Posté : 03 oct. 2006, 19:10
STOP STOP
Il a marqué l'histoire du black metal avec Aske en 92 je pense ainsi que l'album suivant


Il a marqué l'histoire du black metal avec Aske en 92 je pense ainsi que l'album suivant

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C'est vraiment très intéressant.Dime78 a écrit :STOP STOP![]()
Il a marqué l'histoire du black metal avec Aske en 92 je pense ainsi que l'album suivant
Des tas de trouducs neonazes qui se réclament être de l'Elite.Rattle-Squirrel a écrit : J'aimerais savoir à quoi il a contribué dans le metal, en bref ?
Albums:Burzum est l'un des groupes fondateurs du mouvement de Black metal norvégien. Burzum est composé de seulement un membre, Varg Vikernes (né le 11 février 1973), qui est le chanteur compositeur du groupe. Il est en fait acquis aux idées nazies et un de ses clips les plus tristement célèbres Un de ses clips démontrant qu'il s'agit d'un nazi en puissance peut être visionnée via "youtube.com", avec une recherche "Burzum". On y entrevoit la folie de son esprit quand apparaissent les premières images du camp d'Auschwitz-Birkenau. Vikernes purge présentement une peine d'emprisonnement de 21 ans pour le meurtre d'Euronymous, guitariste du groupe Mayhem, qu'il a tué car celui-ci était homosexuel. Ses albums de Black metal sont connus pour leurs violentes atmosphères sédatives et leurs fréquentes répétitions hypnotiques de structure simple mais souvent profonde.
FILOSOFEM
Dernier album avant l'incarcération et dernier album "électrique". C'est aussi le meilleur, encore mieux que le premier album éponyme. Les rythmes sont très lents et la production très mauvaise. C'est un peu cela qui fait que l'album est incontournable. Les rythmes et l'utilisation de claviers sont simplissimes mais si efficaces, les vocaux sont excellents, plaintifs à souhait. Il y a aussi quelques passages de chant clair, très inhabituel pour Varg, mais cela renforce la puissance de l'album. Inutile de dire que les riffs de guitare sont toujours aussi accrocheurs et le son ultra-saturé. Les 3 premiers titres sont dans la même veine que ceux des 3 premiers albums alors que les 3 autres sont beaucoup plus expérimentaux. D'ailleurs, vers la fin de l'album, Varg nous interprète un morceau de plus de 25 minutes, "Rundtgaing av den transcendentale egenhetens stotte", entièrement joué aux claviers et extrêmement lentqui annonce la nouvelle orientation du groupe lorsque Varg sera emprisonné : complètement électronique et ambient. Pour conclure : chef d'oeuvre ultime et incontournable ! (samedi 29 juillet 2000).
note 6/6
Rien que le fait de parler de la musique de Burzum impose le respect, alors quand en plus on se met à parler de l'album le plus fouillé, abouti et travaillé de la carrière de Vikernes, cela ne nous laisse guère l'opportunité d'émettre une quelconque critique négative. En effet ici tout est fait pour que l'auditeur ressorte de l'écoute de cet album avec l'esprit obscurci et laminé sans qu'il n'ait rien pu y faire. Tout commence d'abord avec 4 titres dans la veine black metal (mais éloignés de ce que l'on trouve sur "Burzum" ou "Aske"). Parmi ces 4 titres, deux se placent largement au dessus du lot. Tout d'abord "Dunkelheit" (appelé "Burzum" dans l'édition chroniké par Nicko) avec ses parties de clavier d'une simplicité infantile mais pourtant si glaciales, prenantes et étouffantes, et ce chant tout d'abord criard puis narré sans aucune comparaison. Ensuite "Jesus' tod" avec ce riff qui vous prend aux tripes et qui reste ancré à jamais dans votre mémoire. Tout ça accompagné de textes magnifiques ("Erblicket die Tochter des Firmaments") et d'un artwork splendide. Pour ce qui est des deux derniers morceaux, il s'agit d'une ouverture sur ce que sera la musique de Burzum pendant le temps d'emprisonnement de Grishnackh, à savoir du dark ambient avec seulement des claviers, musique déprimante à souhait parfaite à écouter dans le noir, seul avec les esprits des Dieux Nordiques rodant autour de nous... Splendide. (mardi 17 juillet 2001).
note: 6/6
ASKE
Devenu héros du folklore moderne, Varg Vikernes est avant tout, c’est en tous cas ce qui nous intéresse ici, un artiste, c’est-à-dire quelqu’un qui tente, avec un minimum de réussite, de retranscrire, en pratiquant l’un des beaux-arts, ses pensées, ses sentiments et ses idées.
Et ses idées sont nombreuses et personnelles. Ceux qui connaissent un peu les multiples phases par lesquelles est passé l’adolescent solitaire ne s’étonneront pas du premier attribut, le second étant une nouvelle peut-être inattendue, en tout cas, fort réjouissante. Car ayant vénéré tour à tour Tolkien, le Troisième Reich, Satan et les Ases, dieux de la mythologie scandinaves, le gamin aurait très bien pu pondre un œuf pourri dès la sortie du postérieur, tentant, tant mal que mal, d’évoquer toutes ses références en concoctant un mélange gloubiboulguesque et indigeste.
En fait de macédoine lyophilisée, le jeune Christian nous sert un plat à l’épice goûteux, et encore jamais commercialisé. Constitué de morceaux enregistrés à des époques différentes, l’unité n’est pas totale et les esprits chagrins regretteront l’insignifiance d’un war récupéré dans la poubelle du salon de Tom G Warrior, manitou génial de CELTIC FROST, et ces cinq petites minutes perdues d’un dungeon of darkness vide de toute substance. Mais les reproches s’arrêteront bien vite, le pouvoir ensorcelant de l’œuvre les condamnant, l’écoute avançant, au silence.
Que dire de cette voix, qui anéantit les espoirs de Dani, Abbath, et Attila de devenir les hérauts les plus noirs de toute la scène metal? Bouleversante, déchirante et douloureuse, elle parvient à extirper toute l’énergie du corps de ses adorateurs pour ne laisser s’y développer qu’une substance d’un gris insupportable et anémiant, les guitares et la batterie se chargeant d’en souligner l’aspect cafardeux.
Cela suffirait déjà à rendre Aske passionnant mais je reviens ici à ce premier adjectif du deuxième paragraphe. L’opus fourmille de clins d’œil aux amours présentes et passées du comte, l’univers des Terres du Milieu et celui des Grands Anciens figurant parmi les premiers pillés. Mais si l’avalanche des thèmes abordés donne une terrible impression d’infantilisme, ce manque de maturité se voit mille fois compensé par de multiples ingéniosités musicales, de l’improbable solo d’ea, lord of the depths, à dominus sathanas, pièce squelettique mais irrésistible, à la simplicité ensorcelante qui semble répondre à cette courte mélodie à la guitare et au titre si bien trouvé, The Crying Orc. Et si channeling the power of souls into a new god est trop timide, il nous permet de goûter aux premiers essais de BURZUM à des sons électroniques qui, plus tard, l’envahiront avec des succès variables.
En quittant l’insatisfaisant OLD FUNERAL, monstre de la préhistoire black et ancêtre d’IMMORTAL, Varg a montré l’étendue de son caractère et a attesté de sa volonté de tracer sa propre route. En enregistrant cet album, il a su débrider son talent, nous prouver l’excellence de son choix et a offert au monde du black une de ses premières perles des années 90.
3/4
Alors les petits joueurs, vous aimez vraiment le black metal ? Un petit test alors, essayez ce Hvis lyset tar oss, si ce n'est déjà fait, et revenez de l'autre monde maléfique. Après on verra. Car cet album n'est pas à mettre à la portée de toutes les mains. Il faut vraiment aimer le genre et vouloir découvrir quelque chose de nouveau aussi car la musique est assez ... space je dirais. Terme assez incongru pour du black metal, mais c'est ainsi, Burzum est space. D'ailleurs, Count Grischnak, son leader et seul membre permanant en prison, est quelqu'un au passé chargé, notamment par LE meurtre de LA légende du black metal, j'ai nommé Euronymous, fondateur de Mayhem.
Mais revenons à la musique. Tout d'abord une structure du CD étrange pour du black metal, 4 chansons, 45 minutes. Dont 2 de 14 minutes. Très inhabituel. Mais très délectable. Ces chansons sont surnaturelles; elles incorporent avec bonheur et à foison du clavier, un clavier d'ambiance. Car vous devez savoir que Burzum distille des ambiances dérangeantes, malsaines, mais surtout il les distille avec un rare talent. Puis la guitare intervient pour balancer ses ( j'ai hésiter à mettre " son " ... ) riffs qu'elle répètent quasiment à l'infini. Amateur de technique, passez votre chemin ! Le black metal aime répéter à l'infini ses riffs sataniques pour vous pilloner le ciboulot, c'est ainsi. Et enfin la batterie se mêle au combat, perdu d'avance. Elle aussi elle se répète. Mais dieu que c'est bon. Du black pur jus pourrait-on dire. En plus la production est vraiment minable, donc géniale. Tout est pourri jusqu'à en mourir on dirait.
Et puis il y a la voix de notre vilain Mr Grischnak ... ah ! On a mal pour lui. Elle est tellement rocailleuse qu'on se demande si elle est humaine. Elle est terriblement glaciale, glaçante. D'ailleurs même s'il y a des paroles, il est plus approprié de parler de cris, des cris d'agonie, de désespoir. En effet, cet album ne laisse aucun espoir, aucune place au bonheur, tout n'est que malheur. Et c'est bon. Le pire c'est qu'on en redemande même après 14 minutes de plaintes, de douleur. Et de répétition. je le répète.
Un album vraiment pas à la portée de tous, mais pour qui sait apprécier, un grand moment.
17/20
TheDecline01
+Rattle-Squirrel a écrit :Donc si j'ai bien suivi :
- 3, 4 albums de burzum,
- 1 collaboration avec un interprète de chanson française,
- 1 meurtre,
- des apparitions dans une série culte des années 80s.
ça fait pas lourd comme CV
Rattle-Squirrel a écrit :En gros varg c'est moins de 10 albums et aucune contribution au black metal en particulier et au metal en general.
Pour toi, en dessous de 10 albums, on n'a pas encore contribué à un genre ?Rattle-Squirrel a écrit :personne peut me dire objectivement en deux lignes s'il n'a sortit que deux albums ... à quoi il a contribué ?
mais je vois pas ce qui te fait dire ça ... çan tient du 2+2=poule au pot, ton raisonnement.Denis a écrit :Rattle-Squirrel a écrit :En gros varg c'est moins de 10 albums et aucune contribution au black metal en particulier et au metal en general.Pour toi, en dessous de 10 albums, on n'a pas encore contribué à un genre ?Rattle-Squirrel a écrit :personne peut me dire objectivement en deux lignes s'il n'a sortit que deux albums ... à quoi il a contribué ?