Motocultor 2021 19-22/08 St Nolff REPORTÉ en 2022
Posté : 22 août 2022, 19:30
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Oui ça m'a fait sourire aussi.
Le forum francophone dédié au Metal TRADITIONNEL! Ou pas.
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Oui ça m'a fait sourire aussi.Sébastien Gambrinus Choquel
J'ai aussi su des vieux trucs comme le véritable but de la campagne de crowdfunding lancée en 2017 et qui explique la présence de la 8.6
https://www.ouest-france.fr/festivals/d ... bea64f99bdDépart à Carhaix du Motocultor. La maire de Saint-Nolff a « le sentiment d’un énorme gâchis ! »
Nadine Le Goff-Carnec, maire de Saint-Nolff (Morbihan) ne cache sa déception, après l’annonce du départ probable du Motocultor Festival à Carhaix, dès 2023. L’élue vide son sac.
« J’ai le sentiment d’un énorme gâchis ! » Nadine Le Goff-Carnec, maire de Saint-Nolff (Morbihan), ne cache pas sa déception, après l’annonce du départ probable du Motocultor Festival à Carhaix, dès 2023. Elle aurait aimé l’apprendre… avant la presse. « J’ai vu Yann Le Baraillec, le directeur, vendredi. Il ne m’en a même pas parlé, alors qu’il visitait jeudi, le site de Kerampuilh. C’était cousu et ficelé d’avance. Pour discuter, il faut être deux. Mais avec lui, c’est décidément compliqué… »
« Ça me fait mal »
Elle lui reproche d’avoir tout fait en août dernier, lors du festival, « pour que je ne croise pas le maire de Carhaix. J’aurais pourtant eu des choses à lui dire sur l’organisation… »
Et de poursuivre : « Ça me fait mal à l’idée que l’événement parte, mais je ne peux pas céder et transiger sur la sécurité. Je préfère un festival sur trois jours bien géré que sur quatre jours, « à l’arrache », comme ça a été le cas cette année, tout comme en 2018. En août dernier, il a fallu deux commissions de sécurité pour qu’il puisse ouvrir au public. Il y avait beaucoup de choses non finies ou pas en règle. L’organisation a d’ailleurs eu des menaces des services de l’État. Sur cette édition, trois régisseurs se sont succédé, dont un dernier qui a été désigné une semaine avant et n’a pas été jusqu’au bout du week-end. Ça pose question ! »
« Dommage car le Motocultor, c’est une pépite »
Concernant les aménagements que la mairie ne réaliserait pas pour rendre le site pérenne, Nadine Le Goff-Carnec s’insurge : « Il y a l’eau, l’électricité, l’assainissement et même la fibre qui arrivent sur le site. Il aurait voulu des aménagements en dur. Mais pour le faire, il faudrait encore des éditions stables. Or, ça n’a jamais été possible car, à chaque fois, il y a des scènes qui s’ajoutent, des implantations qui changent. »
La maire ne mâche pas ses mots : « J’en ai gros sur le cœur, confie l’élue, qui chaque année y va en tant que festivalière. C’est une déception d’autant plus forte que j’ai aidé les organisateurs à décrocher des subventions publiques. J’ai découvert que Yann Le Baraillec a essayé à plusieurs reprises de trouver un terrain dans l’agglo, mais en vain. Il est donc revenu à Saint-Nolff, malgré tout… Le Motocultor, c’est une pépite. Dommage de sacrifier un tel événement, avec une si belle programmation. »
https://www.letelegramme.fr/bretagne/l- ... aphcommentDepuis le Morbihan, le festival de metal Motocultor veut mettre le cap sur Carhaix, en Finistère
Les organisateurs du festival de metal Motocultor qui ont organisé huit éditions à Saint-Nolff (Morbihan) viennent officiellement de demander au maire de Carhaix (Finistère), Christian Troadec, d’accueillir l’événement en août 2023. Cela se passerait sur le site de Kerampuilh, occupé par le festival des Vieilles Charrues en juillet.
« Le courrier est parti aujourd’hui même ! » En le signant, ce lundi 5 septembre 2022, Yann Le Baraillec, directeur du Motocultor, a bien conscience de faire prendre un tournant historique au festival de métal dont il a organisé la huitième édition en août 2022 à Saint-Nolff (Morbihan).
Une demande officielle à la mairie de Carhaix
Son destinataire n’est autre que Christian Troadec, le maire de Carhaix (Finistère) qui accueille déjà les Vieilles Charrues et qui pourrait donc bien être le nouveau point de chute de l’événement. « On a réalisé jeudi 1er septembre une visite du site de Kerampuilh. De son côté, Christian Troadec est venu cet été au festival. Il est enthousiaste, mais n’a pas encore donné sa décision officielle. Ça ne dépend pas que de lui… » L’élu confirme sa visite et souligne : « Cette demande officielle a été adressée à la Ville de Carhaix. L’accord de principe est en bonne voie. »
« Faciliter l’organisation et réduire les coûts »
Pour Yann Le Baraillec, ce déménagement serait un soulagement. « Depuis des années, nous demandons des installations pérennes sur le site de Kerboulard pour faciliter l’organisation et réduire les coûts de production du festival. Mais la commune ne les réalise pas. Elle a d’autres priorités, et on peut le comprendre, comme l’extension de la zone d’activité toute proche. Son agrandissement menace clairement les parkings sur lesquels se stationnent les festivaliers. Or nous voulons développer un projet viable et qui s’inscrit dans le temps. »
Plus de 23 hectares à Kerampuilh
À Carhaix, le maire a mis en avant un lieu d’accueil confortable sur le site de Kerampuilh. « Nous leur avons montré l’ensemble des équipements que nous pouvons utiliser lors de différents événements. Comme les championnats de France de cross en mars prochain. » Cela représente 23,3 hectares d’emprise, dont 20,8 hectares à la Ville et 2,5 à la Région. Des terrains inscrits dans l’exploitation du Breizh park.
Un projet inclus dans le Breizh park ?
Avant même la fin de l’édition 2022, le directeur du Motocultor n’a pas caché ses intentions de trouver un autre site plus adapté, n’excluant pas de quitter le Morbihan. L’arrivée de la manifestation pourrait peut-être à terme s’inscrire dans le parc événementiel Breizh park, porté par la Région, l’association des Vieilles Charrues et la mairie de Carhaix, sous la forme d’une société d’économie mixte (Sem).
La Région et les Charrues n’étaient pas au courant
Une réunion est prévue mi-octobre sur l’avancement du Breizh park. Les deux partenaires aux côtés de la mairie de Carhaix n’étaient pas au courant de ce projet. Pour la Région, « ça n’a pas de lien avec le projet du Breizh park. Le festival, a priori, cherche une ville qui veuille bien l’accueillir. » Jérôme Tréhorel, le directeur des Vieilles Charrues, assure lui ne pas avoir eu écho de ce projet lié au festival de metal. « L’ordre du jour sera sûrement modifié pour qu’on puisse étudier cette demande de Motocultor. »
Christian Troadec semble plutôt convaincu. « Les organisateurs sont dans une démarche de tisser des liens avec les projets touristiques et culturels du secteur. Leur public a aussi un pouvoir d’achat assez élevé, ça pourra profiter aux commerces. »
Un site connu des sociétés de production
Les organisateurs du festival de métal n’y voient que des avantages. Cette installation « répond pleinement à nos besoins d’accueil, de pérennité dans le temps, d’équilibre financier », indiquent-ils dans le courrier officiel.
Argument supplémentaire : « Les sociétés de production connaissent bien le site qui accueille les Vieilles Charrues. Il sera donc plus simple d’attirer des groupes qu’il était jusqu’à présent difficile de programmer. »
Pour autant, pas question de viser un festival XXL à l’image du Hellfest, son grand frère de Loire-Atlantique. « On veut rester un événement à taille humaine, convivial, c’est ce qui fait notre identité. On ne souhaite pas aller au-delà de 15 000 spectateurs par jour, soit 60 000 au total. L’idée n’est pas d’accueillir plus mais mieux. »
https://www.letelegramme.fr/bretagne/le ... 173583.phpL’avenir du Motocultor pourrait se jouer à Carhaix !
Les organisateurs du festival de rock métal Motocultor ont visité, jeudi 1er septembre, les installations du parc de Kerampuilh, à Carhaix (29), et se disent prêts à y organiser la prochaine édition en août 2023.
Décidément, la vie des festivals bretons n’a rien du long fleuve tranquille. Il y a quelques années, le Festival des Vieilles Charrues, en conflit avec la ville de Carhaix, avait laissé miroiter la possibilité de quitter la capitale du Poher. Le 21 août dernier, c’était au tour des organisateurs du Motocultor de faire état d’un désaccord avec la ville de Saint-Nolff (56) et de menacer de partir.
Dans un article publié sur son site web, ce lundi après-midi, l’hebdomadaire centre-breton Le Poher a indiqué que les organisateurs du Motocultor avaient, de fait, visité les installations du parc de Kerampuilh, à Carhaix, jeudi 1er septembre. Ce que nous a confirmé le maire de Carhaix, Christian Troadec. « Ils ont souhaité venir voir le site et nous leur avons fait visiter. Ils ont confirmé leur souhait de venir à Carhaix dans un courrier adressé à la mairie ce lundi », souligne l’élu, qui ajoute avoir l’intention d’évoquer ce dossier en bureau municipal ce lundi soir. « On prendra sans doute une position de principe mais il faudra qu’on en discute aussi avec nos partenaires du Breizh Park ».
« Nous l’ignorions »
Autour de la table des partenaires, siègent la Région, la SemBreizh, la ville de Carhaix, mais aussi le Festival des Vieilles Charrues. Le président de l’association organisatrice du festival, Jean-Luc Martin, ne cachait pas sa surprise en découvrant le projet de déplacement du Motocultor. « Nous l’ignorions complètement, affirme-t-il. Je n’ai pas vraiment d’avis sur la question. Ce qui est sûr, c’est que nous avons signé un accord en juin pour avancer conjointement pour définir une stratégie, et nous voyons la ville de Carhaix faire cavalier seul ». Le maire de Carhaix se réjouit, pour sa part, de l’éventualité ainsi offerte d’étoffer le nombre de partenaires du Breizh Park « pour conforter la dynamique ». Christian Troadec verrait d’un bon œil l’arrivée d’un deuxième événement musical dans sa ville durant l’été. « Il faut regarder tout ça, mais je pense qu’il y a moyen de trouver une solution qui satisfasse tous les partenaires ».
« Il faut qu’on avance ! »
Pour sa part, l’organisateur du Motocultor, Yann Le Baraillec, regrette que le développement du festival ne figure pas au rang des priorités de la ville de Saint-Nolff : « Malgré plusieurs demandes pour permettre la pérennisation du festival, nous n’avons aujourd’hui aucune perspective. Nous n’avons même pas de convention d’occupation de terrain à court terme. Il faut qu’on avance, même si on regrette de quitter le site ! »
Voyant une opportunité de faire perdurer leur événement, le festival Motocultor pourrait ainsi arriver à Carhaix dès l’an prochain, du 17 au 21 août. « Nous aimerions tout à fait être associés au développement du projet de Breizh Park », indique-t-il. Déficitaire, cette année, avec 44 000 entrées, le festival vise à terme la jauge de 60 000 festivaliers (15 000 par soirée). « Nous souhaitons rester un festival à taille humaine », insiste-t-il.
Mais à qui Le Baraillec veut faire croire qu'il ne veut pas faire grandir le Motoc en taille, surtout en jetant son dévolu sur le site de Kerampuilh et en déclarant qu'il n'est pas contre le voir associé au projet Breizh Park ?Le bureau municipal de Carhaix favorable à l’unanimité à l’implantation du Motocultor
Ce lundi soir, le bureau municipal de Carhaix s’est prononcé, à l’unanimité, en faveur de l’accueil du festival Motocultor en août 2023.
Le bureau municipal de la ville de Carhaix, réuni lundi soir à la mairie, s’est prononcé à l’unanimité, sans véritable surprise, en faveur de l’accueil du festival Motocultor, à Carhaix, dès 2023. Une position de principe qui reste à être avalisée par le conseil municipal. Comme le soulignait le maire de Carhaix, Christian Troadec, lundi après-midi, le sujet devra aussi être discuté avec les partenaires de la ville au sein du projet de Breizh Park. Pour l’élu, l’arrivée d’un partenaire supplémentaire « vient conforter la dynamique du projet. Il faut regarder tout ça. Il y a sûrement moyen de trouver une bonne solution qui satisfasse tous les partenaires », estime-t-il.
C'est bien ça le problème : ça va beaucoup trop vite...Le Motocultor avance « à vitesse grand V » vers Carhaix
L’option d’un Motocultor à Carhaix (29) a pris de l’ampleur, avec l’adoption du principe en bureau municipal lundi soir. Entre l’organisateur du festival de metal et le maire de la commune du Centre-Bretagne, les choses avancent vite.
« Nous sommes partagés entre le fait de faire le deuil de Saint-Nolff et celui de partir vers un nouveau projet à Carhaix », confie Yann Le Baraillec, l’organisateur de Motocultor. Présenté comme une hypothèse il y a deux semaines, le départ de Saint-Nolff (56) du festival de metal qui y est né en 2007 est maintenant clair. Et son avenir s’est encore un peu précisé ce lundi 5 septembre. Le bureau municipal de Carhaix a validé à l’unanimité l’option d’accueillir l’événement sur le terrain de Kerampuilh. « Les choses avancent à vitesse grand V », s’enthousiasme l’organisateur du festival aux 44 000 entrées en août dernier. « Je ne sais pas s’il reste des obstacles à franchir, on verra ».
Christian Troadec au Motocultor en août dernier
Déjà, le vendredi 18 août, dans la foule de métalleux, sur le site de Kerboulard, Christian Troadec, le maire de Carhaix a fait son apparition. Le départ de Saint-Nolff n’était pas encore clarifié que déjà, la piste du Centre-Bretagne se dessinait. Entre les deux personnalités impliquées en politique, les « planètes s’alignent ». Au soir de la clôture de l’événement, Yann Le Baraillec clamait son attachement à Saint-Nolff et promettait de commencer par creuser cette piste jusqu’au bout. Mais le dialogue avec la municipalité est rompu. L’organisateur assurait aussi vouloir, si possible, rester dans le pays de Vannes. Mais aucun contact n’a été pris avec l’agglomération vannetaise. Pas même avec les communes que déjà, en 2018, Yann Le Baraillec avait contactées, comme Elven. « Je ne voyais pas quels terrains dans l’agglo pouvaient nous accueillir, concède l’organisateur. Il nous aurait fallu beaucoup de temps pour trouver. Là, c’est un soulagement d’avoir une perspective sur un terrain équipé et viabilisé. » La rapidité du maire de Carhaix a séduit. Et plus encore la visite du site en fin de semaine dernière. À Kerampuilh, Yann Le Baraillec trouve, notamment, ce qu’il attendait à Saint-Nolff : des structures en dur.
À Saint-Nolff, nous lui avons déroulé le tapis rouge, il le réenroule sans état d’âme
La maire de Saint-Nolff attristée
La Région, partenaire de l’événement à hauteur de 20 000 € et partie prenante du Breizh park (*) à Carhaix n’a pas été consultée, comme elle l’affirme au Télégramme : « La Région n’a pas été impliquée dans le dossier de projet de déménagement de Motocultor. » Les organisateurs des Vieilles Charrues, eux aussi partenaires du Breizh park, n’ont pas plus été informés de ce projet. « Est-ce que la greffe va prendre sur l’autre territoire ? », se demande maintenant Yann Le Baraillec.
Face à ces projections, Nadine Le Goff-Carnec, la maire de Saint-Nolff, ne cache pas son émotion. « J’ai le sentiment d’un immense gâchis. Nous avons tout tenté pour garder le festival, mais je ne suis pas prête à céder au chantage ». L’édile fait référence au désaccord sur la durée de l’événement. Son équipe voulait la ramener à trois jours, l’équipe du festival voulait rester à quatre jours. Elle développe également l’argument de la sécurité : « Elle n’est pas optimale ». Et celui de l’équilibre budgétaire. Yann Le Baraillec confirme une édition déficitaire en 2022, sans en donner le résultat. « À Saint-Nolff, nous lui avons déroulé le tapis rouge, estime Nadine Le Goff-Carnec. Il le réenroule sans état d’âme ». À Carhaix, il semble prêt à en fouler un nouveau.
* Le Breizh park rassemble la Région, les Vieilles Charrues, la ville de Carhaix et la Sem Breizh pour gérer l’exploitation du domaine de Kerampuilh.
Carhaix-Plouguer. « On est prêt à accueillir le festival Motocultor »
Christian Troadec, le maire, affirme que l’organisation du festival de metal Motocultor à Carhaix « s’accélère ». L’événement est annoncé dès août prochain, à Kerampuilh.
Rien ne semble pouvoir empêcher le déménagement du Motocultor de Saint-Nolff (Morbihan) à Carhaix (Finistère). Christian Troadec, maire de la commune finistérienne où se tiennent déjà les Vieilles Charrues, met actuellement tout en œuvre pour accueillir, dès 2023, le festival de metal. Entretien.
Où en est-on du projet de déménagement du Motocultor Festival de Saint-Nolff à Carhaix ?
Après avoir reçu un courrier de Yann Le Baraillec, directeur du Motocultor, me faisant part de sa volonté de s’implanter sur le site de Kerampuilh (qui accueille les Vieilles Charrues N.D.L.R.), le bureau municipal élargi a répondu favorablement et à l’unanimité. Depuis, le directeur est passé à deux ou trois reprises pour voir le terrain. Le rythme des rencontres s’accélère actuellement pour permettre l’organisation et l’implantation du festival dès l’été prochain à Carhaix. On travaille sur l’implantation qui était sur 5 ha à Saint-Nolff. Chez nous, il y a énormément de possibilités car nous disposons de 119 ha… On offre d’excellentes conditions techniques avec tous les réseaux et des zones stabilisées. Sans oublier les parkings et les campings.
Quand vous êtes venu au festival l’été dernier, ce projet était-il déjà dans l’air ?
Pas du tout. Je n’avais rien d’autre en tête que de passer une bonne soirée dans un beau festival. C’est à ce moment-là qu’on a échangé avec Yann Le Baraillec. J’ai trouvé que l’événement était très bien organisé, le public très sympa et que tout se passait dans d’excellentes conditions.
La maire de Saint-Nolff a mis en avant des manquements au niveau de la sécurité et de l’organisation. Ça ne vous fait pas peur ?
On s’assurera que l’ensemble des conditions de sécurité sont réunies comme lors de toutes les manifestations accueillies à Carhaix. Il appartient aux organisateurs de s’en préoccuper. Je ne vois pas en quoi Yann Le Baraillec ne tiendrait pas sa parole concernant les engagements qu’il a pris en la matière. Je suis confiant.
Des difficultés à fidéliser les bénévoles ont aussi été pointées du doigt… Est-ce que cela sera plus simple à Carhaix ?
C’est déjà bien engagé puisque Yann Le Baraillec a participé au forum des associations. Il a fait le tour des 80 stands et eu la courtoisie d’aller saluer chacun des responsables. De ce que j’entends autour de moi, beaucoup de gens vont lui prêter main-forte. Certains ont l’expérience des Vieilles Charrues en étant en charge de stands, de la logistique, de l’approvisionnement, de l’accueil des artistes…
Le Motocultor a une santé financière fragile. En quittant Saint-Nolff, il perdra notamment les 25 000 € que lui verse l’agglomération. L’intercommunalité de Carhaix est-elle prête à compenser cette perte ?
Outre l’intercommunalité, il y avait aussi des aides du département du Morbihan et de la région. En déménageant, le festival aura donc un nouveau plan de financement à monter. Ces choses-là se négocieront en temps et en heure quand le festival aura définitivement décidé de s’implanter à Carhaix.
La région et les Vieilles Charrues, partenaires du futur parc événementiel Breizh Park qui devrait voir le jour sur le site de Kerampuilh, n’ont-elles pas leur mot à dire sur l’implantation du Motocultor ?
Carhaix a acté l’implantation du festival. Les terrains sont la propriété de la Ville de Carhaix, à hauteur de 95 %. Il appartient donc en premier lieu à notre collectivité d’apporter son positionnement. Le Breizh Park n’a pas encore vu le jour. Il n’est pas certains qu’il aboutisse avant la prochaine édition du Motocultor. En attendant, on ne s’interdit pas d’avancer avec des projets pour que le futur Breizh Park ait déjà plusieurs partenaires. Le Motocultor pourrait devenir ainsi membre ou simple utilisateur. Nous sommes aussi en train de contractualiser avec la fédération française d’athlétisme qui veut implanter à Kerampuilh un centre national d’entrainement du cross français à l’année. On réunit déjà un maximum de partenaires pour que le Breizh Park ne soit pas une coquille vide.
Les Vieilles Charrues ont-elles été associées à cette décision favorable d’accueillir le Motocultor ?
On travaille avec tout le monde. Le festival fait partie à part entière du paysage. S’il peut y avoir de la mutualisation au niveau des installations, et c’est que recherchaient en premier lieu, les organisateurs des Vieilles Charrues à travers le Breizh Park, tout le monde aura à y gagner. D’autant que les deux festivals se tiendront à un mois de date à date. Ce sera aux deux manifestations de discuter ensemble. Je fais confiance à l’intelligence des gens.
Il y a eu des tensions entre vous et les Vieilles Charrues. Cette arrivée ne risque-t-elle pas d’envenimer les relations ?
Non ce serait complètement contradictoire. Les Vieilles Charrues ne peuvent pas dire qu’elles veulent un Breizh Park multiutilisateurs du site et après s’opposer à la venue d’un autre festival. Evidemment qu’on ne va pas en prendre cinquante. Mais un au mois de juillet et un autre en août, c’est tout à fait faisable.
Le malheur des uns fait le bonheur des autres… Les commerçants de Saint-Nolff devront faire l’impasse sur les retombées économiques du festival…
On n’est pas allé draguer qui que ce soit. La demande est venue des organisateurs. Et on se voyait mal y répondre avec des pincettes sachant qu’on avait lancé ce projet de Breizh Park et que toutes les conditions sont réunies pour l’accueillir. Mais on est évidemment sensible aux propos des élus de l’agglomération de Vannes et notamment à leur déception.
Politiquement vous semblez proche de Yann Le Baraillec…
C’est possible. Je sais qu’il a participé à la campagne de Daniel Cueff lors des élections régionales. Et ce dernier est quelqu’un avec qui je siège et avec lequel j’entretiens d’excellentes relations. Dans le projet culturel du festival, on retrouve des éléments de son engagement politique notamment sur l’identité culturelle bretonne, la sensibilité écologique… Il ne veut pas faire du Motocultor un énième festival mais il veut l’ouvrir à un tourisme culturel, à la langue bretonne… Et là, il y a vraiment des choses qui nous plaisent beaucoup à Carhaix.
L’édition 2023 du Motocultor aura donc bien lieu à Carhaix ?
La décision appartient à Yann Le Baraillec et aux organisateurs. Nous, on crée toutes les conditions. Pour nous, c’est clair : il n’y a aucune barrière. On est prêt à accueillir le Motocultor.
Mais bien sûr...Quand vous êtes venu au festival l’été dernier, ce projet était-il déjà dans l’air ?
Pas du tout. Je n’avais rien d’autre en tête que de passer une bonne soirée dans un beau festival. C’est à ce moment-là qu’on a échangé avec Yann Le Baraillec.