[CD] SAMMY HAGAR : Cosmic Universal Fashion (2008)

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Fishbowlman
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Message par Fishbowlman »

Alors que les frères Van Halen n'ont rien branlé après l'épisode Gary Cherone pour l'album III (une période encore plus oubliée et mal vue que Blaze Bayley chez Iron Maiden ou Ray Wilson chez Genesis), Sammy Hagar lui n'est pas resté inactif après avoir été viré de Van Halen. Il a sorti plusieurs albums solos et un excellent live en 2003 (Live Hallelujah) venant rappeler qu'il a toujours la forme. Cosmic Universal Fashion, son dernier disque en date, confirme une fois de plus que Sammy Hagar n'est pas David Lee Roth, ses albums solo ressemblent encore à quelque chose. Sammy a déjà une belle carrière derrière lui : avant les années Van Halen, il y a eu Montrose et une tonne d'albums solos. Et pourtant, on ne peut pas dire que sa carrière ait rencontré un franc succès en Europe, la faute peut être à la sale habitude qu'avait Van Halen de tourner exclusivement en Amérique vers la fin des années 80. L'Europe n'a pas oublié le nom de Van Halen, ça non, mais le nom de Sammy Hagar, c'est autre chose. Toujours est-il que ce n'est pas avec Cosmic Universal Fashion, aussi sympathique soit-il, que Sammy Hagar reviendra sur le devant de la scène internationale.

On se doute bien que Sammy Hagar en 2008 s'est un peu calmé avec sa voix et qu'il ne faut pas s'attendre à des braillements suraigus dans tous les sens. Ceci dit, papy a toujours la pêche et il se fait plaisir, une fois de plus. Tant d'enthousiasme et d'énergie se dégagent de sa musique, tout ceci fait plaisir à entendre. Même si Sammy Hagar touche à d'autres styles musicaux (le funky "Switch On the Light" et le mexicano "When the Sun Don't Shine", figurant parmi les meilleurs moments de l'album, ainsi que les rythmes électro de "Cosmic Universal Fashion" en ouverture), l'album reste dans une veine hard rock comme en témoigne le mid-tempo "Loud" et le plus speed "I'm on a Roll", plus proches d'un Van Halen.

"Loud" sonne d'ailleurs comme un classique du genre, bien aidé par la présence de son vieux pote Michael Anthony (viré récemment de Van Halen), Matt Sorum et Billy Duffy de The Cult dont on reconnaît les harmonies à la Sonic Temple à 10 mètres. "Peephole" aurait presque pu apparaître sur Balance de Van Halen et la présence de Michael Anthony se repère immédiatement aussi sur les choeurs de "Psycho Vertigo", sa touche est reconnaissables entre mille. Parmi les surprises de ce disque figure une très bonne reprise des Beastie Boys (si si !) que Sammy et son groupe joue depuis plusieurs années en concert maintenant : l'énormissime "Fight for Your Right to Party", bien burnée et au tempo plus lourd que l'original, c'est festif, bourré de clichés, ça gueule de partout, bref c'est jouissif !

Finalement, c'est surtout dans le milieu de l'album que sont concentrés les meilleurs titres ; le début avec "Cosmic Universal Fashion", "Peephole" et "Psycho Vertigo" n'a rien d'exceptionnel et la fin est plus dispensable avec ces versions acoustiques de "Dreams" et "Cabo", même si une fois encore, l'enthousiasme de Sammy et sa bande est aisément palpable. On appréciera ce disque pour ce qu'il est, sans chercher à le comparer à un For Unlawful Carnal Knowledge. Mais comment faire mieux que le top en matière de hard rock ? Impossible.

Note : 3/5
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