Suite et fin.
Pour Samedi J'ai oublié que j'ai fait un dernier passage sous la Swamp pour Amenra. je ne suis resté que la moitié du set mais il était de fort bon aloi ce doom local (le groupe est de Courtrai, difficile de faire plus local !).
Sinon le CR d'hier Dimanche :
-Alien Weaponry : les titres en anglais oui bon bof c'est très basique, les deux derniers en maori avec des passages façon "hakka" en revanche c'est nettement plus sympa, et effectivement il y a un coté Sepultura "Roots".
-Anvil : encore des vieux de la vieille du heavy, qui nous vient du Canada cette fois. Le groupe communique bien sa passion, notamment avec un chanteur effectivement très souriant et sympa. Heavy classique mais efficace et entrainant.
-Metal Church : des voisins américains d'Anvil. Du très bon thrash encore, qui a attiré pas mal de monde en ce bel après - midi et c'est mérité.
-Voivod : décidément ça n'arrête pas de thrasher à l'Alcatraz ! Assez classique mais pas ennuyeux pour autant, loin de là.
-Sacred Reich : écouté de loin pour cause de taillage de bavette avec un copain que je ne pensais pas croiser là (et pourtant ça fait la quatrième fois qu'il vient !), mais ce n'est pas une raison de s'arrêter en si bon thrash.
-Rose Tatoo : normalement j'aime bien ce groupe de rock aux forts accents blues, mais là j'ai trouvé le set mou du genou, déçu.
-Powerwolf : excellent set des piliers du power metal, belle mise en scène comme d'habitude et surtout suivis par un public aussi nombreux que pour Avatar la tête d'affiche de la veille ! Fort fervent aussi, non seulement les t - shirts et autres siglés du groupe étaient visibles en masse mais en plus ça chantait beaucoup, au point que sur "Armata Strigoy" on a cassé le timing du prêtre Dorn : normalement avant de l'entamer il "apprend" au public le passage en 4 phases des "OOOoooOOOoooh", sauf que le public le connaissait déjà !

Mais il a réussi à le placer quand même.
-Tesseract : normalement le progressif c'est un de mes domaines de prédilection donc ce groupe aurait dû me plaire. Et pourtant non, j'ai trouvé leurs compos brouillonnes, surtout au niveau des grattes, je ne voyais pas où ils voulaient en venir. Du coup je ne suis pas resté tout le set, et encore j'ai été sympa de rester aussi longtemps.
-Meshuggah : j'avais bien aimé leur album "Destroy, Erase, Improve", je m'attendais donc à du très bon voire de l'excellent, mais pas à me prendre une telle tarte dans la gueule.

Une belle mise en scène avec des jeux de lumière décorés en plus qui révèleront toute leur saveur au fur et à mesure que la nuit tombe. Une entrée sur scène plutôt étonnante, c'est limite si ils n'y sont pas entrés sur la pointe des pieds. Des gars qui ne bougent guère plus que des statues et un chanteur qui communique peu, ils ne sont clairement pas là pour rigoler. La musique et rien que ça. Des riffs tantôt destructeurs comme des rafales de mitraillettes, tantôt meurtriers comme des coups de couteau bien tranchants. Une totale réussite, avec un public qui slamait beaucoup.
-Rotting Christ : et bing une autre baffe dans la tronche !

Si Attila Dorn présente Powerwolf comme la messe du heavy, Rotting Christ est incontestablement celle du black. Un set particulièrement puissant et mené de main de maitre de bout en bout.
-Avantasia : bon, un set avec des invités comme Kiske ou Ronnie Atkins des Pretty Maids ça ne peut pas être (totalement) mauvais. Ben... Sur le papier il devait y avoir aussi Bob Catley (Magnum) et Geoff Tate. Ce fut vrai pour les deux derniers mais pas pour les deux premiers, procès !

En plus Tate en fait des tonnes et à un moment il a fait semblant de chanter, sauf qu'il n'y avait pas de bande - son derrière. Sinon public fort clairsemé pour une tête d'affiche, bon d'accord c'était la fin du fest, mais je pensais quand même qu'il y aurait plus de monde que ça. Et en plus pas mal de personnes se sont barrées en cours de route (dont moi un peu avant la fin du set), il n'a pas dû rester grand monde à la fin !

Ceci étant Sammet ne s'est pas démonté pour autant et a fait fort bonne figure. Pour le reste c'est quand même assez cucul la praline.
Bilan : il n'est pas sûr du tout que je remette les pieds à Courtrai même avec une super - affiche, d'abord parce que les blablatages incessants m'ont été insupportables cette année, et l'attitude guère ouverte des flamands (on sent bien que si on ne parle pas néerlandais c'est mort. Paradoxalement ça m'a servi avec un flamand bourré qui a essayé d'entamer la conversation mais qui a bien vite changé de cible quand je lui ai répondu en français

Je n'ai vu qu'un seul flamand échanger quelques mots de français avec un français) m'ont fait sentir plus étranger qu'en Allemagne. Et puis ces gobelets non recyclables jonchant le sol (pour ne citer qu'eux) c'est vraiment de la préhistoire. C'est dommage car le reste est super - chouette, et malgré tout j'ai quand même passé de supers moments.
Anecdotes :
-j'arrive tranquillement le Samedi, je me gare dans la rue du fest. A peine en route à pieds je croise un fort sympathique groupe de voitures anciennes sortant d'une rue adjacente : 2 Cox cabriolet, un cab Alfa Roméo des années 60, une Jaguar de la même époque, une Ferrari des années 80,
-j'avais mis mon gwen - ha - du sur le dos (le drapeau breton pour les béotiens

), ce qui m'a valu de constater que je n'étais pas le seul originaire de Bretonnie.

Mes compatriotes étaient surtout finistériens, et un peu morbihannais.
-il y en a encore qui portent des t - shirts et patchs Manowar.
