Posté : 07 avr. 2016, 09:01
				
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 Tuerie monumentale, CR à venir
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MOuais ...C'est plutôt Pierre qui a osé se mêler à la meute tourbillonnante ..Gandalf a écrit :Toi aussi tu as couru avec les loups dans les steppes de Transylvanie ?
 
  
  
 
   
   
  
 
   
 
Oui tu as raison, désolé.Pantoufle a écrit : @Julien :Arrête de faire ta timide et viens voir les défendeurs de la fesse la prochaine fois.. Qu'on puisse enfin te rencontrer
 
  et Powerwolf , quoi dire
  et Powerwolf , quoi dire 
 
 

 
  
  Bref un groupe qui tient très bien son rang de tête d'affiche et qui commence à avoir une fan base assez importante.
  Bref un groupe qui tient très bien son rang de tête d'affiche et qui commence à avoir une fan base assez importante.  


 
   Battle Beast est 100% eurovisionnesque, Le Guix , il arrive tout content, nous dire ça pendant le concert
  Battle Beast est 100% eurovisionnesque, Le Guix , il arrive tout content, nous dire ça pendant le concert   et oui l'alcool c'est mal
 et oui l'alcool c'est mal  
 
 Je n’étais pas encore saoul à ce moment là !piggy la citrouille a écrit :Mais GRAVEEEEE
Battle Beast est 100% eurovisionnesque, Le Guix , il arrive tout content, nous dire ça pendant le concert
et oui l'alcool c'est mal


 Depuis, que de chemin parcouru par les Allemands (qui à l'époque, voulaient faire croire qu'ils étaient roumains
 Depuis, que de chemin parcouru par les Allemands (qui à l'époque, voulaient faire croire qu'ils étaient roumains  ) ! En dessous de Sabaton, Volbeat et Ghost, Powerwolf fait désormais partie des valeurs sûres de la scène metal contemporaine, remplit des salles conséquentes et occupe de très bonnes places dans les gros festivals, quand le groupe n'est pas tête d'affiche de festivals plus petits. A force d'en entendre parler, j'ai fini par écouter leurs albums, que j'ai trouvés très bons, et regarder leurs vidéos sur Youtube où je me suis rendu compte qu'ils s'étaient considérablement professionnalisés. Ca reste kitsch à souhait, mais très bien fait, remarquablement exécuté et avec une théatralité qui n'a plus rien de ridicule. Et j'ai pu constater les progrès de visu au Wacken 2015, où c'était en plus le premier concert sur la terre ferme après trois jours de galère dans la gadoue, et les loups puissants avaient littéralement réveillé le festival. Ils avaient beau jouer à 13h, c'était excellent. Et c'est donc avec un grand plaisir que j'ai appris leur venue à Toulouse au Bikini, dans une salle où il pourraient donner leur pleine mesure. Leur succès a en tout cas bien touché la région, puisque plus de 800 personnes ont répondu présent ce soir-là. La queue pour aller au guichet et pour rentrer est d'ailleurs conséquente...  Et comme souvent au Bikini, le concert commence un peu plus tôt que prévu.  Annoncé sur le billet et partout sur internet à 20h, le premier groupe débute à 19h45
 ) ! En dessous de Sabaton, Volbeat et Ghost, Powerwolf fait désormais partie des valeurs sûres de la scène metal contemporaine, remplit des salles conséquentes et occupe de très bonnes places dans les gros festivals, quand le groupe n'est pas tête d'affiche de festivals plus petits. A force d'en entendre parler, j'ai fini par écouter leurs albums, que j'ai trouvés très bons, et regarder leurs vidéos sur Youtube où je me suis rendu compte qu'ils s'étaient considérablement professionnalisés. Ca reste kitsch à souhait, mais très bien fait, remarquablement exécuté et avec une théatralité qui n'a plus rien de ridicule. Et j'ai pu constater les progrès de visu au Wacken 2015, où c'était en plus le premier concert sur la terre ferme après trois jours de galère dans la gadoue, et les loups puissants avaient littéralement réveillé le festival. Ils avaient beau jouer à 13h, c'était excellent. Et c'est donc avec un grand plaisir que j'ai appris leur venue à Toulouse au Bikini, dans une salle où il pourraient donner leur pleine mesure. Leur succès a en tout cas bien touché la région, puisque plus de 800 personnes ont répondu présent ce soir-là. La queue pour aller au guichet et pour rentrer est d'ailleurs conséquente...  Et comme souvent au Bikini, le concert commence un peu plus tôt que prévu.  Annoncé sur le billet et partout sur internet à 20h, le premier groupe débute à 19h45  J'adore cette salle, mais c'est une tendance récurrente chez eux d'avancer le début des concerts. Je trouve ça insupportable et irrespectueux vis à vis du groupe d'ouverture et ses fans
 J'adore cette salle, mais c'est une tendance récurrente chez eux d'avancer le début des concerts. Je trouve ça insupportable et irrespectueux vis à vis du groupe d'ouverture et ses fans  Certes, je crois que personne ne venait spécialement pour Serenity, mais ils avaient quand même le droit de défendre leur musique sur scène autant que les autres groupes à l'affiche
  Certes, je crois que personne ne venait spécialement pour Serenity, mais ils avaient quand même le droit de défendre leur musique sur scène autant que les autres groupes à l'affiche  De plus, l'heure de début d'un concert a la nature juridique d'une clause contractuelle, que la salle ne respecte pas et pourrait donc, si jamais un collectif de spectateurs lésés les poursuivait, se voir condamner à rembourser une partie du billet voire à payer des dommages et intérêts.
  De plus, l'heure de début d'un concert a la nature juridique d'une clause contractuelle, que la salle ne respecte pas et pourrait donc, si jamais un collectif de spectateurs lésés les poursuivait, se voir condamner à rembourser une partie du billet voire à payer des dommages et intérêts.  
   J'avais vu les Finlandais à la warm up du Bang Your head l'année dernière et je n'avais pas été vraiment convaincu. Là, ça va beaucoup mieux passer. Mais alors qu'est-ce que c'est kitsch ! Et encore, le mot est faible. Ils peuvent rivaliser avec Alestorm sans problème en terme de grand n'importe quoi. Les claviers Bontempi portatifs, on trouve quand même difficilement plus ridicule
 J'avais vu les Finlandais à la warm up du Bang Your head l'année dernière et je n'avais pas été vraiment convaincu. Là, ça va beaucoup mieux passer. Mais alors qu'est-ce que c'est kitsch ! Et encore, le mot est faible. Ils peuvent rivaliser avec Alestorm sans problème en terme de grand n'importe quoi. Les claviers Bontempi portatifs, on trouve quand même difficilement plus ridicule  Mais ils assument et revendiquent ! Noora Loohimo, la chanteuse surmaquillée au look improbable, est à mi-chemin entre un personnage du dessin animé Jem et les Holograms (pour ceux qui connaissent...) et une Brésilienne du bois de Boulogne
 Mais ils assument et revendiquent ! Noora Loohimo, la chanteuse surmaquillée au look improbable, est à mi-chemin entre un personnage du dessin animé Jem et les Holograms (pour ceux qui connaissent...) et une Brésilienne du bois de Boulogne  Par contre elle a une bonne voix bien puissante qui contraste complètement avec les tut tut du Bontempi qui rivalisent avec les "Jump", "Rainbow in the dark" ou "The final countdown" de vous savez qui, avec le ridicule en plus. On se croirait par moment sur une piste de danse dans une discothèque du milieu des années 80. "Touch in the night" est parfaitement propice aux déhanchements, et si on enlève les guitares, on se croirait revenus trente ans en arrière. On dirait vraiment que les Finlandais sont tombés dans une faille spatio-temporelle. Mais ma foi, ça fait son petit effet. Les riffs sont efficaces, les refrains et les tut tut rentrent bien en tête et on se laisse prendre au jeu, surtout que le groupe est aidé par un bon son et un light show sympa... Par contre il faut vraiment prendre ça au second degré
 Par contre elle a une bonne voix bien puissante qui contraste complètement avec les tut tut du Bontempi qui rivalisent avec les "Jump", "Rainbow in the dark" ou "The final countdown" de vous savez qui, avec le ridicule en plus. On se croirait par moment sur une piste de danse dans une discothèque du milieu des années 80. "Touch in the night" est parfaitement propice aux déhanchements, et si on enlève les guitares, on se croirait revenus trente ans en arrière. On dirait vraiment que les Finlandais sont tombés dans une faille spatio-temporelle. Mais ma foi, ça fait son petit effet. Les riffs sont efficaces, les refrains et les tut tut rentrent bien en tête et on se laisse prendre au jeu, surtout que le groupe est aidé par un bon son et un light show sympa... Par contre il faut vraiment prendre ça au second degré  Un morceau comme "Black ninja" (NINJA !!!), c'est juste pas possible
 Un morceau comme "Black ninja" (NINJA !!!), c'est juste pas possible  Après, ce groupe aurait bien sa place à l'Eurovision, je pense même qu'ils pourraient y faire un carton
 Après, ce groupe aurait bien sa place à l'Eurovision, je pense même qu'ils pourraient y faire un carton 
 
   Powerwolf est toujours aussi caricatural en matière de délire satanico-vampirique. C'est kitsch, c'est du xième degré à mourir de rire, mais jamais ridicule contrairement à leurs débuts. Parce que maintenant, c'est super bien fait. Ils ont vraiment les moyens de faire quelque chose de bien, et ils se les sont donnés. Musicalement, c'est deux ou trois classes au dessus des deux groupes qui viennent de passer. Ils maîtrisent salement leur sujet. Il n'y a pas une seule fausse note de tout le show.  Et Attila Dorn est un chanteur assez exceptionnel, autant de par sa présence scénique que par son chant semi-lyrique vraiment personnel. Ils sont en prime bien mis en valeur par un son énorme et un light show superbe. C'est vraiment du travail de pro. A signaler que le groupe joue sans bassiste sur scène. La basse est samplée et pourtant ça ne gène pas. Preuve des qualités scéniques du Powerwolf cuvée 2016, parce qu'en général, si l'on ne remarque pas toujours la présence d'un bassiste, en revanche son absence sur scène se fait toujours sentir (cf. Queensrÿche au Bang your Head 2015). La communication avec le public est également excellente, avec beaucoup d'humour de la part d'Attila Dorn et de Falk Maria Schlegel, qui fait régulièrement des aller-retours entre son clavier et le devant de la scène pour délirer avec ses acolytes et haranguer le public. Attila Dorn essaie de s'adresser le plus possible à la salle en français (ils sont de Sarrebrück, à la frontière, donc notre langue doit leur être un minimum familière), ce qui est bien sûr très apprécié. Il arrive à faire compter le public en allemand sur "Amen and attack", il fait le chef de choeur avec le public sur "Armata strigoi" (après avoir bien chauffé les voix en divisant la salle en deux et en faisant chanter "lalalalalala" à tour de rôle !) et "Werewolves of Armenia" (une partie du public faisant "hoo" et l'autre faisant "ha"!) , et il fait office de grand prêtre de messe noire sur "Lupus dei" et "Kreuzfeuer"... Résultat, le public suit, avec une grosse ambiance. Il faut dire aussi que les morceaux de Powerwolf sont quasiment tous des hymnes. On peut reprocher au groupe de ne pas trop renouveler leurs compos, mais ça reste d'une efficacité hors du commun. Et c'est vrai que leur dernier album, "Blessed and possessed", est quasiment une copie conforme de son prédécesseur. Mais à force, j'avais fini par l'apprécier et heureusement car c'est l'album le plus représenté ce soir. Mais les "Blessed and posssessed" (qui a ouvert le show avec brio), "Armata strigoi" ou "Army of the night" sont quand même des morceaux énormes. En fait, avec Powerwolf, les tubes s'enchaînent tous comme des perles. La recette de Powerwolf est assez simple, en fait : du bon heavy assez basique avec du second degré revendiqué, des gros choeurs, des refrains imparables avec toujours quelques mots clés comme "ave maria", "blessed", "sacred", "hallelijah", "amen" et "metal"
 Powerwolf est toujours aussi caricatural en matière de délire satanico-vampirique. C'est kitsch, c'est du xième degré à mourir de rire, mais jamais ridicule contrairement à leurs débuts. Parce que maintenant, c'est super bien fait. Ils ont vraiment les moyens de faire quelque chose de bien, et ils se les sont donnés. Musicalement, c'est deux ou trois classes au dessus des deux groupes qui viennent de passer. Ils maîtrisent salement leur sujet. Il n'y a pas une seule fausse note de tout le show.  Et Attila Dorn est un chanteur assez exceptionnel, autant de par sa présence scénique que par son chant semi-lyrique vraiment personnel. Ils sont en prime bien mis en valeur par un son énorme et un light show superbe. C'est vraiment du travail de pro. A signaler que le groupe joue sans bassiste sur scène. La basse est samplée et pourtant ça ne gène pas. Preuve des qualités scéniques du Powerwolf cuvée 2016, parce qu'en général, si l'on ne remarque pas toujours la présence d'un bassiste, en revanche son absence sur scène se fait toujours sentir (cf. Queensrÿche au Bang your Head 2015). La communication avec le public est également excellente, avec beaucoup d'humour de la part d'Attila Dorn et de Falk Maria Schlegel, qui fait régulièrement des aller-retours entre son clavier et le devant de la scène pour délirer avec ses acolytes et haranguer le public. Attila Dorn essaie de s'adresser le plus possible à la salle en français (ils sont de Sarrebrück, à la frontière, donc notre langue doit leur être un minimum familière), ce qui est bien sûr très apprécié. Il arrive à faire compter le public en allemand sur "Amen and attack", il fait le chef de choeur avec le public sur "Armata strigoi" (après avoir bien chauffé les voix en divisant la salle en deux et en faisant chanter "lalalalalala" à tour de rôle !) et "Werewolves of Armenia" (une partie du public faisant "hoo" et l'autre faisant "ha"!) , et il fait office de grand prêtre de messe noire sur "Lupus dei" et "Kreuzfeuer"... Résultat, le public suit, avec une grosse ambiance. Il faut dire aussi que les morceaux de Powerwolf sont quasiment tous des hymnes. On peut reprocher au groupe de ne pas trop renouveler leurs compos, mais ça reste d'une efficacité hors du commun. Et c'est vrai que leur dernier album, "Blessed and possessed", est quasiment une copie conforme de son prédécesseur. Mais à force, j'avais fini par l'apprécier et heureusement car c'est l'album le plus représenté ce soir. Mais les "Blessed and posssessed" (qui a ouvert le show avec brio), "Armata strigoi" ou "Army of the night" sont quand même des morceaux énormes. En fait, avec Powerwolf, les tubes s'enchaînent tous comme des perles. La recette de Powerwolf est assez simple, en fait : du bon heavy assez basique avec du second degré revendiqué, des gros choeurs, des refrains imparables avec toujours quelques mots clés comme "ave maria", "blessed", "sacred", "hallelijah", "amen" et "metal"  Il y a un petit côté Manowarien chez Powerwolf, en fait, la mégalomanie en moins
 Il y a un petit côté Manowarien chez Powerwolf, en fait, la mégalomanie en moins  Mais comment résister à un "Resurrection by erection" (rien que le titre
 Mais comment résister à un "Resurrection by erection" (rien que le titre  ), un "We drink your blood" présenté avec un gros calice tendu au public par Attila Dorn, ou un "Sanctified with dynamite" en ouverture du rappel ? C'est tellement efficace qu'il y a même eu droit à quelques pogos et walls of death, alors que pourtant la musique de Powerwolf ne s'y prête pas énormément
 ), un "We drink your blood" présenté avec un gros calice tendu au public par Attila Dorn, ou un "Sanctified with dynamite" en ouverture du rappel ? C'est tellement efficace qu'il y a même eu droit à quelques pogos et walls of death, alors que pourtant la musique de Powerwolf ne s'y prête pas énormément 


 
   
  