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Posté : 09 oct. 2007, 20:42
par Stéphane

Dernier message de la page précédente :

il me semble effectivement que pour les groupes non inscrit ils veulent quand même la set list, et je crois que tu raques quand même si je me souviens, genre, tu raques mais tu touches rien, les groupe sinscrit touchent quelque chose eux (une misère bien entendu ;-) ), mais ça fait un bail maintenant que j'ai plus organisé de concert, du coup me rappelle juste que ça faisait mal aux couilles et qu'a chaque coup c'était plus cher, genre tu prévois tel budget ... ben non ça sera plus ce coup ci :grr:

Posté : 10 oct. 2007, 13:07
par Fully
le droit de réponse de Christian Bivel (et de son avocat :D ) sur l'article paru dans le journal du coin
Voilà une copie du courrier que j'ai adressé hier au Progrès de Bourg. Il devrait le publier rapidement. Je l'ai aussi adressé à NRJ Bourg !!?! Et oui car même eux ont parlé de l'affaire juste en lisant le progrès ! Pour une fois qu'ils parlent de nous eux !! haha.
Désolé pour sa tournure très juridique.


" En application des dispositions de la loi du 29 juillet 1881 pris en son article 13 disposant des modalités du droit de réponse et du droit à rectification.

M. BIVEL Christian exploitant le nom commercial ADIPOCERE RECORDS entend voir insérer selon les dispositions légales et en réponse à l'article de presse paru le 5 octobre 2007 dans LE PROGRES édition de Bourg en Bresse sous le titre : " Le Label de Rock Métal ADIPOCERE accusé de contrefaçon" le droit de réponse et rectification suivant :

" L'article en question titrait " ... ADIPOCERE accusé de contrefaçon" Monsieur BIVEL entend préciser aux lecteurs qu'en aucun cas le Label ADIPOCERE ou ses responsables ne sont actuellement accusés au sens juridique du terme .
Mais seulement qu'une enquête est actuellement en cours dans laquelle les représentants légaux de l'enseigne n'ont été entendu qu'en qualité de témoin. Aucune mise en examen n'est intervenue à ce jour . Il est également rappellé que l'opportunité de poursuites judiciaires éventuelles et la qualification juridique des faits n'appartient en propre qu'au Parquet près le Tribunal de Grande Instance de Bourg en Bresse.

Les chiffres mis en exergue par l'article sont erronés. Le chiffre de 174 000 CD correspond uniquement au nombre d'album pressés par le Label auprès d'un fournisseur mais il est faux d'écrire que la SACEM réclamerait des droits sur l'intégralité de ce chiffre. Il n'y aurait que quelques milliers de copies.

La présentation des faits tendant à faire croire que le Label serait en perdition et sa pérennité en danger est critiquable. Les faits rapportés par l'article sont sans emport sur les décisions de gestion de l'entreprise .

L'article indiquait que des copies de CD auraient été produites sur place, Monsieur BIVEL s'inscrit en faux sur cette affirmation qui n'est pas la narration de la réalité, aucune copie illégale n'a jamais été réalisé/fabriquées par ADIPOCERE. ADIPOCERE ayant d'ailleurs toujours combattu les copies sur CDr ou autres téléchargements illégaux de MP3.

De plus les CD vendu par ADIPOCERE sont tous des CD issus du pressage industriel et placés sous licence française ou étrangère.

Contrairement à ce qui a été avancé par l'article aucune "contrefaçon manifeste" n'a été resencé, de plus la "contrefaçon" répond à une définition juridique stricte abusivement employée à de nombreuses reprises dans l'article, l'importation non autorisée répond à une autre définition et le règlement des droits SACEM est une question différente. Il est ensuite de l'oeuvre de la justice de dire si les faits si tant ai qu'ils soient avérés sont constitutifs d'une infraction au sens pénal et s'il justifient une poursuite pénale.

Il appartiendra aux parties en présence SACEM et DGCCRF de faire le jour sur les points révélés par l'enquête et les chiffres en présence.

Il est de même faux d'annoncer aux lecteurs que la comptabilité de l'entreprise sur les quatre derniers exercice sera "épluchée" dans le cadre de l'enquête ce qui n'est à ce jour pas envisagé.

Il est enfin rappelé qu'aucun amalgame ne saurait être fait entre ADIPOCERE RECORDS et ADI MEDIA sociétés juridiquement indépendante et ayant un objet social différent. ADI-MEDIA étant une société iséroise s'occupant de faire presser des CD, CDrom, DVD en usines pour des groupes autoproduits, des Labels ou autres entreprises.

Enfin contrairement a ce qui est induit par l'article le projet d'ouverture d'une enseigne sur Bourg n'est en aucun cas remis en cause à ce jour."

Posté : 08 nov. 2007, 10:58
par Mout Mout
Adipocère records a décidé de changer de nom...

Ils s'appeleront desormais Adifaussaire Records...

Posté : 08 nov. 2007, 10:59
par Bib
:lol: :lol: :lol:

Posté : 08 nov. 2007, 11:07
par Chacal
Méfie toi tu vas te faire attaquer pour diffamation :lol:

Posté : 08 nov. 2007, 11:28
par Mout Mout
En même temps elle est géniale cette blague, c'est mon bassiste, Ben, qui me l'a sorti, après que je lui ai raconté leurs mésaventures...je me devais de la placer ici ! :lol:

Posté : 08 nov. 2007, 11:39
par Chacal
En gros, tu te couvres là :lol:

Posté : 08 nov. 2007, 14:24
par Mout Mout
On est jamais trop prudent... :D

Posté : 08 nov. 2007, 22:54
par Tony Le Pouilleux
Chacal a écrit :Méfie toi tu vas te faire attaquer pour diffamation :lol:
http://www.myspace.com/difamation

Posté : 11 juin 2009, 15:18
par Le G@SP
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Noir c'est noir… Depuis cinq ans Adipocère, la société créée en 1992 par Christian Bivel tente comme elle peut de garder la tête hors de l'eau comme tous les acteurs de l'industrie du disque. Au départ, il avait fondé Adipocère pour distribuer les groupes qu'il produisait et au fil du temps, il s'était imposé comme l'un des premiers distributeurs européens de rock métal extrême.

Label, distribution, vente par correspondance, la petite entreprise implantée à Mézériat, au cœur de la Bresse, employait jusqu'à douze salariés, dont un commercial à Paris, et expédiait une centaine de colis par jour. Seul Français spécialisé dans le metal, il fournissait même les grosses enseignes nationales du disque.

Mais internet a fait vaciller l'entreprise. Pas à cause du téléchargement mais parce que les clients ont fini par acheter à la source, à l'étranger, plutôt que de passer par Adipocère.

En juin 2007, Christian Bivel porte plainte pour vol contre son dernier salarié et doit le licencier.

Mais l'affaire se retourne contre lui quand il est à son tour dénoncé. On l'accuse d'importer de Russie des disques interdits à la vente, de « faire du black » en encaissant ou payant des clients et fournisseurs en espèces.

Début octobre, les gendarmes investissent son entrepôt de Mézériat avec les inspecteurs de la Sacem (qui encaisse les droits des artistes) et de la Répression des fraudes. Au cours de la perquisition, ils saisissent 10 950 CD et DVD considérés comme contrefaçons. L'enquête retient également que 27 000 auraient été pressés illégalement et que des CD auraient été importés illégalement de Russie et de Lituanie.

Christian Bivel est alors jugé par le tribunal correctionnel. Et là, le gérant d'Adipocère plaide la relaxe en arguant que la Sacem ne démontrait pas que les auteurs lui avaient confié leurs droits. Christian Bivel démontre même qu'il avait réglé les droits directement aux artistes. Il explique également que pour les importations il avait « payé les droits de douane », ce qui le « dédouanait ! ». Au final, il ne sera condamné que pour avoir vendu quelques CD russes regroupant plusieurs albums, « ce que font encore beaucoup de mes concurrents ». Avec une peine symbolique de 500 euros avec sursis, bien loin des 24 000 euros réclamés par la Sacem.

Entre-temps Adipocère a bien failli mettre la clé sous le paillasson. « Avec cette affaire je n'ai pas pu louer le local que je convoitais pour créer un magasin à Bourg-en-Bresse », explique Christian Bivel. Désormais installé rue Quinet il tente de remonter la pente. Son magasin propose 20 000 produits, CD, DVD, vêtements, produits dérivés, du hard extrême au gothique, avec même quelques incursions dans le classique et le folk. L'adresse commence à être connue. Adipocère revient de l'enfer et Christian Bivel a déjà des projets, « monter des concerts ». Heureux d'avoir été blanchi.
"
http://www.leprogres.fr/fr/region/l-ain ... lerie.html

Posté : 11 juin 2009, 20:45
par franang
quelle bandes d enculés a la sacem. quand il s agit de sucer le pognon ils sont la !!! Des putains de fonctionnaires de merdes !

Posté : 12 juin 2009, 17:09
par Mr. Sandman
faudrait presque modifier le titre du topic pour la peine...

Posté : 12 juin 2009, 18:15
par Pierre
franang a écrit :quelle bandes d enculés a la sacem. quand il s agit de sucer le pognon ils sont la !!! Des putains de fonctionnaires de merdes !
Je te saurais gré d'éviter ce genre de propos :hum:
Pour mémoire:

1) un certain nombre de membres de ce forum sont fonctionnaires
2) les personnels de la Sacem ne sont pas des fonctionnaires

Merci de votre attention :hum:

Posté : 12 juin 2009, 21:28
par big mouth
Des putains de fonctionnaires de merdes !
Merci....

Posté : 13 juin 2009, 07:08
par jerome83
On pourrait créer un topic sur les fonctionnaires....Que ce soit dans le privé ou la F. Publique , il y a des branleurs partout. J'aime pas qu'on généralise, en disant qu'ils foutent rien...c'est pas vrai, loin de là...Et pourtant je ne suis absolument pas fonctionnaire mais plutôt chef d'entreprise.

Pour revenir à ADIPOCERE il n'y a pas que le télécharchement ou leur problème avec la sacem qui les ont plombé...Quand on a une entreprise qu'on voit partir en live (pour diverses raisons ), faut savoir anticiper et ne pas attendre le dernier moment pour remedier aux problèmes...Ca s'appelle de la gestion !

Posté : 13 juin 2009, 09:38
par eklipse
Je viens de tomber sur le sujet, et pour répondre à Rodger entre autre sur le fonctionnement de la Sacem pour les bars et club:

En cas d'organisation d'un concert, il y a effectivement une fiche à remplir, avec les références des titres joués.
Par contre pour ce qui est de la redevance que paye les bars, boites etc pour la diffusion musicale il n'y a aucun contrôle sur les artistes ou même le style musical diffusé. Une fois par an, on reçoit un joli questionnaire dans lequel la Sacem nous demande:
- la superficie et le nombre de places assises
- les jours et horaires d'ouverture
- le tarifs des consommations courantes
- Et c'est tout en fait!! :grr: A aucun moment on nous demande quel style musical on diffuse, ni la liste des artistes qu'on diffuse...

[info à prendre avec précaution] Un bar parisien avait refusé de payer la sacem tant que celle ci ne lui fournissait pas la liste des groupes qu'il diffusait et à qui elle reversait des droits... a ce jour je crois que l'agent de la Sacem n'est pas repassé....

Quand on a ouvert l'Antre, on a essayé d'obtenir une liste des artistes enregistrés à la sacem: au téléphone, une gentil dame nous a répondu: "une liste?? Mais c'est impossible voyons, ça change chaque jour ce genre de choses..." :bravo:

Comment sont reversés les redevances perçues par les diffuseurs?? aucune idée! C'est l'opacité la plus totale! Même le gars qui est venu à l'ouverture compter le nombre de places (au cas où on aurait doublé la superficie depuis le rachat hein, on ne sait jamais...), n'a pas pu nous renseigner. Il a d'abord voulu nous faire signer un contrat avec la spécificité "bar à ambiance musicale" que n'avait pas notre prédécesseur (même si ce n'était pas un bar "metal", il passait du maiden, du nightwish....), et miraculeusement, la somme à versé devait être de ce fait multipliée par 2 :euh: après discussion, négociation de marchand de tapis, on a réussit à réduire la facture :scratch: . Le jour où il estvenu nous faire signer le contrat, il en avait deux dans sa mallette. Un avec le prix doublé au cas où on ne vérifierai pas... et quand on a refusé de signer, il a sortit miraculeusement de sa malette l'autre contrat avec le prix négocié... :scratch:
C'est vraiment, vraiment vraiment le TRES GRAND n'importe quoi la SACEM!! :putain: :putain: :putain:

Posté : 13 juin 2009, 12:42
par Le G@SP
ça confirme tout le bien que je pense de cet organisme :hum: protéger les artistes mon cul ouais! c'est surtout protéger le compte en banque de Pascal Nègre

Posté : 13 juin 2009, 12:42
par Yathin Lizzy
Qui c'est qui a dit Pocère ?

Posté : 13 juin 2009, 16:35
par franang
bigmouth a écrit :
Des putains de fonctionnaires de merdes !
Merci....

mon intervention porte sur l'organisation et la façon de procéder de la Sacem et non sur les fonctionnaires en général. DOTF n'est pas le meilleur endroit pour parler politique et utilité des institutions.

Posté : 15 juin 2009, 12:31
par Yama
franang a écrit : DOTF n'est pas le meilleur endroit pour parler politique et utilité des institutions.
Ouais, y a pas de tireuse à bière. :D