[DISCOGRAPHIE] - MACHINE HEAD
Posté : 28 mai 2008, 17:21
MACHINE HEAD
C'est en Novembre 1994 que j'ai rééllement fait connaissance avec la tête de machine.
Le groupe faisait la 1ere partie de Slayer au Zenith de Paris et avait plutôt réussi (challenge difficile avec Slayer) a faire des adeptes.
Je n'en faisais pas vraiment partie même si je reconnaissais un certain talent à ce groupe qui sortait pourtant un 1er album plutôt réussi "Burn my eyes".
Il aura fallu attendre 2003 pour que je rejoigne le cercle des disciples de Rob Flynn et sa clique, entendant dans un magasin de disque la tuerie: "Imperium".
J'avais plus ou moins suivi la carrière du groupe grâce à des samplers de magasines ou à diverses compilations, mais n'avait pas été jusqu'a passer le cap d'acheter un album.
Mes goûts en matière de métal se portaient, alors (en 94), vers tous ce qui était traditionnel ou très mélodique (Maiden, Metallica, Helloween, Gamma ray, Judas Priest....) et j'avais bien du mal à m'en détourner.
C'est en fait grâce à des groupes comme Faith no more puis plus tard Rammstein que j'ai commencé a m'interésser a des choses plus modèrnes, plus extremes, plus aventureuses sans pour autant me détourner de mes goûts originels. J'ai donc découvert Machine head sur le tard!
BURN MY EYES (1994)
1er album du groupe dirigé d'une main de fer par Rob Flynn (chant/guitare) ex Vio-lence qui présenteà l'image d'un Pantera, un Thrash plus modèrne que ce qu'on avait eu jusque là, un groove qui empruntera des éléments aux Rap americains ainsi qu'au Hardcore sans pour autant dénaturer ce que les fans de Metal recherchent dans le genre.
On appellera cela ensuite du Power Metal US (le Us est très important dans l'appellation car ce qu'on appelle power Métal en Europe se rapproche plus de groupes mélodique genre "Brainstorm").
Ce style sera, en fait, le précurseur d'un genre qui poussera encore plus les influences externes au metal, le Neo Metal.
L'album débute par un morceau qui deviendra un hymne lors de tous les concerts du groupe, "Davidian", le riff d'entrée d'une lourdeur destructrice est un appel aux vociferations d'un Flynn qui dégueule sa hargne pendant que ses acolytes (Logan Mader: guitare/ Adam Duce: basse/ Chris Kontos: batterie) tabassent, maltraitent leurs instruments mais avec une certaine maitrise. "Old" est du même acabit se trouve être l'autre gros morceau de l'album.
On a ensuite droit à des morceaux moins tubesques, mais plus aérés à l'image d'un "A thousand lies" qui est légèrement moins tranchant mais qui retient l'auditeur du debut jusqu'a la fin.
Machine Head se permet même des titres lancinants, lourds et sombres ("none but my own", "I'm your god now") mais le principal sujet de l'album se traduit simplement par un "PAF dans ta gueule" mais d'une grande classe.
"Burn my eyes" est devenu un classique des années 90, et reste donc un excellente entrée en matière pour découvrir Machine Head, même si on pourra lui reprocher un son qui a un peu vieilli avec les années.
THE MORE THINGS CHANGE (1997)
Le 2ème album voit le jour 3 ans plus tard et a la dure tache de succéder a un "Burn my eyes" qui a bien cartonné.
Chris Kontos a, depuis déserté les rangs et a été remplacé par Dave Mc Clain qui lui succède avec brio.
Le résultat n'est malheureusement pas à la hauteur des esperances en tout cas des miennes, tout ce ceci n'etant que purement subjectif, car certains le considerent comme le meilleur album du groupe.
A mon sens, 2 morceaux surpassent le reste: "ten ton hammer" et "take my scars".
Le reste n'est que succession de gros titres burnés avec souvent des breaks assez interessants, les solos sont d'ailleurs bien souvent très réussis et des lignes vocales parfois plus mélodieuses que sur "Burn my eyes", mais le mot d'ordre de cet album est "Bourrin".
Le son y aide enormément, il est simplement destructeur, grosses, grosses guitares.
Alors ça riffe, ça arrache, ça repose et ça reprend pour t'arracher les buburnes, mais on se surprend néanmoins a finir par s'emmerder un petit peu.
Les fans de bourrinage en regle y trouveront par contre totalement leu compte.
THE BURNING RED (1999)
Avec ce 3ème album, le groupe se cherche.
Logan Mader a quitté le groupe et les fans sentent Machine Head au plus mal.
Son remplaçant, Ahrue Luster ne possede pas le son meutrier de son prédécésseur et ça ne fait pas que des heureux.
On est en pleine ascension de groupes comme Korn et autres et Machine head va quelque peu délaissé son Power Metal pour lorgner du coté de la jeunesse histoire de capitaliser un peu.
Robb Flynn a du coup adopté un look bien ciblé, en se coupant les tiffs et les teignant en blond peroxydés.
"The burning red" dit quasiment Adieu au Power Thrash des deux premiers albums et propose un métal très moderne incluant des phrasé rapés.
Tout y est plus polissé, moins agressif, Les vocaux n'echappant, eux non plus à la règle.
Les guitares sonnent plus rondes, plus chaudes.
Et pourtant après une courte intro assez mélancolique, on démarre sur les chapeaux de roues avec "desire to fire", "nothing left", les excellents "the blood, the sweat, the tears" ou encore "from this day" (qui figure sur la B.O de Matrix).
Ces morceaux teintés fusion/hardcore mais toujours avec un refrains qui vous rentre instantanémant dans le citron tape dans le mille, un appel au jumper en somme.
Le groupe se permet de reprendre avec une certaine réussite le "Message in a bottle" de The Police, mais la suite sans être mauvaise s'épuise légèrement et la 2eme moitié de l'album se veut un peu moins reussie.
L'Opus se termine avec le titre album, une sorte de ballade planante et mélancolique qui reprend le thème de l'intro comme pour faire retomber la pression.
Un album un peu mi-figues mi-raisins, mais pas déplaisants.
C'est en Novembre 1994 que j'ai rééllement fait connaissance avec la tête de machine.
Le groupe faisait la 1ere partie de Slayer au Zenith de Paris et avait plutôt réussi (challenge difficile avec Slayer) a faire des adeptes.
Je n'en faisais pas vraiment partie même si je reconnaissais un certain talent à ce groupe qui sortait pourtant un 1er album plutôt réussi "Burn my eyes".
Il aura fallu attendre 2003 pour que je rejoigne le cercle des disciples de Rob Flynn et sa clique, entendant dans un magasin de disque la tuerie: "Imperium".
J'avais plus ou moins suivi la carrière du groupe grâce à des samplers de magasines ou à diverses compilations, mais n'avait pas été jusqu'a passer le cap d'acheter un album.
Mes goûts en matière de métal se portaient, alors (en 94), vers tous ce qui était traditionnel ou très mélodique (Maiden, Metallica, Helloween, Gamma ray, Judas Priest....) et j'avais bien du mal à m'en détourner.
C'est en fait grâce à des groupes comme Faith no more puis plus tard Rammstein que j'ai commencé a m'interésser a des choses plus modèrnes, plus extremes, plus aventureuses sans pour autant me détourner de mes goûts originels. J'ai donc découvert Machine head sur le tard!
BURN MY EYES (1994)
1er album du groupe dirigé d'une main de fer par Rob Flynn (chant/guitare) ex Vio-lence qui présenteà l'image d'un Pantera, un Thrash plus modèrne que ce qu'on avait eu jusque là, un groove qui empruntera des éléments aux Rap americains ainsi qu'au Hardcore sans pour autant dénaturer ce que les fans de Metal recherchent dans le genre.
On appellera cela ensuite du Power Metal US (le Us est très important dans l'appellation car ce qu'on appelle power Métal en Europe se rapproche plus de groupes mélodique genre "Brainstorm").
Ce style sera, en fait, le précurseur d'un genre qui poussera encore plus les influences externes au metal, le Neo Metal.
L'album débute par un morceau qui deviendra un hymne lors de tous les concerts du groupe, "Davidian", le riff d'entrée d'une lourdeur destructrice est un appel aux vociferations d'un Flynn qui dégueule sa hargne pendant que ses acolytes (Logan Mader: guitare/ Adam Duce: basse/ Chris Kontos: batterie) tabassent, maltraitent leurs instruments mais avec une certaine maitrise. "Old" est du même acabit se trouve être l'autre gros morceau de l'album.
On a ensuite droit à des morceaux moins tubesques, mais plus aérés à l'image d'un "A thousand lies" qui est légèrement moins tranchant mais qui retient l'auditeur du debut jusqu'a la fin.
Machine Head se permet même des titres lancinants, lourds et sombres ("none but my own", "I'm your god now") mais le principal sujet de l'album se traduit simplement par un "PAF dans ta gueule" mais d'une grande classe.
"Burn my eyes" est devenu un classique des années 90, et reste donc un excellente entrée en matière pour découvrir Machine Head, même si on pourra lui reprocher un son qui a un peu vieilli avec les années.
THE MORE THINGS CHANGE (1997)
Le 2ème album voit le jour 3 ans plus tard et a la dure tache de succéder a un "Burn my eyes" qui a bien cartonné.
Chris Kontos a, depuis déserté les rangs et a été remplacé par Dave Mc Clain qui lui succède avec brio.
Le résultat n'est malheureusement pas à la hauteur des esperances en tout cas des miennes, tout ce ceci n'etant que purement subjectif, car certains le considerent comme le meilleur album du groupe.
A mon sens, 2 morceaux surpassent le reste: "ten ton hammer" et "take my scars".
Le reste n'est que succession de gros titres burnés avec souvent des breaks assez interessants, les solos sont d'ailleurs bien souvent très réussis et des lignes vocales parfois plus mélodieuses que sur "Burn my eyes", mais le mot d'ordre de cet album est "Bourrin".
Le son y aide enormément, il est simplement destructeur, grosses, grosses guitares.
Alors ça riffe, ça arrache, ça repose et ça reprend pour t'arracher les buburnes, mais on se surprend néanmoins a finir par s'emmerder un petit peu.
Les fans de bourrinage en regle y trouveront par contre totalement leu compte.
THE BURNING RED (1999)
Avec ce 3ème album, le groupe se cherche.
Logan Mader a quitté le groupe et les fans sentent Machine Head au plus mal.
Son remplaçant, Ahrue Luster ne possede pas le son meutrier de son prédécésseur et ça ne fait pas que des heureux.
On est en pleine ascension de groupes comme Korn et autres et Machine head va quelque peu délaissé son Power Metal pour lorgner du coté de la jeunesse histoire de capitaliser un peu.
Robb Flynn a du coup adopté un look bien ciblé, en se coupant les tiffs et les teignant en blond peroxydés.
"The burning red" dit quasiment Adieu au Power Thrash des deux premiers albums et propose un métal très moderne incluant des phrasé rapés.
Tout y est plus polissé, moins agressif, Les vocaux n'echappant, eux non plus à la règle.
Les guitares sonnent plus rondes, plus chaudes.
Et pourtant après une courte intro assez mélancolique, on démarre sur les chapeaux de roues avec "desire to fire", "nothing left", les excellents "the blood, the sweat, the tears" ou encore "from this day" (qui figure sur la B.O de Matrix).
Ces morceaux teintés fusion/hardcore mais toujours avec un refrains qui vous rentre instantanémant dans le citron tape dans le mille, un appel au jumper en somme.
Le groupe se permet de reprendre avec une certaine réussite le "Message in a bottle" de The Police, mais la suite sans être mauvaise s'épuise légèrement et la 2eme moitié de l'album se veut un peu moins reussie.
L'Opus se termine avec le titre album, une sorte de ballade planante et mélancolique qui reprend le thème de l'intro comme pour faire retomber la pression.
Un album un peu mi-figues mi-raisins, mais pas déplaisants.