[Traduction] W.A.S.P. - The Crimson Idol

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D'sC
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Message par D'sC »

Salutations,

Je me suis autorisé d'une traduction quelque peu personnalisée - mais complète, et aussi fidèle que me l'a permis mon niveau d'anglais et d'exigence - et je tiens à vous la présenter. N'hésitez à aucun moment à me donner votre avis avec franchise, et autorisez-vous la critique autant que bon vous semblera. Un concept-album de cette ampleur mérite une traduction des plus dignes.

Je vous propose, pour commencer, la narration initiale. Les paroles de chaque chanson suivront sous peu, après que l'honneur m'aura été fait de goûter à vos multiples critiques.

1) Narration

Je m’appelle Jonathon Aaron Steel, né de père William et de mère Elizabeth Steel. Je suis un "Léo", né sous le signe du lion, et j’ai été élevé dans une famille de classe moyenne que je partageais avec un frère seulement : Michael, que j’aime beaucoup. Il était de cinq ans mon aîné. Le surnom de mon père était "Red" (rouge), ce que je n’ai jamais compris étant donné que ses cheveux étaient d’un blond sableux. Néanmoins, ce surnom lui collait à la peau. A tel point que lorsque mon frère vint au monde, mon père devint "Big Red" (Rouge, le grand) et lui-même acquit le surnom de "Little Red" (Rouge, le petit). J’aurais dû comprendre, dès la première fois en voyant leur complicité, que je n’avais jamais fait partie des projets de mon père. Et au fur et à mesure que je grandissais, la perpétuelle comparaison entre mon frère et moi-même ne laissait plus planer aucun doute, il était le reflet de la perfection aux yeux de mon père. Pour lui, mon frère ne pouvait pas commettre la moindre erreur. Moi je devins l’homme invisible, la brebis galeuse (black sheep) comme on dit, et j’allais vite réaliser que le rouge et le noir ne se mélangent pas. Les coups que je recevais devinrent de plus en plus fréquents, à tel point que je finis par demander à mon père : "Suis-je le fils orphelin dont tu n’as pas besoin ?". Mais assez bizarrement, je vénérais la terre sur laquelle marchait mon père.

Mon frère et moi étions un mélange très original, aussi différents l’un de l’autre que la lumière du jour et les ténèbres. Avec du recul, il est difficile de croire que nous avons les mêmes parents. Je me demandais parfois si on avait le même père, mais j’ai toujours enterré cette idée, ma mère étant bien trop ancrée dans la religion, tout comme mon père, pour seulement oser penser une chose pareille. Mais mon frère, qui a toujours ressenti l’insécurité dans laquelle me baignaient nos parents, faisait de son mieux pour m’encourager. Car j’étais né différent, et il le savait. Il me disait souvent que lorsque je suis né, un ange volait au-dessus de mon lit et qu’il me baptisa à l’aide d’une baguette magique, en disant : "Tu seras l’élu". Je n’avais aucune idée de ce que signifiait "l’élu", mais en grandissant, je commençais à comprendre. Beaucoup de garçons placent leur mère sur un pied d’estal, et la vénèrent comme la vierge Marie, mais avec elle ma relation était différente, et pas en bien. Elle était opiniâtre, sans éducation, quelques fois injuste, arrogante, elle croyait tout ce qu’elle lisait, et quand il s’agissait de la religion, elle était trop zélée pour en dire le moindre mal. Un esprit effrayant, mais elle était belle, si belle que je me demandais souvent, totalement confus, comment une personne de cette beauté pouvait rationaliser la vie.

C’était là une série de caractères que fréquemment dans ma vie j’allais rechercher et, perplexe, aucune des femmes que je rencontrerais par la suite ne les possédait. Dans la douleur de ma jeunesse, la misère induite par ma négligence se manifestait par de nombreuses façons : la dépression – la peur, mon ennemi – la haine, mon amie – la colère, ma chérie – tout cela me consumait. Ces quatre caractéristiques de ma personnalité deviendraient plus tard ma force de vie, et dirigeraient tout ce que je ferais, et tout ce que j’allais devenir. Je l’expliquerai plus tard dans mon histoire que j’ai appelée "mes quatre portes de la mort".

Le miroir. Le plus grand jouet de la vanité humaine. Il deviendrait certaines fois l’autel de mon refuge, et à d’autres instants, mon alter ego et sa magnifique obsession pour l’apparence. Il m’a servi de froide réflexion à la fois de ma détresse et de ma grandeur. Il était l’unique lieu où je pouvais me rendre pour voir en moi, pour y trouver l’amour, au milieu d’une maison exempte de ce sentiment, un lieu où je pouvais être quelqu’un de grand, où je pouvais être ce que, et qui je voulais – l’évasion totale jusqu’à ce que je finisse par découvrir son précieux secret. Le miroir vit, il respire, il parle, il ment, il possède sa propre personnalité. C’est un génie qui réalise tous les vœux auxquels vous pouvez prétendre, dans mon cas du moins – tous, sauf deux.

C’était l’anniversaire de mes quatorze ans, le jour qui bouleversa ma vie pour toujours. Mon frère Michael, la seule personne qui était ma lumière, mon ami, mon héros, fut tué par un chauffard alcoolique dans une collision frontale. Il mourut instantanément. Je n’ai pas même trouvé la force d’assister à ses funérailles. Mon agonie était si démesurée que je ne pouvais pas supporter de me retrouver face à lui, une dernière fois. Mon échec intensifia davantage encore le ressentiment que mes parents avaient pour moi. Mais à partir de cet instant, rien ne me semblait plus guère important, en particulier cet enfer appelé "maison". Un an après sa mort, je parcourais les rues embrumées, à peine conscient des choses et des gens. Je découvris l’alcool, les filles, les drogues, et de manière générale, une vie que je n’aurais jamais crue aussi excitante, effrayante, et incroyablement dangereuse. Et c’est alors que, errant dans une rue municipale de la ville, ivre mort, je titubais devant un petit magasin de musique dont la vitrine présentait l’instrument flamboyant qui allait devenir l’objet de mon nouveau désir. L’instrument de ma passion, de mon obsession, la six-cordes rouge sang. Elle était comme je l’avais imaginée toute ma vie.

Je réalisai vite que c’était pour moi l’unique véritable moyen d’expression. C’était une façon de m’épancher de toutes mes frustrations et de toute ma douleur - mes "quatre portes de la mort" étaient complètement ouvertes, et je me voyais consulter mon miroir pour des conseils de moins en moins fréquemment. Pour cette raison, mes chansons semblaient s’écrire d’elles-mêmes, et je sus que la musique était mon destin, mais j’allais devoir sortir de cette ville à reculons, si j’avais envie de réussir à percer. J’avais 16 ans, je vagabondais, et la seule chose que connaissaient mes parents, c’était "vivre, travailler, mourir". Et si je demeurais là-bas, c’est exactement ce qui allait m’arriver – J’allais mourir. Je m’enfuis donc en direction de la grande ville éclairée, l’excitation du danger au cœur, saisissant finalement ma chance de vivre et d’exposer au monde ma musique en dehors de la persécution que j’avais subie depuis si longtemps. Je parcourus tout mon chemin en stop, avec une valise dans une main et ma guitare dans l’autre, et ici, en bordure de la ville, la magie de cet endroit était incroyablement intense. Ce lieu serait ma nouvelle maison, celui que j’appellerais l’"arène du plaisir". Je vivais et me battais dans l’arène depuis deux ans déjà, essayant de faire un "break" le temps de procéder à un enregistrement, et c’est à ce moment que je rencontrai un éminent "business man" appelé Charlie. Il avait été avocat pendant 25 ans avant de réaliser qu’il pouvait baiser plus de gens dans l’industrie du disque qu’il ne le pourrait jamais dans un tribunal, et il était le président de l’une des plus grandes compagnies d’enregistrement du monde. Pour Charlie, le business de la musique n’était rien de plus qu’un agneau qu’on mène à l’abattage, et l’arme de premier choix était sa compagnie qu’il allait brandir telle une épée tranchante. L’instrument, il le nommerait avec amour "The Chainsaw" (la tronçonneuse). La morgue, disait Charlie, c’est l’endroit où tous les artistes affichent "complet". C’est là-bas que tous les artistes, au final, vendent leurs âmes au commerce, l’endroit où la musique meurt. Et grâce à lui, j’appris tout ce que j’avais besoin de savoir à propos du business de la musique, et même ce que je me serais bien passé de savoir. Il disait qu’il pouvait faire de moi une star, une des plus belles choses que le monde ait jamais vue. La grande époque arrivait, et j’étais en route. Il me présenta à un jeune directeur ambitieux, Alex Rodman, et ensemble nous commençâmes à baiser le monde, et à lui botter le cul.

Peu de temps avant l’enregistrement de mon premier album, alors que j’étais affalé sur les marches de mon appartement, une bohémienne passa devant moi. Elle s’arrêta et me demanda si j’acceptai qu’elle me prédise mon avenir, et comme je n’avais jamais approché ce genre de pratique, je fus d’autant plus heureux de répondre "oui". Elle sortit un jeu de tarot et commença à me parler de mon passé dans lequel elle releva avec beaucoup de détails des événements en rapport avec la souffrance de ma jeunesse, mon frère et mes parents. Elle vit mon présent, ma course éprouvante au succès et à l’accomplissement de mes rêves et mon bonheur récent, mais après environ dix minutes elle s’arrêta. Je voulus connaître mon avenir, je la suppliai de continuer jusqu’à ce qu’elle finisse par parler. Elle me mit face à une vision très inquiétante de mon avenir. Je lui dis que je voulais une richesse phénoménale et une gloire éternelle, et dans les cartes, elle vit un héros déchu. Elle me toisa alors et dit : "Prends garde à ce que tu souhaites – cela pourrait se réaliser, car le visage de la mort porte le masque du roi de la clémence". Je lui demandai si elle était sûre de ce qu’elle venait de voir, et avec un regard vitreux, elle tourna les talons et m’abandonna seul avec les cartes et une hantise qui me suivrait le restant de ma vie.

Le succès me porta avec une aisance déconcertante. Plus je vendais de disque, plus mes possessions devenaient excessives – les amis, l’argent, les femmes, les voitures, les baraques. Un jour, au beau milieu d’un de mes ébats nocturnes, un individu entra avec fulgurance dans la pièce. Il se présenta comme le docteur. Je lui demandai quel genre de docteur. Il sourit et répondit : "rencontrez mon ami, l’oncle Sam". Le miroir, qui fut jadis accroché au mur, mon alter ego, me parlait à présent de la table, et les trois années qui suivirent furent un trou noir. Les drogues devinrent ma nouvelle friandise, l’alcool mon nouveau coca-cola, et le "Docteur Rockter" devint mon nouveau meilleur ami. Je n’entendis plus le miroir me parler jusqu’à cette nuit.

J’étais au sommet de ma carrière et le monde me voyait comme j’en avais toujours rêvé : l’Idole, la grande Idole Cramoisie. A présent j’avais tout ce qui semblait possible, tout, mis à part l’unique chose qui aurait signifié beaucoup plus pour moi. La douleur qui se manifestait dans mon obsession, être accepté par mon père et ma mère à qui je n’avais pas parlé depuis le jour où j’avais quitté ma maison.

Un matin, mon manager Alex entra dans la pièce et coupa court à une de nos partouses nocturnes. La partouse, c’était quand tout le monde venait à la maison, le groupe, le docteur, les chiennes à la fois froides et en chaleur, etc. On regardait un film et on faisait tout ce qu’on y voyait, et même plus encore. Mais il menaça de me laisser tomber si je n’y mettais pas fin immédiatement. Ce n’était pas qu’il se souciait de moi en tant que personne, la seule chose qui l’intéressait était mon talent et mon aptitude à servir sa carrière de Moghol du showbiz. Mais c’est alors que je me rendis compte à quel point les choses avaient foutu le camp. Je m’assis donc, seul dans mon palais de souffrance. J’étais paralysé par l’alcool et la drogue, mais aussi enivré par ma propre gloire tant et si bien que je trouvai à peine assez de force pour décrocher le téléphone et composer le numéro. Mon esprit se mit à bouillonner en pensant à ce qui arriverait, la peur me submergea et je commençais déjà à raccrocher le combiné lorsqu’une voix retentit à l’autre bout du fil, faisant parcourir un frisson de fraîcheur dans mon corps, un frisson que je n’avais jamais ressenti. C’était ma mère. Ce ne m’était pas facile de m’exprimer, tant mon cœur martyrisait ma poitrine, mais quand je réussis, je fis du mieux que je pus. Elle était très froide. Mais je comprenais le choc que pouvait lui causer cet appel, après toutes ces années accablantes, et j’espérais que tout ce temps qui avait passé aurait cicatrisé les plaies si profondes laissées à mes parents et moi, mais... Je voulais désespérément qu’ils m’approuvent, qu’ils m’acceptent – c’était tout ce que j’avais toujours voulu. J’espérais que mon succès leur prouverait finalement ma dignité, et qu’ils accueilleraient le fils prodigue à la maison. Tout ce que je voulais, c’était qu’ils fussent fiers de moi, mais moins de cinquante mots furent prononcé. Les quatre derniers furent : "Nous n’avons pas de fils".

Certaines blessures ne guérissent jamais, la mienne m’avait marqué à vie. Une étoile filante tomba du ciel cette nuit, et sa descente laissa un jet lumineux derrière elle – un jet d’autodestruction avant de s’éteindre à jamais. Et cette nuit, le bouquet final était arrivé : "Prends garde à ce que tu souhaites – cela pourrait se réaliser.". Vive, vive le roi de la clémence.
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NicoGan
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Message par NicoGan »

:yeah:
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Everflow
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Message par Everflow »

Chapeau pour l'initiative déjà, le concept méritait effectivement une traduction pour que tout le monde puisse le comprendre. :) :bravo:
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D'sC
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Message par D'sC »

Voilà, je vous mets donc la suite de ma traduction. Certaines choses seront peut-être à reprendre, car vous comprendrez qu'au vu de l'ampleur de l'oeuvre, je n'ai pas revu une deuxième fois mon travail dans son intégralité. Quelques erreurs de traduction ou d'inattention ne sont par conséquent pas à exclure.

2) L’ouverture titanesque

Je regarde mon visage dans le miroir,
Et je ne comprends pas,
Je n’ai pas la sensation d’être un jeune garçon, et ça ne va pas s’améliorer.
Mais je n’ai pas la sensation d’être un homme.

J’ai 17 ans et je suis le fils de quelqu’un,
Mon père ne sait même pas où je traîne,
Parce que quand il me regarde,
Il n’aime pas ce qu’il voit,
Il n’aime pas ce que je suis.

3) L’homme invisible

[Jonathon]

J’étais le garçon importun, je suis né prisonnier d’eux.
Mon frère était le seul à ne pouvoir commettre aucune erreur.
Et j’étais là, mourant dans son ombre.

[Jonathon à son père]

Red, crimson red, suis-je l’homme invisible ?
Je sens la sangle qui traverse mon dos,
Yeah, je suis le nouveau souffre-douleur.

Qui suis-je ? – l’orphelin dont tu n’as pas besoin ?
Qui suis-je ? – Car je suis le garçon que seul le miroir voit.
Qui suis-je ? – L’esclave à qui tu as à peine donné l’air que je respire ?
Qui suis-je ? – Car je suis le garçon que seul le miroir voit.

[Jonathon]

Oh, c’est la même vielle rengaine, les films d’horreur dans ma tête,
Et je ne parviens pas à me reposer, ils m’effraient à mort,
Mais si je ne suis pas en vie, comment puis-je être mort ?

[Jonathon à son père]

Red, crimson red, suis-je l’homme invisible ?
Je sens la sangle qui traverse mon dos,
Yeah, je suis le nouveau souffre-douleur.

[Jonathon au miroir]

Oh, pourquoi moi ?

[Le miroir]

Pourquoi lui ?

[Jonathon]

Peux-tu me le dire ?

[Le miroir]

C’est une confession, encore ?
Viens me parler, je vois dans tes yeux
La misère titanesque, honteuse de te voir en vie,
Je suis le visage que tu vois,
Quand le visage que je reflète n’est pas le tien.
Je suis le miroir, mon enfant.

Certaines personnes ne deviennent jamais folles,
Quelle vie ennuyeuse elles doivent mener !
N’y a-t-il pas d’amour pour m’abriter ?
Seul l’amour, seul l’amour peut me libérer.

4) L’arène du plaisir

J’ignore où je vais, mais je ne supporte plus d’attendre d’y être,
La seule chose que je sais, c’est que j’y vais,
Je me suis enfui de chez moi la nuit dernière, envolé pour toujours,
Je courrais après la vie,
Et j’ai entendu les mots m’exprimant ce que je devrais être,
Vivre, travailler, mourir, je suis l’orphelin de la nuit.

Prends-moi, je rentre à la maison, la route en ruines,
Au cœur du dôme du plaisir,
Prends-moi, je rentre à la maison, l’arène du plaisir,
Là d’où je viens.

Je suis dans l’œil de ma rage, là où aucun ouragan ne meurt,
Je suis dans l’œil de ma rage, là où aucun ouragan ne ment,
Oh, une tempête apparaît dans mes yeux,
Et tout comme la bête dans mon esprit, je suis l’enfant agité,
Oh maman, je cours après ma vie

J’avais seize ans, je vagabondais, serai-je en vie pour mes dix-sept ans ?
Et je m’enfuyais du cauchemar,
Je demeurais en terre promise, le feu brûlant dans mes yeux,
Je suis à cheval entre mon destin et mon désir,
Oh, Dieu, que deviendrai-je ?
Et mon obsession, c’est l’essence pour nourrir mon feu.
Oh, il me consume.

Ne gaspille pas tes larmes à pleurer mes années gâchées,
Maman, je suis en dehors de ça

Ce sont des serpents venimeux, avec des langues fourchues,
Des hérissons piquants qui se gourent,
Des hommes sourds et des vers aveugles, ils ne se rendront pas compte
Qu’ils sont les pions et les corbeaux d’un roi cramoisi,
Qu’ils sont un gouvernement avec des putes en guise de parlement,
Entendez-vous les cris de ma gloire
En bas, dans la morgue de Charlie la tronçonneuse ?

5) Charlie la tronçonneuse (meurtres dans la nouvelle morgue)

[Charlie à Jonathon]

OK mon gars, voici le deal :
Est-ce que tu veux jouer ta vie ?
Signe là, sur la ligne pointillée,
C’est ce que tu as attendu toute ta vie.

[Jonathon à Charlie]

Ah – est-ce que ça comblera ma fin,
D’avaler les mensonges ?
Ou est-ce que ça m’étranglera jusqu’à ce que je sois desséché ?
Et demain, quand je serai parti,
Vont-ils détruire mon image ?
Je verrai mon trône s’en aller, récupéré par un nouvel héritier et l’esclave de Charlie.

[Jonathon]

Meurtriers, meurtriers dans la nouvelle morgue,
Meurtriers, meurtriers dans la nouvelle morgue,
Je vois Charlie et les armées de platines,
Faisant de moi leur petit chien,
Meurtriers, meurtriers dans la nouvelle morgue,
Meurtriers, meurtriers dans la nouvelle morgue,
Il te fera hurler par la machinerie commerciale,
En bas, dans la morgue de Charlie la tronçonneuse.

[Charlie à Jonathon]

On vendra ta peau avec le fric que tu ramèneras,
Une pute de la colère, comme moi,
On te vendra par paquets, on vendra ton âme,
On gardera ta six cordes, et on nourrira notre machine.

[Jonathon à Charlie]

Ah – est-ce que ça comblera ma fin,
D’avaler les mensonges ?
Ou est-ce que ça m’étranglera jusqu’à ce que je sois desséché ?
Et demain, quand je serai parti,
Vont-ils détruire mon image ?
Je verrai mon trône s’en aller, récupéré par un nouvel héritier et l’esclave de Charlie.

[Charlie à Jonathon]

Bienvenue à la morgue, mon gars,
Là où la musique meurt,
Bienvenue à la morgue, mon fils,
Je t’égorgerai rien que pour rester en vie,
Ah, fais-moi confiance, mon gars,
Je ne baiserai pas
Si tu e fais confiance, mon fils,
Tu ne tiendras pas bien longtemps.

[Charlie à Jonathon]

Je suis le président du showbiz, mon nom est Charlie,
Je suis un crétin suceur de bite, c’est comme ça qu’ils m’appellent,
Ici, de ma tour hollywoodienne, je règne,
Je mens bande de fils de putes, la tronçonneuse est mon instrument,
La nouvelle morgue est notre usine, où on engraisse nos mensonges,
Notre machine a faim, elle a besoin de votre vie,
Ne te préoccupe pas des pédés, et des ordures sans pitié,
Avant qu’on soit faits, mon fils, je ferai de toi une légende,
Je suis l’homme en étain, je n’ai jamais eu de cœur,
Je suis l’homme en étain, mais je ferai de toi une star,
Je suis l’homme en étain, je n’ai jamais eu de cœur,
Je suis l’homme en étain, je deviendrai la star.

6) La bohémienne rencontre le garçon

[Jonathon]

Le tarot c’est le destin, me dit la reine bohémienne,
Et elle me fit un signe, pour que j’entrevoie l’avenir qu’elle avait vu.

[La Bohémienne à Jonathon]

Elle dit, "est-ce que tu vois ce que je vois ? Choisis prudemment,
Prends garde à ce que tu souhaites, car cela pourrait se réaliser.
Quand je poserai les cartes, est-ce que le bouffon sera tourné face vers le haut ?
Est-ce que la tristesse sera tournée vers le haut ? Si c’est le cas, alors tu as perdu."

[Jonathon à la Bohémienne]

Je suis le garçon perdu, peux-tu me venir en aide ?
Yeah, je suis le garçon perdu, peux-tu me venir en aide ?

[Jonathon]

Ainsi, l’illusion était-elle réelle, je vis une idole cramoisie,
Mais plus elle grimperait, plus elle tomberait de haut.

[Jonathon à la Bohémienne]

Je suis le garçon perdu, peux-tu me venir en aide ?
Yeah, je suis le garçon perdu, peux-tu me venir en aide ?

[Jonathon à la Bohémienne]

Je veux être, je veux être, je veux être
L’idole cramoisie d’un million de gens,
Je veux être, je veux être, je veux être
L’idole cramoisie d’un million d’yeux,
D’un million

7) Docteur Rockter

Il est le roi de la piqûre, mon ami M. Morphine,
Oncle Sam, le sorcier guérisseur,
Et je suis un drogué avec un énorme singe "King Kong",
Traînant mon cul à droite, à gauche.

[Docteur Rockter]

Oh, je t’aiderai mon fil, à ressaisir ton esprit,
Oh, je t’aiderai mon fils, mais tu vas m’acheter ce temps,
Je suis ton docteur,

[Jonathon au Docteur]

Aide-moi s’il te plait, oh docteur, aide-moi je t’en supplie,
Docteur Rockter, tu sais que j’ai besoin de toi,
Docteur, s’il te plait, mon "M.D", donne-moi mon shoot dans ce moment de détresse,
Mais, est-ce que tu vois ce feu dans mes yeux ?

[Jonathon]

C’est le miroir du mur qui est sur la table,
Qui me nourrit de mensonges pieux et insignifiants,
Et je suis défoncé dans un pays corrompu, je suis un drogué,
J’ai des pierres tombales dans les yeux,

Ah, aide-moi oncle Sam, la bête réclame un autre homme,
De la cocaïne, de la codine, de la 714, un bandeau, juste ce dont j’ai besoin.
Aide-moi, aide-moi, aide-moi,

Aide-moi s’il te plait, oh docteur, aide-moi je t’en supplie,
Docteur Rockter, tu sais que j’ai besoin de toi,
Docteur, s’il te plait, mon "M.D", donne-moi mon shoot dans ce moment de détresse,
Mais, est-ce que tu vois ce feu dans mes yeux ?

8) Je suis l’élu

Démolition, homme de mission,
L’ancien garçon me déteste,
Je suis devenu l’unique, ils m’avaient prévenu,
- Oh, il mourra avant moi,

Vive, vive, vive le roi de la clémence,
Vive, vive,
N’y a-t-il pas d’amour ? Je suis l’élu,
Le côté que vous voyez, est mon mauvais côté,
Oh, je suis l’élu,
Mon amour, je suis l’élu,
J’avais quelque chose à prouver,
Et rien à perdre,
Oh, je suis l’élu.

18 roses ensanglantées, chacune pour une année qui a saigné mon âme,
18 et épuisé, je suis le fils de quelqu’un,
Maman, regarde ce que je suis devenu,

Va-t-il me conduire à la potence ?
Et tuer le garçon au sein de l’adulte ?
Je suis seulement un nègre du rock’n roll
Je suis qu’il ne sait pas ce que je suis.

Je ne vois plus mon visage dans le miroir,
Et j’en veux plus, ou je veux comprendre
Pourquoi je suis l’élu ?

Je suis l’homme cramoisi,
Vive, vive, vive le roi de la clémence,
Vive, vive,
N’y a-t-il pas d’amour ? Je suis l’élu,
Le côté que vous voyez, est mon mauvais côté,
Oh, je suis l’élu,
Mon amour, je suis l’élu,
J’avais quelque chose à prouver,
Et rien à perdre,
Oh, je suis l’élu.

9) L’idole

Serai-je seul ce matin ?
Aurai-je besoin de mes amis ?
Juste quelque chose pour atténuer la douleur,
Et à présent, je ne vois jamais la solitude
Derrière mon visage,
Je suis prisonnier de ma foi,

Si seulement j’arrivais à me tenir devant le miroir et à me regarder, parviendrais-je à voir
Un héros déchu avec mon visage ?
Et si je criais, est-ce que quelqu’un pourrait m’entendre ?
Si je brise le silence, vous verrez ce que la gloire à fait de moi.

Embrassez la douleur, et laissez-moi seul,
Je ne saurai jamais si l’amour n’est qu’un mensonge,
Ooh – demeurer fou au paradis, c’est facile,
Est-ce que vous voyez les prisonniers dans mes yeux ?

Où est l’amour qui doit m’abriter ?
Donne-moi de l’amour, viens et libère-moi,
Où est l’amour, qui doit m’abriter ?
Seul l’amour, seul l’amour me libèrera,
Me libèrera.

10) Agrippe-toi à mon cœur

Il y a une flamme, une flamme dans mon cœur,
Et il n’y a pas de pluie pour l’éteindre.
Il y a une flamme, elle s’embrase dans mon cœur,
Et il n’y a pas de pluie pour l’éteindre,
Alors sers-moi, sers-moi, sers-moi,

Débarrasse-moi de la douleur qui est à l’intérieur de mon âme,
Et j’ai peur, je suis si seul,
Débarrasse-moi de la douleur qui s’embrase dans mon âme,
Parce que j’ai peur de demeurer seul à jamais,
Alors sers-moi, sers-moi, sers-moi,

Agrippe-toi à mon cœur, à mon cœur, à moi,
Agrippe-toi à mon cœur, à mon cœur, à moi,
Oh non, ne me laisse pas partir, car tout ce que je suis
Tu l’as entre les mains, sers-moi
Et je le ferai tout au long de la nuit,
Et j’irai mieux, sers-moi, agrippe-toi à mon cœur.

11) Les fausses idées les plus mémorables à mon sujet

[Jonathon à l’assistance]

Bienvenue à mon show, la grande finale est enfin arrivée,
Je vous remercie d’être venus au théâtre de mes craintes,
Bienvenue à mon show, vous êtes tous les témoins, vous voyez,
Une invitation privilégiée à mes dernières actions,

[Jonathon à sa mère]

Tu se souviens de moi ? Tu ne peux plus me sauver,
Maman, tu n’as jamais eu besoin de moi,
Pas de roi cramoisi, regarde dans mon œil, tu y verras
Maman, que je suis seul, ce n’est que moi, que moi,

[Jonathon à tout le monde]

Je ne veux pas être, je ne veux pas être, je ne veux pas être
L’idole cramoisie d’un million de gens,
Je ne veux pas être, je ne veux pas être, je ne veux pas être
L’idole cramoisie d’un million d’yeux, d’un million.

[Jonathon à tout le monde]

Je suis le prisonnier du paradis auquel j’ai rêvé,
L’idole d’un million de visages solitaires qui me regardent,
Derrière le masque de la tristesse, les quatre portes de la mort derrière mes yeux,
J’ai leurs empreintes de pas en travers de mon esprit cramoisi,

[Jonathon au roi de la clémence]

Vive, vive, vive le roi de la clémence,
Longue vie à lui, longue vie à lui !

[Jonathon à tout le monde]

Il n’y a pas d’amour pour m’abriter,
Seul l’amour, seul l’amour me libèrera,
Pas d’amour pour m’abriter, seul l’amour, seul l’amour me libèrera,
J’étais le guerrier, j’avais un hymne dans mon âme,
L’idole d’il y a huit mille jours enragés,
Et souvenez-vous de moi quand le temps sera venu pour vous de choisir,
Prenez garde à ce que vous souhaitez, cela pourrait se réaliser.

[Jonathon au roi de la clémence]
[Jonathon à tout le monde]
[Jonathon à son père]

Red, crimson red, suis-je l’homme invisible ?
La sangle sur mon dis,
Red, crimson red, non je ne devais jamais naître,
Il n’y a qu’un fils cramoisi, non ça n’a jamais été moi.

[Jonathon à tout le monde]

Vivre sous les feux de projecteurs, je connaissais,
Je mourais dans l’ombre, et le miroir était mon âme,
C’était tout ce que je voulais, tout ce dont j’avais rêvé,
Mais mon rêve devint un cauchemar, et personne n’entendit mes cris,
Avec ses six-cordes, je fais un nœud,
Pour faire ma vie, il est temps de choisir,
Les titres parlaient de mon suicide, de mon suicide,

[Jonathon au roi de la clémence]

Oh, tendre silence, où est la piqûre ?
Je ne suis pas une idole, ni un roi cramoisi,
Je suis l’imposteur que le monde a vu,
Mon père était l’idole, ça n’a jamais été moi,
Je ne veux pas être, je ne veux pas être, je ne veux pas être,
L’idole cramoisie d’un million de gens,
Je ne veux pas être, je ne veux pas être, je ne veux pas être,
L’idole cramoisie d’un million d’yeux.

[Jonathon à tout le monde]

Pas d’amour pour m’abriter, seul l’amour,
Seul l’amour me libèrera,
Pas d’amour pour m’abriter, seul l’amour,
Seul l’amour me libèrera,
Modifié en dernier par D'sC le 26 mai 2008, 20:03, modifié 1 fois.
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Le G@SP
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Message par Le G@SP »

beau travail :up: :up: :up:
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frantz
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Message par frantz »

joli taf fossoyeur

un topic sur WASP et cillian pas encore là !!!!
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Everflow
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Message par Everflow »

frantz a écrit :un topic sur WASP et cillian pas encore là !!!!
Cela ne peut pas durer! :oui:
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Gaëtan
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Message par Gaëtan »

Bon... attention... je me risque à un grand moment de solitude...

Elle veut dire quoi en fait l'expression "Crimson Idol" ? :oops:
'fin la traduction est facile, mais quelle est la signification ? :help:
La vie est une pute, mais l'alcool c'est bien.
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Message par Everflow »

^ Dans l'Ancien Testament, le pourpre est la couleur du péché, et les idoles sont farouchement rejetées. Or, dans le Crimson Idol, Jonathan, autant adulé que rejeté, s'adonne à tous les excès possibles...
Ceci n'est que supposition de ma part. ;)

A moins que ce ne soit une référence au personnage du Crimson King de Stephen King?

Ou alors simplement parce que (d'après Wikipedia) la couleur pourpre peut être traditionnellement associée à celle du sang (même si ce n'est pas tout à fait la même), symbolisant violence, courage et souffrance. Ce qui recoupe quelque part avec le thème de l'album, pour Jonathan et son père.
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Message par NicoGan »

Everflow a écrit :Ou alors simplement parce que (d'après Wikipedia) la couleur pourpre peut être traditionnellement associée à celle du sang (même si ce n'est pas tout à fait la même), symbolisant violence, courage et souffrance. Ce qui recoupe quelque part avec le thème de l'album, pour Jonathan et son père.
Je plussoie cette définition, l'offrande pourpre est utilisé pour définir le sacrifice. Maintenant est-ce l'origine du thême de l'album ? :scratch:
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cillian
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Message par cillian »

Belle initiative, effectivement, ça aurait été un plaisir de se relire tout ça avant d'assister à un concert du Crimson Idol en France,.... Mais ça n'arrivera pas, car la tournée anniversaire est terminée !! :,(

Sinon, Everflow, comme t'es trop trop intelligent !! Ta définition du terme Crimson Idol semble très juste !! C'est une question qu'il faudrait poser à Blackie !
:riff:
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Message par Everflow »

Ben je ne suis pas plus malin qu'un autre mais il y a tellement de groupes anglo-saxons qui font des références à la Bible, que peut-être que...

L'auteur du topic a peut-être son idée sur la question.
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Message par D'sC »

Everflow a écrit :L'auteur du topic a peut-être son idée sur la question.
Pour être honnête : non, je n'en avais pas la moindre idée. Mais en effet, ta définition est fort probable !
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Oliber
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Message par Oliber »

quelqu'un saurait quel est le nom de l'acteur qui joue Jonathan dans "the story of Jonathan" ? Cherche mais pas trouve !

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Message par Ad Metal Eternam »

D'sC a écrit :Je m’assis donc, seul dans mon palais de souffrance. J’étais paralysé par l’alcool et la drogue, mais aussi enivré par ma propre gloire tant et si bien que je trouvai à peine assez de force pour décrocher le téléphone et composer le numéro. Mon esprit se mit à bouillonner en pensant à ce qui arriverait, la peur me submergea et je commençais déjà à raccrocher le combiné lorsqu’une voix retentit à l’autre bout du fil, faisant parcourir un frisson de fraîcheur dans mon corps, un frisson que je n’avais jamais ressenti. C’était ma mère. Ce ne m’était pas facile de m’exprimer, tant mon cœur martyrisait ma poitrine, mais quand je réussis, je fis du mieux que je pus. Elle était très froide. Mais je comprenais le choc que pouvait lui causer cet appel, après toutes ces années accablantes, et j’espérais que tout ce temps qui avait passé aurait cicatrisé les plaies si profondes laissées à mes parents et moi, mais... Je voulais désespérément qu’ils m’approuvent, qu’ils m’acceptent – c’était tout ce que j’avais toujours voulu. J’espérais que mon succès leur prouverait finalement ma dignité, et qu’ils accueilleraient le fils prodigue à la maison. Tout ce que je voulais, c’était qu’ils fussent fiers de moi, mais moins de cinquante mots furent prononcé. Les quatre derniers furent : "Nous n’avons pas de fils".
Je suis en train de réécouter The Crimson Idol et je me suis souvenu d'un coup de ce topic. Chapeau d'ailleurs à D'sC pour son boulot :yeah:

Ce passage m'a bouleversé à l'époque ('fin, la toute fin surtout). Je ne suis pas expert en W.A.S.Peries mais il semblerait que cet album est une sorte d'autobiographie, non ?

Si c'est le cas, savez-vous si le moment qui est décrit ici est réellement arrivé (des fois qu'il l'aurait dit dans des interviews de l'époque, on ne sait jamais) ? Ses parents sont-ils réellement parvenus à le renier au point de totalement l'oublier, comme s'il n'était jamais né (c'est comme ça que je le ressens en lisant) ? D'autant que lui pense qu'il est "juste" renié, que dans le pire des cas, ses parents ne l'accepteraient toujours pas (ce qui serait le plus dramatique pour lui quand on lit ce qui est écrit), sauf que la vérité est pire: de la bouche de sa génitrice, il n'existe même pas ! "Nous n'avons pas de fils". J'imagine l'effondrement interne qu'on doit subir en entendant ces mots-là, de sa propre mère :/

Et à l'heure actuelle, qu'en est-il ?
"Ma mère ?! Vous voulez dire que j’aurais un ticket avec ma mère ?! Oh, dur, c’est pas le pied !
- Encore ? Mais qu'est-ce que c’est que ces histoires de pieds ? Les pieds seraient-ils le point sensible des hommes du futur ? C’est peut-être dû à un accroissement de l'apesanteur...
- Quoi ???"
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Message par cillian »

Je viens juste de lire ton post !!! :o Alors pour ce qui est de l'autobiographie, Blackie est resté assez vague mais il a dit que c'était en partie une autobiographie.
Si tu te poses des questions sur Blackie et tente de faire le parallèle avec le Crimson Idol (il y avait une interview qui en parlait, mais je m'en souviens plus trop.), j'ai quelques réponses. Contrairement à Jonathan, Blackie s'entendait très bien avec son père, ils étaient même assez complices. Par contre, il a souvent regretté que sa mère était très froide avec lui. Mais il est toujours resté très proche de son père. Blackie avait aussi un frangin, dont il piquait la gratte pour en jouer en secret....

Je vais essayer de retrouver tout ça pour toi, ça va pas être du gâteau !!

Moi, je suis plus un expert en Doudoug ! :D
Modifié en dernier par cillian le 10 juil. 2009, 22:31, modifié 1 fois.
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Message par Ad Metal Eternam »

Merci de m'avoir répondu Cillian :)
Donc, apparemment, il aurait volontairement romancé la relation avec sa famille. Tiens, puisque tu me parles de son frère, il est mort du coup ou quoi ?
"Ma mère ?! Vous voulez dire que j’aurais un ticket avec ma mère ?! Oh, dur, c’est pas le pied !
- Encore ? Mais qu'est-ce que c’est que ces histoires de pieds ? Les pieds seraient-ils le point sensible des hommes du futur ? C’est peut-être dû à un accroissement de l'apesanteur...
- Quoi ???"
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Message par cillian »

On va dire qu'il s'est un peu inspiré de son vécu.

C'est extrêmement rare qu'il se confie. Sa mère est décédée, elle était en partie française et amérindienne. (Elle l'appelait Blackie) Il a un frère plus âgé avec lequel il n'a plus de contacts depuis des années ( à l'époque, en 1997) et 2 soeurs (une plus âgée, une plus jeune). Il est très proche de sa soeur ainée.


Voilà, j'ai trouvé ceci pour toi, cela devrait répondre à certaines de tes questions.

http://www.ultimatom.com/waspwarriors/f ... echris.htm

(Le responsable du fan club français de WASP avait un contact privilégié avec Blackie et puis du jour au lendemain, ce dernier a fait comme s'il ne le connaissait plus. Drôle d'affaire....)
:riff:
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Ad Metal Eternam
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Message par Ad Metal Eternam »

Merci Cillian :up:
Ben après lecture de l'entretien, je me rends compte que t'as répondu à toutes les questions à travers ton post :D

J'ai bien aimé ce passage avec Chris Holmes:
Ta collection de tatouages a drôlement augmenté !
(Le feu dans les yeux) : Ouais, j'en ai plein de nouveaux. Tiens là, sur les phalanges, j'avais fait tatouer le prénom de mon ex-femme ...

Et tu as fais faire un recouvrement ! Pas mal les têtes de mort !
Ben, j’allais pas me couper les doigts !
:lol:
"Ma mère ?! Vous voulez dire que j’aurais un ticket avec ma mère ?! Oh, dur, c’est pas le pied !
- Encore ? Mais qu'est-ce que c’est que ces histoires de pieds ? Les pieds seraient-ils le point sensible des hommes du futur ? C’est peut-être dû à un accroissement de l'apesanteur...
- Quoi ???"
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