais à Steven Tyler d'Aerosmith, croisé avec un Coverdale dans ses meilleurs années (c'est à dire il y a longtemps :p). Tous les autres musiciens sont en place, c'est carré au possible, sans oublier l'emotion ("Need to believe") et le fun (le génial "The oscar goes to you" !). Et chose rare dans cette salle pour un groupe à grattes saturées, le son etait très bon, appuyant de ce fait toute la puissance du combo, notamment lors d'un 'Shangri La" appelé à devenir un classique live, ou d'un "Anytime Anywhere" final explosif, qui reste dans les mémoires bien après la fin de la soirée (n'est ce pas Eric et Seb ? :p).
Un carton plein pour les Helvètes, qui m'a fait bien plaisir, car ce n'etait pas gagné à l'avance, peu de gens dans la foule les connaissant (mais plus que ce à quoi je m'attendais tout de même, dans la fosse).
Enfin voilà, pour plus de détails sur ce combo, voir mon cr parisien:
http://www.concertandco.com/artiste/got ... -31493.htm
Setlist:
Unspoken Words
Gone Too Far
Top Of The World
Need To Believe
--
Acoustique :
One life one soul
In the name
Heaven
--
Shangri La
I Don’t Mind
The Oscar Goes To…
Lift You Up
Anytime Anywhere
Après une courte pause, le noir se fait et une intro retentit. Et hop, les légendes du Grand Pourpre se ramènent d'emblée avec un "Highway star" qui enflamme direct la salle ! Enfin, quand je dis enflammer, faut relativiser hein... Ce n'est pas le délire assourdissant ni un concours de stage diving ! Car la moyenne d'age tourne autour de la cinquantaine, avec tout de même pas mal de plus jeunes (surtout en bas, mais à part sur "Smoke on the water", les gradins ne se lèveront pas, ca reste "pépère". Mais excellent. C'est ce qui compte.
Par contre sur scène, ce qui compte aussi, c'est que le chanteur reste en vie jusqu'à la fin du show ! Et honnêtement, en voyant débarquer un Gillan très amaigri, avec un sacré coup de vieux par rapport à 2006, et plus que tout une voix amoindrie, j'ai eu peur qu'il crève dès le premier refrain de "Highway star" !! Quel fossé entre son entrée chemise blanche ouverte, encore classe, d'il y a trois ans, et celle d'hier soir genre "petit vieux" hésitant en jean tshirt blanc simple...
Sur les moceaux plus récents, il s'en sortait mieux, mais sur les classiques, y a des moments où il souffrait vraiment, visage tout rouge, et manquements dans la voix pour les parties les plus hautes. Sur "Space Truckin'" ou sur "Perfect strangers" j'ai cru qu'il agonisait parfois !
Bon, le tableau paraît bien noir, car l'ecart avec avant est enorme, mais en réalité il assure encore le père Gillan à son age. Il gigote, il danse, il saute... il a toujours le fun et l'envie. Tout comme le vieux Glover, le vieux Paice (enorme de groove et de précision derrière ses fûts !), les moins vieux Airey aux claviers et plus que tout monsieur Steve Morse à la gratte. J'en ai vu des guitaristes en live... un paquet même... mais alors, un guitariste avec une telle CLASSE, pratiquement jamais ! Que Blackmore reste dans son trip medieval, et surtout laissez Morse et son toucher dégoulinant de feeling au sein de Purple ! En plus, il a toujours, mais alors toujours, un sourire jusqu'aux oreilles. Il paraît tellement facile, que ca en est dégoutant pour les apprentis gratteux :p. Serieux ce mec c'est un joyau, et je ne me lasse pas de le regarder sur scène. Son solo etait assez original, plein d'effets, mais j'ai préféré celui de la dernière fois, plus rock.
Cependant, et c'est vraiment rare pour moi, je n'ai pas été ennuyé par les soli de chaque musicien. Car ce ne sont pas des solis de démonstration (genre les shredders...), mais toujours groovy, mélodiques, interessants. Même pour le solo de claviers et les (courts) soli de basse/batterie.
Après presque deux heures de spectacle, on sort de la salle avec une méga banane, en ayant l'impression de se reveiller d'un retour dans le temps.
Car s'epoumoner sur un "Strange kind of woman", banguer sur un "Fireball", avoir un orgasme sur "Perfect strangers" (une de mes favorites de chez favorites que je ne pensais pas avoir car enlevée de la playlist depuis quelques semaines !), entendre live les mythiques "Smoke on the water" et "Black night"... c'est pas du revival bandifiant ca ?!
En plus les morceaux plus récents comme "The battle rages on" ou "Rapture of the deep" sont vraiments bonnards et s'intègrent bien au set. Que demander de plus ? Juste un boeuf avec les Gotthard sur "Hush" (que ces derniers reprennent vraiment excellement) en rappel, c'aurait été le top !
Mais on va pas finasser, ce live a encore ravi le public, qui etait venu en très grand nombre de surcroît. Rendez vous dans trois ans les gars ?
Setlist (un petit doute apres "Perfect strangers", et un gros doute pour "Speed king", qui, s'ils l'ont faite, etait avant "Strange kind of woman" ! Des specialistes rectifieront sûrement

)
Intro/Highway Star
Things I Never Said
Wrong Man
Strange Kind Of Woman
Wasted Sunsets
Rapture Of The Deep
Fireball
Contact Lost/Steve Morse solo
Sometimes I Feel Like Screaming
The Well-Dressed Guitar
Perfect Strangers
Wring That Neck
No One Came
Don Airey solo
The Battle Rages On
Smoke on the water
Space Trucki'
Hush
Black Night
GANDALF THE FIREBALL