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WASP

Posté : 16 oct. 2025, 00:29
par Everflow

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Je me suis réécouté les 3 premiers WASP d'affilée, ainsi que le live subséquent que je ne connaissais pas.

- WASP : un classique du groupe que j'apprécie également, même si je trouve sa cote un peu surévaluée avec le recul. La recette fonctionne grâce à une énergie débordante, une approche effrontée, le chant fantastique de Blackie sur des compos simples mais inspirées dans l'ensemble. J'avoue pourtant ne pas être client de tous les tubes ("Love Machine" me saoule vite), mais certains sont vraiment restés imparables comme "I Wanna Be Somebody", "Animal", "Sleeping the Fire", "Hellion" et la très metal "The Torture Never Stops". Le plus heavy des groupes glamouzes à ce moment là, même si les influences glam rock et hard rock 70's sont aussi présentes sur certains titres.

- The Last Command : un peu la même histoire que le premier mais en version diluée, plus propre à la fois au bon et au mauvais sens du terme, et avec un batteur inférieur. Cela reste divertissant même si peu de chansons sont restées dans les mémoires. "Wild Child" est l'hymne absolu de cette mouvance musicale, et sinon je retiens "Widowmaker" qui contient déjà un petit avant goût du tournant plus sombre du groupe à la fin des années 80. Le reste navigue entre le très correct et le banal. "Sex Drive" en clôture résume bien l'album, alors qu'elle date pourtant du groupe précédent de Blackie à la fin des 70's, alias Sister.

- Inside the Electric Circus : presque du même niveau que Last Command pour moi, encore un peu plus aseptisé mais pas beaucoup moins bon en soi. C'est surtout qu'il n'apporte rien de plus. Blackie le déteste mais je ne suis pas certain de comprendre pourquoi, sur le plan musical rien d'extraordinaire mais ce n'est pas l'effondrement non plus, ça s'écoute à défaut de se retenir.

- Live in the Raw : une sorte de best of des 3 premiers albums, faussement live et clairement enregistré en studio avec un sample de public qui tourne en boucle, et une prestation bien trop carrée pour qu'elle soit authentique de la part du WASP de l'époque. :D Les nouveaux titres sont de qualité très variables, je retiens "Harder Faster" qui possède l'esprit du premier album. On va dire que c'est une bonne compilation de réenregistrements, à défaut d'être un live.
Détail intéressant : sur la réédition 3 titres "live" ont été ajoutés en guise de bonus ; le premier fait partie du même "set" à mon avis car production identique et il avait donc été écarté de la version d'origine ; par contre les 2 autres bonus sont pour le coup du vrai live! Un véritable public, des approximations et des refrains plus à l'arrache en raison d'un tempo accéléré, la différence de performance est flagrante. Ce qui en comparaison a pour effet d'accentuer encore plus le bidonnage du reste de ce "live" officiel.

=> Tout ça pour dire que j'aime bien ces débuts mais que je préfère la période plus sérieuse du groupe quand même. Les premiers WASP ont leurs mérites, je comprends pourquoi certains les préfèrent, mais dans le genre ils recèlent de riffs souvent très basiques même par rapport aux autres groupes de hard US, et en prime de textes sexistes devenus au mieux ridicules et au pire embarrassants ("Ball crusher" est un modèle du genre).
Pas mal de titres tournent uniquement autour des lignes de chant de Blackie, certes souvent excellentes, et à cause de ce biais de composition leur registre commençait à tourner en rond dès le deuxième album. The Headless Children viendra remettre un coup de frais.

WASP

Posté : 18 oct. 2025, 13:46
par jony
Je connais assez peu d'albums car certains que j'ai écoutés ne m'ont pas forcément donné envie de m'y pencher plus. Et puis je n'ai pas du tout suivi les sorties de ces 10-15 dernières années.
Le must reste quand même pour moi Headless Children, un must. J'adore aussi Unholy Terror, notamment avec sa dernière chanson et le solo monumental de Roy Z. Et j'aime bien aussi les 2 premiers.
Ensuite pour me faire taper dessus, je n'aime pas du tout Crimson Idol. Pourtant Je l'ai écouté beaucoup, mais rien à faire, je n'ai jamais pu accrocher.