Alors vite fait une petite ligne sur chaque groupe vu :
SAMEDI :
PENDRAGON : on arrive sur le site, le set est déjà entamé, dur de rentrer dans leur set à cause du GROS point noir du festival : la scène métal est situé non loin et couvre un peu le son de la prog' stage! J'avais vraiment très envie de les voir, et au final, j'ai rien entendu ou presque...
FOCUS : En attendant Orange Goblin, je regarde FOCUS toujours sur la toute petite prog stage. Ca démarre bien, que de l'instru sur les 20 minutes que j'entends, avec une flûte traversière très présente et agréable à l’oreille, ça sonne très psyché 70’s, j'adhère bien mais doit partir pour Orange Goblin (fanitude quand tu nous tiens !)....les trois autres auront un autre son de cloche à cause du chant venu en fin de set.
Orange Goblin : J'ai pu (enfin) les voir pour la première fois au Hellfest l'an dernier, après les avoir attendu plus de 10 ans, donc impossible que je les rate là! Surtout qu’ Ils avaient la patate, et étaient TRES content d'être là.
Remonté à bloc, les titres s’enchaînaient à fond, et le public a bien répondu présent, et là pas de problème de son, pas sur par contre que ceux qui assistaient à FOCUS n'aient pas été embêté par les décibels d'Orange Goblin en revanche.
On part voir la Main stage, situé bien loin des deux autres scènes. Là on se rend compte que le site est énorme et qu’ils auraient pu mettre 60.000 personnes facile au lieu des 30.000.
Gary Moore : Un grand Monsieur de la guitare que je n'avais jamais eu l'occaz' de voir live! Content d'avoir entendu ses titres cultes, mais malheureusement le monsieur a bien vieilli et si son touché de guitare reste optimal, sa voix a subi les ravages du temps tout comme son corps. On dirait mon grand père après son attaque cardiaque au niveau expression faciale… triste constat, mais bon concert malgré tout!
Cathedral : Compte tenu de la tuerie qu’ils nous ont livré cette année (The guessing Game), impossible de les rater. C’est presque aussi bon sur scène que sur album…il ne manque qu’une seconde guitare quand même. A revoir à la rentrée au nouveau casino, pour un set plus long parce que 45 minutes ça passe trop vite !
FOREIGNER : une des plus belles baffes du festival.

Comme l’a dit Yacine, leur chanteur, Kelly Hansen transpire le sexe , s’amusant à prendre des poses lascives dans son pantalon blanc ultra moulant, mais n’en oublie pas pour autant de chanter parfaitement bien ; Mick Jones a la classe tout simplement, le saxo de Tom Gimbel est parfaitement audible, le son est nickel, la grande scène est occupé de long en large, les classiques sont joués , rien à redire, c’est LA première grosse tuerie du festival!
ASIA : Juste le temps de voir 30 minutes, le début est poussif, le set ne décolle pas, j’en attendais beaucoup, et je reste sur ma faim,

je préfère donc logiquement partir pour voir le Tribute à Dio.
Heaven & Hell « a tribute to Ronnie James Dio » : tout le monde l’attendait ce concert, mais même en arrivant à la dernière seconde, on arrive très facilement jusqu’à 10 mètres de la scène en se faufilant sans même bousculer les gens. Je ne m’attendais pas à voir Jorn, il chante magnifiquement bien, j’ai adoré son dernier album « Spirit black » mais là on se demande s’il n’est pas là plus pour faire la promo de son nouvel album sobrement intitulé DIO plutôt que pour rendre hommage au personnage.
En revanche, Glenn Hughes a la larme à l’œil et des trémolos dans la voix quand il chante les premières paroles. Ça fait plus tribute que véritable hommage tout ça quand même. Pas un mot d’Iommi, Geezer ou Vinny, , une courte intervention de Wendy, une apparition surprise et non prévue d’Anselmo mais vite écarté par Jorn et Hughes, bref, même si on prend son pied sur le plan musical, ça reste trop léger comme dernier concert d’Heaven & Hell. Un bon moment, mais l’émotion n’était aussi grande qu’espérée.
ZZ TOP : les papys du rock font du blues. On commence par un classique puis c’est parti pour 1 heure de titres bluesy, et d’impros et solos un peu gavants, avant de torcher vite fait les classiques. Bref, je reste presque autant sur ma faim que lors de leur passage au zénith il y a moins de deux ans. Sympa sans plus. Les vieux barbus semblent se faire plaisir par contre sur scène…au détriment de leur fan de classic rock.
Constat fin de la première journée :
A cause du running order à la con, j’ai raté The answer, Saxon, Black Label Society, bigelf, Zappa plays zappa, et surtout Transaltlantic !!! Un peu dégouté quand même.
DIMANCHE :
On arrive tôt et on voit vite fait le premier groupe The Reasoning et sa jolie chanteuse

. Ca semble être un clone de Stream of Passion, juste sympa pour se chauffer les oreilles mais rien de bien de transcendant.
On passe aux choses sérieuses avec Martin Turner’s Wishbone Ash. J’en attendais énormément, j’espérais vraiment une bonne grosse claque, et ce fut juste bon. ça fait un peu vieillissant sur scène quand même. L’énergie n’est pas palpable, l’interprétation des titres est un peu molle, un moment agréable mais aucune folie sur scène….dommage.
Je m’en vais voir Audrey Horne devant une Metal Stage plus que clairsemée. Mais cela leur importe peu et donneront tout aux peu de fans présents pendant 40 petite minutes : un set bien trop court malheureusement.
Si vous ne connaissez pas :
Là, grosse hésitation entre aller voir en curieux BACHMAN TUNER sur la Main stage, revoir MAGNUM sur ses terres dont les apparitions en France se sont limités à UN seul concert en 30 ans de carrière, et revoir HIGH ON FIRE . Ces derniers commençant en premier, je regarde trois titres qui envoient sévère comme d’hab’ avec eux et c’est avec un déchirement que je quitte la metal stage, sachant que je pourrais sûrement revoir sur Paris, pour partir voir Bachmann Turner. Ne connaissant pas, je ne reste que deux titres. Cela joue bien mais sa musique ne me convient guère, du coup, je pars voir Magnum, dont le set ne décollera pas du tout. C’est mou de chez mou.

Pourtant, je m’étais mis en condition m’étant mis dans les oreilles leur double live « Wings of heaven » deux fois dans l’eurostar.
Heureusement que je les avais vu dans de parfaites conditions au Trabendo, sans quoi j’aurais été vraiment dégouté de rester sur une si mauvaise impression live d’eux.
Sur le coup, j’ai bien merdé, j’aurai du rester devant High on fire, mais c’est un groupe qu’on a l’occaz’ de voir si facilement contrairement aux deux autres, d’où mon hésitation….
Partant de ce constat, je préfère sacrifier CLUTCH (la mort dans l’âme) afin de voir parfaitement URIAH HEEP qui doit nous jouer Demons and wizards. Seulement voilà, le groupe se fait attendre…10 minutes de retard alors qu’ils n’ont qu’une heure de set, la faute à des réglages s’éternisant ….Mais il n’en est rien en fait. Le groupe va juste jouer son album « culte » de 1972 et c’est TOUT !
Il ont même fini avec 5 minutes d’avance ! Putain de honte. Surtout qu’ils n’avaient aucune puissance, pas de magie sur scène, les titres sont joués avec aucun enthousiasme, bref un set plus que limite. Dégouté d’avoir raté CLUTCH pour voir ce set tout juste moyen.
Un petit tour devant la Metal Stage pour voir juste le premier titre à savoir « widowpane » d’Opeth et retour devant la Prog’ stage pour ARGENT. Je me demandais bien ce qu’allait pouvoir donner ce groupe après plus de 30 ans sans faire de live…et là dés le début, il y a ce petit quelque chose qui fait que l’on sent que ce concert va juste être génial. Le son est nickel, les membres semblent super appliqués et impliqués, on sent l’envie de bien faire dés les premières mesures. Le set décolle de suite et l’intensité de leur show ne fera que croître au fur et à mesure du concert.
Prenez la doloréane, revenez 35 ans en arrière, ou tout simplement il ne faut pas regarder la scène pour ne pas se rendre compte qu’il y a des papys qui jouent une musique vieille et dépassée qui n’intéresse que bien peu de monde. Mais pourtant je prends mon pied comme ça faisait longtemps que je ne l’avais pas pris. Rod Argent est tout simplement impressionnant derrière ses multiples claviers l’entourant, il jongle entre ceux-ci avec une aisance déconcertante mais les autres ne sont pas en reste et sont tout aussi à la hauteur.
Un set qui se finit par « God give rock n’ roll to you » qui n’a donc pas été écrite par Kiss mais bien par Argent…et dont leur version prog’ n’a rien à voir avec celle de Kiss !
Cliquez là pour vous en rendre compte :
Ce qu’on ne savait pas c’est qu’un autre GRAND concert a lieu en même temps à savoir Joe Elliot’s Down n’ Outz soit le chanteur de Def Leppard accompagné des Quireboys. Heureusement on aura tout de même réussi à voir plus de la moitié du set avec Yacine devant une main stage devant laquelle on retrouve coco et nico finement bourré, dansant avec un vieil anglais avec un t shirt AC/DC style bobo ; qui se déhanchait de manière plus qu’énergique. On se prend au jeu, on commence à tous danser et on devient vite l’attraction devant la main stage, tellement les mamies saoules sont comme des vaches affalées sur la paille. Des vieux suédois commencent à nous prendre en photos, taper la discussion, bref, c’est LE moment de grand n’importe quoi du festival !
Il faut dire que vu l’énergie déployée par Joe Elliot et autres membres de Quireboys, il y a de quoi s’enthousiasmer et s’enflammer à l’écoute de ces nombreuses reprises de Mott The hoople (merci à Yacine pour cette précision ainsi que les nombreuses autres tout le long du festival !) et Ian Hunter qui viendra faire une apparition en fin de set pour deux titres.
Du coup, on rate le début de Marillion devant une prog’ stage vidée de son public tous partis voir ELP, et ou l’on entend autant Marillion que Down. Steve Hogarth en est même désolé. Impossible de rentrer dans le set de ce groupe que j’adore pourtant. Le premier concert d’eux que je me dois d’oublier. Rien de mauvais sur scène mais les conditions étaient affreuses.
On se finit donc sur ELP que l’on regarde d’assez loin avec Yacine, assis dans l’herbe en se restaurant. J’apprécie mais je suis loin d’être aussi fan que Coco, et la fatigue commence à se faire vraiment sentir en cette fin de festival. En tout cas, j’aurais jamais cru qu’autant de monde soit aussi passionné par ce groupe.
Je laisse coco nous faire part de ses impressions. Pour ma part, je dirai juste que la moitié de set que j’ai vu m’a bien plu, mais n’ayant aucune attente particulière concernant leur concert, je ne peux être critique.
Au final, de cette seconde journée, j’ai du manquer :
- The quireboys mais déjà vu la semaine précédente au Bang your head
- UFO : mais vu en mai au Trabendo
- CLUTCH : deg’ de chez deg’ …heureusement que ce fut une tuerie l’an dernier au hellfest !
- Steve HACKETT : apparemment j’ai rien raté, pas une bonne set list
- Opeth : mais on les voit tous les 6 mois….
- Down : vu trois fois ces dernières années, tant pis, ça sera pour la prochaine fois.
Pour finir je file m’acheter le CD live du concert d’ Argent au stand live nation (qui proposait cela aussi pour ELP, Marillion, et ASIA) mais je viens de me rendre compte qu’il manque les trois derniers titres sur le second CD… problème de pressage, dégouté.

Ça va être dur de me le faire changer. 15 livres tout de même, 20 pour ELP et Marillion : pas donné, mais le son est bon, dommage qu’il y ait ce problème de pressage sur le second CD.