Pas mal de choses à dire sur ce concert.
Le son : excellent, superbe, carrément parfait pour la guitare!

Chant un peu sous-mixé par contre.
Le show : superbes lumières avec également un écran géant projetant des mini-films et/ou animations pour tous les morceaux, ils n'ont pas lésiné sur les moyens!
Le groupe : en bonne forme, Billy Duffy est vraiment le cœur et l'âme du groupe, un sens du riff et du feeling d'orfèvre, il m'a vraiment impressionné non pas par sa technique mais la maitrise de son art, sans oublier des poses bien rock 'n roll.

John Tempesta (Testament) assure le boulot de bucheron derrière, il y va franco. Bon bassiste discret aussi, et guitariste rythmique inconnu au bataillon, complètement mis de côté (limite dans le noir).
Ian Astbury : il a plutôt pas mal chanté et s'est donné à fond même s'il en chiait à certains moments sur les vieux titres de
Love. Bonne prestation mais par contre quelle attitude de merde! Il a suffit qu'un type des premiers rangs lui fasse un doigt d'honneur ou une connerie du genre pour qu'il tape un scandale pas possible (il demande à la sécurité de faire sortir le type), ce qui pourrait se comprendre si ensuite il ne revenait pas dessus entre chaque morceau ou presque! Il aurait pu ranger son ego dans sa poche jusqu'à la fin du concert, ça ne l'aurait pas tué. Mais le pire c'est quand Astbury se fout de la gueule du public français pour parler de l'incident, avec un fameux "only in Paris!" ridicule, et ensuite en le comparant avec le public espagnol, qui, "lui au moins danse", alors que les français, anglais et allemands "parlent", ce qui le rend "nerveux". Il s'est cru à la discothèque ou quoi? Bref, s'il reste un grand chanteur de rock 'n roll il m'a aussi tout l'air d'avoir un putain de melon rock star, sans grand respect pour son public sans qui il ne serait pourtant RIEN. Heureusement que Duffy a la classe, lui.
La setlist : tout l'album
Love comme prévu

Avec des enchainements entre les chansons rock 'n roll et les psychédéliques, les tubes et les titres plus émotionnels. Après un court intermède les classiques suivent :
1. "Nirvana"
2. "Big Neon Glitter"
3. "Love"
4. "Brother Wolf, Sister Moon"
5. "Rain"
6. "The Phoenix"
7. "Hollow Man"
8. "Revolution"
9. "Sanctuary"
10. "Black Angel"
Encore:
1. "Electric Ocean"
2. "Wildflower"
3. "Sun King"
4. "Rise"
5. "Fire Woman"
6. "Dirty Little Rockstar"
7. "Love Removal Machine"
Un concert d'enfer en soi, des morceaux d'anthologie servis par un pur son, avec juste ce goût désagréable d'un groupe qui se barre sans au revoir ni rien, à la sauvette, après les coups de gueule inutiles et puérils de Astbury alors que le public était bien chaud.