CR comme promis!
Je pars vers l'Impérial le plus tôt possible, voulant éviter une potentielle file et pour m'acheter un billet. Quand j'arrive, les portes ne sont pas encore ouvertes. Alors que le gorille de la sécurité les ouvre, il annonce que monsieur Blackie Lawless ne veut pas de photos (de toute façon, on a jamais droit à des photos avec ce promoteur). J'achète mon billet, passe au vestiaire (et remet par accident mon manteau avec un de ses manches à l'envers), mets mes bouchons, rentre dans la salle, passe au guichet automatique, je passe au toilette et retourne dans la salle. Je croise un de mes potes et on décide de prendre une bière. Je demande au barman une rousse, il me sort une Tremblay (bière blonde assez moche), pas envie de me faire chier avec lui, je la prends, la paie et lui laisse son pourboire. Ça reste quand même buvable si c'est bien froid.
Surprise,
Reanimator embarque sur scène, même s'il n'est pas encore 19:30. De le façon que le groupe était annoncé, c'était comme s'ils étaient sensés jouer tout juste avant
WASP. Et bien non, c'est eux qui ouvrent le bal. Si les Thrashers de Lanaudière ne m'avaient pas convaincus avec la chanson sur leur myspace, ils m'ont convaincus de leurs compétences scéniques. Leur Thrash, relativement old-school, passe très bien en live. Côté attitude, c'est très bien aussi. Habillés comme s'ils étaient au début de 1990, ils s'abreuvent à même un bidon d'essence. Malgré la présence d'amateurs, la foule ne réagit pas énormément. La salle se remplit graduellement pendant le set. Le groupe ne se laisse cependant pas abattre et se démène comme possible.

(J'apprends grâce à un flyer qu'ils ont été ajouté au bill d'un show en mai avec
Skin Slicer et
Bastardator.)
Pendant l'entracte, je fais la folie financière de m'acheter un t-shirt de
WASP. Un des promoteurs prend le micro et annonce que
Liquid Violence ne sont pas encore arrivés, aillant eu des pépins aux douanes. Pas trop déçu, puisque les extraits sur leur myspace m'avaient rebuté.
C'est donc les glamouzes suèdoises de
Fatal Smile qui embarque sur la scène. Batteur et chanteur péroxydés, guitariste aux cheveux noirs et bassiste (lui aussi aux cheveux noirs) avec la coupe de Nikki Sixx. Ils ont bien étudiés leurs maîtres de L.A. Si les dudes de
Reanimator avaient un bidon de bière, les tatas de
Fatal Smile ont leur bouteille de whisky. Leur musique, glamement énergique, arrive à séduire une bonne partie de la foule, dont Jimbo (en t-shirt de Mötley), le bassiste vociférateur des grands méchants
Skin Slicer. Notons deux tapons avec leur chandails Wasp Nation qui essaie slamment à deux, essayant de provoquer un slam général. Pôvre eux! Même si la musique des Suèdois est loin de déplaire, je finis par ressentir une certaine lassitude et n'est pas mécontent quand leur set achève.
Le reste demain, bonne nuit.