[CD] DC COOPER - album solo (1998)
Posté : 19 oct. 2006, 15:14
Je sais que vous l’attendiez fébrilement cette chronique...
Fin 97 après le chef d’œuvre Paradox de Royal Hunt et la tournée qui s’en est suivie, DC Cooper quitte le groupe, remercié par Andre Andersen (version officielle).
Tipton et Downing lui préfèreront Ripper Owens pour remplacer Rob Halford, alors Cooper réunit la section rythmique et le guitariste de Pink Cream 69, Tore Otsby de Conception (avant ARK) à la six cordes et Gunther Wernö de Van den Plas au claviers et s’offre une virée en studio, pour ce qui reste à ce jour son unique album solo.
On commence par Dream, un morceau bien mélodique et pêchu au refrain immédiatement mémorisable ou la voix de DC fait merveille, le genre de morceau idéal pour bien commencer un album. On enchaîne sur la reprise d’Uriah Heep, Easy Living, assez speedée et très réussie .
L’album se poursuit dans une veine metal mélodique inspiré avec des refrains bien accrocheurs où le père DC déroule sa magnifique voix, agrémentant sa prestation de quelques poussées discrètes dans les aigus. Il y a cela d’intéressant sur ce disue, comme sur ceux de Royal Hunt, que l’on discerne sans mal les immenses capacités vocales de Cooper sans que celui–ci ait besoin de beaucoup forcer ou d’abuser des aigus.
Les morceaux s’enchaînent avec plaisir, on a droit à une très belle ballade (Until the End) et un intermède au piano gorgé de feeling (Chained) pour alterner les ambiances.
Derrière ça joue sévère, les musiciens sont pas là pour enfiler des perles et les solos de Alfred Koffler et Tore Otsby, s’intègrent à la perfection sans jamais tomber dans la démonstration soporifique. Le solo de Three Generations en particulier est une pure merveille.
Si l’on excepte le dispensable Forgive Me, c’est le sans faute jusqu’aux pistes 11 et 12.
Chaque détail, riff, ligne de batterie (…) est particulièrement soigné et les musiciens prennent un plaisir évident à jouer ces morceaux.
Et on en arrive doucement au final de l’album qui donne une dimension particulière à tout le disque.
Whisper déboule et là, surprise, plus question de lignes de chant posées, la part belle est faite aux aigus très halfordiens alternés avec un chant puissant dans les mediums, un refrain tonitruant ou notre chanteur se lâche, laissant apprécier toute l’étendue de ses capacités vocales. Une belle baffe.
Pour finir, la pièce maîtresse de l’album, The Union commence par une longue intro toute en douceur avant que déboule la batterie, le gros riff et une vieille vocalise bien heavy et c’est parti pour une belle apothéose. L’homélie va durer près de 9 minutes, ponctué par un passage plus mélodique avec voix féminine. Le final avec son choeur et les leads de DC et de Sandy Campos par dessus est terrible, et les solos, exceptionnels.
Voilà, en 53 minutes la messe est dite.
Et d’écouter cet album n’a pas fini de me faire regretter qu’une voix pareille perde son temps dans Silent Force, clone sans saveur de Judas Priest. Tain DC, rappelle Tore Otsby et refais nous un album solo.
5/5 stou
Une perle de metal mélodique et l'un des tous meilleurs albums d'une année bien riche.

Fin 97 après le chef d’œuvre Paradox de Royal Hunt et la tournée qui s’en est suivie, DC Cooper quitte le groupe, remercié par Andre Andersen (version officielle).
Tipton et Downing lui préfèreront Ripper Owens pour remplacer Rob Halford, alors Cooper réunit la section rythmique et le guitariste de Pink Cream 69, Tore Otsby de Conception (avant ARK) à la six cordes et Gunther Wernö de Van den Plas au claviers et s’offre une virée en studio, pour ce qui reste à ce jour son unique album solo.
On commence par Dream, un morceau bien mélodique et pêchu au refrain immédiatement mémorisable ou la voix de DC fait merveille, le genre de morceau idéal pour bien commencer un album. On enchaîne sur la reprise d’Uriah Heep, Easy Living, assez speedée et très réussie .
L’album se poursuit dans une veine metal mélodique inspiré avec des refrains bien accrocheurs où le père DC déroule sa magnifique voix, agrémentant sa prestation de quelques poussées discrètes dans les aigus. Il y a cela d’intéressant sur ce disue, comme sur ceux de Royal Hunt, que l’on discerne sans mal les immenses capacités vocales de Cooper sans que celui–ci ait besoin de beaucoup forcer ou d’abuser des aigus.
Les morceaux s’enchaînent avec plaisir, on a droit à une très belle ballade (Until the End) et un intermède au piano gorgé de feeling (Chained) pour alterner les ambiances.
Derrière ça joue sévère, les musiciens sont pas là pour enfiler des perles et les solos de Alfred Koffler et Tore Otsby, s’intègrent à la perfection sans jamais tomber dans la démonstration soporifique. Le solo de Three Generations en particulier est une pure merveille.
Si l’on excepte le dispensable Forgive Me, c’est le sans faute jusqu’aux pistes 11 et 12.
Chaque détail, riff, ligne de batterie (…) est particulièrement soigné et les musiciens prennent un plaisir évident à jouer ces morceaux.
Et on en arrive doucement au final de l’album qui donne une dimension particulière à tout le disque.
Whisper déboule et là, surprise, plus question de lignes de chant posées, la part belle est faite aux aigus très halfordiens alternés avec un chant puissant dans les mediums, un refrain tonitruant ou notre chanteur se lâche, laissant apprécier toute l’étendue de ses capacités vocales. Une belle baffe.
Pour finir, la pièce maîtresse de l’album, The Union commence par une longue intro toute en douceur avant que déboule la batterie, le gros riff et une vieille vocalise bien heavy et c’est parti pour une belle apothéose. L’homélie va durer près de 9 minutes, ponctué par un passage plus mélodique avec voix féminine. Le final avec son choeur et les leads de DC et de Sandy Campos par dessus est terrible, et les solos, exceptionnels.
Voilà, en 53 minutes la messe est dite.
Et d’écouter cet album n’a pas fini de me faire regretter qu’une voix pareille perde son temps dans Silent Force, clone sans saveur de Judas Priest. Tain DC, rappelle Tore Otsby et refais nous un album solo.
5/5 stou
Une perle de metal mélodique et l'un des tous meilleurs albums d'une année bien riche.