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Ouhahaou
Plom, plom, plom.....Pierre a écrit : Certains essayaient de faire demi-tour sur les bandes d’arrêt d’urgence, ce qui est complètement idiot et dangereux vu le nombre de gens à pied…
Sans compter les voitures de police qui arrivaient.
et que Tiamat a perdu sa tente et qu’il a fait fuir une fille dans l’avion en la draguant lourdement
Je ne me souviens même pas.On peut parfois se distraire en headbanguant avec des Allemands qui mettent du Ensiferum ou du punk teuton à fond les ballons
désoléJe fais de gros efforts pour rester à peu près calme, sans insulter, et expliquer pour la énième fois qu’on ne pouvait pas aller à ce p… de camping VIP de merde, et je lui dis « à demain »
je me rends compte que nous on a carrément pas trop galéré par rapport à vous tous, même si on était au camping le plus éloigné (et encore, une fois qu'on repère bien les lieus ça met pas plus de 15-20 minutes pour aller dans l'enceinte du festival). Wacken faut arriver au petit matin et pas en fin d'aprem ni le soir et j'ai eu un grand moment de découragement. Faut dire que toutes mes affaires de camping étaient avec lui, en plus, donc je ne pouvais pas aller camper ailleurs au pire des cas. Je ne pouvais même pas envisager dormir dans une petite tente, avec Miss éventration, je ne pouvais pas me plier (tu te souviens ma sortie de ta tente, dimanche matin, Talasquin???? ) 'fin bref, quelle galère quand j'y repense!Michel, fait péter le treuil, faut amener Mémé au oua-ouaphénix a écrit :tu te souviens ma sortie de ta tente, dimanche matin, Talasquin????
Ah yes, je l'avais oublié cet épisode. Et le mec s'est bien fait moisir par sa copine quand elle lui a demandé où étéit passée la bouteille d'eauphénix a écrit :Heureusement que j'avais troqué quelques biscuits avec le metalleux derrière nous contre une bouteille d'eau, ça nous a bien remonté le moral.
C'était juste pour resituer le contexte 
! On fait donc connaissance de tous nos voisins, les potes à Cyprille dont une bonne partie dormaient ou étaient ailleurs quand nous sommes arrivés, en se racontant nos galères de la veille. Puis, après un petit déjeuner costaud, direction le guichet pour aller chercher nos précieux bracelets. Ca nous fera environ trois quarts d’heure de marche, vu que c’est situé à côté du supermarché de l’entrée du village, c'est-à-dire à l’opposé de là où nous sommes. « Putain Pierre, tu fais chier, merde ! Je comptais bien sur toi pour le camping Defenders. C’est quoi ce travail, là ? Si on ne peut même plus faire confiance aux modos, maintenant… Je me retrouve obligé d’aller camper en VIP, tu ne te rends pas compte de l’humiliation pour moi. En onze Wacken, c’est la première fois qu’on me fait ce coup-là ! » Pas rancunier pour autant, il nous explique le fonctionnement de la piscine de Wacken et les dimensions de la poitrine de ses nageuses, assorti d’un cours magistral sur les saucisses allemandes Finalement, on n’aura pas été se baigner, mais ça doit être bien sympa quand même 
, sa chérie et David, qu’on n’aura pas vraiment l’occasion de revoir pendant le festival, même en backstage. A signaler aussi qu’on a croisé Angel, la célèbre groupie israélienne aux « tenues » extravagantes 
, et que je ne l’avais jamais vue aussi habillée. Rendez-vous compte : elle avait une veste! Mais elle avait bien entendu les fesses à l’air Enfin cette année, elle aura vraiment de la concurrence… Mais on peut quand même accéder à sa boulangerie située juste à côté des caisses, et on s’aperçoit qu’en fait, ce n’est pas bondé à l’intérieur. Ils font simplement entrer par groupes pour que ce soit tenable dans le supermarché. Malgré tout, personne n’a tenté l’expérience. Je me suis contenté de la boulangerie et, comme j’adore les pâtisseries allemandes bien lourdes et sucrées qui tiennent bien au corps, ça me convenait parfaitement :morfal:. Trois gâteaux et ça m’a fait mon repas pour la journée :morfal: Griselda a suivi mon exemple avec bonheur, même si elle ne s’est contentée que d’un crumble (enfin on ne fait pas non plus la même carrure) 
Pour Talasquin l’année prochaine, peut-être ? . On se raconte nos galères de la veille, j‘en profite pour lui dire à quel point lui et Phénix m’ont gavé la veille au téléphone 
, et il m’offre une bière pour s’excuser N’empêche, je ne l’ai pas trouvé en grande forme au cours de ce festival, le Tiamat Amaigri, les traits tirés, l’air fatigué et un peu à l’ouest, sans casque viking sur la tête… bref pas trop la pèche Et il n’a même pas essayé de draguer en backstage alors qu’il y avait pourtant largement matière 
Je reçois un SMS de Gandalf m’indiquant qu’ils se trouvent au Biergarten, et on décide donc d’aller les rejoindre. C’est donc reparti pour une nouvelle demi-heure de marche, au cours de laquelle je donne des cours d’allemand particuliers à Cyprille en lui apprenant plein de choses vulgaires qu’il s’amusera à ressortir à tous les Allemands qu’il croisera en leur disant que c’est la seule chose qu’il sait dire dans leur langue ! La journée s’étend ainsi mollement et tranquillement. On se dit en passant qu’on pourrait aller chercher les caissons de bière Wacken que j’avais réservés au Supermarkt, le mini-supermarché situé juste en face du festival, à côté du Biergarten. L’occasion aussi de faire un petit tour des lieux. 
) ainsi que les groupes non signés participant au tremplin Metal Battle. Ainsi coupée des scènes principales, la Party Stage forme un espace à part entière, dans lequel de nombreux stands de boissons et de nourriture ont été rajoutés. Par contre, cette nouvelle configuration présente un inconvénient : il faut beaucoup marcher pour y accéder après avoir assisté à un concert sur une autre scène et le soir, quand il y a le plus de monde, ça peut prendre jusqu’à un quart d’heure C’est certes moins fun que la paille, on ne peut pas se rouler dedans ou faire des batailles, mais ça sèche encore mieux le sol. D’ailleurs, à propos des problèmes de camping détrempé qui ont posé tant de problèmes, les organisateurs se sont excusés publiquement et un film montrant l’état des terrains et les intempéries l’ayant causé est diffusé sur l’écran géant avant les concerts. ), et le Supermarkt où l’on trouve un peu de tout à manger et à boire. En particulier du Redbull, vital pour tenir le rythme festivalier, et des apéros allemands très folkoriques 
. C’est là aussi que l’on trouve des bières Wacken 
. Depuis deux ans, le festival vend en effet une bière à son effigie qui n’est pas dégueu. On peut acheter les bouteilles à l’unité, bien sûr, mais aussi réserver un caisson à l’avance par mail, et ils les gardent au frais. Ce sont des caissons de seize bouteilles de cinquante centilitres, pour la modique somme de 24€ (dont 8€ de consigne), ce qui vaut carrément le coup Par contre, ils ont changé de brasseur et je préférais le précédent. Malgré tout, ça reste loin d’être mauvais. C’est d’ailleurs en arrivant au Biergarten et en voyant le nombre de tables occupées s’étendant à perte de vue que je me suis dit que cette année, il y avait vraiment beaucoup de monde 
. Jusqu’à présent, c’était Hasseröder, qui fait vraiment de la mauvaise pils 
A l’inverse, j’aime bien la Beck’s C’était déjà la bière officielle du Earthshaker l’année dernière, et j’en avais englouti quelques hectolitres avec grand plaisir 
Ce n’est certes pas la meilleure du monde, mais c’est une bonne bière de base qui se laisse bien boire.
Pour ce Wacken, le Talasquin était en forme olympique 
Il avait prévenu à l’avance qu’il ferait un special show, il a tenu parole au-delà des espérances ! Probablement l’homme le plus photographié de ces trois jours , il a réussi à lui tout seul à faire tourner en Gay Pride le plus gros festival de metal du monde 
Pour cette première journée, il nous a sorti la chemise hawaïenne, une casquette du Tour de France sponsorisée par Champion, une bouée aux couleurs d’une poissonnerie marseillaise qu’il s’est passée autour du cou, un caleçon blanc à carreaux au dessus du pantalon, dont émergeait un énorme gourdin dans lequel tout le monde a mordu 
Fou rire assuré dès qu’on le voit, surtout qu’il joint les actes à l’apparence. Il a quand même réussi à mimer une sodomie sur un gros Allemand qui était par terre en s’allongeant sur lui 
, sans que le Teuton ne dise quoi que ce soit Et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Damnation Game m’explique qu’il s’est fait photographier tous les cents mètres et qu’il s’est même fait filmer pour le prochain DVD Armageddon Over Wacken Sans compter qu’il a aussi pourri une interview d’Overkill. C’est vraiment la grande classe à l’état pur 
Comme j’avais réservé un caisson aussi pour Talasquin, il se joint à nous pour aller au Supermarkt et, après maints conciliabules, on n’en prend que deux sur les six que j’avais réservés, quitte à aller en reprendre d’autres plus tard. Ensuite, direction le campement pour un périple au cours duquel notre Tata Queen va voir ce qu’est réellement l’ambiance d’un camping de festival (ce qu’il n’était pas en mesure de voir jusque là vu qu’il a posé ses affaires chez les bobos 
) ! Et pour cause : impossible de faire plus de cent mètres sans se faire appeler pour une photo Au point qu’on se fait distancer par le reste du groupe, qui portaient pourtant les caissons de bière. C’est dur d’accompagner une star et de ne pas avoir le sens de l’orientation Du coup, on se perd un peu dans le camping. Mais quand Talasquin dit « aloha » à tout le monde, les Allemands sont joueurs et ils lui répondent, souvent avec des gestes affectueux tels que le caressage de gourdin avec la main ou la bouche, ou des gestes sensuels et érotiques plus violents, comme lorsque des Teutons essaient de lui arracher le gourdin pour se le mettre dans le fondement Mais la plupart du temps, ils ne sont pas contraignants et se contentent de se tourner et de lui présenter passivement leur cul avec un rire idiot. Des fois, je prévenais ceux qui étaient devant en gueulant « Pass auf ! Arschficken ! » (attention, il veut vous enculer !), la plupart du temps ils répondaient « Arschficken ? Oh ja ! », faisaient semblant de s’enfuir puis se laissaient passer l’arrière-train au gourdin Et quand en plus il gueulait « Ficken ! » ou chantait « Ficken es una pasion », détournant ainsi une célèbre chanson à boire espagnole, ça faisait toujours son petit effet En tout cas, avec les mecs, le succès était assuré Moins avec les filles. Les Allemandes semblent avoir beaucoup moins d’humour que leurs compatriotes masculins Certaines tiraient une tronche de trois mètres de long quand Talasquin leur présentait le gourdin, d’autres se blottissaient contre leur mec (qui, lui, était souvent plié de rire )… Pourtant, il était open ass avec tout le monde, quel que soit le sexe. Un certain nombre, cependant, étaient quand même fans, sans aller jusqu’à écarter les cuisses ou mimer des fellations (ça, ce sera pour les groupies en backstage !). Il y en a quand même une qui l’a fait fuir : une Teutonne assez peu vêtue s’est agenouillée devant lui et a mordu la massue jusqu’à la percer. Du coup, Talasquin est parti en courant, en lui disant (en français) qu’elle était vilaine ! Elle m’a ensuite agrippé le bras et s’est bien collée contre moi N’étant pas bourré à ce moment-là, et vu qu’elle n’était pas spécialement belle non plus, j’ai pris mes jambes à mon cou à mon tour Je suis quand même appelé en tant qu’interprète pour régler un incident diplomatique entre Cyprille et une de nos voisines allemandes qui ne parlait pas bien anglais. Cyprille lui ayant ressorti une phrase cochonne que je lui ai apprise en chemin (en l’occurrence « ich werde deinen Arsch explodieren », l’équivalent allemand de « je vais t’exploser le cul »), elle ne l’a pas très bien pris Après quelques explications, elle a compris que c’était de l’humour et c’est finalement rentré dans l’ordre Puis en retournant m’asseoir, Griselda m’apprend qu’elle serait ma copine (vu que je dors sous sa tente, ce n’est pas étonnant que certains le croient) et qu’elle aurait 28 ans (là, je ne vois pas trop, c’est quand même flagrant qu’elle est bien plus jeune que ça 
), d’après des bruits de camping. Je trouve ça plutôt marrant comme rumeurs Ca vaut bien une autre bière ! Puis, vers 17h30, on se dirige avec Talasquin, Slashvar et Elliwen vers le festival pour les premiers concerts.
Musicalement, c’est du bon black/death guerrier qui n’oublie jamais d’être mélodique. On pourrait comparer Wargasm à une version pagan de Dissection, pour donner une petite idée de leur musique. En tout cas, c’est fait pour le live car c’est efficace à souhait 
Ils sont carrés et se donnent à fond, le chanteur haranguant sans arrêt la foule. A la fin, ils balancent une bonne vingtaine de CD’s de leur démo dans le public. Le son est par contre assez limite Ca n’empêche pas le public (relativement peu nombreux, mais il doit quand même y avoir pas loin d’un millier de personnes sous la tente) de réserver un excellent accueil aux Français. Wargasm ne gagnera pas le concours, mais on ne pourra pas leur reprocher d’avoir tout donné. J’espère en tout cas que ce passage à Wacken leur aura permis de se faire mieux connaître au-delà du microcosme de la scène française. A mon humble avis, ils le méritent 
La configuration du Metalmarkt n’a pas changé. C’est toujours une immense tente pour laquelle il faut payer 2,50€ et, en fait, on n’y a pas mis les pieds. Pour les amateurs de guitar heroes, Michael Angelo Batio y faisait des démonstrations, et je suppose qu’il y a eu des strip-teases… Une autre tente intéressante est le Schädel Markt, où l’on trouve tout le merchandising du festival. Mais vraiment tout : tee-shirts, bien sûr, mais aussi sweats, bijoux en tout genre, tentes, chaises de camping, matelas, barbecues, godes (et d’après un pote qui en a pris un soi disant pour sa copine en son absence, il paraît qu’il vibre très bien ), guitares (des gonflables et des vraies), habits de bébés, préservatifs, chapeaux, jeux de cartes, casquettes… Tout ça à l’effigie du festival ! En fait, Wacken pour les festivaliers, c’est comme Dora l’exploratrice pour les enfants : si on le souhaite, on s’habille Wacken, on mange Wacken, on joue Wacken, on dort Wacken et on baise Wacken. On peut trouver ça abusé, mais personnellement, ça ne me dérange pas. Je trouve ça plutôt cool, même. ça fait des souvenirs de festival sympas à ramener, et ces objets ne sont pas moches, souvent marrants et de bonne qualité . Un couple de vendeurs suédois nous a d’ailleurs offert à boire alors que Talasqueen of the Metalmarkt essayait leurs jolis chapeaux léopard. Deux jolies rouquines allemandes fans des Reiter ont bien tapé la discute aussi et ont tripoté le gourdin Tout ça nous fait rater ROSE TATOO, que j’aime bien sans être un gros fan. Je me suis trouvé une grosse massue gonflable à pointes, qui recueille un certain succès, même si c’est sans comparaison avec la tenue de Talasquin. En tout cas, l’espace VIP n’a pas changé. C’est un endroit agréable, et surtout c’est l’idéal pour se retrouver après les concerts. On peut facilement s’asseoir et trouver des places couvertes , et il y a de nombreux stands pour manger (en particulier des sandwiches aux grillades, vraiment excellents :morfal:) et boire sans trop faire la queue, sauf peut-être en soirée. C’est agrémenté par un bus à étage qui fait office de bar cocktail. L’étage est bien confortable pour se reposer, surtout qu’il n’y a personne dans la journée. Et il y a aussi un stand Redbull, où sont servis tous les cocktails à base de cette boisson dopante. Il y a aussi une nouveauté : un grand bac d’eau qui est noir et crado au possible dans la journée, mais qui est lavé le soir et fait alors office de jacuzzi. Ca permet alors d’aller à la pêche au thon ! 
!) qui y traînent Chaque année, bien sûr, il y en a. Il y a toujours eu Angel, mais elle faisait partie du folklore alors que là, elle a presque été noyée dans la masse. Jusque là, les groupies apparaissaient surtout le soir, quand ça se peoplise, que les pseudo-stars viennent au bar et que ça fait bien de s’afficher (voire plus si affinités) à leurs côtés. C’est superficiel au possible, mais c’est marrant à voir… et pas désagréable à regarder non plus ! Mais cette année, c’est à longueur de journée que l’on voit des filles en mini-jupes ras le clitoris (Elliwen et Daramith appellent ça des ceintures, et c’est vrai que l’expression est assez appropriée ) au look improbable et loin d’être toujours du meilleur goût. Une fille accoutrée comme certaines d’entre elles se baladerait au bois de Boulogne ou dans le quartier de Pigalle, c’est certain que les automobilistes s’arrêteraient pour leur demander leurs tarifs. A Wacken, c’est mieux : elles sont gratuites ! Certaines regardent la couleur du bracelet (les artistes et la presse ayant des bracelets différents) avant de voir si on est digne de leur parler ou non, d’autres ne sont là que pour poser, et d’autres encore sont en libre service. Je me demande si ces filles ont vu des concerts pendant le festival… En tout cas, nos amis du site Sexy Girls Of Wacken n’ont pas chômé cette année ! En arrivant, d’ailleurs, l’une d’entre elles (une Québécoise) qui discutait avec Papa Merlin, Morfal et Marc était assez attirée par ma massue à pointe gonflable et a commencé par me demander de la fouetter avec 
. Puis, elle a baissé ses fesses et a écarté les cuisses, a pris le gourdin et me l’a fait mettre entre ses cuisses J’y aurais mis la main ou autre chose, je ne pense pas qu’elle s’en serait trop formalisée… En tout cas, c’est la seule fois du festival où j’ai eu plus de succès que Talasquin. C’est vrai que ma massue était plus grosse que la sienne, mais d’un autre côté, la sienne était plus dure… Elle est en tout cas très contente d’être ici, ses problèmes de santé ne la font pas trop souffrir, et elle est à la fois surprise et contente que des forumistes qu’elle n’avait jamais rencontrés comme Slashvar soient venus discuter avec elle. C’est ça aussi, l’esprit Wacken :wacken: Et je retrouve enfin Alex et Thaï, depuis le temps Je fais également la connaissance de Necronudist / Gros Pierre, dont j’aurais bien aimé connaître les cocktails artisanaux que ses potes avaient concoctés. Encore un regret de plus par rapport au fait que la réservation du camping ait été annulée… 
Tout ça fait de bonnes discussions, « dégustations » de cocktails (le Sex on the Beach est fameux ), descentes de bières , qui font qu’on ne se fera pas SODOM. Elliwen les a vus et a moyennement aimé, tous les autres qui ont assisté à leur prestation ont trouvé ça bon. J’aurais quand même bien aimé les voir. J’ai vu trois fois Sodom en live et ils m’ont toujours troué le cul (oui, je sais, c’est facile, mais il fallait que je la place !) 
. Là, c’était un concert spécial avec la plupart des anciens membres du groupe en guest et une play-list inhabituelle, composée essentiellement de vieux titres que Tom Angelripper et ses sbires n’ont plus joués depuis une éternité. Voyant que Talasquin donne des signes de faiblesse, je commande une vodka-Redbull que je lui fais partager, et direction la True metal Stage en état d’ébriété pour voir la tête d’affiche du jour Ce sont de grands habitués du festival, puisqu’il s’agit de SAXON. Ils jouent à Wacken à peu près tous les trois ans et, en plus, ils sont managés par les organisateurs. Le temps de réaliser que le groupe a commencé, d’essayer de bouger les gens qui ont la flemme et de se frayer un passage dans la foule, et on loupe la première demi-heure. Ce n’est pas bien grave puisque c’est la neuvième fois que je vois le groupe. C’est probablement le groupe que j’ai le plus vu sur scène : en festival, en salle, à Paris ou à Toulouse, avec ou sans l’aigle de fer, je les ai vus dans toutes les configurations possible depuis 2000. Mais c’est toujours un plaisir Même si j’écoute très peu ce groupe sur album, Saxon a peu d’équivalents sur scène. Les papys de la NWOBHM peuvent en remontrer à n’importe quel groupe récent : comme le nutella, ce sont trente ans d’expérience qui font toute la différence Et là, ils ont sorti le grand jeu. Ils ont un son d’une clarté limpide, des lights magnifiques, et en plus, l’aigle de fer est de sortie Il est en plus très bien assorti avec la tête de taureau enflammée. Biff est toujours aussi à l’aise sur scène et semble particulièrement heureux d’être à nouveau là. Emu, même. Il nous explique que jamais Saxon n’a joué devant autant de monde Vu l’ancienneté du groupe, et vu qu’ils ont connu la grande époque des années 80, je me demande s’il n’exagère pas un peu, mais ce n’est pas impossible. C’est vrai qu’on était vraiment beaucoup. J’étais plutôt sur le devant, sur la gauche. Quand je me retournais, le public s’étendait à perte de vue, jusqu’à la sortie et même au Biergarten. Mais c’est toujours ça avec les têtes d’affiche de Wacken, de toute façon... C’est surtout au niveau de la densité de population et des difficultés à se frayer un passage que je peux vraiment dire qu’il y avait plus de monde. Il a dû y en avoir un peu moins pour la deuxième heure, car Overkill se produisait en même temps sur la Party Stage (rebaptisée Hellfest Stage pour la journée du jeudi), et il paraît qu’ils ont fait une superbe prestation. J’avais hésité à couper la poire en deux en regardant la première moitié de Saxon puis aller voir les thrasheurs new-yorkais ensuite, comme l’ont fait Alex et Slashvar, et puis finalement je suis resté regarder Biff et sa bande. Talasquin, lui, n’a pas tenu jusqu’à la fin : vers 23h30, il a baissé le pavillon et est rentré à sa tente 
Mais je n’étais pas mal entouré, car j’ai retrouvé des potes que je n’avais pas vus depuis longtemps Voyant Eklipse, je vais headbanguer à ses côtés en gueulant « à poil ! » Elle m’a dit qu’elle m’avait pris pour un Allemand bourré avant d’entendre le fameux « à poil ! » Et puis Delphine (Gorgoroth666) m’a reconnu et m’a sauté au cou Ca faisait quand même deux ans qu’on ne s’était pas revus, et ça fait bien plaisir ! Il y avait Polochon et Ramon (un peu surpris de mon état éthylique ) à côté, que je n’avais pas non plus recroisés depuis un bout de temps. On headbangue donc tous ensemble sur les classiques de Saxon dans un esprit festif . Je ne saurais dire la play-list. Déjà parce que j’ai loupé le début et aussi parce que, sans être complètement bourré, j’étais bien éméché. En fait, j’étais très en forme, mais les cocktails Sex on the Beach plus la vodka-Redbull ont bien fait leur effet Mais en tout cas, je suis sûr qu’on a eu droit à « Princess of the night », « Unleash the beast », « Crusader », « Dallas 1:00 pm »… et environ une quinzaine d’autres standards. En tout cas, c’était très bien ! Voilà comme se conclut la première journée ! Il n’est pas très compliqué à trouver, car c’est toujours tout droit, mais il faut plus d’une demi-heure de marche pour s’y rendre. Mais c’est sympa, le camping est bien animé un peu partout. On entend de ci de là des mecs qui hurlent « Wacken ! » ou « Ficken ! » et d’autres qui chantent « Spiderschwein » (Spidercochon en allemand) Le film des Simpson a visiblement du succès en Germanie ! Enfin arrivés au campement, j’y retrouve All en kilt, David et Christelle, Portyz et plein de metalleux dijonnais que je ne connaissais pas et qui sont très sympas. Et puis ils sont bien équipés, avec le gros barnum et les provisions à gogo Enfin c’est normal, avec des metalleux barmen ! L’occasion en tout cas de vider d’autres bières pour entretenir le taux d’alccolémie, avec un best of de Manowar en musique de fond (au grand dam de Delphine) Après qu’Eklipse ait élaboré une grande théorie scientifique sur le pourquoi du comment Manowar sont les vrais rois du metal (c’est beau, une metalleuse bourrée qui philosophe !) , je retourne à ma tente. Il me faudra plus d’une bonne heure pour y parvenir. Il faut savoir que j’ai un sens de l’orientation catastrophique et qu’un festival où je ne me paume pas dans le camping ne peut pas exister (enfin, les festivals que je fais, bien sûr !). Mon campement n’était pas tout près, et en prime l’alcool et la fatigue n’ont rien arrangé. Mais les organisateurs ont eu la bonne idée de mettre des plans du camping un peu partout et surtout de nommer les allées (ainsi, nous étions sur la Motör Way, qui croisait la Amon Amarth Street !), donc ça n’a pas été si difficile pour moi de retrouver mon chemin. Ce qui m’a le plus gêné, par contre, c’est une douleur derrière le genou droit qui s’est déclarée pendant la marche et qui va me poser quelques problèmes les jours suivants C’est en boitillant que j’arrive à mon campement, quand le jour commence à se lever. Je prends bien soin de ne pas réveiller Griselda en entrant dans la tente, et je fais une sieste réparatrice en pensant à la journée qui suit (je ne peux pas vraiment parler de lendemain !), dont le programme s’annonce bien chargé.A signaler aussi qu’on a croisé Angel, la célèbre groupie israélienne aux « tenues » extravagantes , et que je ne l’avais jamais vue aussi habillée. Rendez-vous compte : elle avait une veste! Mais elle avait bien entendu les fesses à l’air Enfin cette année, elle aura vraiment de la concurrence…
Angel faisait ses courses?Par contre, pour aller au supermarché d’à côté, ce n’est pas la même histoire : il y a trente mètres de queue à l’entrée
Tssss ramène tes fesses en europe l'année prochaine, tu vas voir ce qu'est un WACKEN!Tony Le Pouilleux a écrit :Dis Pierre, je croyais que Wacken, c'était un festival de MUSIQUE.
Nan, j'ai juste une bonne mémoire, que même l'abus d'alcool ne parvient pas à altérerAlexA a écrit :ça c'est qu'on appelle de la diarrhée verbale de 1er choix !!!!!!!!!
Pierre dis moi.. tu prends des notes au lieu de profiter des fests ou quoi ???
. Et puis ma signature me rappelle que je suis ton auteur préféré, alors il faut faire honneur à ce statut