Hellfest 2013 (RdV DotF - 1er post)

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Pierre
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Message par Pierre »

Dernier message de la page précédente :

Pour une journée unique, c'était bien rempli, oui :D
Franky a écrit :j'ai voté pour toi, car en plus d'être un crétin (comme Gasp), tu es malfaisant. :oui:
http://www.youtube.com/watch?v=XU-q2ZQi10Q
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Metal Cat
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Message par Metal Cat »

Mes impressions et plutôt en retard :
J'ai adoré les sets de Equilibrium, Papa Roach et bien sur Twisted Fucking Sister , le meilleur show du fest' ;
Petites déceptions pour Kiss , show raccourci et l'araignée immobile, Def Lep , depuis le temps, je me faisais une joie , show sans âme .Toy Dolls mais parce que le bassiste avait la jambe dans le plâtre d'où un show calme.
Belle découverte que Heaven's Basement , du heavy basique et efficace et un chanteur vrai frontman , à courir de partout .

Petit bémol : le site saturé samedi soir , l'entrée de la Warzone du même coté que la scène( les gens s'arrêtent et accès vers le fond difficile ), les deux tentes trop proches, les stands merch pris d'assaut dés le vendredi matin .Et les mecs qui chantent à 3 heures du mat' "il est des nôtres, il a fait caca comme les autres" Je vous laisse apprécier cette poésie
Talasquin
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Message par Talasquin »

Et allez, trois semaines plus tard :D

Jour -1 : Here we go again

Et donc départ pour ce Hellfest 2013 en début d’après-midi de Toulouse le Jeudi. Un coucou rapide aux ami(e)s présents au rdv du départ et un pack de Cacolac pour les tidéj plus tard, nous voilà en route. La fine équipe de Metal Nemesis (Pierre, MDT, Laex) réunie et nous arrivons sans avoir gagné de temps aux alentours de 20h à Clisson.
Là rapprochement en marche avec les Defenders parisiens sur place pour une optimisation du regroupement des tentes. Le temps de retrouver sur le trajet l’ami Morfal (Chanteur Guitariste des Sticky Boys… qu’on ne reverra plus de tout le fest !) un garçon exceptionnel dont je mets quiconque au défi de relever le niveau de connerie dans le regard, d’étincelle dans le délire et de communicativité dans le n’importe quoi. Celui qui ne rit pas est en fait mort.
Et grand bien nous en a pris. Le choix de la promiscuité dans un camping avec rien de moins que MoutMout (qu’on appellera dans ce qui suit Cocal ou Coco suivant l’usage) et sa fratrie (les Fantastic Four, c’est vous), Jäger, Schubi, Blackame, Weik révèlera toute sa pertinence dans la suite du séjour.
Installation sans encombre, dans un camping qui bien que très étendu semble étonnamment clairsemé, beaucoup de place restantes dès 8/10 minutes de marche depuis l’accès au site. Pas de sold out cette année ?
Premières bières et plâtrée de riz (roborative mais inefficace dans sa gestion du transit) et dodo à un horaire raisonnable en vue de la première journée qui s’annonce bien copieuse en terme d’affiche.

Jour 1 – King for a day ?

Car oui notre bon Pierre l’a maintes fois précisé en ces pages, ce sera pour lui vendredi et rideau. D’où cet entrain décuplé dès le réveil, ce jetage de forces insensé afin de graver cette journée au plus profond.
Nous profitons du fond sonore à base de Dr. Living Teub, ersatz absolument inintéressant et plat de Suicidal Tendencies dans l’approche et de BodyCount dans le look, pour goûter les premières Grimbergen du séjour. Lesquelles se révèleront affreusement affreuses, dues à un goût de plastique persistant. Nous constaterons par la suite une amélioration bienvenue, après quelques passage au lave-vaisselle des verres vendus sur cette édition. Note pour l’an prochain, commencer le premier jour avec un verre 2013.
Et musicalement ma foi, ça commence fort, tel la fessée déculotté de l’enfance, bien méritée. Voici venue l'heure la première mandale qui imprimera durablement nos petites joues roses à tous.

Vektor, j’y connais rien . Seulement l’enflammade générale ici à leur annonce… qui m’a fait bien vite les classer mentalement dans une case où ils n’ont rien à voir. MDT me motive prestement à base de références à Mekong Delta et Watchtower et me voilà soudain piqué, avide, chaud. Tout a à peu près été dit sur leur prestation, je rejoins le concerts de louanges. Purement impressionnant avec 30 fois plus de riff en un morceau qu’en une carrière de Running Wild, à l’aise techniquement (comment font-ils ?), scéniquement. Les morceaux font mouche, l’exécution ébahit, les mecs ont l’air d’une simplicité et d’une fraîcheur rare. Pas de blabla, enchaînement mortel de morceaux tirant le meilleur parti du temps de jeu réduit et promesse de se croiser sur le site plus tard en guise de clôture. Job’s done, well done.
Vektor : 1 – Bêtes a priori : 0

Embrayage sans temps mort avec Hardcore Superstar auquel je ne connais rien si ce n’est qu’ils existent et remettent au goût du jour avec quelques-uns de leurs collègues cet glam-sleaze-glitter (au choix) que nous aimons tant. Et ma foi pour du tatametal, c’est quand même riche en testostérone. Bien plaisant cette énergie, cet entrain communicatif dopé aux gros refrains et ce frontman nourri aux vidéos de Sebastian Bach, plein de patate dès le matin. Le son est bon de là où nous nous situons et je me prends à headbanger plus que prévu au son de riffs plus velu que je ne l’aurais cru et à l’initiative d’un chanteur qui tient la scène, choppe le regard et entraîne avec lui le public. Sa bougeotte scénique, ses incursion dans la fosse à photographe et le remuage de drapeaux nous emmènent de bon cœur dans son trip. Et où l’on se dit que si Blackrain avait des couilles, plus de talent et un frontman, ils ressembleraient à ça et pourraient ramener le Rock n’Roll quelque part (s’il en avait besoin).
Hardcore Superstar : 1 – Méconnaissance de la scène glam actuelle : 0

On profite d’une pause aux stands restauration pour apprécier la diversité de l’offre et le niveau inquiétant des prix avant de s’asseoir et retrouver la grande Ostrogauxe dont la photo aura bien circulé ces derniers jours. Encore une rencontre trop brève de plus, tant de gens qu’il serait tellement bien de retrouver autour d’un (ou plein de) verre pour faire connaissance, parler musique et autres, réunis en un même endroit pour seulement trois jours…
Quelques estomacs pleins plus tard, je scissionne avec la bande histoire d’aller une fois de plus m’aérer au son de Saxon, mes estimés collègues profitant de la diversité de l’affiche pour rechercher plus de nouveauté/rareté.

Saxon : là je rejoins plus difficilement la dithyrambe que j’ai lu ça et là. Comme Maiden 3 semaines avant, Saxon (mais Biff EST Saxon) me paraît moins concerné, moins ‘là ‘. 50 minutes en début d’après-midi voilà qui est peu pour une telle légende, chose probablement poussée par la fréquence de leurs passages en France. Saxon déroule son lot de classiques, inaugure sur deux morceaux du dernier album (pas vraiment inoubliables) fait le boulot consciencieusement. Mais toujours avec une attitude modeste et une sorte de proximité que j’admire. Concert sans étincelle mais bien mené et qui me conforte dans l’idée que le look de Paul Quinn m’insupporte de plus en plus. Subjectivité. Un concert de Saxon de plus, là où on pouvait attendre un petit supplément.

Nouvelle pause vautré dans l’herbe, une bière à la main, un Fab dans l’autre, au son instamment casse-noix de HellYeah (Dieu que c’est pas ma came et Dieu que le son est atroce sitôt que l’on s’éloigne des Main Stages)… et où l’on apprend par un sms de Pierre que Twisted Sister et Whitesnake ont échangé leur place sur l’affiche. Malheureusement tout le monde n’aura pas l’info à temps, s’ensuivra une belle soupe à la grimace, aggravée par le buzz général suite à la prestation de Dee Snider…

Mais avant ça

Europe : oui Joey Tempest à deux dents . Une en bas blanche régulière et qui forme un beau demi-cercle et habille toute sa mâchoire. Et la même en haut. Oui il y a une attitude sexy-glam parfois démodée dans son jeu de scène… et OUI Europe est sans conteste une des reformations les plus valables des années 2000. Point de temps mort dans ce déballage de putain de bons morceaux et de refrains qui pénètrent, de John Norum ébouriffant de classe et de fluidité. Malgré un mix assez erratique qui fait aller et venir le son des claviers de Mic Michaeli, la sauce prend à fond, malgré une nette diminution des capacités vocales de Joey. Reste que si la tessiture a pâti, le timbre est toujours beau (juste une belle voix, quoi) et la scène est son jardin. On prête attention au jeu de chaque musicien afin de bien se rendre compte que oui, ces mecs sont des pointures. Tous les cinq. Quelques belles pépites, un Rock the Night et un final Countdown plus tard (où je serai bien persuadé que ce n’est pas le dernier morceau) et s’achève déjà une heure d’un concert qui a paru durer 20 minutes. Injustice.
Une fois de plus je zapperai Testament, à nouveau pour cause de son affreux et manière de retrouver quelques connaissances qui font plaisir à ce point de rendez-vous finalement proche et très pratique.
18h30 en route pour un des groupes dont l’annonce aura grandement motivé ma venue à ce fest… ne jamais avoir vu Twisted Sister à mon âge relevant de l’impardonnable acte manqué.

Le reste sous balise afin de ne pas enlever 10 points de moral à MDT et Laex.
Spoiler
Et putain de bordel quelle leçon nous avons pris ce jour-là… Je me souviens d’une assertion de Gandalf sur ce forum que j’avais trouvé sur le moment bien péremptoire. En substance ‘deux mecs méritent vraiment le titre de frontman dans ce métier, Dee Snider et Steven Tyler’ Merde voilà qui me rappelle qu’Aerosmith manque toujours à mon expérience live *£#@µ%
Twisted Sister : où comment en une heure te donner la certitude que tu pourrais rentrer chez toi, là, maintenant avec tout de même le sourire et le sentiment du devoir accompli. Ouverture d’un dictionnaire de superlatifs obligatoire. Alors là c’est simple, Gandalf avait raison.
Dee Snider est LE FRONTMAN. Il peut déposer l’appellation. Jamais je n’ai vu un mec tenir une scène et s’y déchaîner comme ça. Le tout plein de positivité. Sourire, humour, complicité, souffle furieusement rock n’roll, cheveux authentiques, énergie qui dépasse celle d’une palette de RedBull… ce mec défie quiconque et toute loi qui voudrait qu’il mette le pied sur le frein du haut de ses 58 ans ( !!!!!!!!!!). Je refuse de croire que ce mec a 58 ans. Il serait tout seul avec une bande son et un tabouret comme seul décor de scène que ça serait pareil. Franchement comment exister à côté d’un tel entertainer ? Et ce n’est pas le discours, convenu et franchement démago de Jay Jay French qui me fera mentir.
La set-list ? On la connait tous . Cette reprise du refrain de We’re not Gonna take it comme ça, au débotté après la fin du morceau, l’intro HILARANTE de It’s only Rock n’Roll et le discours qui s’en est suivi… tout ça plus le reste fut absolument jubilatoire. Démesuré. Exceptionnel. Et Snider chante en courant, couché sur le dos, vautré sur le front de scène la tête en bas, se relève, headbangue comme un furieux, harangue, nous prends dans sa main et nous emporte, ne laisse aucune chance à la concurrence. Et cette voix toujours super solide malgré le fait qu’il la pousse comme un démon. Franchement ce gars enfile en brochette les ‘frontmen’ de 25, 35, 45 ans quelles que soient les condition. Je suis sûr que même diminué à 10%, nombreux seraient ceux prêts à payer pour recevoir un cours. Franchement Dee, tu passes toute les semaines, je viens te voir à chaque fois.
C’est donc lessivé mais heureux et un sourire permanent greffé sur le visage qu’une nouvelle pause bière/point de rendez-vous/copains s’annonce, avec l’intense satisfaction d’avoir assisté à un show unique. Une véritable expérience.
Après la pause vient le moment d’embrayer sur un autre gros morceau qui aura lui aussi bien poussé ma motivation à être ici.
Whitesnake : Je vénère ce groupe, toutes ses époques, et la voix de Coverdale depuis bien longtemps. Et baptême de scène aujourd’hui. Allez on va pas se mentir, j’étais à fond pour toutes ses raisons. Eut-ce été mon 5 ou 6è show du Serpent Blanc que l’avis aurait été sans doute différent. Entrée en matière sans fioriture sur Give me all your love tonight. Y’a ‘love’ dans le titre, Coverdale joue d’une attitude hypersexuée, Aldrich et Beach sont beaux… tout va bien. Quelle joie de voir enfin ce combo dont je suis fan et reprendre les paroles à tue-tête.
Oui Coverdale est en perdition vocalement, bien que je le trouve relativement en forme par rapport à mes craintes. Pas de play-back, j’en suis sûr. Il se repose certes pas mal sur ces musiciens (qui asuuuuurent) mais ne blinde pas d’écho ou de sustain les notes qu’il chante. Moins de superbe qu’avant on le sait, mais pas catastrophique loin de là, loin en tout cas de son visage qui tombe en morceaux et regard qui subit de plus en plus la pesanteur. Reste l’attitude… hmmmm j’aime cette entêtante odeur de sexe. Concert à deux vitesses toutefois. Génial pendant les morceaux (et set-list bien au poil pour moi) soporifissime pendant les solos.
Oui les gratteux sont beaux, doués et savent tenir une scène. Oui Aldridge joue de la batterie à mains nues. Oui Michael Devin joue de la basse et aussi de l’harmonica (ce qui nous vaudra une reprise collégiale improvisée du fameux Cotton-Eyed Joe de Rednexx, bras dessus-dessous). Et oui, on s’en branle. Tain les vieux, mais quand est-ce que vous comprendrez le ridicule et le sentiment de gâchis de ces intermèdes ? Retombage de soufflé à chacune de ces interventions. Et quand on a 75min de temps de jeu, qu’on se dit qu’on aurait eu droit à deux, voire trois morceaux supplémentaires à la place (piochez au choix, la liste est longue dans une carrière comme celle-ci) … Menfin, le final sur Still of the night et Here I go Again me donne envie de tout pardonner sans négociation. David Coverdale, je t’aime.

Point de pause en suivant, on se dirige sur notre gauche pour Helloween. Un peu d’appréhension tout de même suite aux échos catastrophiques de la tournée précédente… d’autant que mes derniers souvenirs live de ce groupe remontent à 2008, avec une part belle faite aux 80’s, un Deris impressionnant et un groupe soudé et plein de banane (même Weikath, oui).

Helloween : démarrage tonitruant sur Eagle fly Free, c’est certes facile, mais rien de tel pour emballer d’entrée un public tout chaud, et qui en a vu de belles aujourd’hui. Première constatation, le son n’a pas fini de nous faire déplacer afin de chercher le meilleur équilibre et le mix n’est pas franchement éblouissant. Deris s’en sort, sans plus, et le reste du groupe affiche une attitude globalement positive, souriants (surtout Markus, comme toujours :up: ), visiblement contents de jouer en France devant un public aussi nombreux. La set-list quant à elle sera bien en deça de ce qu’on est en droit d’attendre d’Helloween à cet horaire, sur cette scène, devant un public aussi garni et pour une fois, bien bruyant. Ressortir If I could Fly ne me pose pas de souci, je l’aime beaucoup. Mais est-ce indispensable ? Autant de morceaux des derniers opus et d’impasses sur les vieux classiques (ou des surprises issues de ces albums : un How Many Tears, Save Us, Twilight of the Gods… ça aurait quand même de la gueule. Bah non, on a eu I’m Alive…) laisse un goût de trop peu et d’un criant manque de sens de l’effort de la part de nos amis teutons.
Le sempiternel Dr Stein est officiellement devenu leur ‘Wrathchild’ et le final à rallonge sur à I Want Out (oui encore et toujours I Want Out), parlotte, et je fais chanter à gauche, puis à droite, puis tout le monde, puis je recommence (…) ainsi que les blablas sans intérêt gâchent un poil la fête. Attention, ce fut un bien bon moment de live et on s’est globalement éclatés, mais on ne peut éviter quelques regrets, et se dire qu’un peu moins de flonflons auraient permis de laisser la place à un beau gros pavé épique. Un King for a Thousand Years ou Halloween, ça aurait quand même conféré une autre allure à cette prestation. Mais ne boudons pas le plaisir, Helloween a rassuré quant à son état de forme et sa motivation. Gerstner et Löbl ont l’air d’être là depuis toujours. C’était bien. A bientôt quelque part les Citrouilles.

Quand vient l’heure de s’appuyer l’intégralité d’Hytseria par un groupe aussi mou de la vie que le clafoutis aux cerises raté que j’ai commis la semaine avant, l’envie de rester sur une bonne note et ne pas galvauder le souvenir de cette tonitruante première journée prend le dessus.

Un petit tour par le camping et la douche (froide… mais gratuite. Mais froide) me conforte dans mon idée qu’en fest , la tête d’affiche est toujours le bon moment pour aller faire du propre ailleurs. Surtout quand il s’agit de Def Leppard. Tout cela est bien dommage, à la réflexion, Def Leppard fut ma toute première expérience ’’’’’’metal’’’’’’’ en live… il y a de cela à peu près exactement 20 ans. Bin ouais. Le peu de jus quoi restait déjà à ce groupe en 93 a été depuis bien dilué. Et l’idée de voir un guitariste du calibre de Vivian Campbell jouer les utilités en back up de Phil Collen me motive autant que l’idée d’un don de sang sans goûter derrière.
Retour pour les deux derniers morceaux du groupe. C’est joli, propre, bien interprété et chiant comme un épisode des Feux de l’Amour par une après-midi pluvieuse de Mars. Y’a une belle scène, de beaux lights, une belle mise en son, les beaux abdos de Collen… et Mr Patate au micro, l’air bovin, 15kg en trop et absolument aucune énergie dans la prestation.

S’ensuit la nouvelle désastreuse de la journéee. Pierre, déconfit pour nous, nous assène l’annulation de Clutch dimanche. La digestion sera lente et jamais terminée. Et je me reprends à ne pas me pardonner d’avoir coupé la poire en deux il y a deux ans, afin de voir aussi de Morbid Angel, ne profitant que de la moitié du temps de jeu des deux groupes. Désolation.

Nouveau détour par le bar à bières où je retrouve Lily, laquelle ne rechigne pas à aller de nouveau s’appuyer un concert d’Avantasia.

Avantasia : 3 semaines après l’expérience barcelonaise, je consens à tenter à nouveau l’expérience, afin de faire le plein de Michael Kiske pour l’été. Et bien nous en a pris. En fait Avantasia c’est génial…
… pendant 45 minutes. On profitera des morceaux qui ouvrent le show pour se régaler du speed mélodique bien fait (et bien mis en son) du premier effort de Tobias avec son projet et de la belle pièce ambiancée qu’est the Scarecrow. Kiske impeccable et plus sobre qu’à Barcelone, Atkins enthousiaste et toujours pro, grand sourire tout au long. Le tout à l’exact avenant du concert du Sonisphere, sans même déplacer une virgule.
Sans se poser plus de question, à la fin du premier morceau avec Bob Décatley, nous partons sur cette bonne impression, une touche finalement agréable pour clore la journée.
Postés depuis les table jouxtant les bars à bière, nous prêterons de temps à autre une oreille distraite à ce qui se joue sur la Main Stage 2. Et nous féliciterons de préférer rester à discuter autour d’un verre, un lointain fond sonore gnan-gnan résonnant tard après l’heure prévue.
Direction dodo à une heure avancée de la nuit, avant d’autres aventures…


Jour 2 – Stars and stripes, glory and shopping.

Après une mémorable première journée où 75% des groupes que je tenais à voir ont officié, opération light ce samedi. Lever tardif à une heure où les anciens auront déjà couru profiter d’Attentat Rock, et pour commencer, un copieux délire avec MDT sur le chemin à base de crossover Frédéric François meets Tom Araya et Hitman le Cobra (Salaud !). S’ensuit un long tour au Metal Market avec Laurent, ami de Coco pour quelques emplettes et fouillage de bacs. Une vrai mine au trésor, lieu incomparable de trouvailles impensables ailleurs, et malheureusement des tarifs bien copieux là aussi.

Etant fort peu impliqué sur l’affiche du jour avant un horaire avancé, l’option picolage, retrouvage de connaissances et flânaison au grès du vent sauvage sera payante. On y retrouvera mon G@sp dont je suis toujours aussi amoureux, Manorhead fera aussi une apparition. Invariable et inaltérable, le plein de bonne humeur, d’anecdotes tour à tour instructives ou à se rouler par terre, que nous buvons toutes comme de l’hydromel. Un grand routard des fests à la modestie, à la bonne humeur et à la passion toujours intactes … et un certain chanteur-guitariste de Vektor, en goguette avec sa douce et un pichet de bière. M’empressant de lui exprimer tout un tas de choses, je me précipite tout collier à fleurs dehors sur le brave garçon, discret à la limite de la timidité et semblant assez inquiet de se retrouver aux prises avec un géant vert semi-bourré. Le groupe profite de cette incursion en Europe et du passage en quasi-ouverture du fest pour passer les trois jours du fest à voir des concerts et rencontrer du monde.
L’impression scénique sera confirmée, il nous avait donné rendez-vous à la fin de sa prestation, il n’a pas manqué à sa parole et a maintenant bien conscience d’avoir marqué des points ici ou je m’y suis mal pris. La gentillesse même, un état d’esprit exemplaire, voilà le genre de musiciens qu’on aimerait croiser plus souvent.

The Old Dead Tree j’y connais rien : motivé par les éclectiques animateurs de Metal Nemesis et de Manorhead, je me laisse entraîner sous la double tente afin de me livrer à une de ces découvertes dont ce festival nous ouvre plein d’opportunités. Bien m’en a pris. Je ne doutais pas de la noirceur et de la désespérance des morceaux et paroles de ce groupe, rien qu’à leur nom. Et apprendre qu’il s’agissait là d’une reformation temporaire ajoute à ma curiosité. Effectivement c’est noir et lent mais bien interprété, ça sent la camaraderie et la conviction. Et surtout ce chanteur guitariste un brin emprunté dont les interventions et l’attitude scénique respirent l’humilité et la proximité avec le public. Un concert touchant, bien mené, sincère et modeste, avec l’intervention d’un ancien membre sur la fin. Pas sûr d’accrocher sur album mais je en regrette pas ce moment passé au son désespéré de ces sombres franciliens.

Changement de tente pour tester Witchcraft dont MDT m’avait là encore vendu un tableau fort motivant. Peine perdue. Ca a fait plouf pour moi. Pas disposé à ce moment-là ? Bien possible. A revoir en d’autres circonstances et bien entouré, car sur le papier, tout s’annonçait au mieux.
Je m’essaierai aussi à Karma to Burn sur les mêmes conseils. Là, c’est plutôt la prestation d’ensemble qui me laissera sur le côté. OK du stoner instrumental, ça s’annonce assez aride dit comme ça. Mais là, la répétitivité et l’absence de bassiste m’inciteront à ne pas creuser plus avant. Une autre fois à un autre fest, sans faute.

Le point de rendez-vous des defenders prouvera là encore sont bien fondé. L’après midi se déroule sous le feu nourri des conversations avec des apparitions successives et plus ou moins durables suivant les priorités musicales. On y croisera des Citrouilles et amies du Sud-Ouest, des Chibres, un Fab, le beau G@sp, des toulousains, un Jérôme tout bronzé, Coco et sa belle famille … j’en passe et des meilleurs. Une longue conversation à bâtons rompus avec Jägermeister et Lily nous vaudra de rater honteusement Red Fang… auquel nous n’avons pensé à aucun moment jusqu’à ce qu’il soit trop tard. Et un loupé, un. Les retour seront très positifs. Fin d’après-midi, sous une tente, voilà le cadre idéal pour les gars de Portland. En espérant les revoir très bientôt.

Pendant ce temps nous aurons été imprégnés des fonds sonores casse-burette à des degrés divers de Parkway Drive (plouf), Down (dur…), Accept (zzz…), Papa Roach (hein ?)

Nos parcours divergeront à l’heure où ZZ Top investit la scène. Faute de motivation et ayant retrouvé d’autres connaissances entretemps, j’impasserai allègrement sur le set des vieux barbus… afin de mieux revenir pour :

Manilla Road : bon, j’y connais rien à Manilla Road. Si ce n’est que Mark Shelton mène ce groupe et bat la scène avec célérité depuis des lustres, et que leurs pochettes d’albums ressemblent à des œuvres d’enfant de CE2 reproduites à la photocopieuse manuelle à rouleaux (si, rappelez-vous natifs d’avant les années 80, les vieux outils à manivelle ou on reproduisait d’après un original imprimé à l’envers dans une odeur intenable d’alcool à brûler).
Bon trêve d’analogie frappée au coin de la nostalgie. CLAQUE. Définitive et imprescriptible claque. Je savais que notre Fab serait en première ligne pour ce concert sous la Valley, à profiter du temps de jeu allongé de ce groupe culte dont les passages dans nos contrées sont bien rares.
Et de le rejoindre en bord de scène, sur la gauche impeccablement placés en compagnie de Jagermeister, MDT… et… COCAL. OUI. MOUTONMAN A UN CONCERT DE HEAVY METAL. Zavez bien lu, Msieurs Dames. Et de la façon dont le bougre s’est déchaîné tout du long, vous imaginerez sans trop de peine le caractère tout simplement exceptionnel de la prestation. Entre un chanteur tout en puissance et en coulé, sans en faire des kilos, un Mark Shelton classieux et inspiré et la section rythmique qui assoit implacablement la chape. Tout dans ce concert respire l’amour du heavy metal, la modestie – tain voir le chanteur regarder avec respect son guitariste de patron, rester sur scène pour motiver la foule durant ses solos, s’effacer respectueusement lorsque Shelton prend le chant – et cette attitude, cet appétit, le respect qui émane du groupe pour ses fans, c’est rare. Et Cage of Mirrors que je découvrirai au même titre que les autres morceaux, me laissera une marque indélébile. Quel concert, quels souvenirs, quelle putain de claque. Bel exemple de ces moments où l’attitude des musiciens, le côté palpable de l’émotion sur certains titres ajoute ce truc en plus, cette inexplicable ambiance qu’on pourrait prendre dans sa main, cette flamme et cette communion entre groupe et public qui élève le moment au-delà du simple concept de concert. Inoubliable. Et urgence à se pencher sur la discographie de ce groupe que j’ai si longtemps laissé de côté. Merci MDT et Fab de m’avoir motivé pour ce show. Merci vraiment.

C’est abasourdi et heureux que je ressors de la Valley en compagnie de MDT… et oublie catégoriquement et honteusement d’aller voir Candlemass. L’oubli impardonnable et total. Voilà un des dilemmes de cette journée du samedi effacé de soi-même… bien dommage, les retours des defenders présents sous l’Altar pour l’occasion seront unanimes, c’était à les entendre une réussite.

Et direction la Main Stage 1 pour…
Kiss : drôle ça. 5 ans jour pour jour après la clôture en fanfare, couleurs, confettis et feux d’artifice du Kobetasonik 2008. Et rebelote ce soir. Tain que les concerts de ce groupe sont immenses. C’est l’Amérique on vous dit ! Et comme il y a 5 ans, je ne vois que Paul Stanley. Pas de chant en playback non (certainement quelques lignes de guitare comme l’a souligné G@sp) mais une voix retrouvée, pas tout le temps parfaite mais juste, bien posée et assurée. C’est parti pour 90 minutes de tubes interplanétaires sous les lights, les confettis, la pyro, les bras qui s’avancent de la scène portant Simmons à gauche et Stanley à droite, la batterie qui s’lèvent dans les airs (et une belle prestation vocale d’Eric Singer). Paul Stanley survole la fosse en tyrolienne pour nous chanter Love Gun du haut de la tour son à 7 ou 8 mètres de haut. Féérique, la magie, l’Amérique. Affluence record ce samedi soir, afin de se placer au mieux nous aurons contourné la foule par l’arrière jusqu’à plus de cent mètres de la scène afin de revenir par le flanc, depuis la MS2… face au milieu de laquelle nous resterons placés. Kiss fait le show, joue un sans-faute, occupe la scène et en donne au public comme seuls les américains savent le faire. Du show dans son expression la plus démesurée. Et le sourire aux lèvres à la fin. Bien sûr il manquera toujours un ou deux morceaux (tiens, on n’a pas eu I was Made d’ailleurs), mais quelle putain de leçon.

Et l’heure de laisser les adeptes de l’automutilation du tympan assister à la prestation de Korn, retour en courant pour ma part sous l’Altar pour un des deux ou trois seuls groupes d’extrême que j’arrive à écouter

Morbid Angel : dont j’attends patiemment la mise en place le temps du dernier morceau d’Immortal sur la scène voisine (boudu, quelle pénibilité) et de fastidieux derniers réglages.
Je m’étais rendu compte au Hellfest deux ans auparavant qu’en fait, j’arrivais à écouter mais en plus, aimais Morbid Angel. Révélation pour la tata qui ne supporte que les chanteurs qui chantent et ris de l’attitude coincée de la braguette des méchants amateurs d’extrême, tous les jours en noir et qui ne rient que quand ils se brûlent. Ouais bin, Morbid Angel c’est différent. Car David Vincent ne me donne jamais l’impression de growler, de pousser de sa gorge des sons forcés et pas naturels. Je suis sûr que ce mec chante de sa vraie voie ‘claire’ et a donc une paire de couilles calibrée chez Barry White. Leçon. Je ne resterai que la moitié du set afin de profiter aussi de Bad Religion, ce qui sera suffisant pour une fois de plus prendre une leçon. Instrumentalement déjà, ça joue de façon effrénée. Mais on le savait déjà. La mise en place de ces zikos au vu les difficultés de leurs parties et la rapidité effarante de l’exécution est juste difficile à croire. Et ce David Vincent, quel enfoiré de bassiste. Je le croyais réduit à jouer les bassistes utilitaires façon Hansi Kürsh ou nombre de chanteurs-bassistes sévissant dans l’extrême. Mais non. Le mec est un assassin comme les autres et suit fidèlement les riffs et parties bien relevées d’Azagtoth. Et cette présence. Pas besoin de bouger, regarder le public lui suffit à le faire obéir. Peu de discours, du son (très bien) envoyé sans concession dans nos petites mâchoires, une efficacité, une cohésion impressionnante, des instants de bravoure dans la boucherie sonore archi-maîtrisée qui nous est assénée me laisseront en 30 petites minutes la certitude que Morbid Angel est toujours capable de nous infliger de satanées gifles. Sacrée machine de guerre.

Direction la Warzone, et en vitesse siouplait. Et oui, on galope afin d’aller voir Bad Religion, dont les visites dans nos contrées sont trop rares. Première incursion dans cette espace isolé du reste du site pour ma part (et ce sera la seule). Constatation : Bad religion rameute énormément de monde, et en regard du statut culte, de la qualité de la discographie et de la personnalité de son chanteur, ce n’est que justice. Très difficile d’accéder à ce site dans le site, au point que certains s’accrochent au grillage d’enceinte de la ‘zone’ afin d’apercevoir la scène dans avoir à lutter pour se frayer un chemin parmi le public. Et ils ont raison. C’est hypermélodique, rythmé, joué tout sourire, avec un Greg Graffin en drôle de tenue de bureau du vendredi (et un petit polo bien repassé, un) et tout en bonne humeur communicative.

Malheureusement pour ma pomme, si j’avais été moins con j’en aurais profité plus longtemps. Le temps de trois morceaux dont l’excellentissime ‘Punk Rock Song’ et voilà que j’en perds la vision des couleurs (alors c’est comme ça que voient les chiens ?) et que le sol semble dangereusement osciller... indépendamment de mes pieds immobiles. Bah ouais, une journée à enquiller du son, des bières, des délires… et oublier de manger, ça se paie. Retour prématuré au point de rendez-vous et flash-sieste dans l’herbe en attendant le retour des mines réjouies de ceux qui ont été jusqu’au bout. Là, la dithyrambe fuse, la foule qui a archiblindé la Warzone est tout sourire.

Prolongation de la soirée au coin du feu brûlant devant les bars à bière, point d’endroit ou se restaurer ce soir… coucher à nouveau copieusement tardif mais.. demain est un autre jour. Et le dernier.

Jour 3 – Destructeurs de cochon, fourreurs de mouton.

Réveil tardif, sauf pour MDT parti récupérer un ami à la Gare et petit-déj convivial, Cacolac pour certains, Duvel pour d’autres et cocktail Schubi pour les adeptes de la survie . Et de se rendre compte que le pantalon de Cocal, à l’origine blanc orné de broderies sur le bas (ta mère t’as rien dit pour les rideaux ?) est passé par toute une palette de teintes que même les experts en nuanciers de peinture ne sauraient identifier. Et ce, sans parler des larges tâches d’huile de tournesol (ou de vidange ?) qui ornent ses genoux depuis le jeudi soir. Là, des couleurs jamais vues dans notre système solaire. Nous ferons subir les outrages les plus inqualifiables au mouton qui orne son bô chapeau (et lui aussi est dans un état de saleté à faire se rendormir un clodo).

Passé un long temps à traîner au Metal Market, où un vendeur de disque remarquant mon intérêt pour les oeuvres de Manilla Road viendra m'assurer que oui, ce sont des originaux ! Les pochettes on vous dit ! Et de répondre d'un simple signe de tête... et lui de m'embrayer en anglais, un look aussi improbable serait il la mrque d'un étranger ? Sa maîtrise de l'anglais valant la mienne du polonais, je joue le jeu, une longue et sympathique discussion s'ensuit. point d'achat non, les albums recommandés pour moi par MDT n'étant pas disponiles. Un tour au point de rendez vous, au bar à bières, aux restos et arrive l’heure du premier concert de la journée

Riverside : Voila bien un groupe dont j’ignorais jusque-là l’existence et dont les mérites vantés par Laex pousseront ma curiosité jusque devant la MainStage 2. C’est du bon prog, pas démonstratif, interprété avec foi mais sans folie. Les touches d’orgue Hammond vont invariablement penser à Deep Purple, certains passages évoquent Pain of Salvation, d’autres un Dream Theater plus posé et moins démonstratif, légères réminiscences de Fates Wraning parfois. Les aspects légèrement ‘dépressif’ qui émanent du chant et de l’attitude des musiciens (encore des scandinaves, tiens. Bah non perdu, ils sont polonais) rapprochent un peu plus de Pain of Salvation, en beaucoup moins chiant. Une bonne découverte sur laquelle je ne vais pas manquer de me pencher..
Et là tout s’enchaîne. N’écoutant que ma témérité et l’enthousiasme communicatif des animateurs de Metal Nemesis, jamais en panne d’éclectisme, je suis la joyeuse troupe sous l’Altar pour un moment assez improbable.

Pig Destroyer : le nom, la simple évocation du concept de grindcore me donnerait en temps normal l’envie de fuir avant de me foutre ouvertement de la gueule du groupe, de ses musiciens, de ses concepts. Et là franchement ce serait trop facile. Chant braillé tel un autoradio coincé sur les parasites d’une fréquence inexistante des grandes ondes, mais tout de même, notez l’effort, des morceaux qui dépassent régulièrement les 3 minutes ! Le bassiste remplacé par un cuistot de Flunch venu appuyer par intermittence sur instrument (table de mix ? mini clavier ? gazinière), abattage rituel de cochons en peluche et frontman au physique de Père Dodu. Je suis dur mais avouons que pour du grind, c’est quand même relativement bien torché. Alors, cela ne m’empêchera pas de reprendre à tue-tête et à plein gosier le ‘Give me all your love tonight’ de Whitesnake à chaque interruption, ce qui ne fait pas rire les grindeux. Je trouvais pourtant le décalage savoureux. Seuls les amis me soutiendront dans cette croisade pour l’absurde. Bon ne faisons pas durer la blague plus que de raison, 20 min à ce régime me feront bien vite comprendre qu’il y a à faire ailleurs.

Un passage à la bien pratique (et gratuite) station de charge pour téléphones portables, et voilà qu’arrive l’heure de…

Spiritual Beggars : Alors oui, c’est quasi la même set-list qu’à Toulouse deux mois plus tôt, c’est sensiblement le même concert devant (beaucoup) plus de monde, et oui, c’est le même plaisir. On en a bien discuté dans le fil qui leur est dédié, ne changeons rien. Michael Amott est toujours investi et à toujours ce toucher qui convient bien au hard 70’s des Mendiants, Sharlee d’Angelo en impose toujours plus que 12 James Labrie, et Appolo… Appolo est décidément étonnant. Attitude au top, voix sans faille, plaisir visible d’être là et respect palpable envers ses collègues de scène. Communicatif, en voix, captant bien le regard et l’attention du public, ce mec reste une vraie révélation pour ma part. Là encore, on se déchaîne et tout ça semble passer bien trop vite… 3 petits quarts d’heure et puis s’en vont. Bien trop peu.

S’ensuit à nouveau une pause où l’on ira entretenir l'amitié avant le prochain concert en vue. L’occasion d’accompagner le Citrouilles, Yoalnde, Thierry le Sherpa et Lily à leurs tentes… car même si l’on soigne son petit confort chez l’habitant, on provisionne quand même du Sud-Ouest en boîte au camping, et se ménage un confortable coin sieste. Un grand merci les filles, pur cette pause de gastronomie régionaliste. En avant pâtés, jambonneaux, saucissons et pâtés de friton, et rouge, le tout généreusement tartiné. Où que vous remettiez ça, j’en serai la prochaine fois.

Donc point d’hypoglycémie ce soir, le temspd ‘aider la tarnaise à plier de la tente et retour sur le site. Clutch ayant annulé, ce sera, forcément

Symphony X : énième fois pour ma part avec les américains, et toujours les mêmes constatations : ces mecs sont monstrueux, Russell Allen est un extra-terrestre, leurs set-lists font chier. Seule Of Sins and Shadows issu de Divine Wings of Tragedy assurera le quota de classiques du jour. Le reste sera axé sur Paradise lost et Iconoclast, les deux derniers albums en date. Râlant pour un groupe aussi talentueux, riche de 20 ans de carrière et très suivi par le public français. Menfin . Les morceaux choisis sont efficaces, leur exécution reste simplement ahurissante, et à voir jouer ces mecs on en viendrait presque à se persuader que ça n’a pas l’air si dur finalement. Un peu comme Paul Gilbert a du briser bien des carrière d’aspirants guitaristes, Michael Romeo (de moins en moins gros malgré son visage de cétacé qui ne change pas) éclabousse le public de sa classe et de sa fluidité pendant que Russell Allen continue d’asseoir le public par sa présence magnétique, ses vocaux nuancés dans la puissance et cette voix, toujours d’une solidité impossible à prendre en défaut.
Mais, attendez, là, c’est pas Jason Rullo derrière les fûts ? Un changement de line-up chez ce groupe très stable depuis plus de dix ans ? Impossible d’identifier le nouveau venu avant la révélation par Allen : John Macaluso. Alors là, voilà une annonce qui fait putain de plaisir. Je me demandais régulièrement ce que pouvait devenir ce mec depuis Ark, en passant par l’évocation fugace dont son nom fut l’objet au moment de trouver un remplaçant à Portnoy dans Dream Theater. Alors le mec assure, ça on s’en doutait. Il reprend les parties injouables de son prédécesseur sans avoir l’air de forcer mais en ajoutant de la nuance et plus de toucher, rapport au jeu plus ‘frappé’ de Rullo. Du grand art, on reprend et respecte l’existant en y mettant sa propre touche et sa sensibilité… Combien d’autres batteurs auraient su relever ce défi là ? Franchement j’en connais pas beaucoup à ce niveau de technique (Mark Zonder ? Mike Mangini ? Virgil Donati ? Nick D’Virgilio ? Terry Bozzio ?).
Bref une vraie bonne nouvelle. Et au final un vrai bon concert de SX, une fois de plus mais bordel, les gars, quand est-ce que vous jouerez The Edge of Forever ?
Il serait malhonnête de ma part de clôturer le chapitre du à ce groupe sans évoquer la mésaventure amère ayant ponctué ce concert. La faute à un sac de plage négligemment posé en plein passage, à Grimbergen et à un enthousiasme manifesté un peu trop vivement.. me voilà parti dans une chute prog de 5 ou 6 mètres tout en marche arrière, refusant de tomber mais ne pouvant l’éviter, entraînant l’ami MDT au passage (qui gardera tout de même le sourire). Laex toujours plein d’à-propos en profitera pour venir lanciner sur mon bassin au sol et offert, largement mouillé de bière et d’émotion. MERCI GERALDINE. A peu près 20 ans après mon tout premier concert, c’est ma première chute (involontaire) et celle-ci semble avoir fait rire bien du monde. Et bin tant mieux !

Les amis prévoyants, échaudés par la mésaventure Twisted Sister auront profité d'un tour au point d’info pour nous annoncer que Danzig/Misfits a permuté sa place avec Ghost, lesquels se retrouveront à clôturer le fest sur la MainStage 2 à 00h45. Parfait. On passera en curieux jeter un coup d’œil sous la Valley, pour se rendre compte que Danzig est tout baraqué mais tout petit, que Doyle est monstrueux, que les Misfits c’est pas ma came. Autant j’aurais apprécié Danzig avec son line up des 90’s et son répertoire, que je connais peu mais où j’apprécie quelques classiques, autant là, le punk, sa voix qui ne me paraît pas si bien cadrer avec la zique, inciteront à lever le camp au bout de trois morceaux, soit 4 minutes 40.

Et passage au bar à vins (excellent endroit, magnifique entrée) où l’on fera connaissance de Mr Gig et retrouvailles émues avec le jeune Houguerr et son papa. En bons habitués des lieux, Jägermeister, Coco, The Fab sont dans la place. La discussion se finira (on y croisera des Chibres, de Citrouilles, des Toulousains et Toulousaines, des retrouvailles de parisiens point vus depuis longtemps et des connaissances locales nouvellement liées) à une bonne quinzaine à l’ombre des arbres bordant l’entrée (ouais, les metalleux à l’ombre même la nuit). L’occasion de débriefer bruyamment, se livrer à un concours très relevé d’anecdotes est de racontage de conneries.. un des meilleurs moments de ces trois jours… sous une hydratation vinicole intensément intensive.
Pendant ce temps, Volbeat s’emploie en tant que dernière tête d’affiche du séjour et on s’en fout.

Minuit trois quarts s’approche, et disons le : les citrouilles sont des boulettes (pendant féminin de boulet). S’entêter à rater ce groupe sous simple prétexte d’horaire tardif et de semaine de boulot en prévision, sans même chercher à aller en voir quelques morceaux constitue une faute lourde. Très lourde.
Alors c’est bien simple, on en sait si c’est Danzig qu’il faut remercier mais franchement, que soit béni le fauteur du changement d’horaire.

Ghost : Déjà aussi parfaite au Sonisphère de Barcelone que ce que les conditions le permettaient, ce soir la prestation des suédois va confiner au sublime, au plus que parfait. Même set list que trois semaine auparavant, même cérémonial, même entrée en scène, même anonymat. Mais le tout en pleine nuit, le ciel noir à peine voilé et la pleine lune en haut à gauche de la scène et le décor décuple et magnifie, le mystère, l’occulte et l’aspect ‘darkly religious’ de la prestation du groupe. Les meilleurs morceaux, les refrains les plus immédiats y passent. Chaque intervention de Papa Emeritus suscite un silence religieux dans le public, ses interventions, rares, courtes et apostoliques emportent le respect puis l’adhésion du public qui régit fort et longuement aux morceaux hyper efficaces du groupe (putain, un peu de répondant, il était temps). Plus que jamais nous aurons l’impression d’assister à une grand-messe. Ce n’est pas une panne de courant et une légère interruption du son en façade qui doucheront les fidèles. Le concert suit son court, le groupe s’enfonce avec nous dans la nuit et le grand écran permet de bien visualiser les subtilités et la richesse du maquillage du chanteur, ajoutant encore un peu plus de ténèbres et d’obscurantisme à cette clôture de festival. Franchement ce fut dantesque à tous points de vue, et les avis seront là encore au diapason. Les absents ont eu torts, ceux qui y étaient s’en souviendront longtemps et évoqueront ce concert avec émotion et des étoiles dans les yeux.

Voilà, c’est fini. Ne sachant quitter cette terre de metal trop vite nous flânerons longtemps au point de rendez-vous avant de nous diriger vers le camping, non sans une dernière plâtrée de riz. Prolongations hilares et bruyantes à la tente avant la dernière nuit clissonnaises et tous avons le sentiment d’un fest mémorable, encore plus pour les rencontre, les délires, les petit-déj, les coups à boire échangés que pour les concerts, pourtant nombreux et fameux.

Jour 3 + 1

C'est lundi. Pfff...
Lever matinal , pliage de tente express et départ sur le coup de 9h, on dépose l’ami Laex à la gare, en partance pour d’autres contrées, et retour en duo avec MDT, tels deux vieux pédés sur la route (sans détour par Poitiers cette fois). La vraie vie reprend ses droits après avoir refermé cette parenthèse hors du temps que furent ces trois jours et demi de festival.
On sera là à nouveau l’an prochain, c’est sûr.
Cacolac, pour la soif et pour le plaisir.
Pierre
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Message par Pierre »

:bravo: :up: :up: :up:
Franky a écrit :j'ai voté pour toi, car en plus d'être un crétin (comme Gasp), tu es malfaisant. :oui:
http://www.youtube.com/watch?v=XU-q2ZQi10Q
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Message par Mout Mout »

Talasquin a écrit :On sera là à nouveau l’an prochain, c’est sûr.
Excellente nouvelle! :amour:
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Message par metal militia »

:bravo: :up: le fou rire sur certains passages! :D

sacré boulot! :bravo: :oui:
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HELLFEST 2013 PHOTOS JATA du SAMEDI

Message par TITI31 »

Suite des photos HELLFEST avec la première galerie du samedi !
http://kissjata.wordpress.com/2013/06/2 ... -ambiance/
NEWS HELLFEST SUR JATA LIVE EXPERIENCES :
http://kissjata.wordpress.com/2011/06/20/hellfest-2014/
JATA LIVE EXPERIENCES :
http://kissjata.wordpress.com/
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Message par olivier64 »

Merci pour ce CR. :amour: :up: :up: :up:
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BurningDarkness
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Message par BurningDarkness »

Bravo pour le CR :up:
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MDT
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Message par MDT »

Super CR! ;)
Talasquin a écrit :Vektor. Purement impressionnant avec 30 fois plus de riff en un morceau qu’en une carrière de Running Wild
Toi tu cherches les ennuis :D
Talasquin a écrit :C’est hypermélodique, rythmé, joué tout sourire, avec un Greg Graffin en drôle de tenue de bureau du vendredi (et un petit polo bien repassé, un) et tout en bonne humeur communicative.
Clair. Ian Gillan et Greg Graffin même combat! Les gars qui débarquent sur scène fringués comme ton paternel qui sort du garage ou ton oncle qui fait griller des sardines (tu choisis). Clairement pas des frontmen mais quelle putain de voix!
Talasquin a écrit :Pig Destroyer : abattage rituel de cochons en peluche et frontman au physique de Père Dodu.
:lol: :lol: :lol:
J'en profite pour compter un des grands moments du fest pour moi. En grand amateur d'éclectisme ("même si j'en ai fait quand j'étais petit, c'est fatiguant l'éclectisme...") et motivé dès le vendredi matin, je suis allé voir la prestation des grindeux de Captain Cleanoff (joli patronyme). Du grind tout à fait classique sans grand génie. Pas du Nasum ou du Cephalic Carnage mais des bons tacherons. Les morceaux s'enchainent. Le chanteur est bien chaud. On sent qu'il a envie de communier avec son public. Le mec invective la foule, ça s'agite dans le moshpit et le public au tout début du fest en a sous le pied. Ni une ni deux, le frontman saute dans la fosse et là... Ben le morceau s'arrête direct :lol: :lol: :lol: Même pas une minute! Et les zicos qui tentent même pas d'enchainer un autre morceau, qui accordent leur gratte, regardent ailleurs et qui laissent leur chanteur comme un con. Enorme!! :up:
Talasquin a écrit :Le reste sous balise afin de ne pas enlever 10 points de moral à MDT et Laex.
Je n'ai pas lu du coup ;). Je me dis que je finirai bien un jour par les voir et qu'à ce moment là, je viendrai mater ton CR pour comparer mon expérience. En attendant, je rêve d'empaler le père Barbaud sur une pique pour ce sale coup. Putain de merde, c'était vraiment pas compliqué de demander aux gens qui distribuaient les running order de gueuler régulièrement: "attention y a inversion entre Whitesnake et Twisted Sister!!" ou de balancer des messages sur l'écran géant. Enfin bref...

Sinon, je me rends compte en lisant que j'ai quand même vu une quantité faramineuse de concerts. Je ferai bien un CR complémentaire sur tous les groupes dont vous n'avez pas ou peu parlé: Absu (incroyable performance physique et prestation scénique de Proscriptor, dans mon top 3!), Converge (la grosse baffe!), Waltari (trop court mais excellent), les petits toulousains d'Eryn Non Dae, Evoken (hypnotique et bien trippant), Monstrosity, Sinister (belle surprise) et Prong (bandantesque). Mais pas le temps malheureusement :)

"I would send back Lucifer and his warriors
But I'm trapped in a cage of mirrors..." :bow: :bow: :bow: :bow: :bow: :bow:
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the fab
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Message par the fab »

Magnifique CR de la Queen. :cheers:
Cependant, la prochaine fois qu'on se verra, tu m'éclairciras 2 ou 3 points! :diable:
Olivier64: " Y a pas un groupe plus surestimé que Motley Crue. Les Ramones, c'est du rock progressif à coté !!!!!!"
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Message par jerome83 »

Vu sur VS ce matin :

Les produits périmés ou non frais sont un archétype de la fraude. S’il ne faut donner qu’un exemple (qui donne froid dans le dos): des agents qui effectuaient des contrôles au festival Hellfest, à Clisson (Loire-Atlantique), en juin 2013, ont découvert 70,4 kg de steak hachés corrompus, a révélé la DGCCRF ce mardi. La viande avait été congelée avariée après un festival à Saint-Brieuc, dans les Côtes d’Armor, et décongelait à l’air libre… sous un arbre.

http://www.20minutes.fr/societe/1189291 ... raudes-ete
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Message par Talasquin »

Merci à tous :cheers:
the fab a écrit :Magnifique CR de la Queen. :cheers:
Cependant, la prochaine fois qu'on se verra, tu m'éclairciras 2 ou 3 points! :diable:
Je t'éclaircis ce que tu veux. Je peux même t'éclaircir ton vieux petit fion tout serré et lui faire voir la lumière.
Après si c'est pour parler d'Avantasia... attends qu'on soit bourrés :D

Et d'abord, tu vas m'éclaircir un point précis toi aussi : faut que tu me rassures sur le fait qu'une affiche Bon Jovi + Queensrÿche (époque Rage for Order) ça n'existe pas.
Cacolac, pour la soif et pour le plaisir.
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Message par Talasquin »

Allez, un dernier message et j'en ai fini avec mes digressions sur l'édition 2013.

Quand j’écris un CR, j’aime bien me concentrer sur les aspects musicaux de l’évènement. Les rencontres, discussions, délires font partie d’un contexte, d’un moment particulier qui perdrait son sel à être raconté a posteriori. Et ce qui se passe en festival, reste en festival (autant que possible).

Mais j’aimerais quand même adresser à chacun un mot, parce que le souvenir exceptionnel que je garderai de ce Hellfest vous est dû, et le blues post-fest persistant que j’ai connu au retour n’a sûrement pas été là pour rien.

En premier lieu les absents : Gandalf & DG, Clo & Damna, Chacal, La Crampe et Miss Muscat, Féfé, je vous veux l’an prochain.
Vu l’énorme moment que ce fut cette année, j’ose imaginer ce que ça serait avec vous.

Ensuite à ceux que je n’ai pas vus : Mais putain bordel : Fonz, Theli, Mortange, Moocher (...) vous étiez où ? Je vous ai fait peur ? Mais bordel c’est que de l’amour ! L’an prochain je vous rate pas, et vous avez intérêt à être là.

Puis dans le désordre :

G@sp : Toi, tu es et restes le meilleur d’entre nous. Ma porte t’est ouverte, tu le sais, quand tu veux et comme tu veux. T’avise jamais de changer, je t’aime.

Cocoal : Tout d’abord merci pour l’inestimable cadeau, le premier soir. Pour le reste, que dire ? 50% de ce qui fut exceptionnel durant ce fest c’est grâce à toi. Quel moment se rappeler en priorité ? Le dragibus marron qui voulait pas s’envoler ? Le pantalon ? Le mouton ? La Duvel du tidéj ? Le PQ ? N’oublie pas de nous réserver une place au camping l’an prochain. Maintenant le camping, si c’est sans toi, ça n’aura plus de saveur.

Jägermeister : Alors toi c’est pas compliqué, t’as pas de poumon, pas de foie (ça, depuis longtemps certainement), pas d'estomac. T'as rien là-dedans qu’un cœur et des tripes. T’as été juste parfaite ces trois jours. J’ai aimé apprendre à te connaître.

Laex : Toi je t’aime, depuis toujours et pour toujours. T’as encore été exemplaire de bonne humeur, d’éclectisme, toujours prêt au délire et… quand tu t’es trémoussé sur mon vieux bassin tombé par terre… ça m’a fait des choses. Faudrait juste que tu ronfles un poil moins.

MDT : L’impression que l’amitié s’est vraiment révélée et scellée ce weekend. Le headbanging serrés par l’épaule pour Manilla Road, les bons conseils, le retour en bagnole et les discussions, ciné, Stephen King, nostalgie, les Inconnus et les nanars… C’était bien. Ouais, vraiment bien.

Pierre : Mais bordel t’es passé où ? Blague à part juste un jour et on s’est peu vus, et je te suis reconnaissant d’être sorti en douceur de la tente samedi matin. Y’en a qui dorment, merde ! Le reste tu le sais déjà.

Les Friton Twins : Tain les mémés, si vous aviez été bonnes, je vous aurais bien sauté dessus. Blague à part vous faites les meilleures provisions du monde pour le camping. Inoubliable séance de gastronomie… et séance photo du vendredi matin 10h, absolument parfaite. Toujours prêtes (et bruyamment !), reste plus qu’à faire de vous des couche-tard.

Les Chibres : inséparables tels deux testicules ou des témoins de Jéhovah, vous retrouver procure toujours un intense plaisir. Votre amitié, et la passion que vous entretenez malgré le nombre ahurissant de concert enquillés chaque année font plaisir à voir. Continuez d’entretenir la flamme et le délire, vous êtes au top.

Metal Balsphemer : Tel le sage gardant sur ses brebis un œil bienveillant, stoïque mais toujours prêt, avec culture et bonne humeur. On n’a jamais eu le temps de creuser, faudra le trouver à l’occasion et faire vraiment connaissance.

Metal Militia : Toujours straight, digne et attentif. Toujours un plaisir de discuter avec toi, les occasions sont trop rares et chaque fois trop courtes. Et merci pour l’aiguillage quand je me suis gourré de tente !

Manorhead : Que dire ? L’essentiel est déjà dans le CR. Tain mec, t’es mon idole.

PsykoKiller : Toi t’es la relève, continue comme ça et tu pourras donner des tuyaux sur la vie en fest à Gandalf ! Enthousiasme jamais entamé, et aussi une sacré santé pour être autant à fond à chaque concert. J’aime.

Houguerr : Toi tu le sais, c’est un plein camion de tendresse que j’ai pour toi. Ca m’a fait plaisir de voir comme tu as gagné en maturité, pris de la confiance et de l’ouverture vers les autres. Bon ça a été trop bref, mais continue d’évoluer dans cette voie, t’es sur les bons rails. Embrasse ton padre de ma part, et je prierai pour tes dates du bac les deux années à venir.

Mr Gig : C’est bon maintenant Erforswan ? Allez, je te l’ai dit, j’adore ta plume, admire ton éclectisme et aimerais te connaître mieux que ça. Arrête tes conneries et reviens nous bien disposé. Et en plus t’es beau, enfoiré.

Schubi : Le meilleur compagnon de camping au monde de la terre. Le mec toujours équipé et toujours bien disposé. J’oserai certainement goûter ton cocktail un jour. Et chaque fois qu’on se voit, on se marre comme des baleineaux. A l’an prochain !

Laurent : C’était un plaisir de faire du shopping avec toi, et il me semble que je te dois un coup à boire ? Dis à Coco de te prendre dans ses bagages l’an prochain que je paie ma dette.

Blackame : De vrai con sur le forum, tu te révèles un tout-con attachant* (même si parfois inquiétant) en vrai. On aurait préféré te connaître comme ça en premier. Et bien joué pour les pass. Embrasse ta copine (sans la faire grincer) et je te dis à l’an prochain.
*ceci est une remarque affectueuse.

Blaster : On s’est peu vus nous aussi. Merci pour les sardines. Et une question que je brûle de te poser depuis bien longtemps : pour avoir une belle voix de basse aussi profonde, tu dois avoir les couilles du Géant Vert ? Avoue !

THE Fab : Toujours notre Fab, invariable et solide. Autant papa bienveillant que copain que je prends toujours plaisir à retrouver, et dont j’espère la venue à chaque concert. Dis, tu voudrais pas m’adopter ? Allez, dis oui. Tu pourras même me péter le cul si tu veux.

L'OstroGauxe : Enchanté d’avoir fait ta connaissance, j’espère que d’autres occasions se présenteront. N’aurait été le délire des déguisements en fest qui a largement dépassé les bornes des limites, que je me serais habillé comme toi.

Jerôme83 : Toujours tranquille, toujours souriant. Et tout bronzé, ça, pas de doute, mais quand est ce que qu’on te voit tout nu ? Tu aurais dû voir l’émotion de Coco quand je lui ai remis tes cadeaux, un enfant à Noël. Et le pied, ça va ?

Lily : L’an prochain je t’offre un pantalon avec des poches, tu y mets ce dont tu as besoin et tu me brûles ce putain de sac de plage plein de couillandres de fille. Et si je t’entends à nouveau ne serait qu’évoquer l’idée de revendre ton pass pour 2014, je viens te sanctionner.

Thierry le Sherpa : Toi tu m’as l’air d’être ce qu’on appelle un mec bien, fiable et constant. Et excellent choix de rouge pour le pique-nique. Et tout aussi excellent le calmage de Citrouille au moment de plier la tente, hé hé.

Yolande : Toujours discrète mais toujours là, la sagesse et la raison, veillant sur ses folles de copines. Vivement le prochain mardi de Metal Nemesis qu’on goûte à nouveau à ta cuisine.

P’tit Nico : L’ami du petit-déjeuner ! Toujours prêt toi aussi à suivre et entrer dans tous les délires. On s’est peu vus pendant le fest mais les retrouvailles au réveil font toujours plaisir. Et gaffe à tes pantalons et ne prends pas le chemin de Coco. Seul lui peut survivre sur cette voie.

NicoGan : Mes excuses Monseigneur. Maintenant je sais que la prochaine fois, je mettrai pas une demi-heure avant de te reconnaître ! Faudra qu’on trinque (beaucoup).

Voilà.

Si tout va bien je n’ai oublié personne.

Bises à tous

I KIFF YOU ALL
Modifié en dernier par Talasquin le 17 juil. 2013, 10:48, modifié 1 fois.
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Mout Mout
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Message par Mout Mout »

:amour:

Et que dire sur toi, roi des limaces dans le PQ. Je me suis trop marré et beaucoup grâce à toi. Mes soeurs gardent également un souvenir excellent de ta personne. Peut-être l'année la meilleure niveau ambiance cette édition 2013.
Il est évident que l'année prochaine, c'est camping ensemble; la place est déjà réservé aux 4 toulousains! Et obligé, je fais une descente sur Toulouse courant de l'année. :cheers:
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olivier64
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Message par olivier64 »

C'est beau ce que tu écris Talasquin. :,(
Jeff Von Dijon
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Message par Jeff Von Dijon »

C'est vrai qu'on ne s'est pas beaucoup, Talasqueen, vu mais tu m'as oublié :,(
Globox666 a écrit :Picoler en écoutant du metal avec le cul qui sent le mixa bébé, ça c'est subversif ! :D
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Guix
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Message par Guix »

Je vous est vu pour la première fois au HF (sauf pour Alexis :amour: ). Ca ma fait vraiment plaisir de tous vous rencontrer, vous êtes tous vachement sympa :D !! :cheers:
kingdavid of steel a écrit :
Pierre a écrit :Mais si on n'achète pas, qui va ramener le rock'n'roll en France ? :diable:
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Jeff Von Dijon
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Message par Jeff Von Dijon »

A mon grand dam, je n'ai pas vu Gauxe! Sinon, Je n'ai pas vu beaucoup de monde longtemps. Sauf les Citrouilles qui m'ont violé, pour une, la bouche, et pour l'autre, le piercing à l'oreille!
Globox666 a écrit :Picoler en écoutant du metal avec le cul qui sent le mixa bébé, ça c'est subversif ! :D
Talasquin
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Message par Talasquin »

Jeffinou a écrit :C'est vrai qu'on ne s'est pas beaucoup, Talasqueen, vu mais tu m'as oublié :,(
:oops: :oops: :oops:

Vrai, on s'est vu qu'une fois en début de fest. L'an prochain, on trinque à coups de pichet et t'auras ta dédicace :cheers:
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Message par Talasquin »

Mout Mout a écrit ::amour:

Et que dire sur toi, roi des limaces dans le PQ.
:D

Heureusement qu'il y a d'autres souvenirs que celui-là ! Roi des limaces dans le PQ c'est un titre pas facile à vendre pour progresser dans la vie !

L'an prochain on se surpasse.
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NicoGan
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Message par NicoGan »

Moi j'aime ces déclarations pleines de bisous dans les fesses :amour:

Moi faudrait que j'arrive à me sortir de mon agenda de dingue lors de ce fest pour pouvoir papoter un peu plus avec les gens. :up:
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Mout Mout
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Message par Mout Mout »

Talasquin a écrit :
Mout Mout a écrit ::amour:

Et que dire sur toi, roi des limaces dans le PQ.
:D

Heureusement qu'il y a d'autres souvenirs que celui-là ! Roi des limaces dans le PQ c'est un titre pas facile à vendre pour progresser dans la vie !

L'an prochain on se surpasse.
J'ai croisé Laurent en pause ce matin. Il te passe le bonjour! Et rendez-vous est également pris avec lui pour l'année prochaine...putain on aurait presque hâte de prendre un an de plus pour que ce soit demain! :bang:
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Message par Talasquin »

C'est bin vrai ça :cheers:
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Message par weik »

Jeffinou a écrit :C'est vrai qu'on ne s'est pas beaucoup, Talasqueen, vu mais tu m'as oublié :,(
ouais il m'a oublié aussi !
A moins qu'il m'en veuille pour lui avoir cassé les couilles pendant les 2 jours avec son briquet ....
:D
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MDT
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Message par MDT »

Talasquin a écrit :MDT : L’impression que l’amitié s’est vraiment révélée et scellée ce weekend. Le headbanging serrés par l’épaule pour Manilla Road, les bons conseils, le retour en bagnole et les discussions, ciné, Stephen King, nostalgie, les Inconnus et les nanars… C’était bien. Ouais, vraiment bien.
;) :cheers:
Et comme je sais que tu aimes beaucoup les expressions toutes faites, "tout le plaisir était pour moi"!
(ça veut dire quoi que tout le plaisir était pour toi? que moi je suis juste bon à baisser le froc et à me faire souiller c'est ça?)

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Le 29/08 à Toulouse, on va couper zézette Lebowski!
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