Très bon Graspop pour ma part, voire excellent si je retire le fait que ma carte de crédit m’a lâché le premier jour du festival m’empêchant ainsi d’en profiter à 200%

. Fort heureusement j’avais avec moi une amie généreuse qui a pu me prêter suffisamment de thunes pour m’amuser.
Les groupes vus, dans le désordre :
Opeth :

sur scène, qui plus est en festival, je m'ennuie vraiment devant ce groupe...
Tryptikon : LA découverte du week-end. Bien lourd et pesant avec un Fischer très charismatique.
Rhapsody Of Fire : bon mais le son était ignoble. Quel dommage pour ce groupe qui a vraiment tout donné et aurait au moins mérité un Marquee, si ce n’est une mainstage…
Black Label Society : cool et, il me semble, sans solo qui font chier.
WASP : efficace comme d’habitude.
Doro : pareil, efficace comme pour chaque concerts. C’est toujours la même chose : un petit « I rule the ruins », un « Fur Immer » au milieu et on finit par « All we are » mais au moins ça fonctionne bien avec en prime une reprise intéressante de « Breaking the Law » à la fin.
Sepultura : sans plus.
Slayer : j’ai enfin pu voir Slayer et m’en souvenir ! Je crois qu’ils ont eu le meilleur son de tout le festival, c’était une bien belle tuerie avec un très bel hommage à feu Hannemann lors d'"Angel of Death"
Paradise Lost : aucun souvenir… La jupiler, le pastis et le whisky tourbé m’ont aidé à être négationniste et à nier cette partie de l’histoire du Graspop 2014.
Mastodon : autre grosse découverte, les quatre gaillards ne sont pas très bavards mais pour envoyer la purée ils déconnent pas. Un régal que je compte faire perdurer avec des albums.
Ghost : vu que deux titres, cela ne me semblait pas mauvais… Mais ils auraient dû les mettre dans une tente ou le soir plutôt que sur une mainstage avec le soleil encore présent.
Gamma Ray : Très sympa avec une bonne ambiance dans le public. Cependant le temps de jeu était trop court … Après entre un « Avalon », un « I Want Out » allongé d’une bonne paire de minutes avec un passage reggae et un « Rebellion In a Dreamland » cela bouffe facilement 25-30 minutes de jeu… J’aurais aussi aimé plus de titres anciens… Et il faudra demander à Hansen d’arrêter de se fringuer en mode « d’jeunz trop branché rokeur » parce que les petits foulards léopards et autres froufrous ne lui vont pas du tout…

Qu’ils les refilent aux connards de Steel Panthers.
Candlemass : sympathique, avec Matt Levens au chant (je crois) qui s’est ma foi fort bien débrouillé…
Powerwolf : comme sur album : simple et efficace.
Nile : encore un concert avec un son de merde… Dommage là aussi car le concert était vraiment bien.
Carcass : tuerie avec un Jeff Walker des plus taquins. Ils nous aura bien fait poilé avec ses réflexions pour bouger le public : « Bon puisqu’il n’y a que ceux de devant qui gueulent ceux du fond peuvent rentrer se coucher, je vais même vous laisser deux minutes avant de reprendre pour que vous partiez tranquillement. » , « Vous vous êtes trompé de scène les gars, Volbeat c’est sur la mainstage », « Putain mais vous êtes gays ou quoi ??? ».

Je pense que cette dernière réflexion, faite en France, aurait provoqué une émeute à la warzone mais dans le marquee tout le monde se marrait bien.
Cynic : je ne connaissais pas, ou du moins que de nom, et j’ai trouvé ça « posé ». C’était bien cool.
Death : comme sur la tournée : une boucherie sans nom avec un Di Giorgio toujours aussi grandiose. Et puis « Spirit Crusher » sur scène… Rahh…
Mon top 3 :
3) Dark Tranquility : première fois que je les voyais sur scène, on m’avait souvent vanté les suédois en concert donc, les aimant sur album, je me doutais bien que j’allais me régaler. Le groupe était en forme, les images diffusées sur les écrans étaient totalement en phase avec la musique et l’ambiance du groupe et Stanne est un putain de frontman, sincère et foutrement efficace. La playlist était terrible également, pas un titre nous faisant tomber dans l’ennui.
2) Black Sabbath : Même si Ozzy a fait quelques pains il était en forme et je m’attendais vraiment à pire. Et puis Iommi a la classe ultime, la basse de Butler se faisait bien entendre et quel plaisir d’entendre des titres comme « God is Dead » , « Paranoid » ou encore « Children of the Grave » sur scène. J’étais saoul et bien content de voir ça.
1) Sabaton : une grosse tarte dans la gueule. Là je savais que cela serait bien mais j’étais loin de m’imaginer à quel point… Le groupe a vraiment les épaules pour headliner un festival et il l’a prouvé ce soir en rassemblant plus de monde que pour Slayer. Comme d’habitude le groupe était plus qu’en forme, appuyé par beaucoup de pyrotechnie. Ce fut l’ultime tuerie du Graspop.
Concernant les points négatifs du festival je citerai le son lors de certains concerts comme pour Nile et Rhapsody où il était vraiment mauvais. Pour d’autres comme Tryptikon je l’ai trouvé simplement trop fort, bouchons obligatoires pour éviter des acouphènes.
La bouffe était atrocement chère, pas variée et de loin la plus mauvaise que j’ai pu gouter en festival. Le kebab coutait 4.5 jetons, sachant qu’un jeton coute environ 2.50€, le kebab vous coute plus de 10€ ce qui est vraiment abusé, surtout pour un kebab de merde…
Je regrette de ne pas avoir vu plus de variétés au niveau des bières.
Un site pas très joli surtout si on le compare au Hellfest ou au Wacken. Après vaut-il mieux ça ou payer 30-50€ de plus pour avoir des décorations...
La surprise remplaçant Megadeth était un simple DJ from Ibiza qui se contenta de nous balancer des morceaux de chansons… Vraiment rien d’exceptionnel, cela en était même frustrant de ne pas entendre les titres jusqu’au bout.
Passons aux points positif : le temps était très bon, pas de chaleur, juste un temps gris avec un peu de vent et par moment des averses qui ne durait jamais plus d’une heure.
Une fluidité de la foule vraiment formidable, je n’ai jamais attendu pour sortir ou rentrer sur le site, de même pour m’approcher de la scène à part pour Black Sabbath où c’était bondé et ou tout rapprochement était impossible sans faire chier les gens.
Des toilettes propres ayant toujours du papier. De même les douches étaient niquel avec ce qu’il faut de pression et une eau soit tiède soit chaude. Que cela soit pour les douches ou les toilettes je n’ai jamais attendu pour pouvoir y accéder et même lorsqu’il y avait des queues je pense que l’attente ne dépassait pas 20 minutes.
Aucun souci au niveau du camping et un respect les uns envers les autres exceptionnels. Je ne compte pas les « bonjour » et autre « good morning » que nos voisins nous lançaient tous les jours, de même que les « oh sorry » et « excusez-moi je suis saoul » de types accrochant nos tentes en rentrant le soir. Autre exemple : ma pote a perdu ses clefs de voiture, deux heures plus tard elle les retrouvait aux objets perdus. Elle a ensuite perdu son portefeuille, deux heures plus tard elle le récupérait aux objets trouvés avec l’argent et la carte de crédit à l’intérieur. Bref, niveau ambiance je pense qu’on est loin des « libérez l’apéro » et les "respectez les gens qui dorment" de vous savez où… Festival étranger oblige… Et plus je fais de festivals à l’étranger moins j’ai envie de revenir en faire en France.
Voilà en gros ce que j’ai à dire « rapidement » sur mon Graspop 2014. Les points négatifs cités s'oublient très rapidement. J’étais bien saoul, j’ai vu pas mal de bons concerts, je me suis bien régalé et moi et, vu comment tout s’est bien déroulé, mes potes pensons sérieusement à y revenir l’année prochaine.