[CD] ANGRA : Fireworks (1998)
Posté : 27 mars 2008, 12:36
Je repique certaines de mes chros fait sur un autre forum pour les poster ici, et puis merde après tout c'est moi qui les ai ecrites alors voila:
ANGRA: Fireworks
Angra qui sortait en 94, son premier album « angels cry », avait réussi (surtout en France) à remettre au goût du jour le Heavy traditionnel.
Englobant tout ce qui se rattachait au style dans sa musique, que ce soit, le Heavy, le Speed, le Néo Classique (on ne parlait pas encore de Métal Symphonique à cet époque), le Prog, bref, un genre aux multiples facettes qui s’était perdu sous des sonorités « alternativement punkoïdes radio », pour inventer un nouveau mot, et refaisait « médiatiquement » son apparition grâce à Angra.
« Holy land » fit plus fort!
Le groupe réinventa le genre avec des emprunts à la “world music” faisant jaillir de ses compositions ses racines brésiliennes (les Sepultura l’avait déjà fait avec « Roots »).
Ceci offrit au quintette, une notoriété et une crédibilité très importante.
Qu’allait donc faire Angra pour surpasser l’inégalable « Holy land » ?
Le pari était risqué dans tous les sens !
Si les Brésiliens tentaient de donner un N°2 à son 2ème album, ils, avaient toutes les chances de se planter lamentablement. Et un retour en arrière aurait eu le même effet.
Le groupe a tout simplement choisi de simplifier sa musique tout en étudiant méticuleusement chaques arrangements, une sorte de compromis, en fait, entre la technique, la mélodie et la simplicité.
« On ne peut pas surpasser les idées ou les arrangements de « Holy land », mais on sait faire autre chose avec des morceaux qui, au départ, pouvait se contenter d’une structure résolument simple ».
L’album débute avec un morceau qui fait son effet, qui ne choque pas, mais une parfaite introduction à ce feu d’artifice musical, car si « Holy land » mise à part son aboutissement total donnait dans un « mono-genre », « Fireworks » touche un peu à tout.
« Wings of reality », donc, se veut un morceau aux tonalités Hard Rock/Speed Métal ambitieux car accompagné d’un véritable orchestre symphonique (Nous sommes en 98,je le rappelle et ça ne courait pas encore les studios métal) qui reste néanmoins discret.
La production est très soignée (M Chris Tsangarides : Judas Priest, Malmsteen, Helloween…) et donne une clarté absolue à chaques interventions.
Au passage, signalons que les solos de guitares sont généralement de toute beauté.
« Fireworks » se veut donc une succession de morceaux variés tendant aussi bien dans le Métal traditionnel (« petrified eyes et son intro Blues ou le splendide « Métal Icarus ») que dans des sonorités Pop, l’intro de « paradise » ou encore « Lisbon » qui sont des curiosités : « Paradise » tout d’abord, où Dani le chanteur de Cradle of filth devait initialement y faire un speech, est un morceau qui démarre avec des guitares légèrement pop et qui grimpe en puissance vers une noirceur plaintive ou encore « Lisbon » donc qui débute comme une ballade et qui débarque sur un pré-chorus conduit par un riff très agréssif, il fallait oser quand même ? Non ?
« Fireworks » , le morceau sonne léger et ambitieux tout comme le bonus track (pour ceux qui l’ont) « Rainy nights » ou André Matos démontre l’étendue de ses capacités vocales à couper le souffle, une grandiloquence modeste est présente dans ces 2 tires, un paradoxe.
Bref, Angra a tenté de ne pas se répéter et c’est déjà énorme !
On tombe dans un album qui demande une écoute captivée et qui coule tout seul en même temps !
Le chant de Matos est lui même dans cette ligne directrice : Technique et fluide à la fois. Même si certains trouveront qu’il en fait un peu trop.
Il en est de même pour les parties instrumentales, les guitares, tout !
Tout n’est pas parfait sur cet album !
« Mystery machine » et « Extreme dream » sont des morceaux manquant un peu d’originalité et de punch.
« Gentle change » et son intro façon générique « 30 millions d’amis » sonne un peu niaise, mais Angra aura réussi à faire ce que peu de groupes parviennent à faire :
Coupler la technique, le pompeux, le prétentieux à une efficacité, une simplicité et une fluidité qui se succèdent à merveille, et c’est déjà rare pour le souligner.
Grandiloquence modeste ! Voilà une étiquette à ce " Fireworks".
ANGRA: Fireworks
Angra qui sortait en 94, son premier album « angels cry », avait réussi (surtout en France) à remettre au goût du jour le Heavy traditionnel.
Englobant tout ce qui se rattachait au style dans sa musique, que ce soit, le Heavy, le Speed, le Néo Classique (on ne parlait pas encore de Métal Symphonique à cet époque), le Prog, bref, un genre aux multiples facettes qui s’était perdu sous des sonorités « alternativement punkoïdes radio », pour inventer un nouveau mot, et refaisait « médiatiquement » son apparition grâce à Angra.
« Holy land » fit plus fort!
Le groupe réinventa le genre avec des emprunts à la “world music” faisant jaillir de ses compositions ses racines brésiliennes (les Sepultura l’avait déjà fait avec « Roots »).
Ceci offrit au quintette, une notoriété et une crédibilité très importante.
Qu’allait donc faire Angra pour surpasser l’inégalable « Holy land » ?
Le pari était risqué dans tous les sens !
Si les Brésiliens tentaient de donner un N°2 à son 2ème album, ils, avaient toutes les chances de se planter lamentablement. Et un retour en arrière aurait eu le même effet.
Le groupe a tout simplement choisi de simplifier sa musique tout en étudiant méticuleusement chaques arrangements, une sorte de compromis, en fait, entre la technique, la mélodie et la simplicité.
« On ne peut pas surpasser les idées ou les arrangements de « Holy land », mais on sait faire autre chose avec des morceaux qui, au départ, pouvait se contenter d’une structure résolument simple ».
L’album débute avec un morceau qui fait son effet, qui ne choque pas, mais une parfaite introduction à ce feu d’artifice musical, car si « Holy land » mise à part son aboutissement total donnait dans un « mono-genre », « Fireworks » touche un peu à tout.
« Wings of reality », donc, se veut un morceau aux tonalités Hard Rock/Speed Métal ambitieux car accompagné d’un véritable orchestre symphonique (Nous sommes en 98,je le rappelle et ça ne courait pas encore les studios métal) qui reste néanmoins discret.
La production est très soignée (M Chris Tsangarides : Judas Priest, Malmsteen, Helloween…) et donne une clarté absolue à chaques interventions.
Au passage, signalons que les solos de guitares sont généralement de toute beauté.
« Fireworks » se veut donc une succession de morceaux variés tendant aussi bien dans le Métal traditionnel (« petrified eyes et son intro Blues ou le splendide « Métal Icarus ») que dans des sonorités Pop, l’intro de « paradise » ou encore « Lisbon » qui sont des curiosités : « Paradise » tout d’abord, où Dani le chanteur de Cradle of filth devait initialement y faire un speech, est un morceau qui démarre avec des guitares légèrement pop et qui grimpe en puissance vers une noirceur plaintive ou encore « Lisbon » donc qui débute comme une ballade et qui débarque sur un pré-chorus conduit par un riff très agréssif, il fallait oser quand même ? Non ?
« Fireworks » , le morceau sonne léger et ambitieux tout comme le bonus track (pour ceux qui l’ont) « Rainy nights » ou André Matos démontre l’étendue de ses capacités vocales à couper le souffle, une grandiloquence modeste est présente dans ces 2 tires, un paradoxe.
Bref, Angra a tenté de ne pas se répéter et c’est déjà énorme !
On tombe dans un album qui demande une écoute captivée et qui coule tout seul en même temps !
Le chant de Matos est lui même dans cette ligne directrice : Technique et fluide à la fois. Même si certains trouveront qu’il en fait un peu trop.
Il en est de même pour les parties instrumentales, les guitares, tout !
Tout n’est pas parfait sur cet album !
« Mystery machine » et « Extreme dream » sont des morceaux manquant un peu d’originalité et de punch.
« Gentle change » et son intro façon générique « 30 millions d’amis » sonne un peu niaise, mais Angra aura réussi à faire ce que peu de groupes parviennent à faire :
Coupler la technique, le pompeux, le prétentieux à une efficacité, une simplicité et une fluidité qui se succèdent à merveille, et c’est déjà rare pour le souligner.
Grandiloquence modeste ! Voilà une étiquette à ce " Fireworks".
), la complémentarité Loureiro/Bittencourt toujours présente et franchement elle ne faiblit jamais quelque soit l'opus d'Angra (ce qui enrage encore plus maintenant que Kiko joue dans Megadeth), la basse chaleureuse de Mariuti et la batterie "latinos feeling" de Confessori, le tout pour des brûlots indémodables à la "Lisbon", "Metal Icarus", "Wings of Reality", "Speed" et j'en passe et je les passe sûrement tous en fait ! Un sans-faute du groupe qui le restera encore pendant quelques belles années !