EVERGREY en tournée 2006 : Lyon, Paris, Strasbourg

[AlexA]

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Voila quelques photos du groupe.

[bruce bruce]

'tain ça rend bien tes photos AlexA! On les voit limite mieux que quand on y était!
Tu lui as coupé le bras à l'autre devant qui te soulait pour tes photos ?

[AlexA]

Ouai..... le pauvre pourra pu faire le métal sign.. sauf du fin fond de ma cave !!

[Bib]

Belle petite série !

[Theli]

Au fait Bib, c'était bien Avatar vu du Bar ?

[Bib]

Ben pour les 2 minutes qu'on a vu en rentrant, je pense qu'on aurait regretté d'en voir plus ! Merci pour tes conseils !

[blackoum]

c'est dingue, il y a vraiment de plus en plus de cheveux courts en concert.

Adieu l'époque des cheveux longs, des moules burnes, vestes à patches et badges, ceintures et bracelets cloutés.

Heureusement que les groupes ne suivent pas la mode de leurs fans. Ca me ferai vraiment "chier", si tous les groupes avaient les cheveux courts voir rasés, au risque de les confondre.


Mais, bon, c'est comme ça!

[hevydevy]

C'est parce que les metalleux ont maintenant des emplois de bureau où il faut se tenir à l'étiquette. C'était un peu moins le cas avant.

[guardianofsteel]

Forcément que les premières gelées tombent un jour de déplacement. Et bien qu'il en soit ainsi, nous irons tout de même à la laiterie en ce jeudi 2 novembre. Une laiterie en petite configuration, même minuscule, puisque la soirée se déroulera dans le club, certes bien garni, mais composé seulement d'un peu plus d'une centaine de personnes. Autant dire un concert quasi privé.

Et ce sont les Suédois d'Avatar qui sont chargés d'ouvrir les hostilités. Un groupe dont on se demande bien comment il a pu atterrir en première partie d'Evergrey tant son style est opposé à celui de la tête d'affiche. Son seul point commun est de provenir lui aussi de Gothenburg. Avatar est donc un groupe de death métal mélodique (encore un), dont la moyenne âge ne doit pas dépasser 20 ans, et qui débute à peine. Et ça se voit, car si les 5 sont visiblement heureux d'être sur scène et communiquent bien avec le public, la performance est loin d'être carré. Pire encore, ce sentiment de déjà entendu perpétuel, ou chaque riff nous rappelle In Flames ou Soilwork devient pénible! De plus le chant est vraiment insupportable quand il est effectué d'une manière hardcore très aiguë. Si certains instrumentaux sont sympathiques, l'ensemble reste très brouillon, et ils ne laisseront pas un souvenir impérissable, même s'ils sont accueillis poliment par le public. 40 minutes puis s'en va.

Après quelques dates lors des festivals d'été qui n'ont franchement pas été mémorable du tout, on a le droit de craindre le show d'Evergrey. Mais vu le public présent et les t-shirts affichés, peu ici ont déjà vu le groupe live. Et pourtant, Evergrey à déjà sorti un beau paquet d'albums, dont ils sont venus nous présenter le petit dernier Monday Morning Apocalypse. Pas vraiment convaincu par celui-ci, on a tout de même décider de donner une chance supplémentaire à ce groupe, en qui, il y a à peine quelques temps nous avions placé tous nos espoirs. La traditionnelle intro n'a pas changée, et l'arrivée sur "Blinded" non plus. Et là, tout s'effondre, Tom foire totalement son solo d'intro du morceau...L'espace d'un instant seulement car la suite est d'une toute autre vérité. Evergrey se présente sous un très bon jour et, sourire à l'appuie, écrase sa musique devant un public déjà chaud. A peine quelques secondes après, Tom interrompt la chanson pour prendre la température avant de poursuivre. Les éléments qui ont fait la particularité et le charme du groupe sont bien présents. Un début de concert d'ailleurs placé sous le signe du passé, puisque ce sont 5 titres de la période Recreation Day et inférieur qui ouvrent le bal. Les lights très sombres aux nuances bleues, noires et blanches, assortis aux groupes sont eux aussi toujours là. "Rulers of the Mind" est un bon moment pour le groupe de tenter de conquérir une nouvelle part du public, et Tom n'hésite pas à parler longuement entre les morceaux. Car oui, ce soir Evergrey est joyeux, heureux d'être là, n'hésitant pas à vanner à plusieurs reprises, notamment concernant la taille de la salle ("Wow, j'ai l'impression de jouer dans mon salon. On va dire que j'ai invité plein de fans français dans mon salon, ok?"). Rarement le combo de Gothenburg a été aussi proche et communicatif avec son public, n'hésitant pas à venir titiller les fans en jouant à 5 centimètres de leur tête ou en leur faisant des signes agréables.
Et puis il y a les nouveautés, les choses qui ne font que conforter qu'Evergrey tend à changer un peu. Commençons par parler de Frederik, le nouveau venu à la basse. Bien que n'ayant pas le charisme de Mickael, il s'en sort plutôt bien pour un de ses premiers concerts avec le groupe, et deviendra probablement plus mobile par la suite. Les choses qui fâchent aussi, ces chansons de Monday Morning Apocalypse, bien plus gaies que le reste de la discographie et qui ont vraiment du mal à s'intégrer aux classiques. Et pour preuve, rien que les lumières virent alors au vert ou rouge, chose assez rare pour être soulignée. Et puis le groupe ne l'aurait-il pas remarquer lui-même en plaçant volontairement tous les extraits de cet album en milieu de show à la suite? Quoiqu'il en soit, la voix dénuée de tout artifice améliore notre jugement par rapport au cd, mais peine tout de même à changer la donne.
On se dit alors qu'Evergrey c'était mieux avant. Mais quelqu'un nous aurait-il entendu? A peine cette phrase prononcée à la fin de "Monday Morning Apocalypse", que "Solitude Within" est enchaînée sur un splendide "Mark of the Triangle" sur lequel Tom demande à la foule de sauter avec lui. Chose qui fait trembler cette petite laiterie, et qui prouve que la soirée est jouée. Mais au lieu de ça, Evergrey va faire un coup de maitre en achèvant le set d'une façon magistrale. Bien plus libéré qu'avant, comme si un nouvel acte venait de commencer, ils prouvent alors tout l'étendue de leur talent. Et quels musiciens que ceux qui forment ce groupe : Rikard a droit à son ovation après un solo de clavier, Englund et Henrik se partagent sans scrupules tous les solos, et quel batteur que ce Jonas! Tom demande alors qui possède l'album Inner Circle, une poignée d'irréductible seulement se manifestent, et au frontman d'en rajouter "c'est tout? Bon ben il vous reste environ 3 secondes pour aller l'acheter et apprendre les paroles!" , en intro du superbe "More Than Ever". Tout le contraire de l'étonnant fait qui consiste à placer "I'm Sorry" en final, mais aux vues du succès de le ballade, rien de choquant en fin de compte. Emouvant moment que ce refrain chanté accapela par tous, sous les yeux brillants des musiciens, comme s'ils s'étaient fait de nouveaux copains.
La suite est encore plus surprenante. Enfin partiellement du moins. Le rappel est archi téléphoné, mais l'intensité, le brio, la qualité avec lesquels il est joué, finira de nous achever. Et ça commence par le moment fort du set, l'instrumental "When The Walls Go Down", où comment le public devient dingue. La suite est tout autant prévisible, avec un enchaînement direct sur "Recreation Day", amputé de son intro du coup, qui paraît bien plus puissant qu'à l'accoutumée. Et à pleins poumons tout ça, s'il vous plait! Trêve de bavardage après quelques jeux de "celui qui crie le plus fort", "The Masterplan" clôt pour la 67483ème fois le concert. Enfin il faut attendre encore un peu puisqu'avant de conclure une bonne fois pour toute, le public aura le droit de chanter plusieurs fois le refrain. Et finalement ils termineront tous ensemble en notre compagnie, ce moment musical exceptionnel, dont nous aurions eu bien tord de faire impasse dessus. C'est alors une autre phrase bien ancienne qui ressort : ce groupe n'a décidément pas le succès qu'il mérite. Un très grand moment de musique!


- Intro
- Blinded
- End of Your Days
- As I Lie Here Bleeding
- Rulers of the Mind
- Obedience
- In Rememberance
- Till Dagmar
- Still in the Water
- Monday Morning Apocalypse
- Solitude Within
- Mark of the Triangle
- More Than Ever
- I’m Sorry
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
- When the Walls Go Down
- Recreation Day
- A Touch of Blessing
- The Masterplan

[Everflow]

C'était exactement la même setlist à Paris.

[Theli]

Pas à Lyon en tout cas

Nous, on a eu "The great Deceiver" niark niark

[Everflow]

Ah ben maintenant que tu me le rappelles c'est vrai qu'ils l'ont joué à Paris aussi Par contre j'ai un léger doute sur "Rulers of the Mind"... je ne sais plus.

[guardianofsteel]

Visiblement à Strasbourg ils l'ont remplacé au dernier moment, puisque The Great Deceiver était marqué sur la set-list, mais à la place ils ont joué Rulers et Obedience