Motocultor 2021 19-22/08 St Nolff REPORTÉ en 2022
Posté : 18 août 2022, 08:54
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Putain mais tous les ans c'est le bordel là-bas ! Incroyable !!Le forum francophone dédié au Metal TRADITIONNEL! Ou pas.
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Putain mais tous les ans c'est le bordel là-bas ! Incroyable !!De toute façon, hier soir tu as un abruti qui a fait tout le tour du camping vers 3/4 h du mat en hurlant comme un goret. Il a réveillé tous les copains « libérez l’apéro » qui se sont mis à tous gueuler en cœur avec lui. Le bonheur
Je n'ai pas dit autre chose il y a un moment déjà, et je n'ai pas été le seul. Au passage je remarque que Le Baraillec ne confirme pas le passage en force mais ne le nie pas non plus. La maire avait déjà gueulé contre ce passage en force en 2019.la maire de St Nolff a écrit : Nadine Le Gorff-Carnec ne comprend pas cette volonté d’étendre le festival : "Il faut stabiliser un modèle de qualité et savoir le faire grandir progressivement. Il vaut mieux trois jours bien régis que quatre jours moins sereins."
Le Télégramme a écrit : L’avenir du Motocultor pourrait se dessiner loin de Saint-Nolff
La prochaine édition du festival Motocultor pourrait se dérouler ailleurs qu’à Saint-Nolff (56), si un accord entre la municipalité et les organisateurs n’est pas trouvé. Il porte notamment sur la durée de l’événement.
Le Motocultor 2023 aura-t-il lieu à Saint-Nolff ? À l’issue des quatre jours de festival, ce dimanche, Yann Le Baraillec n’a pas caché son interrogation à ce sujet. En cause ? Un désaccord avec la municipalité. « Nous souhaitons poursuivre avec un festival sur quatre jours, explique le fondateur de l’événement. Mais la municipalité souhaite qu’il ne dure que trois jours. Nos simulations économiques nous prouvent que le festival est plus viable sur quatre que trois jours ».
Mis devant le fait accompli
Nadine Le Goff-Carnec, explique, comment ce désaccord est né : « En 2018, alors que le 15 août, férié, était accolé au week-end, nous avions, exceptionnellement, accordé une durée de quatre jours pour l’événement. Mais l’année suivante, Yann Le Baraillec nous a doublés. Il a ouvert la billetterie pour quatre jours, sans nous consulter ».
Le festival génère des retombées pour Saint-Nolff, pour l’hébergement, la consommation alimentaire, mais je ne veux pas rentrer dans un système de chantage ».
La municipalité ne croit pas en la viabilité d’un événement sur une durée aussi longue. Renouvelée en 2020, l’équipe municipale souhaite rester sur un modèle à trois jours, pour un festival qui n’a pas trouvé son modèle économique sur quatre. Avec 44 000 festivaliers cette année, il sera déficitaire. Pour la première fois, cette édition proposait quatre scènes. Une volonté des organisateurs de diversifier le public qui n’aura pas suffi. « Nous avions fait venir des partenaires en se basant sur un modèle sur trois jours. Le budget depuis a évolué, rappelle l’élue. Il existe une surenchère qui me fait craindre qu’il demande toujours plus de jours. Je préfère trois jours de qualité à quatre jours à l’arrache ». ? Elle raconte une organisation compliquée, un plan de sécurité du site revu jusqu’au dernier moment, un site ouvert avec deux heures de retard, des bénévoles fatigués. Nadine Le Goff-Carnec pense aussi aux riverains de Kerboulard : « Il y a toute une vie économique autour du site, des agriculteurs, une circulation impactée. Il est normal que chacun soit entendu ».
Les dates de 2023 déjà annoncées
Yann Le Baraillec souhaite avant tout rester sur le site de Kerboulard, prêté par la ville. Si aucun accord n’est trouvé, il envisage de chercher ailleurs, d’abord dans le pays de Vannes ou plus loin, en Bretagne. La municipalité, aussi, veut conserver l’événement à Saint-Nolff. En quittant le festival, ce dimanche, Nadine Le Goff-Carnec rappelle qu’elle apprécie le Motocultor et ses festivaliers. Et ajoute : « Le festival génère des retombées pour Saint-Nolff, pour l’hébergement, la consommation alimentaire, mais je ne veux pas rentrer dans un système de chantage ».
Le prochain Motocultor est déjà prévu du 17 au 20 août 2023. La billetterie ne sera pas ouverte avant que le futur site ne soit connu.
Bien sûr que non il n'y a pas eu de couacs : très vite dès le Vendredi il n'y en avait plus pour gérer les plate - formes PMR.Le Télégramme a écrit : Le Motocultor envisage son avenir ailleurs qu’à Saint-Nolff
La treizième édition du Motocultor se termine ce dimanche 21 août 2022, après quatre jours de festival metal. Les organisateurs envisagent la prochaine édition sur un autre site que celui de Kerboulard à Saint-Nolff.
1 L’avenir loin de Saint-Nolff ?
À l’issue du festival Motocultor, ce dimanche, Yann Le Baraillec a fait part de ses doutes quant à l’avenir du festival à Saint-Nolff pour 2023. Installé depuis 2007 dans la commune, un désaccord avec la municipalité sur la durée de l’événement, est à l’origine de cette incertitude. « Il y a des chances que l’on change de site », a expliqué le fondateur de l’événement. « La commune a décidé que le festival doit revenir à trois jours. Mais nos simulations nous montrent que le modèle économique sur quatre jours est le plus viable ». En conseil municipal en mai dernier, les élus avaient voté la convention entre le festival et la ville avec un supplément financier pour le quatrième jour.
« En 2018, nous avions, exceptionnellement, autorisé une durée de quatre jours, parce que le 15 août, férié, était accolé au week-end, explique Nadine Le Goff-Carnec, maire de Saint-Nolff. Mais en 2019, lors de la présentation du festival, j’ai été mise devant le fait accompli d’un festival sur quatre jours, alors que la billetterie était déjà ouverte ».
Au-delà de cette question de durée, les organisateurs du Motocultor attendent d’autres engagements de la municipalité : « Nous avons besoin d’un plan d’aménagement du site. Il nous faudrait des infrastructures en dur pour gagner du temps au montage et réduire les frais de fonctionnement, explique Yann Le Baraillec. Nous aurions aussi besoin d’une convention sur plusieurs années ». Face à ces constats, les organisateurs envisagent de trouver un autre terrain, « dans le pays de vannes ou plus loin en Bretagne. Mais notre priorité reste de pouvoir rester à Saint-Nolff».
2 Un record de fréquentation
Avec 44 000 festivaliers accueillis en quatre jours, le Motocultor affiche un nombre record de festivaliers. Les organisateurs en avaient comptabilisé 42 000 en 2019, dernière année de référence. « C’est un bilan mi-figue mi-raisin », analyse Yann Le Baraillec. « Nous n’atteindrons pas l’équilibre budgétaire sur cette édition ». Cette progression ne suffit pas d’un point de vue financier. Cette année pour la première fois, le Motocultor a installé une quatrième scène permettant à 105 groupes de se produire tout au long des quatre jours. « Le contexte de concurrence avec le Hellfest qui a duré sept jours a asséché le public metal », estime le directeur de l’événement. Il pense aussi que le contexte post-covid et la baisse du pouvoir d’achat n’ont pas permis d’atteindre une fréquentation suffisante. « Avec 105 groupes proposés, sur une année normale, nous aurions dû enregistrer davantage d’entrées. Pour l’organisateur, ce bilan ne remet pas en cause la tenue d’une édition en 2023. « Nous avons un plan de trésorerie ». Les dates de celle-ci sont fixées du 17 au 20 août 2023. L’ouverture de la billetterie attendra que la question du site du festival soit tranchée. L’équipe espère l’annoncer à l’automne.
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3 Les bénévoles
850 bénévoles s’étaient inscrits pour cette édition. Une partie d’entre eux ont fait part de problèmes d’organisation. L’un d’entre eux a ainsi témoigné d’une « organisation chaotique. Nous aimerions que les plannings soient figés plus tôt, que les choses soient mieux calées quand on arrive ». Yann Le Baraillec se dit conscient de certaines difficultés : « Nous avons rencontré des problèmes à l’interne. Nous n’avons pas lancé l’appel à bénévoles aussi tôt que lors des précédentes éditions », explique-t-il. Et de rappeler qu’en 2019 déjà, des plannings tardifs, cumulés à la pluie aveint pu mécontenter une partie des bonnes volontés. « Nous mettons beaucoup de moyens pour les bénévoles », a poursuivi le directeur de l’événement. « Après un questionnaire en 2017, nous avons notamment changé le prestataire pour le catering. cette année, je n’ai pas entendu parler de couacs particuliers pour les bénévoles ».
Et focus sur la mise en place cette année d'une équipe de prévention des risques en milieu festif :Motocultor à Saint-Nolff : ce que les festivaliers en pensent
À quelques heures de la clôture du Motocultor, à Saint-Nolff, les festivaliers nous racontent leurs satisfactions et déceptions.
Ce qu’ils ont aimé.
L’ambiance.
Ils sont unanimes les festivaliers ! L’ambiance du festival est l’un des points forts du Motocultor. « On adore l’ambiance, c’est bon enfant », résument Jennifer et Aloysius. « C’est fluide, il n’y a pas de problème. Les gens ne se prennent pas la tête ». Peter abonde : « Les festivaliers en général sont super sympathiques. Il y a toujours un côté famille au Motocultor. »
La quatrième scène.
C’est la nouveauté de cette édition 2022 : la quatrième scène. Elle a séduit les festivaliers. Pour Peter, « C’est génial cette quatrième scène. Il y a plus de choix. Il y a toujours deux groupes qui jouent en même temps donc, même si tu n’en aimes pas un, tu peux choisir l’autre. Il n’y a pas de temps mort ». Mimi aussi est ravie : « La quatrième scène montre que le festival prend de l’ampleur, c’est génial ! On redécouvre grâce à elle des groupes. Avant, c’était surtout du punk ici. Au final, tout le monde y trouve son compte et comme les styles se mélangent, les gens aussi ! »
L’accueil.
Croisé sur le site de Kerboulard, Dédo, le chanteur de Princesses Leya, ne cache pas son enthousiasme : « L’orga est mortelle, on est bien accueilli en tant que groupes et le catering est au top. On arrive même à manger chaud entre les concerts ! ». « L’organisation est pas mal, estime Aloysius. Le camping est nickel, avec ses toilettes sèches et ses douches ». Dédo a aussi son avis sur les sanitaires : « Les toilettes sont hyper?propre, et mon dieu, ce n’est pas toujours le cas en festival ! ». Marianne, elle, apprécie « l’organisation du cashless, c’est fluide. Comme les services au bar et à la restauration, c’est rapide ». Avec Arturo, ils apprécient aussi le site et les chapiteaux qui abritent les scènes.
Festival à taille humaine.
Arturo est un habitué des festivals de metal, en Espagne notamment. Avec Marianne, ils sont aussi allés plusieurs fois au Hellfest. Le Motocultor ? « C’est ma maman qui m’en a parlé, on ne connaissait pas. Mais c’est bien que ce soit moins connu, il y a moins de monde que dans les grands festivals, on apprécie ! »
D’autant que cette année, selon le ressenti des festivaliers habitués comme Jennifer : « il y a moins de monde que lors des autres éditions. Sûrement à cause du Hellfest qui a duré sept jours cette année ».
La programmation.
C’est une constante chez les festivaliers : la qualité de la programmation est reconnue. « On a aimé Lost society, Skald, Nahen où l’ambiance était super et Powerwolf c’est toujours bien ! », confiant ces festivaliers venus de Paris et Montpellier. Marianne et Arturo, eux, retiennent notamment les concerts de Suffocation, Powerwolf et Regarde les hommes tomber.
Leurs déceptions.
Tyr. Toujours au rayon de la programmation, c’est le groupe qui a fait le bad buzz ce week-end : Tyr. En raison d’images postées sur les réseaux sociaux, lors d’une traditionnelle pêche aux cétacés sur les côtes des îles Féroé dont est originaire le groupe. Depuis deux ans, cette polémique colle aux Doc Martens du groupe. Le Motocultor n’y a pas fait exception. « On aime le groupe mais on n’est pas allé les voir, confie Jennifer. Il ne faut pas se bloquer sur tous les groupes pour lesquels il y a des sujets de discorde, mais là ça va trop loin. Chacun est libre d’y aller ou pas. »
Le terrain.
Après cet été sec, le terrain de Kerboulard a réservé quelques surprises aux festivaliers. Vue de la scène, Dedo nous raconte : « C’est comme pour beaucoup de festivals, comme au Hellfest au début, mais sur certaines scènes il y a beaucoup de poussière qui vole, et c’est vrai qu’on voit les gens galérer avec ça. Ils se protègent comme ils peuvent mais ça doit être désagréable ». Peter, lui, a rencontré d’autres déconvenues : « Le terrain est super accidenté. Je me suis tordu la cheville quatre fois en une soirée ! »
Mais aussi…
Pour Mimi, « la bouffe est beaucoup trop chère ! Tu veux manger, c’est tout de suite 10 ou 15 euros, par contre c’est bon ! » Marianne, elle, regrette la difficulté qu’ils ont rencontrée pour trouver le site en arrivant de nuit. Elle aurait voulu pouvoir bénéficier de navettes. Elles existent depuis la gare routière, mais ne correspondaient pas forcément à ses horaires.
J'avais regardé les prix de la bouffe, c'est vrai que c'était pas donné... Perso j'allais à la boulangerie dans la zone artisanale d'à coté où il y a aussi la brasserie (la première vendait aussi la bière de la seconde), c'était très bon, en quantité suffisante (7€ la salade le Vendredi) voire copieux (9€ le rougail le Samedi et le chili le Dimanche) et en plus ils prenaient les chèques restau. Très bons aussi les desserts (compote pommes - crumble ou fondant aux chocolat).Au Motocultor Festival, la prévention est mise à l’honneur
Pour la première fois, le Motocultor Festival à Saint-Nolff (Morbihan) a fait appel à Création d’Espaces Bienveillants et Inclusifs, une entreprise spécialisée dans la réduction des risques en milieu festif.
Pour cette 13e édition du Motocultor Festival à Saint-Nolff (Morbihan), l’entreprise Création d’Espaces Bienveillants et Inclusifs (Cebi) est chargée d’organiser l’information, la prévention et la prise en charge des festivaliers au sujet des risques en milieu festif.
Alcool, usage de drogues, violences sexistes et sexuelles… Leurs domaines d’intervention sont variés. « Nous avons un stand de prévention avec bouchons d’oreilles, préservatifs et tracts. Un espace détente, avec des canapés pour les personnes qui ont besoin de se reposer. Et un espace avec des lits, pour ceux qui ont besoin d’une prise en charge émotionnelle ou physique », résume Flora Germain, contractuelle dans l’entreprise.
Des maraudes pendant les concerts
Aux côtés des 5 salariés de Cebi, 27 bénévoles se relaient pour réaliser des maraudes par équipes de trois ou quatre, sur le site du Motocultor Festival. Équipés de tee-shirts blancs, un drapeau dressé dans le dos, ils sont visibles de loin par tous les festivaliers.
« Ils distribuent des bouchons d’oreilles, des préservatifs et de l’eau aux festivaliers. La maraude sert aussi à repérer les personnes trop alcoolisées pour les prendre en charge. Parfois, certains festivaliers viennent aussi témoigner d’agressions », explique Flora Germain. Cette maraude est un premier relais dans la prise en charge des festivaliers, qui peuvent par la suite être conduits au stand que Cebi tient à l’entrée du festival.
Tous les salariés de l’entreprise ont été formés à la prévention et à l’inclusion en milieu festif, certains bénévoles ont également suivi des formations spécifiques, comme Jule, formé au recueil de témoignages des victimes d’agression sexuelle. Celles-ci peuvent d’ailleurs être accueillies dans un isoloir fabriqué au sein du stand de l’entreprise. « Nous ne sommes pas en position de jugement, nous accueillons toutes les personnes qui souhaitent parler de façon anonyme et secrète », précise Flora Germain.
Éviter l’impunité des agresseurs
« Un bénévole a été interpellé par un festivalier qui lui a dit qu’il pensait avoir agressé quelqu’un. Diaboliser les agresseurs serait contre-productif, on a aussi besoin de parler avec eux pour faire notre travail », raconte Flora Germain. Si une victime ou des témoins parviennent à identifier un agresseur, Cebi alerte la sécurité du festival qui conduit la personne en dehors du site. La gendarmerie peut aussi être amenée à intervenir.
Si le Motocultor a fait appel à cette entreprise venue de Paris, c’est parce qu’ils ne sont « pas seulement à l’écoute des festivaliers, mais aussi des bénévoles, des équipes techniques et de toutes personnes présentes au festival », détaille Flora Germain.
Le Motocultor est le plus gros événement que l’entreprise a couvert à ce jour, avec un bilan mitigé. « Heureusement, nous n’avons pas entendu parler de cas de viols. En revanche, il y a eu des agressions sexuelles », affirme Flora Germain. Selon elle, le milieu du métal reste marqué par les schémas patriarcaux, même si les plus jeunes changent les mentalités. De plus en plus de festivals font appel à des entreprises comme Cebi pour rendre ces événements plus sûrs.