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Posté : 14 juin 2013, 08:52
par Psyko Killer

Dernier message de la page précédente :

Putain Pierre trop long à lire, mais lu en entier quand même!!! :D :bang:

Pierre a écrit :l'idée était surtout de voir Iron Maiden faire un remake de la tournée Maiden Japan
Maiden Japan?! Ah bon? :lol: :lol:

Pierre a écrit :ils en ont fait de largement plus taillés pour le live tout au long de leurs neuf albums.
Ah ouai quand même! :o Je pensais pas autant en fait. :oops:

Pierre a écrit :Plus un gros clin d'oeil à Slayer avec une partie de "Raining blood" reprise à la suite de "I'm the man" en hommage à Jeff Hanneman. On dirait qu'Anthrax est dans une période "hommage aux idoles", entre le fait d'avoir intitulé un album "Worship music" contenant plein de clins d'oeil à d'autres groupes, l'EP de reprises qui a suivi, et le nombre important de reprises jouées ce soir...
Sans compter la déco de scène avec Dio et Dimebag! :up:

Pierre a écrit :A noter quand même l'énorme bourde de Dave Mustaine, qui a sorti au public barcelonais un énorme... "Hello Madrid !"
Ouai perso je pense surtout que c'était plus une blague qu'une bourde, puisqu'il n'a même pas attendu la réaction du public pour s'excuser et rigoler.
Il jouait déjà la veille à Madrid donc, enfin c'était marrant quand même. :lol:

Pierre a écrit :Voilà, j'ai vu Avantasia ! Ils jouent au Hellfest le vendredi à 1h du matin, il va falloir que je regarde attentivement le running order pour savoir ce que je vais pouvoir aller voir à la place :diable:
Sick of It All :bang: :bang:

Posté : 14 juin 2013, 13:09
par guardianofsteel
Tain oui...quel bonheur de finir la 1ère journée sur SOIA :bang: :bang:

Posté : 14 juin 2013, 13:10
par Balin
Je n'ai envie de voir ni Avantasia, ni SFU mais je connais pas du tout SOIA. J'écoute quoi en priorité?

Posté : 14 juin 2013, 13:16
par guardianofsteel
Rien à écouter, ça se vit en live! Si tu aimes le bon vieux hardcore punk new yorkais tu ne peux pas être déçu.

Posté : 14 juin 2013, 13:24
par Balin
Bon ben ça me va. :D

Posté : 14 juin 2013, 13:51
par Jeto
Mon resumé ultra court du sonisphere Français :

Camping : poussiere et grosse pierre
Ambiance : Meilleur que celle de 2011
organisation : hein ? les point d'eau sont non potable ? super 1€ la bouteille de 50cl pour boire devant 30° degres

Niveau groupe :
Motörhead : La branlée ( Suivit d'un mort apres motorhead... )
Slayer : Belle hommage a Jeff et meilleur son que 2011
Crucified Barbara : quesqu'elle sont bonne :bave:
Korn : Nostalgie !

Ghost : Trop glucose
Megadeth: Voir dave mustaine faire de la air guitar a la fin de son set c'est pertubant
Iron maiden : Gros depucelage pour ma part
Airbourne : toujours aussi sympa
Epica : ah mais elle est enceinte ?

Voila ca resume assez bien =)

Posté : 14 juin 2013, 15:02
par Pierre
Un trailer résumé des éditions espagnoles... Le site de Madrid avait l'air pas mal du tout!


Posté : 14 juin 2013, 15:38
par Balin
Des CR de la date française?

Posté : 14 juin 2013, 20:56
par Rako
Ca commence à me les briser menu de résumer les Crucified Barbara à leur plastique... :mouais:

Posté : 15 juin 2013, 14:01
par Maxallica
Voici le mien que j'ai réalisé pour un site qui ne tourne absolument pas autour du Metal donc pas mal d'explications sur le fest et les genres musicaux. Il fait 4 pages Word donc assez fleuve !

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Assister à son premier festival, c’est comme toutes les premières fois. On angoisse, on a peur d’avoir mal, d’être déçu et de l’inconfort alors qu’au final, il n’en ressort que du bonheur.

Mais qu’est-ce que le Sonisphère d’abord. Le Sonisphère est un festival crée en 2009 et qui se joue dans plusieurs ville (Madrid, Barcelone, Milan et donc Amneville pour cette année), l’affiche n’est pas la même à chaque date puisque par exemple l’édition française se déroulait sur deux jours et deux scènes alors que les 3 autres ne duraient qu’une journée et avec une seule scène. Mais surtout, le Sonisphère, c’est un festival de musique extrême, comprenez là, de metal et tous ses dérivés.

En ce samedi 8 Juin, nous décollons donc de la banlieue parisienne (après 2h de TER pour quitter ma campagne sarthoise), direction Amneville (ville située à 25km de Metz) pour ce week-end satanique avec des litres de poches de sang volées à la maison de retraite du coin (vous avez dit cliché ?).
1er constat à faire sur le festival est le manque total d’informations sur la route pour nous indiquer le lieu, le premier panneau aperçu se trouvant à moins de 800m de l’entrée principal, très pratique. Nous apprenons en arrivant que le parking est plein et qu’il faut laisser quelqu’un avec les affaires pendant que le conducteur va se garer à « l’arrache » selon les termes de la sécurité, encore plus pratique. Cette péripétie terminée, nous nous rendons compte que nous allons devoir planter nos tentes sur un sol dur et rempli de cailloux, tellement pratique pour planter la tente.

Cette perte de temps aura eu un impact négatif puisque nous avons loupé l’ouverture du festival avec les français de HEADCHARGER que j’aurai bien aimé revoir après les avoir vu en 2007 puis les autres français de DAGOBA, un groupe qui ne m’a jamais vraiment attiré et ce n’est pas le dernier album en date qui me fera changer d’avis. Ma déception aura été de rater les suédoises de CRUCIFIED BARBARA (4 suédoises qui font de la bonne musique et qui en plus attirent l’œil, que demander de plus ?) et leurs hard-rock accrocheur et fédérateur. Nous ratons aussi KARNIVOOL, les polonais de BEHEMOTH (avec leur chanteur qui fut juré de la Nouvelle Star polonaise) et enfin les suédois de SABATON, pour arriver en plein milieu du set des anglais de BRING ME THE HORIZON. Jusqu’à il y a peu, je faisais partit de ces gens qui crachaient sur ce groupe qui semblait se consacrer plus à la gueule de son chanteur et des coupes de cheveux sophistiqués qu’à faire de la bonne musique. Et puis j’ai découvert « Sempiternal », la dernière galette du groupe et je me suis pris une grande claque dans ma gueule alors les découvrir en live fut un bonheur pour ma part (néanmoins pas partagé par mes collègues) même si je suis arrivé en cours de set. Une setlist dominée par le dernier album avec 5 titres sur les 8 de la formation. Oli Sykes était dans une forme impériale, haranguant la foule avec son accent à découper du beurre venant de Sheffield. Le son est bon, quoique un peu trop forcé sur la basse mais cela reste très correct pour un festival ou aucune balance n’est réalisée.
Avoir deux scènes face à face permet d’avoir des concerts en continu avec généralement 5min de battement entre les deux, n’offrant aucun répit au fan de musique que je suis. Direction donc la seconde scène pour admirer les suédois d’AMON AMARTH, ce groupe a pour particularité de jouer au maximum sur le côté viking, c’est-à-dire que le batteur joue dans un drakkar ce qui offre une dimension scénique plus importante. Tout est viking chez eux, du look à la musique en passant par les paroles. Le death metal des suédois enflamme le public grâce à une propension à composer des hymnes facilement reprenable par tout le monde que ce soit « Guardians of Asgaard » ou encore « The Pursuit of Vikings » (oui, oui, très folklorique et très orienté mythologie, je vous avais prévenu). Un très bon moment et un groupe que je m’empresserai de revoir lors d’un prochain passage dans l’hexagone. Il est maintenant temps d’accueillir d’autres anglais, cette fois-ci, ceux de MOTORHEAD avec un chef de file, une icône du rock, Monsieur Lemmy Kilmister. MOTORHEAD est, pour moi, un peu le David Guetta du hard-rock, je m’explique. Avec MOTORHEAD, tu as l’impression d’entendre toujours la même chose, que sur un album, il y a une chanson de 45 minutes alors qu’en fait, il y en a 11. Avouez que la ressemblance avec le « DJ » français est troublante sur ce cas. Enfin bref, tout ça pour dire que j’ai suivi de très loin et que comme tout le monde, j’ai gueulé les paroles de « Ace of Spades » parce que quand même, cette chanson est un hymne mondial et que c’est la seule chanson de MOTORHEAD que je supporte. Voir les anglais de très loin m’aura surtout permis d’être près pour assister au concert des suédois d’IN FLAMES, pionner dans le death metal mélodique (oui, pleins de genre avec pleins de noms à la con dans le metal). J’ai découvert Anders Friden et sa bande il y a pas loin de 5 ans et j’ai toujours été sous le charme de la voix si particulière du chanteur. Sobre sur le plan scénique, IN FLAMES se pose comme un groupe qui connait sa gamme mais dont le concert manque un peu de folie et surtout avec une setlist un poil décevante. Comment est-il possible de se passer de tubes aussi mythique qu’un « Only for the Weak » et en faisant l’impasse sur l’album qui restera pour moi le meilleur du groupe, « Clayman », incompréhensible. J’ai néanmoins pris mon pied et perdu un peu plus l’usage de mes cervicales après ces 50min de concert.

La suite, et la fin, de la journée sera beaucoup plus calme pour moi vu que j’assiste de loin et avec peu de concentration au show des américains de SLAYER. Ce groupe est mythique, musicalement très bon mais c’est vocalement que ça ne passe pas, rien à faire, la voix de Tom Araya ne plait pas à mes petites oreilles. Magnifique hommage cependant à Jeff Hannemann, ex-guitariste du groupe décédé fin Mai des suites d’une longue maladie, avec ce backdrop représentant le logo Heineken revisité pour l’occasion. RIP l’artiste.
Après ce concert vu de loin, il est temps de se restaurer auprès d’une restauration proposant des prix prohibitifs même si pour beaucoup, le repas fut plus liquide que solide. Avec mes collègues, nous n’assistons pas au concert de KORN, groupe pourtant mythique pour bon nombre de personnes mais pas pour moi. Ce groupe ne m’a jamais attiré que ce soit musicalement ou vocalement, hormis une chanson du dernier album (et en plus sur du SKRILLEX, cherchez l’erreur) ainsi qu’une plus vieille chanson qui a, un jour, été interprétée avec la déesse Amy Lee. Après ce concert de KORN donc, place à LIMP BIZKIT. Groupe mythique, mais toujours pas pour nous. Je ne crois pas avoir déjà écouté plus de 2 chansons du groupe pour tout vous dire et c’est justement après 2 chansons peu entrainantes que nous décidons de nous retirer pour ce soir. Les différents Market du fest regorgent de merchandising à l’effigie des groupes, le paradis pour quelqu’un comme moi qui ne porte quasiment que des tee-shirts de groupes, je repars donc avec 3 d’entre eux qui vont venir étoffer ma déjà grande garde robe. Retour au camping pour une nuit qui sera courte à cause de l’orage.

Levé de bon matin, encore fatigué de ce premier jour, il est pourtant temps de se préparer à ce qui s’annonce comme une grosse journée puisque sur les 11 groupes programmés, je veux absolument en voir 7. L’après-midi est entamée par les anglais de VOODOO SIX, un groupe de hard-rock qui est la première partie d’IRON MAIDEN sur la tournée du moment, un changement après que ces premières parties aient été réservées à la fille de Steve Harris (bassiste IRON MAIDEN) puis au fils de Bruce Dickinson (chanteur d’IRON MAIDEN) ces dernières années. Un concert sans prise de tête avec des chansons qui misent sur la durée, des bons riffs, un chant plutôt intéressant et surtout un groupe qui a le sourire aux lèvres, paraissant tellement heureux d’être là alors rien que pour ça, ils ont mérités les applaudissements du public. D’autres anglais investissent la scène principale, ce sont les jeunes HACKTIVIST, que l’on pourrait qualifier de petits frères de LIMP BIZKIT bien que leur musique soit considérée comme du « djent » (et ouais, encore un nom à la con) et un mélange entre PUBLIC ENEMY et MESHUGGAH. Pas du tout ma tasse de thé, c’est faiblard musicalement, le bassiste ressemble plus à un crabe qu’à un musicien et la manière de rapper des deux MC’s m’horripilent (alors que je suis très bon public concernant le rap). Seul bon point, une reprise de « Niggas in Paris » dans une version metal, plutôt intéressante même si elle n’ajoute pas grand-chose à l’originale. Next.
Il est 14h et c’est l’heure de la messe à Amneville, c’est l’heure des suédois de GHOST. Ce groupe a pour particularité d’être masqué sur scène, les musiciens en espèce de prêtre et le chanteur en cardinal et qui porte le nom de Papa Emeritus II. Avec GHOST, on en prend plein les mirettes, le groupe a fait sensation après son premier passage au Hellfest et continue de s’imposer comme un futur très grand. Les suédois propose un hard-rock typés 70’s avec une voix à mille lieux de ce à quoi on pourrait s’attendre. Ca ne passe pas pour certain mais pour moi, c’est magique. Et puis tous ces textes en rapport avec Satan, Lucifer et autres démons sont tellement drôles et facile à reprendre en public que ça marche. Tout ce folklore antichristianisme est tellement second degré que Christine Boutin n’a toujours pas compris et qu’elle ne lâche rien (oui, oui, avant la Manif pour Tous, madame Boutin a essayée de faire interdire le Hellfest, cette fête sataniste. Boutin présidente !). Même si le show de GHOST serait plus appréciable en salle, dans le noir complet et pas sous un soleil de plomb, l’accueil que réserve le public ne trompe pas quand à la popularité grandissante de nos rockeurs. La première claque de ce festival. A très vite pour un concert en tête d’affiche.

Les américains de MASTODON se préparent sur la première scène, nous écoutons le concert d’une vague oreille, peu impressionné par ce que j’écoute même si le groupe semble avoir un public acquis à sa cause. C’est ensuite aux anglais de DRAGONFORCE de se préparer sur la seconde scène. Ces garçons (dont un français) proposent du speed metal, c’est-à-dire qu’ils jouent à toute vitesse et ont été le cauchemar de toute personne ayant un jour joué à Guitar Hero : Warriors of Rock avec la chanson « Through The Fire & Flames ». Je ne suis pas un grand fan de la musique du groupe, trop démonstrative, trop de « branlette de manche » pour moi et une certaine répétitivité. Cela m’arrange et me permet d’aller me placer pour STONE SOUR, les américains sont menés par le grand Corey Taylor (aussi connu pour être le chanteur de SLIPKNOT). Je les ai vu en salle en Novembre dernier et j’avais été conquis et bien il en sera de même pour cette seconde malgré un Corey moins en forme vocalement (aveu de sa part suite au concert du Rock Am Ring en Allemagne, la journée précédente). Les morceaux sont taillés pour le live, nous avons le droit à un bon best-of de ce que le groupe a fait de mieux depuis sa création. Et puis Corey Taylor est tellement impressionnant sur scène, il harangue la foule, balance aussi beaucoup de « f*ck » et autres « motherf*ckers », il s’éclate et éclate le public. Et puis, avoir le plaisir d’entendre sa chanson préférée pour clôturer le show, c’est quand même le pied ! Nous restons devant la scène et regardons de loin les néerlandais d’EPICA emmenés par la magnifique Simone Simmons (ne vous fiez pas à son nom, la demoiselle est une des plus belles femmes du monde pour moi), enceinte jusqu’au cou mais qui ne lâche rien et donne tout sur scène. Le dernier album du groupe, « Requiem for the Indifferent » m’a ennuyé profondément mais les morceaux passent mieux en live bien qu’ils n’atteignent pas le niveau des précédents. Le metal symphonique est un de mes genres préférés dans le style, ce mélange entre metal classique et ces éléments symphoniques comme le clavier, le piano, le violon, les chœurs.. rajoutent une part épique non négligeable.
Un des concerts que j’attends le plus se profile maintenant à l’horizon, celui des américains de MEGADETH. Ce groupe fait partit de ce qu’on appelle « The Big 4 » comprenant les 4 plus grands groupes américains de thrash (avec METALLICA, SLAYER et ANTHRAX). Le quatuor est mené par Dave Mustaine depuis bientôt 30 ans, un génie qui avant de se faire virer était le guitariste principal de METALLICA, composant le premier album et une grande partie du second du groupe de metal le plus connu du monde, ça annonce la couleur. Le rouquin est considéré comme quelqu’un de timide sur scène et bien pour nous, il ne le fut absolument pas, souriant à tout bout de champ, balançant des bisous et des cœurs à la foule (des bisounours les metalleux je vous disais) mais surtout, proposant une prestation formidable. Du tube en veux-tu en voila, des solos de guitares à couper le souffle et puis visuellement, les écrans proposant des images en rapport avec la musique sont un point non-négligeable en live qui apporte un côté vivant à la musique. J’ai d’ailleurs signé l’arrêt de mort de mes cervicales après « Hangar 18 » avant que tout le public ne reprenne en chœur le refrain de « A tout le monde » qui comme son nom l’indique est en français, un moment mythique et magique que je n’oublierai jamais. « A tout le monde, à tous mes amis, je vous aime, je dois partir. These are the last words, I’ll ever speak, so set me free...”
Retour sur la scène secondaire pour les finlandais de CHILDREN OF BODOM (pour ceux que ça intéresse, cherchez sur Google l’histoire du Lac de Bodom, flippante et impressionnante). Je suis fan devant l’éternel de ce groupe, des guitares tranchantes couplées à un synthé et vous avez la, la formule secrète d’Alexis Laiho et sa bande. Une setlist absolument parfaite avec l’ajout de 2 nouvelles chansons issu de l’album ‘Halo of Blood » sortant le 12 Juin. Le groupe donne tout et le public lui rend bien même si on sent que la tension monte au fur et à mesure que l’heure avance, annonçant le concert tant attendu. Mais revenons à nos moutons, CHILDREN OF BODOM, c’est une musique ou tu pourrais quasiment sentir la neige sur ton visage en l’écoutant tellement elle transporte dans les paysages hivernaux d’Helsinki, j’en frissonne encore (de plaisir). La deuxième claque du week-end.
Il est maintenant temps d’accueillir un groupe de légende, un groupe qui existe depuis 1981 et qui a vendu des millions et des millions d’albums, les anglais d’IRON MAIDEN. Cette tournée est une redite de celle de 1988 intitulée « Maiden England ‘88 » soit les années fastes du groupe, remplis de tubes. Le groupe bénéficie d’un décor formidable avec une base sur-élevé pour permettre à Bruce Dickinson de courir son marathon en presque 2h. De plus, la mascotte du groupe, Eddie, fait son apparition à de nombreuses reprises sous différentes formes comme un géant qui essaye de couper la tête des musiciens avec un sabre ou encore une gigantesque statue avec une forme essayant de s’échapper de la main, enfin bref, du grand spectacle et un vrai show en plus d’un concert. Malgré la soixantaine bientôt approchant, les 6 anglais sont dans une forme impériale et ils sont content d’être là, 3 jours après avoir rempli Bercy. La setlist ne bouge pas d’un iota sur la tournée (hormis à Bercy ou ils ont joués « Dance of Death ») mais elle est déjà tellement conséquente et rempli de tubes qu’il est difficile de faire la fine bouche. De « The Number of the Beast » à « Aces High » en apssant par « Fear of the Dark » (même si celle-ci date de 1992), tous les tubes y passent pour mon plus grand bonheur. Imaginez, 35 000 personnes chantant des paroles à l’unisson, le poing levé, les cornes du diable au bout des doigts, c’est magique et orgasmique. L’humour de Dickinson sur le fait qu’ils sont 6 rosbeefs contre 35 000 grenouilles fera rire tout le monde, preuve du côté famille entre le groupe et ses fans, caractéristiques importantes du metal. LA claque du week-end, j’en avais les larmes aux yeux de voir un groupe qui me berce depuis 2003 et ma découverte du metal, un vrai bonheur que je n’oublierai pas.
Suite à ce show de malade, c’est aux australiens d’AIRBOURNE et leur hard-rock qui ressemble à du AC/DC avec 10kgs de vitamines d’entrer en scène. AIRBOURNE, c’est le groupe parfait en festival, c’est impossible de ne pas dodiner de la tête, ni de bouger son boule, la musique est communicative et sied parfaitement à une clôture de festival. Show vu en grande partie assis vu mon état de fatigue physique bien avancé. Néanmoins très heureux d’avoir pu les voir.

Ce Sonisphère se termine sur cette note positive pour un premier festival personnel dont je suis fier d’avoir participé. Hormis les soucis d’organisation qui ont besoin d’être revus, rien à dire sur les concerts tous plus merveilleux, les uns que les autres.
A l’année prochaine.

Posté : 15 juin 2013, 15:21
par Mr. Sandman
2 pitites remarques :

Maiden ne change pas ses set-lists sur une tournée, donc pas de "Dance of Death" à Paris (ce qui aurait été totalement incongrue, bon ok il y' a bien "Afraid" et "Fear of the Dark" :diable: )

sinon :
MOTORHEAD est, pour moi, un peu le David Guetta du hard-rock,
peut-être un peu de provoc', je ne sais pas, mais non, cette réflexion est vilaine comme tout.

Ne pas aimer Motorhead, trouver le groupe répétitif, absolument aucun problème avec ça, mais il ne faut pas réellement connaître le groupe pour le comparer à David Geuta (la faute c'est fait exprès).

Bon sang, "Stay Clean", "Metropolis", "Overkill", "Damage Case", "Going to Brazil" se ressemblent toutes ?! Bah zut alors. :help:

Posté : 16 juin 2013, 10:27
par christine
MOTORHEAD est, pour moi, un peu le David Guetta du hard-rock,
cé ki David Guetta ?


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gné ? :crazy:
On n'insulte pas mon papa (spirituel) :grr:
Sans rancune...


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Posté : 16 juin 2013, 20:39
par Maxallica
Pour Maiden, je tiens ça d'un mec a côté de moi pendant le concert qui espérait. Il devait être bourré à Bercy sans doute !

Et pour Motorhead, pas de provoc', juste mon ressentit. Je m'emmerde devant ce groupe, je n'y peux rien.

Posté : 16 juin 2013, 21:31
par the fab
T'as surtout les références de ton âge donc pour Motorhead, c'est totalement inadapté. ;)
A vrai dire, j'ai rarement lu une connerie pareille même si je vois ce que tu as voulu exprimer.

Posté : 16 juin 2013, 21:40
par Balin
the fab a écrit :A vrai dire, j'ai rarement lu une connerie pareille
:lol:

Posté : 16 juin 2013, 21:50
par Maxallica
Rien à voir avec les références de mon âge, j'ai juste pris le premier truc qui me venait à l'esprit. C'est mon ressentit perso, j'ai l'impression d'entendre tous le temps la même chose et quand une chanson commence, tu sais direct que c'est du Motorhead et bien c'est pareil avec Guetta. La comparaison s'arrête là, pas besoin d'aller chercher plus loin.

Posté : 16 juin 2013, 22:08
par Psyko Killer
Maxallica a écrit : Il est maintenant temps d’accueillir un groupe de légende, un groupe qui existe depuis 1981 et qui a vendu des millions et des millions d’albums, les anglais d’IRON MAIDEN.
Heu, en 1981 ils sortaient déjà leurs 2ème albums! :D
Le groupe existe plutôt depuis 1975 en fait.


the fab a écrit :T'as surtout les références de ton âge donc pour Motorhead, c'est totalement inadapté. ;)
Rien a voir avec son âge je pense, a quelque chose près on a presque le même âge et je ne me permettrait pareil comparaison! ;)

Posté : 16 juin 2013, 22:14
par Maxallica
Ah merde, j'ai pas mis la bonne version, j'ai modifié cette honteuse erreur chronologique depuis !

Posté : 16 juin 2013, 22:21
par Balin
C'est pour quel site que tu as écris ton report?

Posté : 16 juin 2013, 22:31
par the fab
@ Psycho: Je n'ai pas dit que tout les kids pouvaient avoir ce genre de référentiel bien heureusement.
@ Max: ok mais c'est juste tellement incongru que c'est pas crédible.
C'est comme si je disais après un concert d'Evanescence: " Pour moi, ils sont les Michelle Torr de la Pop Américaine". :D

Posté : 16 juin 2013, 22:38
par Maxallica
Je ne dis en aucun cas qu'il y a une ressemblance entre les deux, c'est juste ce que je ressens quand j'entend une chanson à la radio, je me dis : "Bam, c'est Guetta" au bout de 10sec et c'est chiant. De même pour Motorhead, je respecte entièrement le groupe mais je m'emmerde devant cette musique. La comparaison était juste sur la ressemblance entre les chansons, pas plus !

@Balin : http://www.nowplaying-mag.com/ Public diamétralement opposé et c'est ce qui rend intéressante la chose pour moi.

Posté : 16 juin 2013, 23:03
par the fab
Maxallica a écrit :Je ne dis en aucun cas qu'il y a une ressemblance entre les deux, c'est juste ce que je ressens quand j'entends une chanson à la radio, je me dis : "Bam, c'est Guetta" au bout de 10sec et c'est chiant. De même pour Motorhead, je respecte entièrement le groupe mais je m'emmerde devant cette musique. La comparaison était juste sur la ressemblance entre les chansons, pas plus !
Je ne t'en veux pas sur le fond. Ce genre de pensées et grandement partagé par l'ensemble de l'humanité. Pour mes grands mères, y avait aucune différence entre ACDC et les Beatles par exemple. Pour elles, c'était le même bruit. Moi aussi, quand j'aime pas je fourre tout dans le même panier et je pose une grosse bouse dessus. 8-)

Posté : 17 juin 2013, 00:29
par Pierre
Pour ma soeur qui a 35 ans, Muse ressemble à AC/DC, alors pourquoi pas une comparaison Motörhead / Guetta :D

Posté : 17 juin 2013, 00:56
par Maxallica
Je vais lancer une mode. :D