Hier en discutant avec un pote, je disais n'acheter Rock & Folk qu'une fois l'an, lorsqu'ils font la couv' sur Iggy Pop (ou quand Joe Strummer crève, mais c'est moins régulier

). Et bien ça n'a pas manqué, ce matin en faisant les courses, je suis tombé nez à nez avec Iggy et un crane (fameux depuis Skull Ring).
Il semble que l'équipe ait évoluée récemment, et Manoeuvre est en vacances. Ceci explique peut être que pour la première fois depuis 5 ans au moins, le mag ne me déçoit pas. Pas de décente en flèche dans les critiques de rééditions, pas d'albums encensés inconsidérément, pas de frime basique... Enfin, pas trop, sinon ça ne serait plus R&F.
Mais pour un panorama on a tout de même:
-Deux petites mais bonnes pages sur le live8.
-Une belle interview et une super critique pour Brian Setzer (au fait, toujours personne pour venir le voir à l'Olympia ?)
-Quelques superbes photos d'Genry Ditz (Stones, Nirvana, Doores)
-Un long article de fond à l'air réussit (pas encore lu) sur l'age d'or des Kinks, et le songwriting de Ray Davies.
-Les habituelles pages écrites à la gloire d'Iggy & The Stooges, et une critique trop positive mais assez juste du live Telluric Chaos.
-Une critique positive pour Alice Cooper.
-Une belle chro sur les Dresden Dolls, inattendue si tard après la sortie de leur album.
-Et puis dans les disques français, une critique qui balance Carnival in Coal au sommet de l'originalité.
-Section import, une page entière sur la série de concerts de l'Allman Brothers Band édités par Instant Live. Un des meilleurs articles de R&F depuis des lustres en la matière. Ils ont trouvés un bon sujet (un ans et demi trop tard certes) et le scribouillard développe bien la qualité des soli, exercice pourtant galvaudé.
-cerise sur le gâteau, la discothèque idéale est consacrée au premier Pink Floyd.
-On a même une colonne sur le FF et Maiden sans conneries (si, la date de naissance de maiden, mais on pardonne).
Et tout cela sans compter sur les articles qui ne m’intéressent pas à priori mais qui peuvent toujours se révéler passionnant (« mes disques à moi » consacrés à une actrice porno me semble l’habituelle connerie snob du mag, mais sais t on jamais, cette section réserve souvent son lot de surprise sur l’interviewé à quelque chose à dire).
Berf, je n'ai pas déchiré le mag après une lecture en diagonale, c'est une première. J'y jetterai encore un oeil avant la fin de l'année, même si Iggy Pop ne meure pas d'ici là.
