Defenders Of The Faith, le forum Metal

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Allons - y pour la deuxième partie.

Jeudi.

-The Last Internationale : c'est mou... C'est sympathiquement bluesy mais c'est mou... Chanteuse qui se donnait pas mal pourtant, avec même un petit slam de mémoire.
-UFO : c'est impeccablement exécuté mais ça n'a pas le tonus d'un Status Quo qui est pourtant de la même génération, dommage. Mais je respecte quand même.
-Steve Vai : là aussi bien exécuté, mais les guitar hero sans chanteur ce n'est définitivement pas pour moi, je ne suis pas resté.
-Insomnium : j'aime bien, et pourtant je n'ai pas été spécialement emballé. Je n'avais pas encore de de symptômes de la crève pourtant. Je retenterai à l'Alcatraz le mois prochain.
-Whitesnake : vu la fin, ça avait l'air nettement mieux que la dernière fois.
-Helloween : Très très bon set, trop court (j'ai encore en tête leur passage en TA de l'Alcatraz 2018 sur le Pumpkins United Tour) mais bien bon. Deris et Kiske au top. Hansen outre de la gratte joue très bien aussi à soeur Sourire. Il ne sort pas non plus de son carré à droite.
-Scorpions : OK, Meine a perdu de la voix mais il tient encore bien la route, en tout cas nettement mieux que Rose. Et puis Mickey Dee à la batterie, génial. Toutefois pour les slows j'aimerais bien " When the Smoke Is Going Down" que j'aime beaucoup pour changer.
-Wardruna : je les avais déjà vu quelques semaines plus tôt à Rennes mais j'avais encore de l'énergie pour ce qui sera donc mon dernier concert du jour. J'étais bien content d'en reprendre une ration, même si le public était plus diversifié et donc moins réceptif (encore que...). Un set toujours aussi planant en terres nordiques bien porté par une scénographie très sobre (la même qu'au Liberté).

Vendredi.

-Crisix : joyeux bordel à cause du batteur covidé, c'était pas génial pour moi mais j'ai clairement senti le gros potentiel de plaisir que le groupe peut m'apporter. La prochaine fois que j'en ai l'occasion je les reverrai avec autant d'hésitation (donc encore moins que cette fois, c'est - à - dire aucune).
-Youth Code : dès les premières mesures et en ne voyant qu'un gars qui chante avec un autre derrière une machine à samples, j'ai su que ce n'était pas pour moi, j'ai fui direct.
-Gaerea : ça n'a pas dû me marquer, j'ai mis le groupe comme vu sur mon RO mais je ne m'en souviens pas du tout.
-Blues Pills : j'aime beaucoup ce groupe assez rare en France, un set fort agréablement seventies. Mention spéciale à la chanteuse en justaucorps rouge et bottines blanches, assortie à la gratte d'un des gratteux et dynamique.
-Benighted : j'aime ce groupe découvert au Muscadeath 2017 autant pour sa musique que pour ses sets ultra - carrés, super moment. J'en reprendrai une rasade en fin d'année pour le fest Omegasound (ils passent aussi au Motocultor mais j'ai un clash avec Brutus).
-Ihsahn : une valeur sûre, avec toutefois un passage calme un peu déroutant en dernier tiers de set, mais ça passe bien quand même.
-Kreator : je n'avais vu que la fin à l'Alcatraz l'année dernière (j'avais un clash avec Wiegedood), je leur ai donc logiquement donné la priorité avec le clash de cette fois (Sólstafir était en face, je me rattraperai à... l'Alcatraz le mois prochain ). Super - set des thrasheux allemands, je ne l'ai pas vu passer comme toujours quand on aime.
-Ministry : jusqu'ici je trouvais le set soit mauvais, soit excellent, pas de demi - mesure. Je suis tombé une bonne fois, Jurgensen avait la forme (malgré sa maigreur fort marquée). Gros bémol à posteriori : je ne sais plus qui sur le forum Hellfest a écrit l'autre jour qu'il pouvait y avoir du playback (il était au concert du Bataclan où Jurgensen s'était écroulé, et que sa voix avait continué de résonner dans les enceintes). Du coup je ne suis pas sûr d'y aller la prochaine fois, ou alors en étant très méfiant.
-Alice Cooper : j'ai eu très nettement l'impression d'assister exactement au même set qu'à mon premier Hellfest en 2010, et pourtant j'ai passé un très bon moment. Alice Cooper chante toujours aussi bien, est toujours aussi sympa, et puis la scénographie en carton - pâte est toujours aussi amusante.
-Nine Inch Nails : j'aime bien l'indus, je ne pouvais donc pas rater un des (sinon le) plus gros groupes du genre (enfin façon de parler puisqu'on sait tous que Nine Inch Nails c'est surtout son charismatique chanteur Trent Reznor, comme Tobias Forge pour Ghost). Je n'ai pas été déçu, ce fut un feu d'artifice de décibels avec un Reznor très en forme et en voix. Sérieux bémol quand même : le jeu de lumière allait certainement bien avec le set, mais il fut difficilement supportable pour moi bien que je ne sois pas épileptique. J'ai donc passé la plupart du set avec les yeux fermés.

Samedi.

Les symptômes de la crève commencent sérieusement à se faire sentir, j'ai donc dû raccourcir mon RO.

-Eluveitie : j'adore ce groupe qui adore la Bretagne et qui le lui rend bien, mais le son pas génial du début de set m'a empêché de vraiment rentrer dedans (bon la crève aussi certainement). Leur passage à l'Alcatraz l'année dernière m'a laissé un meilleur souvenir, même si cette fois c'était bien aussi.
-Arcturus : ils n'étaient pas prévus à mon RO, j'ai suivi le copain avec qui j'étais ce jour - là. Musique et chant parfois crié de la chanteuse pas désagréables, pourquoi pas une prochaine fois si je n'ai pas d'autre groupe en face.
-Epica : bon set mais là aussi j'en avais gardé un meilleur souvenir de la fin à l'Alcatraz l'année dernière (clash avec Killer auquel le copain avec qui j'étais m'avait trainé). Simone a une très belle voix mais manque de coffre. Elle n'est pas très énergique dans sa gestuelle non plus, pas assez à mon goût en tout cas par rapport aux titres joués.
-Airbourne : vu la dernière demi - heure, avec du son (rapport à son absence les dix premières minutes de leur set au même endroit en 2017) c'est tout de suite plus prenant. Je reverrais bien volontiers, c'est pas original pour deux sous mais tellement bien joué et avec tellement d'énergie.
-Nightwish : je dirais ceci par rapport à Epica : moins de scénographie mais plus d'énergie. Floor est une frontwoman vraiment talentueuse, avec un vrai charisme et d'une joie communicative. J'ai bien plus apprécié, d'autant plus en ayant encore en mémoire leur début de set pas bien folichon de leur dernier passage à Clisson en 2018 (le seul groupe qui n'avait eu droit qu'à un plan fixe pour la diffusion sur les écrans géants en plus, j'avais trouvé ça honteux).
-Guns'n'Roses : oulalaaaaaa... La voix de Rose... Pour moi quand on en arrive là faut penser à arrêter, même en y mettant toutes ses forces. Ça m'a fait drôle, j'avais encore en tête le début de set du Hellfest 2012. Une heure à chanter comme ça ça a été bien suffisant pour moi, deux heures trente c'est trop. Heureusement que Slash et Duff étaient là pour rattraper le coup.

Et malheureusement je n'aurai plus d'énergie pour attendre Blind Guardian et In Extremo avec ma crève, encore moins pour la journée du Dimanche. Cette double édition du Hellfest s'est arrêtée là pour moi. Mais malgré la fatigue, la météo, les cons, le monde j'en ai bien profité, fait pleins de supers concerts et réussi à croiser quasiment tous les copains que je connais avec lesquels je me suis bien marré. J'aimerais dire comme certains d'entre eux et certains d'entre vous que ce sera mon dernier Hellfest, mais habitant pas loin je n'y arrive pas (mais ça commence à venir).

CR du jeudi 23 juin :


Départ 8 heures de Bayonne après avoir récupéré un ami que la SNCF venait de laisser tomber, et arrivée à 14 heures 30 à Clisson. Ceux d'entre nous qui n'ont pas fait le 1er week-end sont déposés au fameux Leclerc de Clisson (première fois pour moi), les 2 autres vont se garer et court-circuiter l'entrée car ils ont déjà validé leur entrée. On boit notre bière tiède pendant les 10 mn à pied jusqu'à l'entrée du festival, et bonne surprise, pas de queue, on passe de suite pour se faire poser notre bracelet.
On attend les autres dans la file devant la cathédrale pour rentrer sur le site, on croise le Fab et son pote Thierry, cool, mais on ne le recroisera que 3 mn sur la suite de Fest, dommage.

On rentre juste avant le début du 1er concert, celui de PHIL CAMPBELL & THE BASTARD SONS, dont le seul intérêt est faire sur cette tournée une set-list 100% MOTORHEAD. Sympa de ré-entendre ces titres mythiques, mais c'est bien tout. A oublier pour ma part.

Suit TYLER BRYANT & THE SHAKEDOWN, from Nashville Tennessee, comme ils se présentent. Leur Blues Rock énergique est sans prétention, mais aussi sans intérêt particulier. C'est bien fait, mais rien ne reste. Ils accumulent les premières parties prestigieuses depuis quelques années (GNR, AC/DC, SCORPIONS), pas sûr que ça suffise à les faire passer au niveau au-dessus.

Au tour des vétérans de THUNDER, plutôt rares en France, et que j'aime bien. Super chanteur, groupe talentueux, titres efficaces, bon moment avec les anglais.

Petite pause assez tôt, il est presque 18 heures, parce qu'après ça enchaîne sans temps mort entre 18h30 et 2h00 ! (Je suis pas là pour enfiler les perles, hein Fab ).

Arrive un des moments les plus attendus par votre serviteur de ces 4 jours, la dernière tournée des légendaires UFO, un des plus grands groupes de Hard Rock de l'histoire. Certes la gloire est lointaine, mais le groupe tourne encore et a même rallongé sa tournée d'adieu grâçe au Covid. La durée de jeu est bien courte (45 mn !), ils auraient mérité de jouer plus tard, mais une bonne part du public n'en a sans doute rien à foutre d'UFO, donc pas anormal. Groupe en forme avec les 2 membres originels rescapés que sont le chanteur Phil Mogg (un poil à la traîne vocalement, 74 ans obligent, sans doute le musicien le plus âgé du week-end!), et le batteur Andy Parker, parfait malgré ses 70 ans.
Set-list raccourcie à 7 titres, tous figurant sur le meilleur live de tous les temps, « Strangers In The Night » enregistré en 1978. Donc que des titres fabuleux, mais il manquait la magie présente lorsque je les avais vu en club en 2013. C'était en tout cas ultra émouvant de les revoir une dernière fois, merci pour tout.

Steve VAI est le suivant à fouler les planches de la Mainstage. J'avais vu Joe SATRIANI en concert, et je m'étais ennuyé à en mourir, et j'espérais autre chose de VAI. A moitié réussi pour le coup, je ne suis pas guitariste, condition sans doute nécessaire pour apprécier complètement la prestation, et une heure c'était trop. Certains titres étaient trop longs, mais le talent des musiciens (tous des tueurs) fait passer la pilule. Content de l'avoir vu toutefois.

WHITESNAKE... On sait que la voix de David Coverdale est à l'agonie depuis plusieurs années, et que les choeurs des musiciens compensent (avec l'arrivée sur cette tournée de l'excellent Dino Jelusic), mais visuellement – hors gros plan sur les écrans géants, où ses 70 ans se voient – , Coverdale est toujours superbe et charismatique. Le talent des musiciens (malgré l'absence d'un des 2 guitaristes, Reb Beach, malade), avec notamment un Tommy ALDRIDGE toujours aussi incroyablement énergique derrière ses fûts, et la qualité des morceaux, quasi exclusivement tirés des albums Slide It In (1984) et Whitesnake (1987), me font passer un super moment. C'était la dernière fois qu'on les voyait, et là aussi, comme pour UFO, merci pour tout. A noter l'apparition de Steve Vai en guest sur Still of The Night, en souvenir de l'époque où il avait joué avec le groupe, sympa.

Tout autre style, on s'éloigne très loin du classic Hard Rock de la journée, avec le Speed des allemands de HELLOWEEN, accueillant depuis plusieurs années leurs 3 chanteurs historiques, Kai Hansen, Michael Kiske et Andy Deris. La complicité entre eux est évidente, et ils alternent les vocaux selon les titres. Côté set-list, les plus vieux fans sont gâtés, c'est à 90% tiré de la période 1984-88 ! 75m, de show, qui sont passés à une vitesse folle, c'était curieusement la 1ère fois que les voyais, et j'ai pris une grosse claque. Vraiment excellent !

Place à la tête d'affiche de soirée, SCORPIONS, que je n'avais pas vu depuis … les années 80 ! Début 1989 précisément, dire que ça ne me rajeunit pas serait un euphémisme … J'ai toujours préféré la période Uli Jon Roth, mais j'avais une grosse envie de revoir le groupe, sans payer 70 euros pour ça. Mikkey Dee apporte une dynamique impressionnante, avec Rudolf Schenker lui aussi à 200% et Klaus Meine a encore une voix très correcte (tous les 2 ont 74 ans !) . Les tubes sont là, les portables filment évidemment Wind of Change et Still Loving You, et le son est assez heavy, plus que ce que je pensais. Bonne surprise, et gros succès !

Pour le dernier concert, hésitation entre THERION (pas vus depuis 25 ans!) et Jerry CANTRELL, ex ALICE IN CHAINS qui reprend certains titres de son ancien groupe, donc unique occasion d'entendre des titres de leur chef d'oeuvre « Dirt » de 1992.
Bon, direction la Temple pour CANTRELL, pour ma seule venue sous les tentes ce jour là (ce sera bien différent les autres jours). Superbe ambiance, duo de voix magnifique (le second chanteur a une voix nasillarde proche de celle du défunt Layne Staley) et après quelques titres, dont plusieurs d'AIC, je me dis qu'il n'y en aura plus d'autres, et je file juste à côté sous l'Altar pour voir aussi THERION.

THERION donc, vu seulement en 1997 au Dynamo Open Air, pour un concert annoncé à l'époque comme exceptionnel, avec 3 chanteurs d'opéra sur scène ! On n'avait jamais vu ça ! Et le concert avait été grandiose. Bon, 25 ans après, les chanteurs d'opéra sur scène, c'est le minimum syndical pour le groupe.
Et même si c'est moins magique qu'en 1997(c'était la tournée Theli ), c'est très bon, avec pour finir les fabuleux Cult Of The Shadows et To Mega Therion. Je regarde ma montre (enfin, mon téléphone), et je vois qu'ils ont fini avec 15 mn d'avance, je file donc en sens inverse pour la fin du concert de Jerry Cantrell, pour 2 autres morceaux fabuleux, Would ? et Rooster, avec une émotion incroyable qui parcourt la tente.

Sublime conclusion de cette première journée.

Tu fais chier, ça fait deux éditions de suite que tu es le seul du forum que je n'arrive pas à croiser à Clisson.

demes a écrit : ↑

03 juil. 2022, 11:23

Tu fais chier, ça fait deux éditions de suite que tu es le seul du forum que je n'arrive pas à croiser à Clisson.

Il m'a semblé t'avoir vu de loin à un moment. J'ai été avec les citrouilles pendant UFO, j'ai croisé Madnad aussi à UFO, vu le Fab 5 mn en tout et puis c'est tout je crois. Donc juste une partie des Toulousains.

On était pas loin les uns des autres, j'y étais aussi.

http://www.slate.fr/story/229970/hellfe ... e-festival

Muahah quel tableau !

Moui, ils ne font que reprendre ce qui a déjà été dit à part sur l'association des Catherinettes. Ça fera comme d'habitude, une actu chassant l'autre ça va faire un peu de bruit pendant un moment et on passera à autre chose. Les dénonciations c'est salutaire, mais ça ne peut pas suffire. À un moment il faut passer par la case justice.

Même votre serviteur, qui a forcément un a priori favorable au Hellfist, pense qu'il ne faut pas prendre à la légère ces remarques.

De ces remarques sur les assos et l'écologie il ressort que le fest devient une très grosse machine qui doit faire rentrer du cash et faire tourner une logistique énorme. S'ils veulent éviter les soucis, il ne faut surtout pas qu'ils jouent la carte de la comm' et des apparences: ils doivent absolument prendre en compte ces critiques. Le passage au judiciaire, même salutaire, sera amalgamé par les gros médias au Fest...

Car pour me placer côté Fest, l'article de Slate a quelque chose de révulsant dans le ton qui rend Barbaud de toutes manières coupable. Et par la pose " ne pas se positionner en fait c'est se positionner", car il ne s'agit pas d'autre chose que de rhétorique, la présomption d'innocence est évacuée. C'est gentil... mais c'est grave car ça devient du procès d'intention. Bref tu es méchant car je l'ai décidé, et Barbaud est portraituré comme un faiseur de fric à tout prix.
Je n'aime pas les webmedias comme Slate, ils se prennent pour un procureur de la République?

Bah de toutes manières, le métal qui ne pue pas le souffre, ce n'est plus du métal... sexiste, néo-nazi, pas écolo, il ne me manque plus que nécrophile à tendance trotskiste

Magnifique CR Olivier, merci!
Je ne connaissais pas du tout UFO "avant", j´ai flashé dessus à l´Alcatraz 2018

Achille a écrit : ↑

03 juil. 2022, 18:44

http://www.slate.fr/story/229970/hellfe ... e-festival

Muahah quel tableau !

Ce genre d´"article" a le don de me faire bien rire et de m´affliger tout à la fois. Montrer quelqu´un ou quelque chose du doigt, en faire un grand méchant Mauvais. Par opposition il y a forcément les petits gentils Bons. Lui le journaleux par exemple et ses lecteurs opinants, parce qu´ils réfléchissent eux et qu´ils voient bien les contradictions et les défauts chez les Mauvais, eux.
Comme c´est simple et tranquilisant cette vision du monde.

Croire ou prétendre qu´un événement, que ce soit le Hellfest ou autre chose, puisse être sincèrement respectueux de l´environnement témoigne d´une éblouissante capacité de déni de la réalité. Tout spectacle, même petit, est polluant puisqu´il nécessite intrinsèquement un besoin énergétique important en vertu des déplacements de matériel et de personnes ainsi que pour diverses raisons dont notamment la production d´ objets qui auront une durée de vie très limitée.
Faut-il vivre sans culture? Limiter la consommation culturelle par tête de pipe? Installer des éoliennes sur le site du Hellfest?
Ce qui est sûr, c´est que c´est pas les articles de ce genre qui vont faire avancer la réflexion.

Bon, ne tombons pas nous-même dans le même travers généralisateur que l'article : en faisant la part des choses, à côté de ça Slate ont des articles de vulgarisation scientifique et historique qui sont tout à fait valables.

Ce qui n'empêche pas que cet article est de la daube stigmatisante à peu de frais, c'est une faute de l'avoir laissé passer en l'état. Il était par ailleurs tout à fait faisable de pointer les incohérences de communication du festival sans y apposer un anathème inquisitoire.

Everflow a écrit : ↑

04 juil. 2022, 10:21

Bon, ne tombons pas nous-même dans le même travers généralisateur que l'article :

Tu as tout à fait raison, merci pour la remarque. J´ai modifié mon texte en conséquence.

Je n'ai pas vraiment envie de lire cet article... (et je n'aime pas beaucoup Slate en temps habituel de toute façon). Néanmoins, j'ai un peu tiqué quand Barbaud a parlé des 300 000 litres de fioul. C'est énorme. Je n'y avais jamais trop réfléchi avant... Mais entre ça et la météo difficile (surtout la canicule, la pluie du 2nd weekend ce n'était pas grand chose en comparaison), les annulations récentes d'autres fest pour cause d'orages violent etc... Bah je me suis quand même posé la question de savoir si les fest Open Air avaient encore beaucoup d'avenir devant eux, surtout ceux d'une telle envergure. Pas sûr que ce système survive à la décennie si le climat ne s'arrange pas...

Salut, je pense que c'est trop gros. C'était peut-être une édition exceptionnelle, de "rattrapage".

Quant à l'écologie, on finira par s'adapter: les emballages, les contenants recyclables, etc... En ce sens qu'un fest n'est pas pire qu'un centre commercial sur un week-end, tant en déchets qu'en conso énergétique. Il y aura sans doute pas mal de gadgets publicitaires à foutre en l'air.

Mais à la base, on a besoin de jus pour la sono et quelques projos. La société nous habitue à "toujours plus ": effets, écrans géants, maquettes, animations. Y a moyen de lever le pied sans tuer le spectacle.

Franchement pour une reprise envoyer du super lourd comme le Hellfest l'a fait je trouve que c'est adéquat.

Maintenant une formule normale sur trois jours, quatre au pire, serait plus raisonnable.

seb16trs a écrit : ↑

04 juil. 2022, 17:49

Y a moyen de lever le pied sans tuer le spectacle.

Et comment Kiss ou Manowar vont justifier leur cachet ?

Achille a écrit : ↑

04 juil. 2022, 17:54

Franchement pour une reprise envoyer du super lourd comme le Hellfest l'a fait je trouve que c'est adéquat.

Maintenant une formule normale sur trois jours, quatre au pire, serait plus raisonnable.

Ça tombe bien, Ben Barbaud a toujours dit que la double édition de cette année serait exceptionnelle et que pour les prochaines ça revient à trois jours.

Denis a écrit : ↑

04 juil. 2022, 18:17

seb16trs a écrit : ↑

04 juil. 2022, 17:49

Y a moyen de lever le pied sans tuer le spectacle.

Et comment Kiss ou Manowar vont justifier leur cachet ?

Ils feront des tournées hologrammes comme ABBA ou Mélenchon.

olivier64 a écrit : ↑

02 juil. 2022, 23:08

CR du jeudi 23 juin : [...]

Steve VAI est le suivant à fouler les planches de la Mainstage. J'avais vu Joe SATRIANI en concert, et je m'étais ennuyé à en mourir, et j'espérais autre chose de VAI. A moitié réussi pour le coup, je ne suis pas guitariste, condition sans doute nécessaire pour apprécier complètement la prestation, et une heure c'était trop. Certains titres étaient trop longs, mais le talent des musiciens (tous des tueurs) fait passer la pilule. Content de l'avoir vu toutefois.

Pas besoin d'être un pratiquant de l'instrument pour apprécier Vaï. Vai, c'est une histoire, un parcours, des influences particulières qui en font un cas spécial, atypique, déroutant au regard de sa discographie et des sonorités explorées. Un guitariste verra certainement une unité technique ou des caractéristiques de son style, mais si on se concentre sur la musique c'est autre chose. Il me semble qu'il n'y a jamais autant de titres bluesy que sur son dernier album (très varié) et ça se répercute sur sa setlist. C'est un blues dans une veine proche de Jeff Beck, donc rock. Ces titres côtoient son répertoire plus rock instrumental et heavy parfois. Son côté musique expérimentale, complexe, un peu freejazz, difficile à suivre, est donc absent sur scène. Les titres chantés ont disparu aussi. Le problème avec certains titres du dernier album c'est qu'ils sont joués par un batteur incapable de les interpréter comme il faut. Il "bourrine" tout. C'est peut-être bien pour l'esprit Hellfest, le dynamisme, c'est une trahison par rapport aux originaux.
Vai a donc pas mal évolué sa setlist par rapport aux années 2000. Plus qu'un clin d'oeil au blues, il nous ramène à son rôle de guitariste diabolique du film Crossroad avec des extraits du film des années 80. Je pense qu'il l'a fait aussi au Hellfest.

Le fait qu'il joue pas avec Ws un des titres de l'album Slip of the Tongue, peu paraitre surprenant, mais Steve Vai, c'est surprenant. Certains morceaux méritent d'être connus au préalable pour être appréciés, mais la qualité de l’interprétation collective et le son globalement fort et lourd de Vaï lui permettent largement d'être apprécié dans un festival métal, je pense.

Le déjà fameux bouquin sur le fest préfacé par Kerry King sort en Novembre :

https://livre.fnac.com/a17166521/Philip ... 21|BL10|L1

Ça doit être passionnant (encore que "l'histoire, la vraie"...) mais je préfère encore mettre 70€ dans un pass 3 jours.

C'est un bon filon ça, tu peux faire une édition par an. Bon par contre, ils vont vite être à court de superlatifs

Dommage que LeFab ou Oliv64 n'aient pas posté leurs compte-rendu du fest.
Tout se perd ma bonne dame.

Father_Picard a écrit : ↑

30 août 2022, 14:28

Dommage que LeFab ou Oliv64 n'aient pas posté leurs compte-rendu du fest.
Tout se perd ma bonne dame.

Olivier64 a posté son CR du 1er jour. La suite arrive peut-être encore? Patience...

ChaNoir a écrit : ↑

30 août 2022, 16:33

Father_Picard a écrit : ↑

30 août 2022, 14:28

Dommage que LeFab ou Oliv64 n'aient pas posté leurs compte-rendu du fest.
Tout se perd ma bonne dame.

Olivier64 a posté son CR du 1er jour. La suite arrive peut-être encore? Patience...

ça va venir ...

Je ne ferai pas de CR car j'ai déjà tout oublié. Ca me saoule en fait. Ca me demanderait trop d'effort alors que j'ai l'esprit ailleurs actuellement. A la limite, ce que j'en retiens est plus lié aux à coté du fest pendant 10/11 jours. Grâce aux Citrouilles, je loge chez l'habitant depuis 3 éditions. Je campe dans le jardin à 10 mn de l'entrée du site. Conditions idéales chez un charmant couple dans la soixantaine (merci à Joel et Cathy) . Y a des habitués et des nouveaux. Cette année parmi les nouveaux, il y avait les 4/5 ième de TITAN ( toujours grâce aux Citrouilles). On était donc 25 le premiers WE et un peu moins le second. Tout cela crée des liens. J'avais l'habitude de vivre mon Hellfest en étant sur le site de 10h à....en fonction de mon état physique. Cette année, j'ai pris mon temps. Ca m'a permis de faire régulièrement mes courses au fameux Leclerc ( 10 mn à pied) pour la première fois en 12 participations. Ca m'a permis de prendre mon temps pour boire un café le matin sous les halles, d'aller dans un excellent restau avec la vue sur le château le mercredi midi, de me balader avec mes amis du jour dans la ville tôt le matin, de boire des coups dans les estaminets éphémères extérieur au fest et un tas de truc du genre écouter Joel m'expliquer son jardin potager ou d'aller chercher du pain pour Cathy. Un tas de choses que je n'avais jamais faites.
Au niveau concert, la chaleur m'a bien plombé et mon planning en a été totalement modifié. Mon planning et mon état d'esprit. La sur-abondance de groupes à voir m'ont fait réagir assez rapidement quand à savoir si je devais rester ou pas devant tel ou tel concert. Exemple, Suicidal Tendancies. J'ai vu le groupe plusieurs fois mais là, j'ai pas senti le truc. Une intro à rallonge en attendant Mike Muir qui finit par débouler au bout de 3/4 mn. et il nous raconte, il parle, il raconte, il parle (problème de matos, de valises bloquées ou je ne sais quoi) entre chaque morceau. Il parle tellement que j'arrive pas à entrer dans le concert et je me barre au bout de 30 mn. La suite fut phénoménale à priori mais je n'étais plus là. Autre exemple Metallica. La foule, je me place loin..... devant la MS2, fatigue...je trouve le groupe sans pêche. Des écrans horribles dans le style cubique...rouge, bleu...je me barre après 4 morceaux. La suite m'a donné tord à priori. J'ai totalement zappé G'N'R et je sais avoir bien fait. Les Scorpions, j'ai vite compris qu'il n'y avait plus rien à en tirer. Meine ne donne plus rien. Coverdale, j'ai tenu 30 mn. Aussi bon soient ses musiciens, quand la star n'a plus de voix tu te barres car ca n'a plus de sens. J'adore UFO mais Moog tire la langue. Je suis resté quand même jusqu'au bout car c'était la dernière. Michael Schenker avec un chanteur qui à force de se disperser dans 14 groupes, ne donne pas grand chose sur scène. Bref, grosse fatigue bien souvent à force de nuits très courtes qui s'accumulent, une météo effroyable en terme de chaleur etc..
Reste d'excellents moments attendus: Alice Cooper sous une pluie incessante (mais pas de pb pour moi), Helloween, impec. Et puis quelques purs moments. Sortilège, Cro-Mags, The Baboon Show sur la Warzone à midi, The Last International, The Darkness, Thunder et une poignée d'autres.
Voilà.

Bah en fait ton message est un CR pour moi. Court, mais c'en est un.

J’ai ressenti la même chose c’est-à-dire que, devant une telle affiche et vu la chaleur, je ne tiendrais pas longtemps si je voulais voir tout ce que j’avais prevu…
Finalement, ca a été plus des vraies vacances (piscine, resto le midi, ballade matinale) qu’un classique festival aussi pour moi.