CR du samedi, seule journée où j'étais présent, et où je n'ai croisé personne du forum (à part Manorhead) comme quoi il y avait encore pas mal de monde sur place!
Comme à chaque fois avec
RAVEN, j'adore l'attitude imprévisible de ces gars qui ont le feu sacré alors que ça ne leur rapporte rien et qu'ils auraient pu laisser tomber depuis 3 décennies. Le trio, amputé de Joe Hasselvander remplacé temporairement, mais toujours emmené par les frères Gallagher, joue chaque concert comme si c'était le dernier et donne tout. Putain ça c'est rock 'n roll, pas comme les groupes qui assurent juste le service et prennent leur chèque.
Ici ça transpire, ça riffe, ça cogne, ça crie, ça maltraite de la corde et des peaux, Raven ne sont jamais rassasiés. Même le titre du dernier album est convaincant, preuve qu'ils en veulent.
Bon après forcément les anglais prennent le risque de se fatiguer, et vocalement John Gallagher qui en fait toujours des tonnes se retrouve un peu à court de souffle en fin de set, où l'intensité ne faiblit jamais pendant 50 minutes de heavy/speed débridé. Ils auraient quand même pû se passer du solo de guitare, de faire chanter le public longtemps sur le certes gros classique "Rock until you Drop", et je ne suis pas pas fan des reprises pour un temps de jeu aussi limité. Mais c'est bien parce qu'il faut une critique, car l'attitude est au top.
4/5
Destroy All Monsters
Hell Patrol
All for One
Hung, Drawn & Quartered
solo guitare
Rock Until You Drop
Tank Treads (The Blood Runs Red)
Faster Than the Speed of Light
On and On
Break the Chain
Born to Be Wild
A chaque fois que je vois
DIAMOND HEAD, c'est à dire tous les 5 ans environ, le line-up a bien changé entre temps. Cette fois c'est un jeune danois bondissant qui emmène l'équipe de Brian Tatler, s'il tient 2 albums ça sera une belle performance. En parlant de ça elle est de bonne facture aujourd'hui, sans passage à vide et sans aucune surprise dans la setlist qui reprend principalement le premier album de référence Lightning to the Nations, mais pas que. On ne peut pas dire que les albums récents soient à l'honneur, mais personne ne semble s'en plaindre. Il faudra quand même que je me mette à jour...
On passe un bon moment et ce line-up tient la route, aucun grief particulier à tous les niveaux, même si c'est toujours Brian Tatler à la guitare qui tient la baraque avec ce son pur, authentique et non saturé à mort.
Et inutile de préciser quelle chanson a vraiment réveillé le public, dans une version encore plus longue que l'originale. Avec Raven et eux, la NWOBMH ne prend pas de rides et on leur souhaite longue vie.
4/5
Wild on the Streets
Borrowed Time
Diamonds
Shoot Out the Lights
The Prince
It's Electric
Bones (?)
In the Heat of the Night
Lightning to the Nations
Am I Evil?
VICIOUS RUMORS délivrent un bon set marqué le retour de Brian Allen au chant, le jeune néérlandais du dernier album ayant déjà été viré. On ne change pas une méthode éprouvée, mais pas très gagnante sur le long terme malheureusement.
Brian Allen a une forte présence et un style particulier, très agressif, presque vicieux, et assez différent des chansons d'origine, ce qui peut heurter parfois, mais il les respecte et s'en sort bien en apposant sa touche sur ces vieux classiques de heavy metal US. Quelques surprises ou disons titres inattendus dans la setlist ("Worlds and Machines", "Dust to Dust") font plaisir au fan exigeant que je suis. Aucun titre du dernier album, seulement 2 de Razorback Killers, le premier avec Allen au micro. La machine à riffs Geoff Thorpe reste égal à lui même, très en avant, avec son compère Larry Howe en grosse brute de service à la batterie.
En revanche le nouveau soliste ne m'a pas du tout convaincu, le genre de shredder banal qui envoie un max de notes mais très loin d'avoir le toucher et le sens mélodique de Mark McGee...
Cette comparaison trahit mon problème avec tous les concerts de VR : dorénavant je les comparerai toujours avec cette reformation incroyable au complet ou presque avec le fils de Carl Albert en 2013, en hommage à son père décédé. Tout autre show sera forcément inférieur, même si ça n'enlève rien à leur volonté du jour.
4/5
Worlds and Machines
The replicant / Digital Dictator
Out of the Shadows
Dust to Dust
Hellraiser
Let the Garden Burn
Murderball
Down to the Temple
Soldiers of the Night
Don't Wait for Me
Je vais volontairement zapper
DOKKEN, étant donné le niveau catastrophique de Don Dokken depuis un moment. Il faut vraiment qu'il arrête et/ou se fasse soigner d'urgence, pour ma part j'hésite entre la pitié et la consternation. Le plus cruel est que le reste de son groupe chante mieux que lui, pour le coup il ne sert plus à rien! Je me demande pourquoi Jon Levin qui est quand même un sacré guitariste reste dans ce naufrage... bon je connais la réponse et elle est légitime, idem pour ses comparses, mais comment font-ils pour ne pas avoir honte de leur frontman dans cet état là? Bon c'est l'heure de se sustenter.
Au retour je vois 3 morceaux de
THE UNITY (avec Henjo Richter), dont une reprise de "Send Me a Sign" de Gamma Ray. C'est bien foutu et pas désagréable sur les 2 chansons entendues, avec des influences limites FM des fois, mais je ne peux pas dire que ça m'ait marqué non plus.
MICHAEL SCHENKER présente son concept de "fest" avec ses 3 anciens chanteurs au diapason, afin d’interpréter des titres de l'ensemble de sa carrière solo, sans oublier un peu d'UFO bien sûr, et même son instrumentale favorite de Scorpions.
Autant le dire tout de suite, le line-up est largement supérieur à celui du Temple of Rock vu il y a 2 ans au même endroit : je n'ai rien contre les ex-Scorpions qui l'accompagnaient, mais ils sont surclassés par ce line-up constitué d'anciens membres de MSG post-1982 (Ted McKenna au CV long comme le bras dont Gary Moore etc.). Enfin, j'aime bien Doogie White, mais sa voix n'est pas toujours très à son aise chez MSG.
Bref il ne faut pas se tromper avec Schenker : son groupe "MSG Fest" est au top, comparé à son groupe "Temple of Rock".
Le superbe Graham Bonnet en veste rose et le rocker Robin McAuley ne sont pas venus pour faire la figuration, ce dernier très en verve et visiblement impatient de réintégrer le groupe pour de bon

En revanche, et c'est le seul point noir du concert, Gary Barden se montre à l'ouest à tous les niveaux. Il était déjà un peu limité dans les 80's sur scène, mais aujourd'hui chaque ligne de chant est laborieuse et on a mal pour lui. J'éviterai également de parler de sa présence scénique inexistante et ses aigus morts à tout jamais. Trop tard, j'en ai parlé.
Je me demande si le groupe n'est pas pleinement conscient de la faiblesse de Barden, puisqu'il n'a eu doit qu'à 3 chansons en début de concert, alors que sa période est historiquement la plus importante et de loin la plus renommée de MSG! Graham Bonnet, bien conservé lui, intervient sur le même nombre de chansons que Barden, alors qu'il n’apparaît que sur un seul (excellent) album en comparaison. Ce qui n'est pas pour me déplaire, bien au contraire. Quant à McAuley, même régime, et on sent l'expérience du gars qui sait tenir la scène.
Enfin, et c'est le plus important, Michael Schenker est dans une forme éclatante en ce moment, plein d'entrain et à la hauteur de sa légende sur la Flying V. Pas un seul guitariste de la journée voire du festival ne lui arrive à la cheville, et c'est un euphémisme. Rien de tel que d'entendre ce mec, ouaip même quand un brin de narcissisme dure une éternité comme sur "Rock Bottom" qui semble être rallongée d'une minute de plus chaque année

4,5/5
Searching for Freedom
Let Sleeping Dogs Lie
Victim of Illusion
Attack of the Mad Axeman
Armed and Ready
Coast to Coast
Desert Song
Dancer
Assault Attack
Captain Nemo
Bad Boys
Love Is Not a Game
Save Yourself
Rock Bottom
Doctor Doctor
HAMMERFALL ont objectivement assuré, c'était propre, joli, carré, et même sans fausses notes d'Oscar pour une fois... mais ce fut sans vie non plus. Tout est orchestré à l'avance, du moindre mouvement au moindre pet de travers, y compris désormais les (gros) choeurs samplés, ce qui n'était pas le cas par le passé. On se demande pourquoi ils font semblant de faire les chœurs puisqu'il est évident que c'est la sono qui les envoie.
Le nouveau guitariste Pontus Norgren tient le rôle sans problème, même si je préfère les solos de l'historique Stefan Elmgren. Le remplacement de Magnus Rosen, qui non seulement était excellent techniquement (quand il en avait la possibilité, certes) mais également rigolo sur scène, par le bassiste d'origine n'est pas forcément un gain, malgré le côté "retour aux sources". Sur scène la complicité des débuts n'est plus vraiment de mise, chacun headbangue dans son coin synchronisé machinalement, avec pour seul écart Oscar qui sprinte de gauche à droite de temps en temps mais ce n'est même pas ce que je leur demande.
Ça en devient limite trop professionnel je crois, où est la spontanéité là-dedans? J'imagine que ça plait, et je comprends leur démarche de vouloir paraître le plus statutaire possible pour tenir ainsi une tête d'affiche. Mais à force de tout régler au millimètre, l'image renvoyée est froide. Alors moi qui comptait sur ce concert pour renouveler mon désir d'Hammerfall, en fait je comprends juste pourquoi je n'ai plus envie d'acheter leurs albums.
Le set spécial annoncé avec le groupe folk suédois Draupner commence par un intermède sympathique de ces derniers seuls jouant un morceau récent d'Hammerfall, puis "I Believe" du tout premier album avec juste Joacim Cans. Jusque là c'est sympa. Mais après ça se gâte : ils sont restés incongrus pour le speed metal de "The Dragon Lies Bleeding" et un medley instrumental sans aucun intérêt (30 secondes par chanson) du premier album, pendant lesquels on ne les entendait pas, puis "Glory to the Brave" où on les entendait à moitié cette fois. En ce qui concerne "l'anniversaire" de Glory to the Brave annoncé, faisons le compte : 3 morceaux complets dont 2 récurrents à la plupart de leurs concerts...
La seule véritable différence était donc la présence semi-audible de Draupner, et non pas la setlist finalement. Sur le papier ça partait d'une bonne intention, mais à la réalisation l'effet escompté n'est plus très loin du pétard mouillé, ou disons au mieux de la friandise en étant bon public.
Après tout cela je n'ai pas regardé le rappel, car pour moi leurs morceaux de fin sont toujours les plus chiants

3/5 parce que je peux pas dire que c'était mauvais intrinsèquement...
Hector's Hymn
Riders of the Storm
Blood Bound
Any Means Necessary
Renegade
Dethrone and Defy
Last Man Standing
Let the Hammer Fall
Built to Last
Between Two Worlds
I Believe
Medley to the Brave
Dragon Lies Bleeding
Glory to the Brave
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Hammer High
Bushido
Hearts on Fire
Ensuite je suis donc allé me placer pour regarder le début d'
AXXIS, et punaise c'était nettement plus fun et surtout authentique que Hammerfall. Bon musicalement je ne suis pas forcément un grand client à quelques chansons près, donc je ne suis pas resté jusqu'à la fin, mais je dois reconnaître qu'ils ont un excellent contact, une présence, et un niveau de jeu loin d'être amateur. Par contre leur frontman moustachu a parlé longuement et exclusivement en allemand à l'image des tournées du groupe qui s'aventurent rarement en dehors des terres germaniques, faudrait lui rappeler que c'est un peu plus qu'un concert local ce soir
Heavy Metal Brother
Tales of Glory Island
Little War
Somebody Died at the Party
Blood Angel
Hall of Fame
Queen of the Wind
Touch the Rainbow
Heavy Rain
My Little Princess
Little Look Back
Living in a World
Kingdom of the Night
Na Na Hey Hey Kiss Him Goodbye
Et pour pour finir, en sortant j'ai assisté à une baston entre mecs complètement bourrés à l'entrée du fameux tunnel, combat de coqs assez minable... sans doute suite à un débat pour savoir qui était le meilleur entre Don Dokken et Gary Barden.
