[CD] DIO - Lock Up The Wolves (1990)
Posté : 12 mars 2008, 17:57
Remaniement complet de personnel chez Dio puisqu’il ne reste plus personne du line-up de son époque glorieuse.
Lock Up The Wolves annonce l’arrivée d’un nouveau line-up alléchant, puisque composé d’un jeune guitariste, Rowan Robertson que Dio présentait comme le digne successeur de Vivian Campbell, du bassiste Teddy Cook, du cogneur en chef Simon Wright, qui venait de quitter Ac/dc et (accessoirement) du claviériste Jens Johansson. Alléchant sur le papier, oui, mais voilà, avec Lock Up The Wolves, Dio commence à s’enliser dans du metal de 2nde zone… et ce n’est que le début ! Si sa détermination n’a jamais été prise à défaut tout au long de sa carrière, on ne peut que regretter qu’il ne se soit pas entouré d’un compositeur digne de ce nom, comme il avait su le faire jadis (Tony Iommi, Ritchie Blackmore, Vivian Campbell).
Pour démarrer l’album, rien de tel qu’un bon vieux titre speed, Wild One, très efficace et bien dans la tradition. D'ailleurs, c'est marrant, on entend quelques notes de claviers sur ce titre, en arrière plan, mais il faut vraiment tendre l'oreille pour s'en rendre compte. Se pose l'utilité d'un claviériste sur un titre speed comme ça... En tout cas, pas de problème, le guitariste a mérité sa place et Dio est en pleine forme. S’en suit un enchaînement de mid-tempos à n’en plus finir et d’une lourdeur à laquelle Dio ne nous avait pas encore habitué. Un constat s’impose : où sont passés les riffs qui tuent ? La hargne des 3 premiers albums a laissé place à un répertoire d’une mollesse… on parle bien de heavy metal là, une musique qui est censée tout fracasser !!!
Lock up the wolves reste écoutable ceci dit, toujours ancré dans le moule années 80 et ne sombre pas dans les sonorités modernes propres aux années 90.
Face à tant de chansons poussives, la moindre accélération est perçue comme une bénédiction ("Walk on water"). Quelques bons moments subsistent comme les arpèges de "Between two hearts" ou l’intro rock à la Ac/dc de "Night Music". Et même si les chansons se laissent écouter sans problème, grâce à la personnalité toujours aussi attachante de Dio ("Hey Angel", "Born on the sun"), on s'ennuie vite une fois arrivée à la moitié de l'album, la faute à des compos plutôt banales et trèèèès lentes ("Lock up the wolves", le bluesy "Evil on Queen Street").
On s'endormirait presque. Et on ne retiendra pas grand chose de tout ça. Peu de refrains ou de mélodies pour relever le niveau, pas de riffs, rien, que dalle ! En toute logique, la carrière solo de Dio tombera progressivement dans l'oubli. Ses albums à venir parviendront à peine à rivaliser avec des groupes de 2nde zone jeunes et dynamiques. Et avec les valeurs sûres, n'en parlons pas.
Note : 2/5
Lock Up The Wolves annonce l’arrivée d’un nouveau line-up alléchant, puisque composé d’un jeune guitariste, Rowan Robertson que Dio présentait comme le digne successeur de Vivian Campbell, du bassiste Teddy Cook, du cogneur en chef Simon Wright, qui venait de quitter Ac/dc et (accessoirement) du claviériste Jens Johansson. Alléchant sur le papier, oui, mais voilà, avec Lock Up The Wolves, Dio commence à s’enliser dans du metal de 2nde zone… et ce n’est que le début ! Si sa détermination n’a jamais été prise à défaut tout au long de sa carrière, on ne peut que regretter qu’il ne se soit pas entouré d’un compositeur digne de ce nom, comme il avait su le faire jadis (Tony Iommi, Ritchie Blackmore, Vivian Campbell).
Pour démarrer l’album, rien de tel qu’un bon vieux titre speed, Wild One, très efficace et bien dans la tradition. D'ailleurs, c'est marrant, on entend quelques notes de claviers sur ce titre, en arrière plan, mais il faut vraiment tendre l'oreille pour s'en rendre compte. Se pose l'utilité d'un claviériste sur un titre speed comme ça... En tout cas, pas de problème, le guitariste a mérité sa place et Dio est en pleine forme. S’en suit un enchaînement de mid-tempos à n’en plus finir et d’une lourdeur à laquelle Dio ne nous avait pas encore habitué. Un constat s’impose : où sont passés les riffs qui tuent ? La hargne des 3 premiers albums a laissé place à un répertoire d’une mollesse… on parle bien de heavy metal là, une musique qui est censée tout fracasser !!!
Lock up the wolves reste écoutable ceci dit, toujours ancré dans le moule années 80 et ne sombre pas dans les sonorités modernes propres aux années 90.
Face à tant de chansons poussives, la moindre accélération est perçue comme une bénédiction ("Walk on water"). Quelques bons moments subsistent comme les arpèges de "Between two hearts" ou l’intro rock à la Ac/dc de "Night Music". Et même si les chansons se laissent écouter sans problème, grâce à la personnalité toujours aussi attachante de Dio ("Hey Angel", "Born on the sun"), on s'ennuie vite une fois arrivée à la moitié de l'album, la faute à des compos plutôt banales et trèèèès lentes ("Lock up the wolves", le bluesy "Evil on Queen Street").
On s'endormirait presque. Et on ne retiendra pas grand chose de tout ça. Peu de refrains ou de mélodies pour relever le niveau, pas de riffs, rien, que dalle ! En toute logique, la carrière solo de Dio tombera progressivement dans l'oubli. Ses albums à venir parviendront à peine à rivaliser avec des groupes de 2nde zone jeunes et dynamiques. Et avec les valeurs sûres, n'en parlons pas.
Note : 2/5