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Il est toujours intéressant de comparer les CR. En lisant ceux du 26 novembre au Bikini je me suis demandé si j’avais rêvé, si j’avais vraiment été à Ramonville ce soir là, tellement mon avis diffère d’autres. Je suis plus dans la lignée de ceux-cihttp://kissjata.wordpress.com/2014/11/2 ... le-bikini/
Comme j’ai oublié mon appareil photo ce soir là on pourrait douter de ma présence. Il faut dire qu’un peu surpris de l’affluence j’ai été obligé de refluer en sens inverse pour me garer, ne voulant pas escalader un trottoir imposant ou me garer à la “salaud”. Fort heureusement la forte pluie qui m’accompagnait “on the road” s’arrête un peu et j’arrive à la billetterie en évitant les flaques d’eau et les rudes averses des dernières heures mais il faut le reconnaître je suis en retard. Malgré une annonce du début à 20h dans un magazine local mais spécialisé, les nombreux horaires fantaisistes annoncés par le propriétaire ces dernières années, le fait que le Bikini ne me réponde pas à une clarification d’horaire le mois dernier (à quoi ça sert les soit disant nouvelles techno si on n’est pas capable d’assurer le service...) m’avait aussi incité à chercher à recouper les infos sachant qu’un groupe supplémentaire était à l’affiche. Heureusement qu’il n’y avait pas de bouchon sur ma route car je savais que je ne pourrais jamais être dedans à 19h. Quelle fut l’heure d’ouverture des portes?
Moi qui achète souvent ma place en avance quelle ne fut pas ma surprise devant la billetterie. Aucun prix annoncé ni en façade ni en arrière plan...ni par l’hôtesse: Du jamais vu. Passons. Elle me tend un restant surprenant sans que rien n’apparaisse sur la caisse enregistreuse. Je fus d’autant plus surpris que sur le site de la salle de spectacle, pour une fois, un seul prix apparaissait (faisant croire que je n’aurai pas de supplément au guichet) et ce n’était pas celui payé...Rangeant mon trop faible reliquat je dis à la caissière qu’elle a omis (en plus) de me donner ma place. Réponse : “elle est là, donnez ça à l’entrée il n’y a pas de problème”. Le “ça” en question = un simple vulgaire ticket de caisse avec son code barre indiquant ticket n°0. Décevant et bizarre, voire inquiétant. En attendant voici des effluves sonores avec un beuglement vocal qui me fait un drôle d’effet. Là je suis qu’à moitié surpris que ça ait déjà débuté, il est près de 19h25. Mais il me reste à franchir l’obstacle de l’entrée. Je dois
dire qu’on m’a rarement (= jamais) aussi mal parlé à l’entrée d’un concert qu’en ce soir pluvieux de fin novembre. Il y a près de 20 ans, même les cerbères du “feu palais des sports” étaient moins mal élevés agressifs et repoussants. C’est pour dire. Si j’avais été mal luné je sais pas si j’aurais usé d’une répartie aussi diplomate. Mais franchement, Monsieur Sansonnetto vous employez au moins une personne (on va pas généraliser) qui n’a rien compris et rien à faire dans le milieu de l’accueil du public et du spectacle. C’est d’autant plus surprenant que ce n’était pourtant pas la marque de fabrique de la maison...
Un petit tour dans le patio humide mais le son me rappelle que le show a déjà commencé. Entrée surprenante entre un bon chanteur puis un “beuglant” à la basse (celui que j’avais entendu de l’extérieur de la salle) mais un son vraiment de qualité. Incroyable pour une première partie. Difficile de parler du style musical sur le titre et demi entendu. Si l’accès à l’escalier est barré, la salle est cependant assez garnie. Assez pour que je trouve pas mon monde, normal vu que le parking était complet à mon arrivée.
Skid row arrive assez vite et je me rends compte que plus d’un toulousain prévu au rendez-vous manquera l’arrivée sur scène du groupe américain que je connais mal qui m’a jamais vraiment attiré. Les précédents CR de concert ici étaient assez négatifs. Et pourtant...contrairement à ce que je pensais le chanteur est tout à fait audible et correct. Grâce certainement aux gars de la console parce que le bougre n’a pas une voix de diva mais peu importe. En revanche en début de concert une desdeux guitares est véritablement sous mixée mais le son d’ensemble est très bon. C’est aussi pour cela que j’ai été surpris en lisant d’autres compte rendu. Soit le son était fluctuant manquait d’homogénéité selon où on était placé soit certains ont des problèmes d’oreille, ou devraient ôter un peu les bouchons qui encrassent leur tympan pour juger. Ce rock US festif-festoche ne me surprend
pas mais me plait bien, c’est assez adapté pour une première ou seconde partie. J’ai même trouvé leur set trop court. Donc bonne surprise et bon point.
Pourquoi changer d’endroit quand on trouve le son bon? Donc je reste là tanqué au milieu de la salle même si l’envie d’avancer me démange un peu. Mais pas de grandusse obstruant la vue, donc ne partons pas à la chasse. Un couple d’espagnols arrive à se faufiler devant moi; ça devient une habitude lors des précédents concerts d’avoir des espagnols devant moi, et pourtant ce ne sont jamais les mêmes. Une “groupie family” à ma gauche prend place. En fait Saxon, c’est comme Scorpions, ça dépasse les générations. Autant pour les hanovriens je le savais, autant là, je suis scotché. La lumière s’éteint, nous entrons dans le monde des warriors on the road... mais en compagnie d’une bande son australo-celtique bien connue. Un peu bizarre et longuet je trouve.
Lorsque les saxons déboulent ça dépote pas mal. Fini le son clair et propret des 2 précédents groupes. Il me semble reconnaître Motorcycle Man avec un son vraiment très caractéristique Heavy Metal. C’est bien ça; ça dépote et envoie du lourd. Tellement que j’ai peur un instant que Biff ait du mal mais les ingénieurs maitrisent leur affaire; puis au fur et à mesure le son s’éclaircira quelque peu. Bien vite je me rends compte d’un fait surprenant. Ça bouge plus près de moi au milieu que devant la scène. Ça manque même de partir en vrille sur un morceau. Dans ce tumulte la groupie family a disparu je ne sais où laissant place à d’autres petites furies bien sympathiques. Il aura fallu que Biff montre du doigt vers le plafond pour que je découvre tardivement que le balcon s’était ouvert au public. A quel moment? J’en sais rien.
Visiblement Biff est satisfait du buffet et le fait savoir, tout se passe bien. En lisant ce sujet j’avais découvert la setlist du début de tournée, j’avais failli répondre qu’il suffisait que j’ai Strong arm OTL et Ride like the wind pour que je sois content (les 2 pour des raisons bien différentes). Mais il était dit que je verrais certainement jamais la cover de CCross et pourtant j’ai été enchanté de ma soirée. Une set list assez différente de celle de ma dernière vision de Saxon qui date un peu (mon premier concert post 21 septembre; ça marque, même si je serai incapable de retrouver l’endroit pourtant aussi à Ramonville). Même s’ils enchainent un peu vite les titres (normal 4e date en 4 jours en partant de Stuttgart) ils saluent leur baptême du nouveau Bikini.
Mieux vaut tard, je profite largement de cette chance pour la seule date sudiste de la tournée.
J’apprends par vous qu’ils seraient souvent passé au Bikini (celui /Garonne) mais j’avoue ne les y avoir vu qu’une fois sans réel souvenir marquant. Pendant que je me délecte de tous ces classiques ça bouge un peu moins près de moi, l’ibère fatigué de cette ambiance trop sautillante s’échappe enarrière avec de trouver une place plus pépère en avant en faisant la bordure latérale. Certains piliers de bars endormis jusque là foncent droit devant vers la scène reprendre en cœur un final assez traditionnel mais pas si conventionnel que ça si on regarde l’ensemble de la tournée. Vous l’aurez compris j’ai beaucoup aimé, surtout que je m’attendais pas à une si bonne prestation. Ma compréhension moyenne de l'anglais m'a rempli d'un faux espoir. Ce n'est pas à Toulouse qu'ils nous ont donné rendez-vous l'an prochain. Mais ça je ne le savais pas encore
