[LP] GILLAN : Future Shock (1981)
Posté : 28 mars 2008, 23:26
3ème offrande du groupe de Ian Gillan, rien de nouveau à signaler, la troupe de Gillan est en roue libre. On retrouve sur ce disque tout ce qui a fait le succès et la réussite des 2 albums précédents, Mr Universe et Glory Road. Mais le plaisir à l'écoute s'en trouve légèrement amoindri puisque Future Shock n'est pas exempt de défauts. Le heavy rock moderne et burné de Gillan fait toujours des étincelles, les amateurs peuvent se le procurer les yeux fermés. Mais on ne peut que déplorer un manque évident d'inspiration sur certains titres, ça sent le disque bouclé à la hâte avant de repartir en tournée tout ça. Ça se ressent surtout sur les titres speeds, au nombre de 3, qui laisseraient sûrement Lemmy de Motorhead bouche bée devant tant de vitesse. Mais, au final, aucun ne marquera vraiment les esprits, à part peut-être l'énorme riff de Sacre Bleu.
Comme pour chaque album de Gillan, Future Shock a l'avantage d'être très varié, alternant le speed, le bon vieux rock 'n' roll des familles (l'excellente reprise du standard des années 60 New Orleans où il est impossible de ne pas taper du pied), les mid-tempos heavy (No laughing in heaven et sa rythmique basse-batterie massive qui laisse le champ libre aux délires vocaux de Ian Gillan), les relents prgressifs présents sur For your dreams ou même jusqu'à la ballade la plus douce qui soit (If I sing softly). Future Shock alterne donc le très bon et le moyen, et si cette galette est plaisante à écouter (c'est du Gillan quand même !), un besoin d'air frais et de renouveau se fait ressentir. Cette stagnation finira d'ailleurs par lasser le guitariste Bernie Tormé qui quittera ses camarades en pleine tournée afin d'entamer une carrière solo très intéressante. Il sera remplacé au pied levé par l'ex White Spirit Janick Gers.
Les albums de Gillan ont été réédité en cds par Virgin au début des années 90 et ces éditions valent vraiment le coup puisque pas moins de 10 inédits ont été ajouté en bonus. La qualité de ces inédits est bluffante. Parfois meilleurs que les titres de Future Shock, ils reflètent bien à quel point Gillan était créatif et productif à l'époque. La plupart d'entre eux figuraient sur l'album For Gillan fans only, maintenant introuvable et qui, comme son nom l'indique, était réservé aux membres du fan club de Gillan.
Note : 3/5
A écouter :
Le magnifique If I Sing Softly, une des chansons où Ian chante le mieux dans toute sa carrière :
Ici la ballade Mutually Assured Destruction, live 1982 (avec Jannick Gers), bourrée de cris et de synthés, le top :
New Orleans, live 1982 (avec Jannick Gers) :
Trouble (une autre reprise d'un vieux standard blues-rock) :
Comme pour chaque album de Gillan, Future Shock a l'avantage d'être très varié, alternant le speed, le bon vieux rock 'n' roll des familles (l'excellente reprise du standard des années 60 New Orleans où il est impossible de ne pas taper du pied), les mid-tempos heavy (No laughing in heaven et sa rythmique basse-batterie massive qui laisse le champ libre aux délires vocaux de Ian Gillan), les relents prgressifs présents sur For your dreams ou même jusqu'à la ballade la plus douce qui soit (If I sing softly). Future Shock alterne donc le très bon et le moyen, et si cette galette est plaisante à écouter (c'est du Gillan quand même !), un besoin d'air frais et de renouveau se fait ressentir. Cette stagnation finira d'ailleurs par lasser le guitariste Bernie Tormé qui quittera ses camarades en pleine tournée afin d'entamer une carrière solo très intéressante. Il sera remplacé au pied levé par l'ex White Spirit Janick Gers.
Les albums de Gillan ont été réédité en cds par Virgin au début des années 90 et ces éditions valent vraiment le coup puisque pas moins de 10 inédits ont été ajouté en bonus. La qualité de ces inédits est bluffante. Parfois meilleurs que les titres de Future Shock, ils reflètent bien à quel point Gillan était créatif et productif à l'époque. La plupart d'entre eux figuraient sur l'album For Gillan fans only, maintenant introuvable et qui, comme son nom l'indique, était réservé aux membres du fan club de Gillan.
Note : 3/5
A écouter :
Le magnifique If I Sing Softly, une des chansons où Ian chante le mieux dans toute sa carrière :
Ici la ballade Mutually Assured Destruction, live 1982 (avec Jannick Gers), bourrée de cris et de synthés, le top :
New Orleans, live 1982 (avec Jannick Gers) :
Trouble (une autre reprise d'un vieux standard blues-rock) :