DAGOBA (+EYELESS) - 28. Nov 2008 - Villeurbanne (69)
Posté : 29 nov. 2008, 13:17
Tiens, c'est curieux : il y avait aucun post consacré à DAGOBA et sa tournée européénne sur le forum.
Je vais donc en ouvrir un, suite au petit concert au CCO de Villeurbanne hier soir. Ca faisait un moment que Fully me parlait de ce groupe, et j'avais bien apprécié leur avant-dernier skeud, « What Hell is About ? » (malgré quelques longueurs) Alors, go to CCO avec Miss Mortange pour apprècier les petits gars de Marseille directement sur scène.
Premier constat : la salle est très bien remplie. DAGOBA rameute , c'est une évidence. 2e constat : le public est ultra jeune (13 - 15 ans je dirais) et aucune tête connue
A si, y a le guitariste des ex-Tears of Rage dans un coin là... On se retrouve entre anciens autour d'une tige
Miss Mortange et moi ne cessons de sourire en entendant les conversations des ptits jeunes : genre "Moi, mon rêve c'est de voir Hatebreed en concert ! Waouuu trop de la balle !"
Pauvre petit ...
En première partie ; EYELESS, un groupe de Montepellier, sans aucun intêret. Un espèce de sous Hatebreed campagnard, mou du genou et sans aucune originalité. Il me semblait avoir lu pourtant de bonnes critiques (dans une vie antérieure ?) sur ce groupe. J'ai du révé car, à part quelques plans carrés et efficaces, je ne retiens rien de ce groupe. A si, des musicos très concentrés et aussi charismatiques que des moules sur un rocher. Par contre, le public semble apprécier. Serais-je devenu trop vieux ?
22H00 DAGOBA monte enfin sur scène ...
Le bassiste et le guitariste ont des frettes lumineuses : c'est très rigolo
Et j'apprècie ce clin d'oeil. Les gars se prennent pas trop la tête 
Je suis tout de suite frappé par la puissance du set : j'ai l'agréable sentiment de prendre un parpaing en travers de la gueule
Très ébouriffant : Frankie le batteur musculeux fracasse ses futs avec dexterité et envie. Et chose suprenante : il cause tout le long du concert. Il chante pas vraiment : il cause ... tout seul du reste
Ca lui empêche pas d'être ultra efficace
Un peu trop même : car il est vraiment mixé très en avant, et on entend presque que lui.
Les grattouilleux se donnent vraiment physiquement et le hurleur de service, Shawter, est bien à fond les manettes. Manifestement, c'est la dernière date de leur tournée, et les gars sont ravis d'en découdre une dernière fois avant de rentrer dans leur home sweet home marseillais.
Cependant, Shwater est clairement à la rue sur les 4 premiers morceaux, il réussira à se caler un peu plus tard ... Mais il reste vraiment en dessous sur les parties claires. Sans doute la fatigue de cette fin de tournée.
Côté look, je ne peux m'empêcher de parler de son jeans taille basse porté... disons au niveau des testicules
Muhahaha Je sais pas pourquoi mais j'ai pensé à Feu le Fonz sur ce coup là avec ces coups de gueule contre les jeunes cons
Sacré Fonz'
Justement, côté Public, on sent bien que nous avons à faire à des jeunots : ultra enthousiaste, ultra débridé ... mais genre ultra novice aussi. Exemple : Shawter sollicite un Braveheart (ou « Wall of Death » pour les purites) Les petits se jettent dans la mélé avec joie et enthousiamse.... Et sément aux quatres coins de la salle toutes leurs petites affaires : sweet Gojira, tee-shirts Dagoba, sac, ... Muhahaha 2 secondes plus tard, on les retrouve à arpenter la salle à leur recherche
Les newbies !! Bon, c'est sur par contre, ça enchaine les Circle-pits
Excellent ça !!!
Globalement, l'esprit est là, l'attitude du groupe est bonne .. mais toutes ces bonnes intentions sont plombées par une trop grande linéarité musicale (déjà un peu présente sur le skeud quand même): c'est le rouleau compresseur que tu prends en pleine gueule. Et les quelques subtilités vraiment bandantes du skeud (enfin en tout cas l'avant dernier, je connais pas le « Face the Colossus ») ne ressortent pas assez et sont même completement noyés par la batterie. Dommage...
Bon, manifestement, les petits jeunes n'en ont rien à battre; pour eux, ils viennent d'assister au concert du siècle. Remarque, ça a un côté rafraichissant, je trouve, cette candeur juvénile.
A noter à la sortie du concert, une multitude de Mercedes, BMW et autres berlines au ralenti, remplies de parents inquiets attendant leurs petits chérubins venus se défouler sur une musique de sauvages
Pour conclure, un bon moment mais pas inoubliable. Un groupe à revoir avec un son moins massif ...
Vivement la suite demain : Satyricon
... et Poto Chacal et ses binouzes
Je vais donc en ouvrir un, suite au petit concert au CCO de Villeurbanne hier soir. Ca faisait un moment que Fully me parlait de ce groupe, et j'avais bien apprécié leur avant-dernier skeud, « What Hell is About ? » (malgré quelques longueurs) Alors, go to CCO avec Miss Mortange pour apprècier les petits gars de Marseille directement sur scène.
Premier constat : la salle est très bien remplie. DAGOBA rameute , c'est une évidence. 2e constat : le public est ultra jeune (13 - 15 ans je dirais) et aucune tête connue




En première partie ; EYELESS, un groupe de Montepellier, sans aucun intêret. Un espèce de sous Hatebreed campagnard, mou du genou et sans aucune originalité. Il me semblait avoir lu pourtant de bonnes critiques (dans une vie antérieure ?) sur ce groupe. J'ai du révé car, à part quelques plans carrés et efficaces, je ne retiens rien de ce groupe. A si, des musicos très concentrés et aussi charismatiques que des moules sur un rocher. Par contre, le public semble apprécier. Serais-je devenu trop vieux ?

22H00 DAGOBA monte enfin sur scène ...
Le bassiste et le guitariste ont des frettes lumineuses : c'est très rigolo


Je suis tout de suite frappé par la puissance du set : j'ai l'agréable sentiment de prendre un parpaing en travers de la gueule



Les grattouilleux se donnent vraiment physiquement et le hurleur de service, Shawter, est bien à fond les manettes. Manifestement, c'est la dernière date de leur tournée, et les gars sont ravis d'en découdre une dernière fois avant de rentrer dans leur home sweet home marseillais.
Cependant, Shwater est clairement à la rue sur les 4 premiers morceaux, il réussira à se caler un peu plus tard ... Mais il reste vraiment en dessous sur les parties claires. Sans doute la fatigue de cette fin de tournée.
Côté look, je ne peux m'empêcher de parler de son jeans taille basse porté... disons au niveau des testicules


Justement, côté Public, on sent bien que nous avons à faire à des jeunots : ultra enthousiaste, ultra débridé ... mais genre ultra novice aussi. Exemple : Shawter sollicite un Braveheart (ou « Wall of Death » pour les purites) Les petits se jettent dans la mélé avec joie et enthousiamse.... Et sément aux quatres coins de la salle toutes leurs petites affaires : sweet Gojira, tee-shirts Dagoba, sac, ... Muhahaha 2 secondes plus tard, on les retrouve à arpenter la salle à leur recherche


Globalement, l'esprit est là, l'attitude du groupe est bonne .. mais toutes ces bonnes intentions sont plombées par une trop grande linéarité musicale (déjà un peu présente sur le skeud quand même): c'est le rouleau compresseur que tu prends en pleine gueule. Et les quelques subtilités vraiment bandantes du skeud (enfin en tout cas l'avant dernier, je connais pas le « Face the Colossus ») ne ressortent pas assez et sont même completement noyés par la batterie. Dommage...
Bon, manifestement, les petits jeunes n'en ont rien à battre; pour eux, ils viennent d'assister au concert du siècle. Remarque, ça a un côté rafraichissant, je trouve, cette candeur juvénile.
A noter à la sortie du concert, une multitude de Mercedes, BMW et autres berlines au ralenti, remplies de parents inquiets attendant leurs petits chérubins venus se défouler sur une musique de sauvages

Pour conclure, un bon moment mais pas inoubliable. Un groupe à revoir avec un son moins massif ...
Vivement la suite demain : Satyricon

... et Poto Chacal et ses binouzes
