[CD] MANOWAR - Kings of metal (1988)
Posté : 13 oct. 2009, 10:04
Je n'ai pas trouvé de chronique pour celui-là alors je me lançe!
Pour ce sixième album considéré comme un album culte de Manowar, ceux-ci ne font pas dans le détail et s’autoproclame carrément les rois du metal (pas de demi-mesure), à chacun de juger.
Comme d’habitude, Manowar reste dans une vitesse heavy assez posé à part « Wheels of Fire » qui est clairement la chanson speed de l’album. On retrouve également les thèmes second degré chers au groupe comme leur glorification sur Kings of Metal et surtout la glorification du metal. On notera évidemment les paroles de Pleasure Slave qui ont du faire de Joey l’égérie des féministes, avec son mid-tempo à la black sabbath. D’ailleurs, Joey se lâche encore sur une chanson solo avec la reprise acrobatique à la basse du vol du bourdon qui reste toujours impressionnante à chaque écoute.
Kings of Metal est également répartie en trois styles de chansons, des chansons plutôt mélodique et riche en émotions assez solennelles comme « Heart of Steel », des chansons relativement plus guerrières comme « Hail and Kill » et des chansons tout aussi efficaces mais plus basiques comme « Kings of Metal ». « The warriors prayer » n’est qu’une longue (et un peu pénible au bout d’un moment) intro.
La force de cet album provient majoritairement des deux premiers styles de chansons qui le rendent très intense et prenant. Là où d’autre groupe font des ballades, avec « Heart of Steel » et « Lament of the King », cette dernière étant presque un solo au chant d’Eric Adams, Manowar rempli ses passages plus lent et éventuellement mélodique d’un côté profond et solennel, presque religieux, qui ne peut laisser insensible. Avec les chansons plus guerrières comme « Hail and Kill » et « Blood of the Kings », où Manowar s’amuse à placer le nom de tous ses précédents albums et de certaines chansons, même si le rythme est plus rapide, l’articulation du chant, les montés progressives en intensité et l’utilisation de différentes ambiances donnent également un côté solennel, proche d’un hymne, aux chansons. La différence entre les chansons plus « légères » de l’album comme « Wheels of Fire » est flagrante et c’est ce genre d’ambiances qui fait de Manowar un groupe à part.
Avec Kings of Metal, Manowar s’illustre encore par son côté de pur Heavy Metal couillu. A noter qu'Eric Adams n'a jamais aussi bien chanté que sur cet album, il y laisse éclater tout son talent. Un album indispensable par le groupe de heavy metal le plus adoré mais aussi le plus détesté par ses détracteurs.



Pour ce sixième album considéré comme un album culte de Manowar, ceux-ci ne font pas dans le détail et s’autoproclame carrément les rois du metal (pas de demi-mesure), à chacun de juger.
Comme d’habitude, Manowar reste dans une vitesse heavy assez posé à part « Wheels of Fire » qui est clairement la chanson speed de l’album. On retrouve également les thèmes second degré chers au groupe comme leur glorification sur Kings of Metal et surtout la glorification du metal. On notera évidemment les paroles de Pleasure Slave qui ont du faire de Joey l’égérie des féministes, avec son mid-tempo à la black sabbath. D’ailleurs, Joey se lâche encore sur une chanson solo avec la reprise acrobatique à la basse du vol du bourdon qui reste toujours impressionnante à chaque écoute.
Kings of Metal est également répartie en trois styles de chansons, des chansons plutôt mélodique et riche en émotions assez solennelles comme « Heart of Steel », des chansons relativement plus guerrières comme « Hail and Kill » et des chansons tout aussi efficaces mais plus basiques comme « Kings of Metal ». « The warriors prayer » n’est qu’une longue (et un peu pénible au bout d’un moment) intro.
La force de cet album provient majoritairement des deux premiers styles de chansons qui le rendent très intense et prenant. Là où d’autre groupe font des ballades, avec « Heart of Steel » et « Lament of the King », cette dernière étant presque un solo au chant d’Eric Adams, Manowar rempli ses passages plus lent et éventuellement mélodique d’un côté profond et solennel, presque religieux, qui ne peut laisser insensible. Avec les chansons plus guerrières comme « Hail and Kill » et « Blood of the Kings », où Manowar s’amuse à placer le nom de tous ses précédents albums et de certaines chansons, même si le rythme est plus rapide, l’articulation du chant, les montés progressives en intensité et l’utilisation de différentes ambiances donnent également un côté solennel, proche d’un hymne, aux chansons. La différence entre les chansons plus « légères » de l’album comme « Wheels of Fire » est flagrante et c’est ce genre d’ambiances qui fait de Manowar un groupe à part.
Avec Kings of Metal, Manowar s’illustre encore par son côté de pur Heavy Metal couillu. A noter qu'Eric Adams n'a jamais aussi bien chanté que sur cet album, il y laisse éclater tout son talent. Un album indispensable par le groupe de heavy metal le plus adoré mais aussi le plus détesté par ses détracteurs.

